Clifford D. SIMAK (Etats-Unis)
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Clifford D. SIMAK (Etats-Unis)
Clifford D. Simak
1904-1988
Auteur américain de science-fiction
Le dernier cimetière
1973
Fletcher Carson, un compositeur, se rend sur la Terre pour y créer un hommage au berceau de l’humanité. Il est accompagné de Bronco, robot multi-sensoriel qui captera les sensations pour nourrir la composition, et d’Elmer, robot émancipé, donc qui possède des droits humains, pour services rendus. Fletcher est de la planète Alden, il n’a jamais vu la Terre. La planète n’est, littéralement, plus qu’un grand cimetière : dévastée par une guerre apocalyptique il y a des milliers d’année, l’entreprise Terre Dernière en vend des lopins au descendants des colons terriens, pour être enterré dans la terre ancestrale. Il existe des rumeurs de peuplades indigènes, mais Terre Dernière cache bien ces détails : elle est trop puissante pour qu’on puisse la défier. Toutefois, Fletcher n’est pas prêt à collaborer pleinement avec eux, et se met l’organisation à dos. Il doit fuir avec les robots et Cynthia, laquelle recherche un trésor. Le quatuor fuit dans la nature terrienne, mais s’aperçoit rapidement que la planète n’est pas dépeuplée : ils rencontrent des villages, des groupes nomades, des ombres, un recenseur, des machines de guerre pré-cataclysmiques… Les visiteurs s’aperçoivent qu’ils inquiètent Terre Dernière, et ils cherchent à savoir ce que l’organisation cache…à leurs grands risques.
L’aventure est rocambolesque, les rencontres sont de plus en plus étranges, le lecteur ne peut deviner ce que réservera la prochaine. Le plaisir de la découverte est grand, mais la cohésion de cet univers en souffre : puisque tout ou presque est possible, le lecteur ne peut saisir les « règles » de ce monde. Les thèmes chers à Simak se retrouvent dans ce livre : le retour de l’Homme à un état plus simple suite à un cataclysme, des robots qui acquièrent la raison, des émotions et un sentiment mystique. À certains moments, l’imprévisible devient néanmoins trop prévisibles : les êtres qui semblent les plus menaçants font les meilleurs alliés, et les rencontres de prime abord sympathiques se révèlent traîtresse. À vouloir trop surprendre, on tombe dans l’autre extrême.
Un livre dépaysant, mais non marquant.
3,5/5
le réaliste-romantique
1904-1988
Auteur américain de science-fiction
Le dernier cimetière
1973
Fletcher Carson, un compositeur, se rend sur la Terre pour y créer un hommage au berceau de l’humanité. Il est accompagné de Bronco, robot multi-sensoriel qui captera les sensations pour nourrir la composition, et d’Elmer, robot émancipé, donc qui possède des droits humains, pour services rendus. Fletcher est de la planète Alden, il n’a jamais vu la Terre. La planète n’est, littéralement, plus qu’un grand cimetière : dévastée par une guerre apocalyptique il y a des milliers d’année, l’entreprise Terre Dernière en vend des lopins au descendants des colons terriens, pour être enterré dans la terre ancestrale. Il existe des rumeurs de peuplades indigènes, mais Terre Dernière cache bien ces détails : elle est trop puissante pour qu’on puisse la défier. Toutefois, Fletcher n’est pas prêt à collaborer pleinement avec eux, et se met l’organisation à dos. Il doit fuir avec les robots et Cynthia, laquelle recherche un trésor. Le quatuor fuit dans la nature terrienne, mais s’aperçoit rapidement que la planète n’est pas dépeuplée : ils rencontrent des villages, des groupes nomades, des ombres, un recenseur, des machines de guerre pré-cataclysmiques… Les visiteurs s’aperçoivent qu’ils inquiètent Terre Dernière, et ils cherchent à savoir ce que l’organisation cache…à leurs grands risques.
L’aventure est rocambolesque, les rencontres sont de plus en plus étranges, le lecteur ne peut deviner ce que réservera la prochaine. Le plaisir de la découverte est grand, mais la cohésion de cet univers en souffre : puisque tout ou presque est possible, le lecteur ne peut saisir les « règles » de ce monde. Les thèmes chers à Simak se retrouvent dans ce livre : le retour de l’Homme à un état plus simple suite à un cataclysme, des robots qui acquièrent la raison, des émotions et un sentiment mystique. À certains moments, l’imprévisible devient néanmoins trop prévisibles : les êtres qui semblent les plus menaçants font les meilleurs alliés, et les rencontres de prime abord sympathiques se révèlent traîtresse. À vouloir trop surprendre, on tombe dans l’autre extrême.
Un livre dépaysant, mais non marquant.
3,5/5
le réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3255
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Clifford D. SIMAK (Etats-Unis)
Les visiteurs, de Clifford D. Simak
Un jour de 1980, les visiteurs de l'espace finissent par débarquer sur la Terre, près d'une bourgade du Minnesota. Mais il s'agit d'un gros monolithe noir uniforme qui mange des arbres et recrache des bales de cellulose. Rien n'est comme dans les prévisions de la science-fiction. Les autorités sont d'abord soulagées par le pacifisme du visiteur, mais se frustrent de l'impossibilité de communiquer. Et avec le passage des jours, la nouveauté s'estompent et la population s'en désintéresse, sauf les écologistes qui protestent contre le ravage dans une forêt préservée. Alors que l'on se résignait à cette présence, on découvre que le visiteur n'est pas venu seul.
J'ai aimé ce récit écrit dans les années quatre-vingts, alors que l'intérêt pour les ovnis déclinait. Simak insère ses préoccupations environnementales et sociales dans ses œuvres; l'action se déroule habituellement dans des endroits campagnards des États-Unis. Le visiteur, et les réactions des Terriens, sont intéressantes, mais l'action est un peu lente et la fin est saugrenue.
4/5
le réaliste-romantique
Un jour de 1980, les visiteurs de l'espace finissent par débarquer sur la Terre, près d'une bourgade du Minnesota. Mais il s'agit d'un gros monolithe noir uniforme qui mange des arbres et recrache des bales de cellulose. Rien n'est comme dans les prévisions de la science-fiction. Les autorités sont d'abord soulagées par le pacifisme du visiteur, mais se frustrent de l'impossibilité de communiquer. Et avec le passage des jours, la nouveauté s'estompent et la population s'en désintéresse, sauf les écologistes qui protestent contre le ravage dans une forêt préservée. Alors que l'on se résignait à cette présence, on découvre que le visiteur n'est pas venu seul.
J'ai aimé ce récit écrit dans les années quatre-vingts, alors que l'intérêt pour les ovnis déclinait. Simak insère ses préoccupations environnementales et sociales dans ses œuvres; l'action se déroule habituellement dans des endroits campagnards des États-Unis. Le visiteur, et les réactions des Terriens, sont intéressantes, mais l'action est un peu lente et la fin est saugrenue.
4/5
le réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3255
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Clifford D. SIMAK (Etats-Unis)
Au carrefour des étoiles
Etrange demeure que cette ferme Wallace, qui se dresse sur une falaise escarpée du Wisconsin. Enoch Wallace, son propriétaire, vit là depuis plus de 100 ans, sans avoir pris une ride. Mais depuis bientôt deux ans, Claude Lewis - agent des Renseignements déguisé en ramasseur de ginseng - enquête et tourne autour de la ferme... Mais que peut bien cacher cette foutue baraque ?
Un petit roman de Science-fiction très original dans lequel Simak prône la tolérance et le respect des autres. Publié pendant la Guerre Froide, c'est une réflexion sur l'humanité et sur la guerre : l'humain est-il assez évolué pour entrer dans une confrérie galactique ?
Note : 4/5
Etrange demeure que cette ferme Wallace, qui se dresse sur une falaise escarpée du Wisconsin. Enoch Wallace, son propriétaire, vit là depuis plus de 100 ans, sans avoir pris une ride. Mais depuis bientôt deux ans, Claude Lewis - agent des Renseignements déguisé en ramasseur de ginseng - enquête et tourne autour de la ferme... Mais que peut bien cacher cette foutue baraque ?
Un petit roman de Science-fiction très original dans lequel Simak prône la tolérance et le respect des autres. Publié pendant la Guerre Froide, c'est une réflexion sur l'humanité et sur la guerre : l'humain est-il assez évolué pour entrer dans une confrérie galactique ?
Note : 4/5
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1331
Location : Toulouse - France
Date d'inscription : 13/01/2011
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