Per PETTERSON (Norvège)
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Per PETTERSON (Norvège)
Per Petterson - Pas facile de voler des chevaux
Une plume en Nord
Ce Norvégien est en passe de devenir la nouvelle coqueluche de la littérature scandinave.Loin de l'univers du polar nordique ou de la farce finlandaise(que j'aime tous deux beaucoup) Per Petterson fait entendre une musique inquiète et solitaire où la nature se veut présente sans étouffer l'humanité des personnages.Pas facile de voler des chevaux est un roman de l'âge mûr,avancé même.Trond se remémore,solitaire,son amitié avec Jon,les chevaux empruntés plus que volés,son enfance somme toute ordinaire.Mais quelle enfance est ordinaire?Et qui était vraiment son père dont il apprendra tard l'attitude pendant la guerre.
On ne se débarrasse pas comme ça du passé.Ce passé n'a d'ailleurs rien de honteux mais toute jeunesse est douloureuse et à travers les images du père il semble qu'un fantôme tout bergmanien vienne à s'immiscer dans l'interrogation de Trond face à son nouveau voisin dans ce chalet de campagne où il a décidé de passer le reste de son âge.Un souvenir commun avec Lars et ressurgissent ces années d'apprentissage au bord du lac des vacances où amitié et cruauté chevauchent ensemble les mustangs de l'adolescence.Des images très fortes restent gravées à la lecture de ce roman qui,loin d'être un respectable mais très couru roman d'initiation,transcende la quête du souvenir en un flot introspectif passionnant que, l'âge étant venu,Trond assumera le mieux possible.Emprises,disparitions,peurs et soupçons auront balisé une vie bien remplie,une vie d'homme,là bas dans ce Nord qui me plaît tant.
J'avais assez peu aimé Dans le sillage,autre livre de Per Petterson.Il me semble que Pas facile de voler des chevaux atteint d'emblée une universalité d'une toute autre envergure.(Gallimard).
Une plume en Nord
Ce Norvégien est en passe de devenir la nouvelle coqueluche de la littérature scandinave.Loin de l'univers du polar nordique ou de la farce finlandaise(que j'aime tous deux beaucoup) Per Petterson fait entendre une musique inquiète et solitaire où la nature se veut présente sans étouffer l'humanité des personnages.Pas facile de voler des chevaux est un roman de l'âge mûr,avancé même.Trond se remémore,solitaire,son amitié avec Jon,les chevaux empruntés plus que volés,son enfance somme toute ordinaire.Mais quelle enfance est ordinaire?Et qui était vraiment son père dont il apprendra tard l'attitude pendant la guerre.
On ne se débarrasse pas comme ça du passé.Ce passé n'a d'ailleurs rien de honteux mais toute jeunesse est douloureuse et à travers les images du père il semble qu'un fantôme tout bergmanien vienne à s'immiscer dans l'interrogation de Trond face à son nouveau voisin dans ce chalet de campagne où il a décidé de passer le reste de son âge.Un souvenir commun avec Lars et ressurgissent ces années d'apprentissage au bord du lac des vacances où amitié et cruauté chevauchent ensemble les mustangs de l'adolescence.Des images très fortes restent gravées à la lecture de ce roman qui,loin d'être un respectable mais très couru roman d'initiation,transcende la quête du souvenir en un flot introspectif passionnant que, l'âge étant venu,Trond assumera le mieux possible.Emprises,disparitions,peurs et soupçons auront balisé une vie bien remplie,une vie d'homme,là bas dans ce Nord qui me plaît tant.
J'avais assez peu aimé Dans le sillage,autre livre de Per Petterson.Il me semble que Pas facile de voler des chevaux atteint d'emblée une universalité d'une toute autre envergure.(Gallimard).
Invité- Invité
Re: Per PETTERSON (Norvège)
Jusqupen Sibérie
Petterson nous propose une figure de femme au caractère bien trempé, d'une féminité atypique et d'une intégrité admirable.
Ele est vulnérable et sensuelle comme les chevaux peuvent l'être...
C'est dans le milieu de la classe ouvrière danoise que grandit la narratrice, un milieu où il n'y a pas de place pour les rêves et les transgressions.
Ne restent que les instants.
Et Petterson excelle à mettre en lumière ces instants décisifs qui accompagnent les êtres humains au long de leur vie.
Non parce qu'ils sont dramatiques, mais parce qu'ils rèvèlent un être humain, à um moment précis et pour toujours....
très joli récit. Fin, baucoup d'atmosphère, presque du nature writing s'agissant des paysages du nord et des bords de la mer.
l'avais acquis pour le titre, croyant qu'il s'agissait d'un récit de voyage.
C'est un autre voyage, celui du sortir de l'enfance....
4.5/5
- Broché
- Editeur : Circé (28 mai 2002)
- Langue : Français
- ISBN-10: 2842421345
- ISBN-13: 978-2842421342
Petterson nous propose une figure de femme au caractère bien trempé, d'une féminité atypique et d'une intégrité admirable.
Ele est vulnérable et sensuelle comme les chevaux peuvent l'être...
C'est dans le milieu de la classe ouvrière danoise que grandit la narratrice, un milieu où il n'y a pas de place pour les rêves et les transgressions.
Ne restent que les instants.
Et Petterson excelle à mettre en lumière ces instants décisifs qui accompagnent les êtres humains au long de leur vie.
Non parce qu'ils sont dramatiques, mais parce qu'ils rèvèlent un être humain, à um moment précis et pour toujours....
très joli récit. Fin, baucoup d'atmosphère, presque du nature writing s'agissant des paysages du nord et des bords de la mer.
l'avais acquis pour le titre, croyant qu'il s'agissait d'un récit de voyage.
C'est un autre voyage, celui du sortir de l'enfance....
4.5/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Per PETTERSON (Norvège)
Pas facile de voler des chevaux
Ed. Gallimard, 2006, c2003, 301 pages, ISBN 978-2-07-035814-4
Titre original: Ut Og Stjaele Hester (traduit du norvégien par Terje Sinding)
Ma note: 4.5/5
Résumé:
Devenu veuf, Trond Sander, soixante-six ans, décide de s'isoler dans la forêt au bord d'un lac. Là-bas il se souviendra de l'été 1948, alors qu'il avait quinze ans. Cet été là où il a lié contact avec son père même si ce ne fut que pour mieux briser ce lien. C'est cet été-là aussi que le jeune Lars a tué son frère.
Mon avis:
Je n'ose pas trop décrire l'histoire pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte. On aurait presque pu classer ce roman dans le nature writing tant la nature est omniprésente, la rivière, les arbres, les chevaux, les cygnes, etc. Exception faite d'une partie de l'histoire du père, ce roman aurait très bien pu se situer en amériques, dans un petit bled perdu et non dans ce pays nordique. L'histoire est dure, les sentiments à fleur de peau, mais sans jamais entrer dans le mauvais goût, dans le sensationnel. L'éciture est belle mais fluide, sans superflus mais sans non plus être froide et sans vie. Je me suis beaucoup attaché au jeune Trond, malmené mais en même temps pas malheureux. Bref, j'ai beaucoup aimé!
Ed. Gallimard, 2006, c2003, 301 pages, ISBN 978-2-07-035814-4
Titre original: Ut Og Stjaele Hester (traduit du norvégien par Terje Sinding)
Ma note: 4.5/5
Résumé:
Devenu veuf, Trond Sander, soixante-six ans, décide de s'isoler dans la forêt au bord d'un lac. Là-bas il se souviendra de l'été 1948, alors qu'il avait quinze ans. Cet été là où il a lié contact avec son père même si ce ne fut que pour mieux briser ce lien. C'est cet été-là aussi que le jeune Lars a tué son frère.
Mon avis:
Je n'ose pas trop décrire l'histoire pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte. On aurait presque pu classer ce roman dans le nature writing tant la nature est omniprésente, la rivière, les arbres, les chevaux, les cygnes, etc. Exception faite d'une partie de l'histoire du père, ce roman aurait très bien pu se situer en amériques, dans un petit bled perdu et non dans ce pays nordique. L'histoire est dure, les sentiments à fleur de peau, mais sans jamais entrer dans le mauvais goût, dans le sensationnel. L'éciture est belle mais fluide, sans superflus mais sans non plus être froide et sans vie. Je me suis beaucoup attaché au jeune Trond, malmené mais en même temps pas malheureux. Bref, j'ai beaucoup aimé!
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Re: Per PETTERSON (Norvège)
J'ai lu ce livre il y a quelques années, j'avais beaucoup aimé, je crois qu'il est dans une certaine PAL.
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clarize- Nombre de messages : 2594
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Date d'inscription : 09/11/2008
Re: Per PETTERSON (Norvège)
Non je l'ai lu aussi, il y a quelques temps maintenant, j'avais bien aimé aussi, un beau livre .
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Re: Per PETTERSON (Norvège)
PAS FACILE DE VOLER DES CHEVAUX : Per Petterson
Folio - 301 pages - LV de Phil.
Trond Sander a 66 ans. Il est veuf et quitte Oslo pour prendre sa retraite dans un vieux chalet en pleine forêt du nord-est norvégien, au bord d'un petit lac. Il a besoin de calme, il a besoin de solitude. Pas de télévision, pas de téléphone. Il répare tout doucement sa maison qui en a bien besoin, il pêche, marche en forêt et promène sa chienne Lyra, fait son bois.... Une nuit, il est réveillé par son voisin le plus proche qui est à la recherche de son propre chien, et se rend compte peu après qu'il connaît cet homme : C'est Lars, le frère de son ancien camarade de vacances Jon. Quand il avait 15 ans, Trond passait chaque été avec son père dans un autre chalet de la forêt norvégienne, et ensemble avec Jon, ils "empruntaient" des chevaux voisins pour de petites échappées.... Les souvenirs reviennent....
Coup de coeur ! J'ai énormément aimé ! Par de nombreux "va-et-viens" entre l'âge des quinze ans et celui des soisante-six, l'auteur nous décrit avec beaucoup de sensibilité deux passages difficiles de la vie : l'adolescence et les relations au père, et la vieillesse avec l'acceptation du déclin physique et de la vacuité des journées. Encore un livre assez mélancolique, mais il est profondément humain, écrit tout simplement mais terriblement convainquant. Et puis cette nature, cette vie dans la nature ! J'ai énormément aimé les descriptions de la nature norvégienne, des scènes de coupe et de flottage du bois, des marches ou randonnées à cheval en forêt, des méditations au bord du lac.... Mais bien sûr, il y a une histoire, mais je ne la révèlerai pas non plus : c'est l'histoire de plusieurs drames qui nous seront révélés peu à peu. Et le livre ne finit pas vraiment....Trond en reste à ses questionnements, et le lecteur aussi du même coup. Peut-être une suite? Si seulement !
5/5
Merci Phil !!!!
Folio - 301 pages - LV de Phil.
Trond Sander a 66 ans. Il est veuf et quitte Oslo pour prendre sa retraite dans un vieux chalet en pleine forêt du nord-est norvégien, au bord d'un petit lac. Il a besoin de calme, il a besoin de solitude. Pas de télévision, pas de téléphone. Il répare tout doucement sa maison qui en a bien besoin, il pêche, marche en forêt et promène sa chienne Lyra, fait son bois.... Une nuit, il est réveillé par son voisin le plus proche qui est à la recherche de son propre chien, et se rend compte peu après qu'il connaît cet homme : C'est Lars, le frère de son ancien camarade de vacances Jon. Quand il avait 15 ans, Trond passait chaque été avec son père dans un autre chalet de la forêt norvégienne, et ensemble avec Jon, ils "empruntaient" des chevaux voisins pour de petites échappées.... Les souvenirs reviennent....
Coup de coeur ! J'ai énormément aimé ! Par de nombreux "va-et-viens" entre l'âge des quinze ans et celui des soisante-six, l'auteur nous décrit avec beaucoup de sensibilité deux passages difficiles de la vie : l'adolescence et les relations au père, et la vieillesse avec l'acceptation du déclin physique et de la vacuité des journées. Encore un livre assez mélancolique, mais il est profondément humain, écrit tout simplement mais terriblement convainquant. Et puis cette nature, cette vie dans la nature ! J'ai énormément aimé les descriptions de la nature norvégienne, des scènes de coupe et de flottage du bois, des marches ou randonnées à cheval en forêt, des méditations au bord du lac.... Mais bien sûr, il y a une histoire, mais je ne la révèlerai pas non plus : c'est l'histoire de plusieurs drames qui nous seront révélés peu à peu. Et le livre ne finit pas vraiment....Trond en reste à ses questionnements, et le lecteur aussi du même coup. Peut-être une suite? Si seulement !
5/5
Merci Phil !!!!
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Per PETTERSON (Norvège)
Une belle critique qui m'a donné envie il est disponible en BU donc je l'ai mis dans ma liste qui commence à être très (trop) remplie
matw25- Nombre de messages : 865
Age : 32
Location : Besançon (25)
Date d'inscription : 10/01/2011
Re: Per PETTERSON (Norvège)
Maudit soit le fleuve du temps de Per Petterson
Traduit par Terje Sinding
Roman Gallimard / 235 pages
Grand Prix de littérature du Conseil nordique 2009
Arvid, le narrateur de Maudit soit le fleuve du temps, décide de rejoindre sa mère. Cette dernière, prenant de court toute sa famille, a sauté dans le premier ferry en partance d'Oslo après avoir appris qu'elle souffrait d'un cancer, pour se réfugier dans la petite maison qu'elle possède dans le nord du Danemark dont elle est originaire. Elle accepte d'abord de mauvaise grâce la présence de ce fils mal dans sa peau, puis, lors d'un face-à-face inédit pour l'un et l'autre, la communication s'établit. Petit à petit, des événements du passé refont surface... Arvid revient sur l'échec de son mariage, son enfance dans un quartier ouvrier d'Oslo, son engagement militant et sa décision de ne pas faire d'études et de travailler à l'usine. La mère, quant à elle, veut retourner une dernière fois sur l'île de Laeso où elle avait été accueillie à un moment difficile de sa vie, révélant par la même occasion à son fils tout un pan de son existence.
J'ai un avis plutôt mitigé sur ce livre. Il ne se passe pas grand chose, l'histoire peine à commencer et avance avec encore plus de difficulté. On attend (en vain) des rebondissements. Presque tout est dit dans le résumé et si l'écriture n'était pas si belle je ne pourrai que vous conseiller de passer votre chemin. Les phrases sont splendides, je suis restée sous le charme de cette écriture et de la force d'évocation qu' elle réussit à mettre dans l'assemblage des mots. Le rendu de la traduction est magnifique.
3,75/5
Traduit par Terje Sinding
Roman Gallimard / 235 pages
Grand Prix de littérature du Conseil nordique 2009
Arvid, le narrateur de Maudit soit le fleuve du temps, décide de rejoindre sa mère. Cette dernière, prenant de court toute sa famille, a sauté dans le premier ferry en partance d'Oslo après avoir appris qu'elle souffrait d'un cancer, pour se réfugier dans la petite maison qu'elle possède dans le nord du Danemark dont elle est originaire. Elle accepte d'abord de mauvaise grâce la présence de ce fils mal dans sa peau, puis, lors d'un face-à-face inédit pour l'un et l'autre, la communication s'établit. Petit à petit, des événements du passé refont surface... Arvid revient sur l'échec de son mariage, son enfance dans un quartier ouvrier d'Oslo, son engagement militant et sa décision de ne pas faire d'études et de travailler à l'usine. La mère, quant à elle, veut retourner une dernière fois sur l'île de Laeso où elle avait été accueillie à un moment difficile de sa vie, révélant par la même occasion à son fils tout un pan de son existence.
J'ai un avis plutôt mitigé sur ce livre. Il ne se passe pas grand chose, l'histoire peine à commencer et avance avec encore plus de difficulté. On attend (en vain) des rebondissements. Presque tout est dit dans le résumé et si l'écriture n'était pas si belle je ne pourrai que vous conseiller de passer votre chemin. Les phrases sont splendides, je suis restée sous le charme de cette écriture et de la force d'évocation qu' elle réussit à mettre dans l'assemblage des mots. Le rendu de la traduction est magnifique.
3,75/5
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Per PETTERSON (Norvège)
Pas facile de voler des chevaux
(Folio, 301 pages)
(Folio, 301 pages)
"Tu viens, on va voler des chevaux."
Norvège, de nos jours. Il s'appelle Trond Sander, a 66 ans, et il vient d'acquérir un chalet d'alpage abandonné pour y finir ses vieux jours. Balades douces et tranquilles dans la neige et le froid de cet hiver qui commence avec sa chienne Lyra, travaux d'aménagement du chalet, préparation en vue de l'hiver qui vient; Trond organise méthodiquement ses journées afin de s'occuper l'esprit et le corps. Un jour, cependant, il fait la connaissance de son voisin le plus proche et c'est avec stupeur qu'il reconnait Lars qu'il avait connu lorsqu'il avait quinze ans lorsqu'il passait ses vacances d'été avec son père dans un village proche de la frontière suédoise. Cette rencontre inattendue réveille de vieux souvenirs chez Trond, souvenirs qui le ramène en été 1948, l'été qui allait bouleverser son existence.
Attention, roman magnifique en vue! Pas facile de voler des chevaux fait parti de ces récits étonnants où les sentiments humains, dans toutes leurs simplicité et complexité, sont restitués ici comme nulle part ailleurs. Per Petterson possède ce style simple mais pourtant précis qui permet de restituer l'ambiance d'un petit village suédois à la fin de la seconde guerre mondiale. Moi qui ne suis guère friande de cela, j'ai adoré les descriptions de l'auteur sur la nature, en particulier ces pages sublimes sur la foret norvégienne et suédoise, mais aussi la coupe du bois, ou les promenades en pleine nature à cheval. Mais plus encore, c'est la transformation d'un jeune garçon de quinze ans en homme que nous suivons ici et c'est une véracité rare que Per Petterson met le doigts sur les bouleversements subis par Trond cet été là.
Pourquoi, au détour d'une phrase anodine, Jon, l'ami cet été-là de Trond, se met-il soudain dans une colère noire? Que s'est-il passé des années auparavant que son père cache à Trond? Que cache t-on au jeune Trond? Les révélations au fil des pages vont bon train et cependant, chaque personnage garde encore sa part de mystère car l'auteur ne révèle jamais tout. Et à vrai dire, peu importe, car c'est presque avec une sérénité rare que l'on referme ce récit une fois fini. Du grand art!
Ma note : 5/5
Un grand merci à Phil qui m'a permis de découvrir cette petite merveille!!!!
Dernière édition par Liza_lou le Mar 22 Fév 2011 - 20:13, édité 1 fois
Liza_lou- Nombre de messages : 1625
Age : 40
Location : France, à coté de Nantes
Date d'inscription : 07/12/2008
Re: Per PETTERSON (Norvège)
Ça fait bien plaisir Liza-lou!!! Ta critique et celle de Chantal décrivent très bien le ressenti à la lecture de ce livre.
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Re: Per PETTERSON (Norvège)
Dans le sillage
Dans la nuit du 6 au 7 avril 1990, un incendie se déclare à bord
d'un ferry assurant la traversée entre la Norvège et le Danemark.
L'écrivain Arvid Jansen y perd ses parents et deux de ses frères.
Six
ans plus tard, après une nuit de beuverie, Arvid se réveille dans le
centre d'Oslo avec un black-out total.
Entre-temps sa vie s'est délitée: sa femme l'a quitté, on lui a refusé la garde de ses filles et il
n'arrive plus à écrire.
Pendant ces six années, Arvid a tout fait pour
tenir la catastrophe à distance. Mais il lui faut maintenant affronter
le passé, et plus particulièrement le souvenir de son père.
Un père
dont il ne s'est jamais senti proche, mais dont la perte lui paraît
désormais insupportable.
Quand le roman commence, Arvid semble avoir
touché le fond. Deux rencontres vont cependant l'aider à
remonter la pente, et Petterson nous décrit son retour à la vie avec un réalisme cru et une solide dose d'humour noir.
j'ai aimé ce récit simple, vrai, d'une vie qui se délite: on cherche à comprendre, on tente de tout rabibocher.....
les retrouvailles des 2 frères, superbe!
4.5/5
- Broché: 170 pages
- Editeur : CIRCE (29 septembre 2005)
- ISBN-10: 2842422007
- ISBN-13: 978-2842422004
Dans la nuit du 6 au 7 avril 1990, un incendie se déclare à bord
d'un ferry assurant la traversée entre la Norvège et le Danemark.
L'écrivain Arvid Jansen y perd ses parents et deux de ses frères.
Six
ans plus tard, après une nuit de beuverie, Arvid se réveille dans le
centre d'Oslo avec un black-out total.
Entre-temps sa vie s'est délitée: sa femme l'a quitté, on lui a refusé la garde de ses filles et il
n'arrive plus à écrire.
Pendant ces six années, Arvid a tout fait pour
tenir la catastrophe à distance. Mais il lui faut maintenant affronter
le passé, et plus particulièrement le souvenir de son père.
Un père
dont il ne s'est jamais senti proche, mais dont la perte lui paraît
désormais insupportable.
Quand le roman commence, Arvid semble avoir
touché le fond. Deux rencontres vont cependant l'aider à
remonter la pente, et Petterson nous décrit son retour à la vie avec un réalisme cru et une solide dose d'humour noir.
j'ai aimé ce récit simple, vrai, d'une vie qui se délite: on cherche à comprendre, on tente de tout rabibocher.....
les retrouvailles des 2 frères, superbe!
4.5/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Pas facile de voler des chevaux
- Broché: 300 pages
- Editeur : Editions Gallimard (12 juin 2008)
- Collection : Folio
- Langue : Français
- ISBN-10: 2070358143
- ISBN-13: 978-2070358144
Présentation de l'éditeur
A soixante-six ans, Trond Sander se retire dans une petite maison près d'un lac, au nord-est de la Norvège. Il a le sentiment que son rêve de quiétude et de solitude est en passe de se réaliser, mais un soir il fait la connaissance de son voisin Lars. Cette rencontre le replonge dans l'été de ses quinze ans, en 1948. À cette époque, en vacances seul avec son père, il retrouve son camarade Jon. Ensemble, ils " volent des chevaux " pour de petites échappées. Une fois pourtant cela se termine mal : il tombe de cheval et se blesse, puis assiste, impuissant, à une étrange explosion de rage et de violence chez Jon. Trond se souvient de l'effroyable accident survenu dans la famille de Jon, du passé nsoupçonné de son père, révélé par un voisin ; il ne se doutait pas alors que les événements dramatiques survenus pendant la Seconde Guerre mondiale allaient jeter leur ombre sur sa propre famille et lui ravir son père. Pas facile de voler des chevaux est un livre d'une intensité ramatique rare, habilement construit autour des secrets des personnages principaux. Les réminiscences d'un narrateur au soir de sa vie et son évocation d'un été inoubliable sont tout simplement bouleversante.
Commentaire:
Tout au long de se vie on cumule des moments qui deviennent des souvenirs plus ou moins intenses, plus ou moins nets. Trond, le narrateur, replonge dans ces moments avec une sérénité impressionnante, d'autant que certains de ses souvenirs sont vraiment douloureux. Au fil des pages il nous emmène explorer son passé et on se rend compte que son recul par rapport aux évènements n'est pas lié à l'âge, mais qu'il a toujours plus ou moins pris ses distances avec ce qui lui arrivait. Cette façon de prendre les choses rend Trond attendrissant, sa manière chaleureuse de raconter son enfance et la Norvège d'après-guerre contraste avec la rigueur de l'hiver et nous fait plonger dans la tiédeur du passé et la douceur de l'enfance. Un très bon moment de lecture, à savourer au coin du feu!
Pour illustrer le ton de ce roman, une petite citation, qui m'a particulièrement touchée, et qui est en fait un conseil du père de Trond à son fils:
" Laisse la douleur couler au fond. N'y touche pas. Elle ne te sert à rien."
"
5/5 et un grand merci à Philcabzi pour cette belle découverte!
A soixante-six ans, Trond Sander se retire dans une petite maison près d'un lac, au nord-est de la Norvège. Il a le sentiment que son rêve de quiétude et de solitude est en passe de se réaliser, mais un soir il fait la connaissance de son voisin Lars. Cette rencontre le replonge dans l'été de ses quinze ans, en 1948. À cette époque, en vacances seul avec son père, il retrouve son camarade Jon. Ensemble, ils " volent des chevaux " pour de petites échappées. Une fois pourtant cela se termine mal : il tombe de cheval et se blesse, puis assiste, impuissant, à une étrange explosion de rage et de violence chez Jon. Trond se souvient de l'effroyable accident survenu dans la famille de Jon, du passé nsoupçonné de son père, révélé par un voisin ; il ne se doutait pas alors que les événements dramatiques survenus pendant la Seconde Guerre mondiale allaient jeter leur ombre sur sa propre famille et lui ravir son père. Pas facile de voler des chevaux est un livre d'une intensité ramatique rare, habilement construit autour des secrets des personnages principaux. Les réminiscences d'un narrateur au soir de sa vie et son évocation d'un été inoubliable sont tout simplement bouleversante.
Commentaire:
Tout au long de se vie on cumule des moments qui deviennent des souvenirs plus ou moins intenses, plus ou moins nets. Trond, le narrateur, replonge dans ces moments avec une sérénité impressionnante, d'autant que certains de ses souvenirs sont vraiment douloureux. Au fil des pages il nous emmène explorer son passé et on se rend compte que son recul par rapport aux évènements n'est pas lié à l'âge, mais qu'il a toujours plus ou moins pris ses distances avec ce qui lui arrivait. Cette façon de prendre les choses rend Trond attendrissant, sa manière chaleureuse de raconter son enfance et la Norvège d'après-guerre contraste avec la rigueur de l'hiver et nous fait plonger dans la tiédeur du passé et la douceur de l'enfance. Un très bon moment de lecture, à savourer au coin du feu!
Pour illustrer le ton de ce roman, une petite citation, qui m'a particulièrement touchée, et qui est en fait un conseil du père de Trond à son fils:
" Laisse la douleur couler au fond. N'y touche pas. Elle ne te sert à rien."
"
5/5 et un grand merci à Philcabzi pour cette belle découverte!
Dernière édition par nauticus45 le Dim 6 Mar 2011 - 14:18, édité 1 fois
nauticus45- Nombre de messages : 2413
Age : 47
Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Per PETTERSON (Norvège)
Hé bien ce petit livre aura fait battre bien des coeurs!!
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Re: Per PETTERSON (Norvège)
Per Petterson, Pas facile de voler des chevaux
Je n'ai pas vraiment accroché, pourtant le thème me plaisait bien. Le début du livre est très poignant avec la mort accidentel d'un frère de l'ami du protagoniste, mais cet aspect n'est pas suivi. On part ensuite sur un va et vient entre aujourd'hui et les années 1940 qui aurait pu être intéressant. Malheureusement j'ai eu du mal à suivre l'intrigue...
Ma note : 2,5/5
Je n'ai pas vraiment accroché, pourtant le thème me plaisait bien. Le début du livre est très poignant avec la mort accidentel d'un frère de l'ami du protagoniste, mais cet aspect n'est pas suivi. On part ensuite sur un va et vient entre aujourd'hui et les années 1940 qui aurait pu être intéressant. Malheureusement j'ai eu du mal à suivre l'intrigue...
Ma note : 2,5/5
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Accomplissement du challenge 2011 : 69 %, du challenge 2012 : 79 %, du challenge 2013 : 110 %
Accomplissement du challenge 2014 : ...
Parch- Nombre de messages : 619
Age : 39
Location : Aix-en-Provence, France
Date d'inscription : 25/08/2009
Re: Per PETTERSON (Norvège)
Maudit soit le fleuve du temps
pour le résumé, se référer à celui de lacazavent,
vrai:
mais moi aussi, le livre m'a plu quand même: la langue est belle, la nature partout.
et le mal être de cet Arvid de 37 ans est si bien décrit...assez désespérant, on referme l'ouvrage un brin découragé....
4/5
pour le résumé, se référer à celui de lacazavent,
vrai:
Il ne se passe pas grand chose, l'histoire peine à commencer et avance
avec encore plus de difficulté. On attend (en vain) des
rebondissements.
mais moi aussi, le livre m'a plu quand même: la langue est belle, la nature partout.
et le mal être de cet Arvid de 37 ans est si bien décrit...assez désespérant, on referme l'ouvrage un brin découragé....
4/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Per PETTERSON (Norvège)
PAS FACILE DE VOLER DES CHEVAUX
Ma note : 4/5
Voici typiquement un roman que j'ai découvert grâce au thème et aux lecteurs précédents du forum et j'en suis très contente.
J'ai apprécié cette lecture alternant deux moments de la vie du narrateur, l'été 1948 d'un côté, l'automne 1999 de l'autre. On n'en apprendra pas tellement sur ce qui s'est passé entre les deux, juste l'essentiel, mais ces deux moments-là sont racontés en détails, tant en ce qui concerne le contexte, et notamment la saison et la nature environnante qui ont leur rôle à jouer, que du côté des personnages. Le père de Trond est une figure forte, qui marquera la vie du narrateur par sa part de mystère. Et il suffira d'une rencontre pour que toute cette partie de sa vie revienne sur le devant de la scène.
J'ai beaucoup aimé les personnages dépeints, je me suis attachée à Trond et j'ai été curieuse de découvrir ce qui s'était passé pour lui lors de cet été 1948. La façon dont l'histoire est racontée petit à petit m'a plu. Ce que je regrette un peu, c'est de ne pas mieux connaître les personnages féminins de cette histoire, en particulier la mère et la soeur de Trond. Elles ne jouent qu'un petit rôle et j'aurais aimé les découvrir davantage. C'est le reproche que je ferais à ce livre ; certains personnages auraient mérité plus de place. Mais, si on se place depuis le point de vue de Trond, c'est peut-être finalement ce peu qu'il perçoit.
Quoi qu'il en soit, Pas facile de voler des chevaux est un bon roman, que je prendrai plaisir à relire et qui m'a permis de lire un auteur norvégien pour le thème .
J'ai apprécié cette lecture alternant deux moments de la vie du narrateur, l'été 1948 d'un côté, l'automne 1999 de l'autre. On n'en apprendra pas tellement sur ce qui s'est passé entre les deux, juste l'essentiel, mais ces deux moments-là sont racontés en détails, tant en ce qui concerne le contexte, et notamment la saison et la nature environnante qui ont leur rôle à jouer, que du côté des personnages. Le père de Trond est une figure forte, qui marquera la vie du narrateur par sa part de mystère. Et il suffira d'une rencontre pour que toute cette partie de sa vie revienne sur le devant de la scène.
J'ai beaucoup aimé les personnages dépeints, je me suis attachée à Trond et j'ai été curieuse de découvrir ce qui s'était passé pour lui lors de cet été 1948. La façon dont l'histoire est racontée petit à petit m'a plu. Ce que je regrette un peu, c'est de ne pas mieux connaître les personnages féminins de cette histoire, en particulier la mère et la soeur de Trond. Elles ne jouent qu'un petit rôle et j'aurais aimé les découvrir davantage. C'est le reproche que je ferais à ce livre ; certains personnages auraient mérité plus de place. Mais, si on se place depuis le point de vue de Trond, c'est peut-être finalement ce peu qu'il perçoit.
Quoi qu'il en soit, Pas facile de voler des chevaux est un bon roman, que je prendrai plaisir à relire et qui m'a permis de lire un auteur norvégien pour le thème .
Ma note : 4/5
Ysla- Nombre de messages : 1800
Location : France
Date d'inscription : 23/12/2008
Re: Per PETTERSON (Norvège)
Pas facile de voler des chevaux, 300 pages,
Pas de résumé, il a déja été fait de nombreuses fois.
Mon avis Je vais malheureusement avoir un avis assez similaire à Parch. Sauf que je n'ai pas accroché dés le début. La mort du jeune garçon dans le troisième chapitre fait espérer un démarrage de l'histoire mais non. On tombe dans une succession de flash back, où seul la relation père fils et le personnage de Trond donne envie d'aller au bout du livre. Pour le reste, les descriptions apportent peu de choses et le livre se résume en partie à une succession de longueurs ainsi le récit en étant condensé aurait peut être été plus agréable. Enfin, le hasard réunissant les deux personnages peu probables et la fin plus que décevante à mon gout entache un peu plus ce roman. Néanmoins, ca n'a pas été une lecture difficile, certains passages m'ont permis d'accrocher mais je n'ai pas saisi où l'auteur voulait nous amener.
Une déception au vu des critiques précédentes mais bon cela doit dépendre des personnes . Ma note: 2.75/5
Pas de résumé, il a déja été fait de nombreuses fois.
Mon avis Je vais malheureusement avoir un avis assez similaire à Parch. Sauf que je n'ai pas accroché dés le début. La mort du jeune garçon dans le troisième chapitre fait espérer un démarrage de l'histoire mais non. On tombe dans une succession de flash back, où seul la relation père fils et le personnage de Trond donne envie d'aller au bout du livre. Pour le reste, les descriptions apportent peu de choses et le livre se résume en partie à une succession de longueurs ainsi le récit en étant condensé aurait peut être été plus agréable. Enfin, le hasard réunissant les deux personnages peu probables et la fin plus que décevante à mon gout entache un peu plus ce roman. Néanmoins, ca n'a pas été une lecture difficile, certains passages m'ont permis d'accrocher mais je n'ai pas saisi où l'auteur voulait nous amener.
Une déception au vu des critiques précédentes mais bon cela doit dépendre des personnes . Ma note: 2.75/5
matw25- Nombre de messages : 865
Age : 32
Location : Besançon (25)
Date d'inscription : 10/01/2011
Je refuse de Per Petterson
Je refuse
[Jeg nekter]
Trad. du norvégien par Terje Sinding
Collection Du monde entier, Gallimard
Parution : 09-10-2014
Présentation de l'éditeur :
Jim et Tommy ne se sont pas revus depuis plus de trente ans. Tous deux ont grandi dans la même petite commune près d’Oslo : Jim couvé et protégé par une mère très pieuse, Tommy abandonné par sa mère, malmené par un père violent, puis séparé de ses trois sœurs placées dans des familles d’accueil et obligé de travailler dans une scierie. Pourtant, c’est bien Tommy qui fait carrière dans la finance, alors que Jimmy vivote, entre son travail de bibliothécaire et des arrêts maladie de longue durée. Quand ils se retrouvent par hasard, sur ce pont menant à la capitale où Jim s’est installé pour pêcher, les souvenirs ressurgissent...
Je refuse est un roman poignant sur l’amitié entre deux hommes, qui sont aussi deux êtres cabossés par la vie. Leurs échecs sentimentaux, leur colère et leur volonté de survivre sont admirablement mis en scène dans un livre polyphonique d’une incroyable justesse.
Mon avis : Un jour, par hasard, Jim et Tommy se croisent sur un pont , ils ne se sont pas vus depuis trente ans...Jim et Tommy se connaissent depuis toujours, ils ont grandi dans la même commune dans deux milieux radicalement différents mais peu à peu la vie les a séparés... Pourquoi ? Cette rencontre inattendue va permettre au lecteur d'en apprendre plus sur cette amitié qui peu à peu s'est disloquée, sur l'enfance et sur les difficultés de chacun , leur famille, les soeurs, la mère, le père... Le roman n'est pas chronologique on oscille entre passé et présent, entre Tommy et Jim à qui la vie n'a pas fait de cadeaux...
C'est en effet un roman poignant, sombre, on rentre dans l'intimité de chacun, c'est très bien écrit, poétique et profond. On se remémore aussi notre enfance, nos amis "à la vie, à la mort", un roman qui raconte la vie, l'amitié, les liens familiaux et qui fait réfléchir à ce qu'on accepte ou ce qu'on refuse....
Je vous conseille la très belle critique trouvée sur Libération, qui résume très bien les émotions suscitées par ce livre et le choix de ce titre énigmatique : "je refuse" http://www.liberation.fr/livres/2014/10/22/petterson-un-refus-digne-de-ce-non_1127266
Ma note : 4/5
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4755
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
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