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Joseph O'CONNOR (Irlande)

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Joseph O'CONNOR (Irlande) Empty Joseph O'CONNOR (Irlande)

Message  gallo Jeu 12 Fév 2009 - 8:52

De : Friisette (Message d'origine) Envoyé : 24/08/2004 21:38
Ceci est une critique de FLO
Joseph O'CONNOR: Inishowen
Phébus libretto / 516 pages.
3/5

Tristan et Iseut à la mode irlandaise d'aujourd'hui... Elle habite New York, vient d'apprendre qu'elle a un cancer et décide sans prévenir les siens de s'en retourner en Europe, dans l'Ile Verte où elle est née. Lui est flic à Dublin, un peu abîmé par la vie et par le whiskey, fatigué surtout de se battre contre la mafia locale, qui a résolu, il le sait, de lui faire la peau.
Ces deux êtres poussés à bout vont se rencontrer par hasard, prendront la fuite ensemble et iront trouver refuge tout au nord de l'Irlande, dans les parages d'Inishowen, un lieu de beauté et de paix... où le sang coule aussi bien qu'ailleurs.
C’est un livre qui ne m’a pas convaincu. Le contexte irlandais est séduisant, le choix de personnages en pleine maturité préserve des mauvaises surprises, comme la sentimentalité dégoulinante et un peu niaise, et pourtant il manque un je-ne-sais-quoi pour rendre cette histoire passionnante. Il y a de jolis moments certes, mais ils sont noyés dans la masse. L’auteur délaye un peu trop l’intrigue, qui n’aurait pas souffert de 200 pages de moins. On se perd parfois dans ses intentions, l’ensemble est un brin brouillon. Le secret de la naissance d’Ellen m’a beaucoup plu, tandis que le reste du dénouement est un peu poussif. Le style d’O’Connor ne m’a pas réellement séduite. Une lecture assez plaisante mais optionnelle.



De : Thomthom1293 Envoyé : 05/01/2006 10:22

Petite présentation rapide : Joseph O'Connor est né en 1963 et commence une carrière de satiriste avant de sauter dans le grand bain de la littérature sur le tard (il a presque trente ans et n'a jamais écrit un texte de plus de dix pages).
Cela lui réussi plutôt bien puisque son premier roman, "Cowboys & Indians" reçoit le prestigieux Whitbread Prize 1991.
Immédiatement, il devient le chouchou des chroniqueurs littéraire irlandais et anglais et se lance dans le théâtre, écrit des scénario ou des chansons pour sa soeur Sinéad (que vous devez déjà connaître pour la plupart non ? ...pour les amateurs, la magnifique "This Is A Rebel Song", bah c'est Joseph).
Mais c'est avec son second roman, "Desperados" (1994)qu'il va exploser à l'échelle internationale et être traduit dans de nombreuses langues - dont le français. Suivront en 1998 son chef d'oeuvre "The Salesman", le moyen "Inishowen" en 2000, le projet "Yeats is dead !" en 2001 et enfin le mestimé "Sea-Stars" en 2002.

Ses livres disponibles en France
aux éditions du Serpent A Plumes : "Desperados" & "Inishowen"
aux éditions Robert Lafont / 10:18 : "A l'Irlandaise", "Inishowen" et "L'Etoile des mers".
aux éditions Phébus : "Le dernier des iroquois" et "Les Bon Chrétiens" (recueil de nouvelles paru en vo sous le titre de "True Believers" en 1991)

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"The Salesman" (Secker & Warburg, 1998 - "A l'irlandaise", Robert Lafont, 2000 pour l'édition française)

Ce roman, d'une force rare, est écrit par un certain Sweeney et est présenté comme une lettre à sa fille, Maeve, plongée dans un profond coma après avoir été molestée par un type se réclamant de l'IRA. Rongé par la douleur et la colère à l'idée que ce dernier puisse s'en tirer, Sweeney décide de se charger lui-même de la vengeance...

...je suis partagé entre l'envie de pousser plus loin le résumé et le désir légitime de ne pas vous gâcher le plaisir. Car contrairement à ce que la trame de base laisse entendre, "The Salesman" n'est pas un livre noir et sombre. Au contraire, c'est un texte lumineux, écrit dans un style enlevé, et parfois franchement hilarant.
Un texte qui bascule totalement dans le loufoque arrivé au quart du roman. Bien sûr, l'émotion est là, la douleur sourde du narrateur et son désespoir sont latents du début à la fin, mais ils apparaissent nichés au coeur de l'humour et du décalage entre Sweeney et l'agresseur.

C'est bien connu : les plus grands éclats de rire cachent souvent de violent traumatisme. Lisez ce livre si vous ne me croyez pas : il est tout simplement magnifique.

5/5



De : Sahkti1 Envoyé : 18/01/2006 17:21
Joseph O'CONNOR, Meurtres exquis:

Quinze auteurs irlandais, de belles plumes, unis dans un recueil basé sur le principe du cadavre exquis, au profit de Amnesty International. Que peut-on demander de plus? Du talent? De l'humour? De l'excellence? Pas de panique, tout est là-dedans! C'est jubilatoire.
Aucune rupture de style entre les auteurs même si chacun conserve ses particularités. Tout se suit, tout s'enchaîne, avec une progression dans un délire à la Flann O'Brien, ce qui ne pouvait que me ravir. J'ai pris beaucoup de plaisir à parcourir cette histoire tournant autour d'un manuscrit inédit de Joyce, d'une mystérieuse crème vieillissant le papier et rajeunissant la peau, de deux dames d'un âge honorable truandes de grand chemin et délicates buveuses de thé, de ces flics pas vraiment futés, de cette Irlande joviale et décalée...
Tout est là et bien là, omniprésence des références littéraires de la belle Irlande, en passant par Yeats, Bloom et Blixen. Il y a des clins d'oeil, de l'ironie, une pointe de perfidie, les auteurs n'hésitent pas à s'adresser de petits signes à travers les différents récits... c'est un régal!
Ma note: 5/5



De : ThomThom12932 Envoyé : 30/01/2006 16:38
Joseph O'CONNOR, "Desperadoes" [Desperados] (Flamingo, 1994)

Les Desperados du titre sont un groupe de rock fondé par Johnny, jeune irlandais exilé au Nicaragua.

Johnny n'est pas le personnage central du roman, puisqu'il est mort avant même la première page du livre. Non, le héros (antihéros convenant mieux à mon avis) c'est Franck, son père, chauffeur de taxi menant une vie des plus banales. Franck qui de toute son existence n'a jamais quitté son Irlande natale et se voit obligé de le faire, qui plus est dans des circonstances tragiques, puisqu'il doit se rendre à Malagua pour identifier le corps. Et comme s'il avait besoin de cela, il doit le faire accompagné de son ex femme avec laquelle il a rompu tout contact depuis des lustres.

Que faisait Johnny au Nicaragua ?
Comment est-il mort ?
Et surtout : pourquoi ?

Telles sont les interrogations des parents désemparés, interrogations dont on se contrefout tout au long de la lecture de cet excellent roman, pour la simple et bonne raison que le sujet est ailleurs : c'est bien sûr ce voyage, cette quasi marche funéraire qui prend de manière totalement innattendue un tour burlesque et initiatique, jusqu'à atteindre un degré de poésie aussi impromptu que poignant.

Ce n'est pas le meilleur roman d'O Connor, et on déplorera par moment quelques longueurs. Mais on retrouve son univers, ce côté loufoque qu'il parvient à glisser au coeur d'histoires tragiques et ce sans jamais se montrer indécent ni même faire preuve de fausse pudeur. Un sacré grand livre, mazette !

4/5



De : Melisande5505 Envoyé : 06/02/2006 18:19
Joseph O'CONNOR, L'Etoile des mers / Phébus / 482 pages

1847, à bord de L'Etoile de mer un bateau qui amène des immigrants irlandais aux Etats-Uni car la Grande Famine sévit en Irlande. Les pauvres entassés à l'entrepont qui ont payé tous ce qui'ils possédaient pour faire le voyage et qui crévent de faim et de maladies pendant la traversée, et les voyageurs de première classe dont lord Kingscourt issu d'une famille de propriétaires terriens maintenant ruiné. Des retours en arrière nous permettent de connaître petit à petit le passé de certains de ces voyageurs, et d'approcher la terrible réalité du drame qui se joue en Irlande.
J'ai un avis mitigé sur ce roman. J'apprécie l'écriture de O'Connor, belle et poétique, certains personnages sont très attachants, et m'ont tenu en haleine pendant quelques pages. Mais j'ai l'impression que l'auteur s'est lancé dans une immense entreprise, peut être trop ambitieuse, avec une multiplicité de thèmes et de personnage et qu'il a eu du mal à gérer tout ça de façon complètement satisfaisante. Du coup la lecture est réellement intéressante par à coup, mais cet intérêt se relâche un peu ensuite, même si je n'ai jamais été tentée d'abandonner cette lecture. Les qualités de ce roman me donnent envie de connaître d'autres écrits de cet auteur.

2,75/5



De : Sahkti1 Envoyé : 06/02/2006 18:43
Joseph O'CONNOR, L'étoile des mers

En 1847, un bateau (L’Etoile des Mers) quitte l’Irlande à destination de New York. La Grande famine (qui a fait plus de deux millions de victimes) fait fuir tout le monde, riches ou pauvres, des centaines de personnes entassées à bord d’un navire, dont beaucoup mourront pendant la traversée. Une galerie de personnages hétéroclites. Un ensemble de récits à la première personne, racontant les péripéties du voyage, les états d’âme des exilés. Le principe de départ de O'Connor m’a plu : il voulait raconter la misère irlandaise, mais loin des chiffres, de la grande Histoire, des textes scientifiques (parfois ennuyeux), tout en restant proche de la réalité. La fiction pouvait convenir, à condition de la rendre humaine. Dans un entretien accordé au journal belge Le Soir du 2 juillet 2003, O'Connor a cette jolie phrase : "Dans mon livre, tout est vrai et tout est inventé". L’étoile des mers est un roman (l’auteur refuse le terme de roman historique) qui mêle les mémoires des personnages, leurs souvenirs, plus ou moins fiables.
Quelques passages savoureux, comme ceux dans lesquels Dixon, le journaliste narrateur du récit, promet la vie sauve à de pauvres passagers en échange de leurs confessions. Caricature avant-gardiste du journalisme-sensation et de l’exploitation du malheur. Esquisses de familles qui entent d’oublier le chagrin d’avoir perdu un être cher en lisant son nom dans un magazine quelconque. O'Connor a entrecoupé les récits fictifs de témoignages véritables d’exilés irlandais, histoire de nous rappeler sans arrêt qu’il y a eu des morts et que ce n’était pas du tout une partie de plaisir. C’est également une approche réaliste de la pauvreté, irlandaise dans le cas présent, mais nous savons tous que la pauvreté est universelle dans ses conséquences et ses symptômes. Un roman historique d’actualité.
Ma note: 3/5



De : ThomThom12932 Envoyé : 18/02/2006 17:13
J'apporte une petite précision quant à la bibliographie que j'ai faite d'O Connor au début du thème :

"Desperados" et "Inishowen" sont également dispo en poche chez Phébus et Libretto.
La biblio "francophone" d'O' Connor que j'avais établie ne tenait compte que des ouvrages dont j'étais cûr certains qu'ils étaient disponibles pour les avoir vu en librairie (car je me méfie des infos qu'on trouve sur le net).


De : Venusia Envoyé : 18/02/2006 20:10
Voir le sujet de Dermot BOLGER pour une critique de Finbar's Hotel, un recueil de 7 nouvelles dont une de Joseph O'Connor.



De : melodie74 Envoyé : 22/02/2006 23:07
Joseph O'Connor (2001) Inishowen. 518 pages

"Tristan et Iseut à la mode irlandaise d'aujourd'hui"? Je crois que la quatrième de couverture ne fait pas honneur au roman de Joseph O'Connor. Oui, il y a une histoire d'amour qui se développera dans ces 518 pages, mais elle n'est pas le thème central et n'est surtout pas typique. Elle n'est aussi pas tragique dans la veine de Tristan et Iseut.

Ellen, New-Yorkaise dans la quarantaine, mère de 2 enfants et mariée depuis vingt ans à un homme bien généreux, mais qui la trompe à tour de bras, décide de partir en Irlande, pays où elle est née, pour boucler la boucle avant de mourir.

Malgré un début plutôt lent, à mon avis, l'histoire m'a complètement prise. Suis-je en train de vieillir? L'histoire d'Ellen qui veut boucler la boucle de manière courageuse en retournant en Irlande et qui, par hasard, trouve quelqu'un qui la chérira pendant cette semaine m'a complètement émue. La trame de la naissance d'Hélène est évidemment quelque chose de peu ordinaire, mais tout le reste, soit l'infidélité, la maladie, la mort, l'amour sont des thèmes qui nous touchent à peu près tous, et j'ai trouvé que l'auteur avait su mettre des mots simples sur une épreuve que beaucoup doivent avoir vécue. Enfin, c'est peut-être dur à expliquer, mais ça m'a touchée.

En tout cas, si ce livre n'est que "moyen", j'ai hâte de lire les autres! C'est certain qu'avec la pub de Thom, on ne peut passer à côté

Ma note : un 4.5/5

Mélodie



De : Melisande5505 Envoyé : 04/03/2006 18:20
Joseph O'Connor : A l'irlandaise / Robert Laffont / 354 pages / traduit par I. Philippe

Le livre se présente comme une sorte de journal de Billy Sweeney, journal qu'il écrit pour sa fille qui se trouve dans un état critique à l'hôpital suite à une agression. Nous découvrons petit à petit cette histoire, aussi tout simplement la vie de Billy, sa rencontre avec celle qui va devenir sa femme, son mariage, la venue des enfants, et aussi tout ce qui les a petit à petit séparé.
En même temps il y a le procès des agresseurs, l'évasion de l'un d'entre eux et aussi le délire de Billy qui voudrait s'inproviser justicier, mais bien sûr les choses dérappent.
J'ai été touché par ce récit, merveilleusement bien écrit, le personnage de Billy est sublimement bien rendu, tout le récit concernant sa vie passé, est tout simplement parfait, on ne peut plus lâcher ce livre. J'avoue toutefois être un peu plus réticente à la partie où il se trouve confronté à Quinn, en dehors de l'invraisemblable de cette rencontre, et même si certains passages sont très réussis, cela enlève une sorte d'harmonie à l'ensemble.
4 / 5
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Message  gallo Jeu 12 Fév 2009 - 8:53

De : ThomThom12932 Envoyé : 06/03/2006 21:54
Joseph O'CONNOR: "Cowboys & Indians" (Flamingo, 1991)

Tardivement publié en France sous le titre du "Dernier des Iroquois", le premier roman de Joseph O'Connor nous raconte les mésaventures d'Eddie Virago, jeune guitariste qui quitte l'Irlande pour Londres dans un seul but avoué : monter le plus grand groupe punk de tous les temps...sauf qu'il va bien sûr très vite déchanter. Certes, il est à peine monté sur le bateau qu'il rencontre déjà l'amour, en la personne de Marion, jeune irlandaise qui va devenir son port d'attache dans un pays et une ville qu'il ne connaît pas et qui, bien sûr, ne ressemblent en rien à tout ce qu'il s'était imaginé : à Londres, il y a 20 groupes de rock au mètre carré, et tous rêvent de gloire et d'entrer un jour au panthéon du rock n'roll...comble du comble : il se rend compte que son look (iroquois, donc), totalement dans le coup en Irlande, est le comble de la ringardise en Angleterre...

Ecriture rythmée, personnages attachants...j'ai presque envie de dire "c'est du O'Connor". On reconnaît tout de suite la patte de l'auteur, cette galerie de personnages aussi paumés et attachants les uns que les autres, ces moments de grâce où le fait le plus tragiquement banal bascule dans la loufoquerie la plus totale...toute l'oeuvre de Joseph O'Connor est déjà présente dans ce premier livre. On le dit souvent : les grands auteurs écrivent toujours peu ou prou le même livre. C'est vrai que "C&I" évoque souvent "Desperadoes" (enfin non, c'est l'inverse, puisque "Desperadoes" est sorti après).
Le génie de ce livre, c'est d'avoir fait un héros d'un personnage qui, autant le dire franchement, est un looser absolu. Pas un looser dans la grande tradition rock n'roll des "Beautiful loosers", pas un looser comme dans les chansons des Ramones ou d'Iggy Pop qu'Eddie adore tant...mais un vrai looser, un nul, un raté qui réussit à accrocher le lecteur de la première à la dernière page du roman. Une franche réussite.

4/5



De : EnglishSummerRain101 Envoyé : 02/04/2006 20:18
Joseph O'CONNOR : INISHOWENPhébus, 518 pages

Une femme mourante de New York, Ellen, décide de retourner en Irlande pour retrouver sa mère qu’elle n’a jamais connue. Lors de son voyage, elle fera la rencontre de Martin, un policier irlandais un peu alcoolique et un peu lassé de vie. Ensemble, ils feront la route pour Inishowen afin de cicatriser les vieilles blessures…

Que j’ai eu du plaisir en lisant ce livre ! Les premiers trois quarts sont fabuleux et savoureux. Les personnages sont matures, ils ont tous leurs faiblesses, leurs maux comme des êtres réels. On aime le mari d’Ellen, Milton Amery, malgré son adultère, on a le cœur brisé en regardant la vie blasée de Martin et Ellen nous touche par son côté indépendant et un peu excentrique. C’est une femme qui s’assume pleinement.

J’ai beaucoup aimé comment un lieux, Inishowen, unit deux êtres et ce qu’il représente. Pour Ellen, c’est un retour aux racines et pour Martin, c’est en quelque sorte un lieu d’adieux.

Cependant, j’ai été un peu moins emballée par le dernier quart du livre. J’avais l’impression que l’auteur ne savait pas comment terminer son roman. Il y a des passages pas mal saugrenus notamment lorsque la famille d’Ellen va à sa recherche en Irlande. Peut-être parce que j’ai dû arrêter ma lecture pour un certain temps en raison de problèmes personnels, mais la fin de ce livre m’a beaucoup déçue et je trouve qu’elle n’était pas à la hauteur du début. Et puis, personnellement, l’histoire d’amour entre Ellen et Martin n’était pas vraiment nécessaire…

Malgré ces quelques points négatifs, j’ai beaucoup aimé ce livre et ses personnages réalistes !

Note : 4 / 5 (j’aurais volontiers donné 4,5, mais à cause de la fin, je me retiens)

P.S. : Je compte lire d’autres titres de cet auteur.
Par exemple, Desperados m’attire beaucoup après la critique de Thom.

Merci Mélodie pour ta critique, car c'est grâce à elle que j'ai remarqué ce livre et cet auteur.



De : melodie74 Envoyé : 07/04/2006 17:48
Joseph O'CONNOR (2000) Le dernier des iroquois. 269 pages (v.o. Cowboys and Indians, 1991)

Mon deuxième O'Connor du thème et je trippe! J'ai tellement aimé Inishowen que je m'attendais à bien apprécier Le dernier des iroquois, mais pas à le préférer au premier! J'ai adoré l'histoire de Eddie Virago, ce jeune Irlandais dans la vingtaine qui quitte son Dublin pour attaquer Londres et devenir une vedette de punk.

Contrairement à Thom, je ne crois pas du tout, mais pas du tout que Eddie soit un vrai looser ou un nul! C'est un jeune homme de la classe moyenne, qui est intelligent et qui a fait des études, mais qui dans son coeur voudrait être rebelle (d'où son mohawk (iroquois) et son attrait vers le punk). Il a tellement peur de se révéler tel qu'il est, qu'il invente des histoires pour se trouver intéressant, mais dans le fond, c'est un grand bébé qui ne veut qu'aimer et être aimé. C'est touchant! Oui, il faudra bien qu'il grandisse un jour, qu'il arrête de dépendre des autres, mais ses rêves de jeunes adultes, de révolution sont assez réalistes à mon avis et n'en font pas un looser fini, mais un jeune un peu perdu qui se retrouvera, car il a tout le système derrière lui (famille, amis, études) et il le sait.

Un livre que j'ai adoré qui m'a ramenée quelques années en arrière où je portais avec fierté mes docs rouge (en suède svp merci) et où mes amis les plus chers avaient des mohawks violets

Un 5/5



De : ThomThom12932 Envoyé : 12/04/2006 16:50
Joseph O'CONNOR: "Yeats Is Dead !" [Meurtres exquis] (J.Cape Ltd, 2001)

Je ne vais pas refaire un résumé déjà fait (très bien ) par Sahkti : une formule mystérieuse, la possibilité d'un hypothétique inédit de Joyce, des cadavres qui s'entassent...

Tout ceci étant le prétexte à une bonne tranche de rigolade pour quinze auteurs irlandais dont certains excellents (O'Connor, le Boss en quelque sorte, Hamilton...) d'autres plutôt bons (Doyle), d'autres carrément mauvais (McCourt, Keyes), et d'autres encore dont je ne connaissais même pas l'existence - d'ailleurs d'après ce que j'ai pu comprendre certains desdits "auteurs" ne sont pas écrivains au départ. En plus c'est une tranche de rigolade super sympa puisque c'est au profit d'Amnesty International. Et qui plus est c'est interactif, puisque, je ne sais pas ce qu'il en est des autres éditions, mais dans la mienne on ne précise jamais qui a écrit quoi...

C'est là que j'ai arrêté de rigoler... parce qu'au lieu d'exploiter des talents multiples et divers, tout le monde s'est mis au taquet. C'est à dire qu'en l'occurrence c'est écrit par quinze auteurs différents, on le sait, mais ils auraient inventé un pseudonyme unique pour les quinze qu'on aurait pas vu la différence. Personnellement j'ai eu l'impression de lire du Roddy Doyle du début à la fin. Je n'ai pas senti de grands changements dans les styles...ce qui m'a un peu gaché le plaisir.
Mais pas autant que l'histoire en elle-même, qui m'a fait sourire durant les premiers chapitres mais m'a très vite fait l'effet d'être un grand n'importe quoi. Sans doute se sont-ils tous beaucoup amusé à écrire leur bouquin, mais je ne me suis pas éclaté en le lisant. J'ai bondi de mon lit tellement certains personnages m'ont semblé caricaturaux et certaines situations clichesques au possible.

Et finalement je me suis dit : bon allez, c'est cool, j'ai fait une bonne action au moins. En plus comme je suis très con je l'ai commandé en VO, ce qui m'a couté beaucoup plus cher que si je l'avais acheté en français ou si j'avais acheté le cd des Restaus du Coeur, parce que finalement c'est exactement de cela qu'il s'agit : la cause n'est pas la même, mais les faits sont là - on a une gentille bande de vrais / faux potes qui s'amusent au profit d'une bonne action, pour un résultat finalement relatif du pur point de vue littéraire.

Ce n'est pas un mauvais livre, c'est juste un truc totalement anecdotique et qui je pense n'aurait pas eu grand intérêt s'il n'y avait pas eu une noble cause derrière.

Je l'ai donc refermé perplexe. Déjà la simple idée de Joseph O'Connor écrivant en collaboration avec Frank McCourt m'a sidérée.

Et finalement je me suis dit qu'après tout, pour les Restaus du Coeur, Souchon chante bien avec Lorie...

2/5

(question idiote mais puisqu'il a eu l'idée de reverser les bénéfices d'un livre à Amnesty, pourquoi O'Connor ne l'a t'il pas tout simplement fait avec un de ses livres ? C'était tellement plus simple, et ç'aurait été tellement mieux !)



De : EnglishSummerRain101 Envoyé : 12/04/2006 18:12
Thom, j'ai failli emprunter ce livre hier à la biblio....mais je ne l'ai pas fait. Cependant, j'ai eu le temps de le feuilleter et dans l'édition Nil éditions c'est précisé qui a écrit quel chapitre. Pas besoin de jouer aux devinettes. Surtout que tu dis qu'il n' y a pas de différence entre les divers chapitres.
Pour ta question finale, je vois de la même manière que le concert Live 8. Pourquoi ce n'est pas un artiste, mais plusieurs? Je crois que ç'a attire plus de monde. C'est alléchant de voir plusieurs auteurs connus écrire chacun un chapitre du livre. Tout comme toi, je me suis dit sûrement ils se sont bcp amusés en les écrivant et donc nous aussi on va tirer notre plaisir de cette lecture.
Et puis, ce n'est pas tout le monde qui connaît Joseph O'Connor (moi, je l'ai connu grâce à vous!). On peut très bien connaître les auteurs tels que McCourt ou Hamilton ce qui attire notre attention au lieu d'un inconnu.
Et puis, ça paraît si bien aux yeux des lecteurs! Wow tous ces auteurs ont voulu participer pour pouvoir ensuite verser les profits pour une bonne organisation!

P.S. : comment as tu fait alors pour savoir quel chapitre a été écrit par O'Connor s'ils se ressemblent tous???




De : Melisande5505 Envoyé : 21/04/2006 10:28
Joseph O'CONNOR: Le dernier des Iroquois . Phébus / 264 pages / traduit par P. Meudal et P. Masquart

Eddie Virago jeune Irlandais vient tenter sa chance à Londres. Jeune homme issu de classe moyenne, punk, il rêve de faire carrière dans la musique. Sur le bateau qui l'amène en Angleterre, il fait la connaisssance de Marion, avec laquelle il s'embarque dans une histore compliquée.
Contrairement à Mélodie et à Thom, je n'ai pas du tout accroché à cette histoire, en fait je n'ai pas du tout trouvé le personnage principal attachant, j'ai même été carrément allérgique à Eddie. Moi aussi dans mes jeunes années j'ai connu des garçons qui ressemblaient à ça, mais heureusement la plupart ont su très vite évoluer et disons ne pas rester des ados attardés intéressés uniquement par leur petite personne, par très intéressante qui plus est. Le parti pris d'O'Connor de faire du livre un monologue d'Eddie, de ne donner la parole qu'à lui, renforce très vite l'agacement, la vision des choses d'Eddie est extrement superficielle, il ne semble pas prendre30 secondes de recul pour essayer d'analyser, de comprendre ce qui lui arrive, ce qu'il ressent, il se laisse porter au gré des évenements, en semblant être un simple spectateur, à la limite à peine concerné par sa propre vie.

2 / 5



De : zeta-b Envoyé : 16/08/2007 15:40
"L’étoile des Mers" de Joseph O’Connor

Novembre 1847, l’Etoile de Mer, un vieux Clipper quitte l’Angleterre, en direction de New-York, à son bord, une quinzaine de passagers de première classe et quatre cent irlandais, tous pauvres et maladifs, quittant définitivement leur pays poussés par la famine et la misère.
Dans l’entrepont là où s’entassent les pauvres gens, les conditions sont déplorables, chaque jour de la traversée, le capitaine devra faire passer par dessus-bord, les voyageurs morts pendant la nuit. Dans les cabines aussi les drames se nouent. Sur ce navire plusieurs passagers de différents horizons sont liés entre eux par l’amour et la haine, par un passé commun que l’auteur nous dévoile au cours des chapitres aux titres interminables, à la manière de Charles Dickens. Mary Duane, cette belle jeune femme du Connemara, qui a déjà vécu tant de drames semble être le dénominateur commun entre le lord anglais tourmenté et l’inquiétant boiteux qui écume toutes les nuits le pont du bateau en l’attente du crime qu’il doit commettre.
J’ai beaucoup aimé ce livre, très documenté sur l’Irlande au temps des grandes famines, mêlant dans le récit plusieurs procédés narratifs, intercalant des morceaux choisis de lettres, d’articles et des croquis de l’époque.
Loin des images véhiculées par le film Titanic, pas de danses folkloriques endiablées dans les cales du navire, mais l’horreur à l’état pur, les représentants d’une nation décimée qui fuient la mort et qui emportent avec eux la haine de ceux qu’ils tiennent pour responsable de leurs malheurs innombrables, les anglais.
4/5

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Message  Invité Jeu 30 Avr 2009 - 14:00


Joseph O'CONNOR (Irlande) Redemptionfalls

Joseph O'CONNOR (Irlande) - Redemption falls

Grand baroque à l'Ouest

Le dernier roman de Joseph O'Connor (auteur entre autres d'Inishowen ) est un oriflamme qui se déchire dans le feu et la boue de l'Amérique, une bannière étoilée du sang des rebelles du Sud,des victimes et des assassins,interchangeables.Nous sommes à la fin de la Guerre de Sécession et Joseph O'Connor brasse très habilement avec lyrisme et réalisme quelques destins individuels qui vont se couler dans l'immense maelstrom qu'est n'importe quelle après-guerre,plus encore quand il s'agit d'une guerre civile.Un révolutionnaire irlandais échappé des bagnes de Tasmanie,son épouse métisse sud-américaine,un frère et une soeur séparés par le conflit Nord-Sud et d'autres.

Redemption Falls a la force des fresques sans la mollesse un peu sirupeuse qui souvent s'y attache.De construction très originale le roman fait appel aux témoignages,aux affiches,aux chansons pour constituer un ensemble cohérent sur cette période difficile de l'Amérique,sans véritables vainqueurs tant les haines et les rancoeurs demeurent tenaces entre migrants misérables et propriétaires arrogants.Joseph O'Connor ne s'autorise aucune démagogie ni aucun simplisme.Il sait décrire comme personne ces bourgs fantômatiques, ces réfigiés en haillons,ces justices sommaires,ces violences partagées et ces cieux du Nord-Ouest parcourus par la délicatesse d'un aigle sur lequel il prend le temps de s'attarder.Cet homme là est un immense prosateur qui une fois de plus fait mériter à l'Irlande ce beau titre de Terre des Lettres.Je ne peux que vous conseiller d'embarquer sur un vapeur et de remonter le grand fleuve jusque vers ces Territoires du Nord-Ouest,vierges et violents,baroques et sordides, humains,trop humains,par le fer et par le sang.

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Message  Lacazavent Mar 20 Juil 2010 - 19:27

Les bons chrétiens de Joseph O'Connor
Phébus Libretto / 233 pages
Préface d'Hugo Hamilton


Joseph O'CONNOR (Irlande) Bonschretiens



Rarement je n'aurais été autant séduite par un recueil de nouvelles, sur les 13 présentées dans ce volume seul une ou deux dénotent par leur qualité un niveau en dessous des autres. Chacunes abordent des sujets différents mettant souvent en scène des couples qui iront de désillusion en désillusion. Leurs aventures prennent des allures de souvenir où l'écriture se fait tour à tour tendre, ironique presque cynique, combative.

Dans "La colline aux aguets" on croisera deux amants improbables, dans "Taxi blues" un chauffeur de taxi errant sans destination, dans "La liberté de la presse" un mari est obnubilé par le Daily Sentinel retrouvé dans le sac de sa femme décédé lors d'un accident de train, elle qui ne lisait que le Telegraph ...
Ma nouvelle préférée, difficile, mais peut-être "Ailsa" avec le voisin du dessus s' immisçant peu à peu dans la vie de sa voisine lui subtilisant son courrier. Et puis il y a "L' évier" et ses deux premières phrases : "En rentrant du travail, il vit la vaisselle sale dans l'évier. Il comprit qu'elle l'avait quitté."


Bien que souvent tragique, on sourit et on rit; il y a une forme d'humour désenchanté dans le pathétique et la désillusion de certaines histoires. Joseph O'Connor est un écrivain que je découvre avec ce recueil, je n'ai désormais plus qu'une hâte lire ses autres œuvres en espérant que la magie opère à nouveau.

Une lecture qui m'accompagnera longtemps...


4,5/5




Joseph O'Connor, photo de Rue 89 :

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Message  s-lewerentz Mer 21 Juil 2010 - 5:53

Je suis contente que tu ais aimé ! C'est le premier livre de O'Connor que j'avais lu... et le seul, car je n'arrive pas à accrocher à ses romans.
J'ai vu que ce recueil avait été récemment ré-édité et je me disais justement qu'il faudrait bien que je le relise.
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Message  Lacazavent Mer 21 Juil 2010 - 6:09

C'est curieux que ces romans ne te plaise pas.
J'ai commencé L'étoile des mers hier soir et même en en ayant lu que 60 pages je suis déjà presque certaine d'adorer. J' y retrouve cette façon de conter des histoires qui m'avait tant plu dans ces nouvelles.

Les bons chrétiens ont du effectivement être réédité mon exemplaire est paru en 2010.
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Message  géromino Sam 7 Fév 2015 - 11:15

"L'Etoile des Mers" éd. 10/18 2009   570 pages


1847. "L'Etoile des Mers", un bateau en mauvais état, fait route vers New-York. Dans l'entrepont fétide et malsain, s'entassent des centaines d'irlandais pour la plupart malades et faméliques; ils fuient pour leur survie un pays ravagé par la famine et la misère: la pomme de terre, presque unique produit de subsistance, est atteinte par le mildiou, qui fait pourrir irrémédiablement les tubercules. Mourant de faim dans leur campagne, endettés et chassés par leurs propriétaires terriens, ils n'ont d'autre choix que l'exil vers la terre d'accueil qu'est l'Amérique. D'autres passagers, plus riches et moins nombreux, voyagent dans les cabines de première. Parmi eux, un journaliste du New-York Times, Grantley Dixon (il est à l'origine de la narration) et Lord Kingscourt, sa femme, leurs deux enfants et la domestique au service de la famille: Mary Duane.
Sur le bateau rôde un mystérieux et inquiètant personnage. Solitaire, il ne se mêle pas aux autres passagers. On apprend qu'il est chargé d'assassiner une personne, pour assouvir une vengeance. Et si ce Pius Mulvey ne s'acquitte pas de sa mission, ce sera lui qui ne quittera pas le bateau vivant...


Au travers de cette sombre histoire de vengeance, c'est plus largement l'histoire de ces paysans miséreux qui subissent le double fléau de la faim -l'horrible famine- et de l'inhumaine expulsion de leur maison par leurs maîtres. Avec originalité, Joseph O'Connor a construit son livre en donnant la parole à plusieurs intervenants. Et en découvrant la vie de chacun des principaux personnages, non seulement des portraits fouillés se dégagent du récit, mais c'est la vie quotidienne de la société irlandaise dans ce milieu XIX eme qui se fait jour, paysans pauvres et riches propriétaires. L'intrigue tient en haleine jusqu'au bout et le récit est entrecoupé de témoignages d'époque, de lettres, de coupures de presse qui illustrent à merveille le texte et ajoutent une touche d'authenticité. Tout ceci participe a créer un livre surprenant, mélangeant histoire et fiction, qui, pour mon compte m'a fortement éclairé sur cette période désastreuse de l'Irlande du XIXe siècle.


Note 4/5

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Message  Dkois Sam 7 Fév 2015 - 11:27

Moi qui suis plutôt " fan" de littérature Irlandaise : Hugo Hamilton, Collum Mc Cane,  Mc Liam Wilson ..., je m'en veux d'être passé, jusqu'à présent, à côté de cet auteur. Mais, il n'est jamais trop tard en littérature...

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Message  géromino Sam 7 Fév 2015 - 13:16

Dkois, tu as raison, il n'est jamais trop tard pour bien faire! Dommage que tu ne sois pas arrivé sur le forum plus tôt; tu as raté le dernier thème qui avait pour sujet l'Irlande, justement. Tu aurais pu nous faire partager tes connaissances en la matière; mais là encore, il n'est pas trop tard  wink ! 
Joseph O'Connor était une découverte pour moi et sûrement j'en lirai d'autres.  Colum Mc Cann et c'est un de mes auteurs favoris; mais je ne connais pas les deux autres que tu cites...

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Message  Dkois Sam 7 Fév 2015 - 14:16

Geronimo : Dans ce cas, je te conseille vivement R.Mc Liam Wilson. Tu peux y aller les yeux fermés (...un paradoxe pour un lecteur !!)

Joseph O'CONNOR (Irlande) 9782264025937   Joseph O'CONNOR (Irlande) 2Q==
Robert McLiam Wilson est un écrivain nord-irlandais, né dans un quartier ouvrier et catholique de l'ouest de Belfast, en 1964. Après avoir vécu à Londres et étudié durant quelques années la littérature anglaise à Cambridge, il est revenu en Irlande du Nord pour donner des cours à l’Université d'Ulster.
Dès son premier roman, Ripley Bogle (en) (1988), il remporte plusieurs prix littéraires en Grande-Bretagne ou en Irlande, le Prix Rooney de littérature irlandaise (1989), le Prix Ted Hughes de poésie (1989), le Prix Betty Trask (1990) et le Prix Irish Book (1990). C’est la biographie romancée, à portée autobiographique pour l'auteur, d’un SDF londonien, tout à la fois génial, mais aussi hautain et nonchalant, qui a érigé le mensonge en règle de vie.
Son œuvre la plus connue, celle qui l’a fait connaître, est sans conteste Eureka Street. C’est un roman foisonnant avec comme personnage central la ville de Belfast et la période dite des Troubles entre catholiques et protestants d'Irlande du Nord.

(Source Wikipédia)

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Message  Cyrielle Sam 7 Fév 2015 - 15:30

Tout ceci donne bien envie, merci Géromino et DKOIS.

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Message  géromino Sam 7 Fév 2015 - 18:20

De rien Cyrielle  bienvenue2 !  
Dkois, je note ce livre et auteur; bien que je me méfie des "biographies romancées". En fait, je me suis rendu compte à plusieurs reprises que je n'étais pas à l'aise dans ce genre. Où est la réalité, où est la fiction? Comment aborder un livre sans être capable de discerner la part du réel et de l'imaginaire? Quel est le but de l'auteur? Nous faire partager les émotions de sa vie ou se servir de ses déboires pour en tisser un roman? Quand les deux se mélangent sans qu'il soit possible de discerner le vrai du faux, je ne sais plus quoi penser de l'auteur Question   Arrow ... Un roman basé sur des faits historiques, authentiques, d'accord. Une biographie romancée, je cale! Si c'est une biographie, pourquoi l'avoir romancée?!... 
Une réflexion à soumettre au forum...

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Message  Dkois Dim 8 Fév 2015 - 7:03

Geronimo :

Concernant R.Mc Liam oublie le côté "biographie romancée" annoncée dans la présentation Wikipédia. Je n'avais pas cette information et j'ai lu ce romain comme il se doit. Comme une fiction à part entière.

Par contre, oui, il y a vrai débat et sujet à discussion autour de ce sujet en général. J'ai un tout autre point de vue que toi, je pense et quelques arguments pour le défendre.

Pour répondre à ta question "Si c'est une biographie, pourquoi l'avoir romancée?!... " : Tout simplement afin qu'elle soit "lisible" ! Non ? Voilà le débat est ouvert !!!!


Bon Dimanche à tous !!!

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Message  kattylou Dim 8 Fév 2015 - 20:14

GEronimo j'ai noté ce titre dans ma LAL après l émission de Busnuel tu me donnes encore plus envie de le lire
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Message  kattylou Ven 15 Avr 2016 - 10:33

L'étoile des mers -

Ce roman raconte une page sombre de l’histoire de l’Irlande qui commence avec la famine due à la maladie de la pomme de terre .Des coeur milliers de personnes  durent  fuir leur patrie s’embarquant dans des navires. Au final beaucoup n’atteignirent jamais l’Amérique  

Plusieurs voix racontent la traversée : le capitaine Lockwood qui relate dans le journal de bord les faits qui se déroulent sur le bateau,Lord Meredith un propriétaire terrien ruiné, Marie la bonne des Meredith, Dixton un journaliste amant de l’épouse de Meredith et enfin celui que l’on nomme le fantôme qui erre la nuit Les destins de toutes ces personnes se retrouvent mêles et si le début peut sembler un peu déroutant on entre vite dans la vie de tous ces personnages, attachants et déchirés.Les chapitres sont entrecoupés par des lettres d’immigrés qui racontent à ceux qui sont restés.

Un coup de cœur pour ce roman  même si j’ai mis un peu de temps à le lire

5/5
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Message  Pistoufle Sam 23 Avr 2016 - 6:18

L'Etoile des Mers


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Résumé (source : Babelio) : Printemps 1847. L'Etoile des mers, capitaine Josias Lockwod, quitte l'Irlande pour New York avec son lot de passagers qui incarnent à eux seuls le passé, le triste présent et l'improbable avenir de leur drôle de terre. La Grande Famine s'achève dans l'horreur et la seule issue, pour la plupart des habitants de l'île, a nom exil. A bord, une quinzaine de privilégiés se partagent, les cabines de 1re classe : une famille de propriétaires anglais établis depuis longtemps dans la verte Erin et récemment ruinés, leur servante au grand cœur naguère réduite par la brutalité des hommes à la condition de putain, un journaliste new-yorkais, un homme d'Eglise, un maharadjah curieux de découvrir le monde. Et plus bas, coincés dans l'entrepont quatre cents passagers ordinaires entassés dans la pire promiscuité et bientôt décimés par le typhus. Parmi ces derniers, un tueur qu'on surnomme le "Fantôme", stipendié par un groupe d'extrémistes, et qui rêve d'exporter ses rêves de violence jusque dans le Nouveau Monde... L'Etoile des mers - on peut faire confiance au rusé O'Connor - n'est pas pour cela un roman historique ; plutôt un roman qui se sert de l'histoire pour secouer assez méchamment le présent - notre présent

Mon avis : j'ai eu besoin de plusieurs chapitres pour entrer dans cette histoire d'exode maritime, mais une fois entrée, difficile de le lâcher. On apprend beaucoup sur le conditions de vie en Irlande de cette époque, la misère, la faim, la détresse de ses habitants. L'ultime solution pour la survie semble être l'émigration en Amérique : fuite fatale pour bon nombre d'Irlandais.
L'auteur est doué pour décrire les conditions de vie à bord du bateau, que ce soit en première classe ou dans l'entrepont. Chaque personnage est décrit avec minutie et son histoire personnelle nous aide à apprécier et comprendre sa présence sur le bateau.

Une très belle découverte qui me donne envie de poursuivre avec cet auteur.

Ma note : 4/5
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