Robert Franklin LESLIE (Canada)

Robert Franklin LESLIE

Je ne sais pas si cet auteur a publié d'autres livres que celui-ci :

Mes ours et moi (The Bears and I - E. P. Dutton et C° Inc., New-York, 1968) - (Collection Nature, dirigée par Jacques Lacarrière - Stok 1991)

Quatrième de couverture :

Au coeur de la grande forêt canadienne, l'auteur rencontre un jour trois oursons orphelins et décide de les adopter. Ils ne se quitteront plus pendant quatre ans, constituant ainsi la plus étrange et la plus unie des familles. Récit de cette expérience singulière, de cette extraordinaire intimité vécue en pleine nature sauvage, Mes ours et moi est véritablement le livre d'une fraternité retrouvée entre les bêtes et l'homme.

Mon avis : rien d'exagéré dans cette quatrième. Un très, très beau livre sur la nature, pas seulement les ours qui, bien sûr, sont les principaux personnages, mais aussi toute la vie de la forêt canadienne.
Ma note : 5/5

Extrait :

Je découvris seulement le neuvième soir devant l'âtre immense que les petits ours n'avaient pas uniquement besoin de nourriture, d'abri et de protection. Le souper était fini,la vaisselle rangée et je lisais pour la cinquième fois Les Ballades d'un Cheechaco, tandis que les bûches crépitaient dans le foyar. Des gouttes de pluie tambourinaient sans trêve sur le toit de grands bardeaux. Installé sur sa carpette près du feu, Rusty continuait à me dévisager comme il l'avait fait presque toute la journée du haut de la berge. Dusty et Scratch se pressaient tendrement contre leur grand frère et sommeillaient. . Enfin, Rusty se leva se s'avança résolument sur la plante des pieds tout près de ma chaise. Les autres, interdits par cette témérité, ouvrirent l'oeil et regardèrent. Après avoir flairé mes chaussettes fumantes, il se tint sur ses pattes de derrière, approcha prudemment de ma chaise et posa ses pattes de devant sur mes genoux. Je décidai de ne lui accorder aucune attention, du moins pendant un certain temps, mais, comme les éléphants et les boas constricteurs, les ours sont les animaux dont il est le plus difficile de se désintéresser, surtout quend ils ont soif d'affection.

Il me tenterait bien ton livre Franillon, d'autant que ton extrait s'arrête brusquement juste au moment où j'embarquais pour le moment tendresse.
J'espère bien que les trois ours s'en sortent ! Parce que souvent dans les livres, comme dans les reportages animaliers, on a des images chocs qui me laissent sur le flan. Avant, quand j'étais petite, les films sur les animaux qu'on voyait nous dépeignait leur monde comme un univers dépourvu de violence et de mort. Ils s'ébattaient tous dans la nature et on ne les envisageait pas en tant que prédateurs ou proies. C'était exagéré, mais tout à fait approprié à la vision de l'enfant. Maintenant, on est tombé dans l'excès de réalisme, on a droit à des scènes de tueries souvent inutiles. Je sais qu'ils se mangent entre eux, je n'ai pas besoin de le voir de mes yeux, en détails et en gros plan.
Enfin c'est mon avis.
Merci pour cette référence, j'essayerai de la trouver (si tu me dis que les ours vivent )

Oui, Zeta, ils vivent et restent près de quatre ans avec l'auteur du livre ! C'est une aventure absolument exceptionnelle !