Kenneth COOK (Australie)
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Re: Kenneth COOK (Australie)
Cinq matins de trop
Engrenage alcoolisé
A tous ceux qui pensent que l'Australie est un pays occidental comme les autres, ce court roman vient apporter un démenti cinglant, ou une confirmation, c'est selon. L'auteur nous trace à grands traits et avec une technique littéraire au scalpel une histoire où l'irresponsabilité fait cul et chemise avec la bêtise humaine, tout cela sur fond de désert, de désespoir, de manque de chance.
Par cette histoire abondamment arrosée de bière, où l'alcoolisme est un mode de vie et de relation sociale normale, Kenneth Cook pointe du doigt les énormes conséquences que peuvent avoir un petit "salut" et le fait de ne pas résister à la pression sociale. Le message de ce roman est tout simple : mieux vaut savoir dire non, mais y mettre des formes telles que cela ne vous entraîne pas dans une chasse absurde au kangourou.
Le style de Cook est incisif, direct, cruel et en le lisant, il m'a fait penser à Maupassant, avec lequel il peut partager bien des approches. Malgré le nombre incalculable de bières bues dans ce roman, ce dernier peut s'apprécier sans modération.
Veilleur
Engrenage alcoolisé
A tous ceux qui pensent que l'Australie est un pays occidental comme les autres, ce court roman vient apporter un démenti cinglant, ou une confirmation, c'est selon. L'auteur nous trace à grands traits et avec une technique littéraire au scalpel une histoire où l'irresponsabilité fait cul et chemise avec la bêtise humaine, tout cela sur fond de désert, de désespoir, de manque de chance.
Par cette histoire abondamment arrosée de bière, où l'alcoolisme est un mode de vie et de relation sociale normale, Kenneth Cook pointe du doigt les énormes conséquences que peuvent avoir un petit "salut" et le fait de ne pas résister à la pression sociale. Le message de ce roman est tout simple : mieux vaut savoir dire non, mais y mettre des formes telles que cela ne vous entraîne pas dans une chasse absurde au kangourou.
Le style de Cook est incisif, direct, cruel et en le lisant, il m'a fait penser à Maupassant, avec lequel il peut partager bien des approches. Malgré le nombre incalculable de bières bues dans ce roman, ce dernier peut s'apprécier sans modération.
Veilleur
Invité- Invité
Re: Kenneth COOK (Australie)
Cinq matins de trop de Kenneth Cook
(Autrement, 155 pages)
John Grant est instituteur. C'est les grandes vacances, il part pour Sydney avec sa paie tout fraiche. Première étape à Bundanyabba. Il mange, il boit, il joue. Il gagne, il perd.
Voilà un roman assez bluffant, on suit ce John Grant qui espère une vie meilleur. Quand il entrevoit une possibilité, il fonce. Mais c'est la descente aux enfers. C'est une atmosphère assez lourde, comme dans un cauchemar, on a l'impression que John Grant n'arrive à se sortir de ce pétrin même quand il prend des décisions.
Kenneth Cook laisse apercevoir une vie sans issue avec alcool, jeu, violence. Ca donne quelques frissons. Par contre, je n'ai pas aimé la chasse aux kangourous, trop violente pour moi.
Une adaptation cinématographique de ce livre a été faite par Ted Kotcheff en 1971 sous le titre Outback.
Note : 4/5
(Autrement, 155 pages)
John Grant est instituteur. C'est les grandes vacances, il part pour Sydney avec sa paie tout fraiche. Première étape à Bundanyabba. Il mange, il boit, il joue. Il gagne, il perd.
Voilà un roman assez bluffant, on suit ce John Grant qui espère une vie meilleur. Quand il entrevoit une possibilité, il fonce. Mais c'est la descente aux enfers. C'est une atmosphère assez lourde, comme dans un cauchemar, on a l'impression que John Grant n'arrive à se sortir de ce pétrin même quand il prend des décisions.
Kenneth Cook laisse apercevoir une vie sans issue avec alcool, jeu, violence. Ca donne quelques frissons. Par contre, je n'ai pas aimé la chasse aux kangourous, trop violente pour moi.
Une adaptation cinématographique de ce livre a été faite par Ted Kotcheff en 1971 sous le titre Outback.
Note : 4/5
Shan_Ze- Admin
- Nombre de messages : 9278
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Location : Lyon/France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Kenneth COOK (Australie)
Kenneth Cook, Le vin de la colère divine, 1968
Le roman raconte l'expérience d'un jeune américain, fervent catholique, qui décide de s'engager volontairement dans l'armée pour lutter contre les communistes. On suit son entrainement et surtout ses expériences dans la guerre du Vietnam.
Au cours du conflit, ses convictions sont remises en cause grâce à des rencontres qu'il va faire.
Très bon roman, court et efficace. Il a le mérite de dépeindre la guerre du Vietnam vraiment comme une sale guerre. Certains passages de bataille relèvent plus de la boucherie (au sens propre) que de la guerre. Âmes sensibles s'abstenir.
La lecture en est aisée et stimulante, sans le livre se veuille exhaustif sur ce conflit. Une belle plongée dans ce conflit toutefois. Une lecture à recommander.
Ma note : 4,5/5
Mots clés : Guerre du Vietnam, communisme, catholique, horreurs de la guerre
Le roman raconte l'expérience d'un jeune américain, fervent catholique, qui décide de s'engager volontairement dans l'armée pour lutter contre les communistes. On suit son entrainement et surtout ses expériences dans la guerre du Vietnam.
Au cours du conflit, ses convictions sont remises en cause grâce à des rencontres qu'il va faire.
Très bon roman, court et efficace. Il a le mérite de dépeindre la guerre du Vietnam vraiment comme une sale guerre. Certains passages de bataille relèvent plus de la boucherie (au sens propre) que de la guerre. Âmes sensibles s'abstenir.
La lecture en est aisée et stimulante, sans le livre se veuille exhaustif sur ce conflit. Une belle plongée dans ce conflit toutefois. Une lecture à recommander.
Ma note : 4,5/5
Mots clés : Guerre du Vietnam, communisme, catholique, horreurs de la guerre
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Parch- Nombre de messages : 619
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Re: Kenneth COOK (Australie)
L’ivresse du kangourou
Ce livre est un recueil de 14 nouvelles, se déroulant toutes en Australie. Les histoires sont à propos d’un animal, du bush, des aborigènes. Elles se passent pour la plupart dans l'outback australien. Des histoires souvent un peu loufoques (tempête de lézards à collerette, l’ivresse du kangourou, la roue de la fortune,…), mais que j’ai trouvé sympathiques à lire pour se détendre. Rien que les titres des nouvelles sont parfois drôles ! Certaines des nouvelles sont banales, d'autres sont nettement plus drôles, bref, c'est aussi une agréable façon de voir la vie australienne avec ses légendes et ses dangers. Je pense que je relirais cet auteur.
Note : 3,5/5
Van- Nombre de messages : 423
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Location : Val de Marne - France
Date d'inscription : 03/11/2008
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