Malika FERDJOUKH (France)

De : 2186Elfe (Message d'origine) Envoyé : 11/10/2005 13:16
Quatre Soeurs: T1 Enid; T2 Hortense, T3 Bettina; T4 Geneviève

Suite au décès de leurs parents, 4 jeunes filles vivent dans leur maison à la Vill'hervé, sous la tutelle de leur grande soeur Charlie. Optimistes et légèrement délurées, elles tentent de subvenir à leurs besoins. L'ambiance n'est pas des plus calmes, surtout que chacune se diffère des autres pas son caractère. Enid la plus petite parle à une chauve souris et au gnome des toilettes, Hortense est timide et se réfugie dans la lecture, Bettina, ne voit qua par les fringues et le maquillage, et enfin geneviève reste un peu en retrait, a ses secrets et fait les lessives et les repas. On suit ces 5 filles sur une année entière, chaque tome représentant une saison, et chaque saison apportant son lot de surprise et de peines à travers les diverses rencontres qu'elle vont faire.

C'est un roman plein de joie et de gaieté, malgré l'absence de leurs parents les filles font preuve de beaucoup de courage et de maturité.
A la lecture de ces 4 tomes j'ai ressenti la même joie et la même légèreté qu' à la lecture d'Ensemble c'est tout de Anna Gavalda!

Ma note: 5/5

Quatre soeurs : Enid (tome 1) de Malika Ferdjoukh
(L'école des loisirs, 138 pages)





Note : 4.5/5

Quatre sœurs : Hortense, tome 2 de Malika Ferdjoukh
(L'école des loisirs, 191 pages)


Note : 4/5

Quatre soeurs : Bettina, tome 3 de Malika Ferdjoukh
(L'école des loisirs, 201 pages)



Note : 4.5/5

Quatre soeurs : Geneviève, tome 4 de Malika Ferdjoukh
(L'école des loisirs, 216 pages)


Note : 4.5/5


(Note moyenne pour la série : 4.25/5)

Quatrième de couverture

Jocelyn Brouillard, 16 ans et demi, boursier, français, débarque un soir d’automne de 1948 à la pension Giboulée. C’est une erreur, un parfait malentendu. Il est à New-York et on l’a pris pour une demoiselle à cause de son prénom.
Car la Pension Giboulée est une de ces boarding houses exclusivement réservées aux jeunes filles qui veulent demeurer à l’abri des loups de Wall street et de la 42ème Rue.
La gente masculine y est résolument interdite.
Heureusement, Jocelyn joue très bien du piano…

Mon avis

J’ai été très déçue par ce livre dont j’avais entendu beaucoup de bien et qui malheureusement m’a beaucoup ennuyé. J’ai attendu pendant presque 600 pages que l’histoire décolle mais rien. J’ai eu l’impression de suivre une série télé avec plein de petits épisodes faisant intervenir différents personnages sans qu’il y ait réellement de liens entre eux. Résultat ? C’est très décousu et peu accrocheur.

A la lecture de la quatrième de couverture, je pensais que Jocelyn serait le héros du roman mais pas du tout. Son histoire est noyée parmi celle de tous les personnages et des personnages, il y a en beaucoup. Du coup, rien n’est traité en profondeur, on n’a qu’un petit aperçu de chaque personnage à travers quelques morceaux choisis de son quotidien. Dans ces conditions difficiles de s’attacher à quiconque et même de se rappeler qui est qui et qui a vécu quoi.

Il reste tout de même la découverte de la ville de New York à la fin de la seconde guerre mondiale et l’étonnement de Jocelyn débarqué de France devant le mode de vie américain. On découvre également le monde du spectacle de Broadway où il y a tellement d’appelés mais si peu d’élus. Il y a certes des paillettes et du strass mais aussi beaucoup de galères et de désillusions. C’est particulièrement vrai pour Hadley, dont l’histoire est la seule qui ait vraiment capté mon intérêt et pour laquelle j’aurais envie de connaitre la suite mais malheureusement, je doute d’avoir le courage de me lancer dans la lecture du deuxième tome.

Bref, je ressors de cette lecture vraiment dubitative et j’ai beaucoup de mal à comprendre le succès de ce roman tant ma lecture a été laborieuse et pénible. Quand je pense qu’il est classé en jeunesse, je suis encore plus perplexe car j’ai du mal à imaginer un jeune lecteur s’y retrouver au milieu de cette galerie de personnages…

3/5