Karel SCHOEMAN (Afrique du Sud)
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Karel SCHOEMAN (Afrique du Sud)
Karel Schoeman:Retour au pays bien-aimé
Pleure encore pays bien aimé
Afrique du Sud terre d'immenses écrivains,Breyten Bretenbach,Nadine Gordimer,André Brink,J.M.Coetzee,deux Nobel.Voici Karel Schoeman dont le titre du dernier roman paru en France fait écho au célèbre Pleure ô pays bien aimé d'Alan Paton.Ce roman paru en 47 et adapté au cinéma un peu plus tard a connu une aura très importante et a commencé à faire connaître l'apartheid.Karel Schoeman sous un titre très proche raconte la visite au pays natal d'un Afrikander vivant en Suisse dans l'univers bien protégé de la diplomatie.Dans Retour au pays bien-aimé le narrateur a 30 ans et revient voir la ferme de sa prime enfance 25 ans après son départ.L'action du livre se déroule sur les quelques jours qu'il passe chez des cousins perdus de vue.Incompréhension,souvenirs communs inexistants,malentendus,le séjour ne se passe pas très bien.
Et puis George n'a plus guère de liens avec cette Afrique du Sud de 1972(date d'édition originale).Il sent confusément que la violence est là,à fleur de peau,que rien ne sera plus comme avant,que tout va à vau l'eau dans ce pays,et que le veld sera bientôt à feu et à sang.Nous sommes entre Afrikanders qui sentent bien la fin de leur monde.C'est assez court,sans exotisme et d'une violence souterraine qu laisse libre cours à l'imagination du lecteur.De la très grande littérature.
Pleure encore pays bien aimé
Afrique du Sud terre d'immenses écrivains,Breyten Bretenbach,Nadine Gordimer,André Brink,J.M.Coetzee,deux Nobel.Voici Karel Schoeman dont le titre du dernier roman paru en France fait écho au célèbre Pleure ô pays bien aimé d'Alan Paton.Ce roman paru en 47 et adapté au cinéma un peu plus tard a connu une aura très importante et a commencé à faire connaître l'apartheid.Karel Schoeman sous un titre très proche raconte la visite au pays natal d'un Afrikander vivant en Suisse dans l'univers bien protégé de la diplomatie.Dans Retour au pays bien-aimé le narrateur a 30 ans et revient voir la ferme de sa prime enfance 25 ans après son départ.L'action du livre se déroule sur les quelques jours qu'il passe chez des cousins perdus de vue.Incompréhension,souvenirs communs inexistants,malentendus,le séjour ne se passe pas très bien.
Et puis George n'a plus guère de liens avec cette Afrique du Sud de 1972(date d'édition originale).Il sent confusément que la violence est là,à fleur de peau,que rien ne sera plus comme avant,que tout va à vau l'eau dans ce pays,et que le veld sera bientôt à feu et à sang.Nous sommes entre Afrikanders qui sentent bien la fin de leur monde.C'est assez court,sans exotisme et d'une violence souterraine qu laisse libre cours à l'imagination du lecteur.De la très grande littérature.
Dernière édition par Bellonzo le Jeu 18 Juin 2009 - 18:35, édité 2 fois
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Re: Karel SCHOEMAN (Afrique du Sud)
Karel Schoeman:La saison des adieux
O pleure mon pays si douloureux
Karel Schoeman sera-t-il un jour reconnu comme l'égal de Coetzee,Brink,Gordimer?Je n'hésite pas à qualifier La saison des adieux de chef-d'oeuvre,meilleur que le déjà très bon Retour au pays bien-aimé (voir ci-dessus) L'Afrique du Sud a été prodigue de génies littéraires,ce qui donne à penser que c'est dans les convulsions que s'épanouit le talent.N'allons pas trop loin dans ce syllogisme.Ecrit en 89 La saison des adieux se situe au début des années soixante-dix,en quasi guerre civile,où le délabrement s'accélère dans un contexte d'insécurité et de répression.Nous allons vivre quelques mois avec Adriaan, poète de langue afrikaans,dont la vie perd chaque jour de sa substance puisque est venue la saison des adieux,le temps de partir pour beaucoup d'intellectuels de progrès.Karel Schoeman écrit lui-même dans cette vieille langue d'origine hollandaise et dans une traduction que je pense de qualité on découvre un auteur très riche qui sait à merveille décrire un espace vert au Cap,rare endroit préservé,ou la violence des banlieues envahies quand le moindre incident dégénère.
Adriaan a longtemps fait partie d'un petit cénacle d'esprits éclairés qui ont cru possible que l'Afrique du Sud change sans trop de douleur.Mais à l'impossible nul n'est tenu et ce pays magique se devait de pleurer longuement.C'était déjà le titre du grand livre précurseur d'Alan Paton Pleure ô pays bien-aimé qui date pourtant de 1946.L'ami d'Adriaan est djà en Amérique,Marisa a regagné les Pays-Bas,ceux qui sont encore là font semblant de ne rien voir de cette société en pleine déréliction,comme l'insignifiant Dewald qui cherche encore à monter une revue de poésie afrikaans.Nico,acteur imbu et plus très jeune multiplie les furtives étreintes pour s'empêcher de vieillir.Le musée où travaille Adriaan s'effondre lui aussi, témoignage de la vieile Europe dans la ville du Cap,cet extrême sud,qui,un temps relativement épargné, s'apprête à rejoindre Johannesburg dans la ruine.
Il y a dans La saison des adieux des pages merveilleuses sur la marge si étroite entre le courage et les lâchetés,les petitesses et les sursauts.Et plus encore sur la solitude du poète,cet albatros empêtré,dont les mots demeurent impuissants à enrayer l'inéluctable et sur la tragédie d'Adriaan,qui rentre chez lui au crépuscule,pour travailler,travailler toujours,témoigner et encore ce n'est pas sûr... Schoeman a fait de son personnage un homme malgré tout équilibré,presque sage et composant avec sa solitude.C'est très beau.C'est chez Phébus et 10/18.
O pleure mon pays si douloureux
Karel Schoeman sera-t-il un jour reconnu comme l'égal de Coetzee,Brink,Gordimer?Je n'hésite pas à qualifier La saison des adieux de chef-d'oeuvre,meilleur que le déjà très bon Retour au pays bien-aimé (voir ci-dessus) L'Afrique du Sud a été prodigue de génies littéraires,ce qui donne à penser que c'est dans les convulsions que s'épanouit le talent.N'allons pas trop loin dans ce syllogisme.Ecrit en 89 La saison des adieux se situe au début des années soixante-dix,en quasi guerre civile,où le délabrement s'accélère dans un contexte d'insécurité et de répression.Nous allons vivre quelques mois avec Adriaan, poète de langue afrikaans,dont la vie perd chaque jour de sa substance puisque est venue la saison des adieux,le temps de partir pour beaucoup d'intellectuels de progrès.Karel Schoeman écrit lui-même dans cette vieille langue d'origine hollandaise et dans une traduction que je pense de qualité on découvre un auteur très riche qui sait à merveille décrire un espace vert au Cap,rare endroit préservé,ou la violence des banlieues envahies quand le moindre incident dégénère.
Adriaan a longtemps fait partie d'un petit cénacle d'esprits éclairés qui ont cru possible que l'Afrique du Sud change sans trop de douleur.Mais à l'impossible nul n'est tenu et ce pays magique se devait de pleurer longuement.C'était déjà le titre du grand livre précurseur d'Alan Paton Pleure ô pays bien-aimé qui date pourtant de 1946.L'ami d'Adriaan est djà en Amérique,Marisa a regagné les Pays-Bas,ceux qui sont encore là font semblant de ne rien voir de cette société en pleine déréliction,comme l'insignifiant Dewald qui cherche encore à monter une revue de poésie afrikaans.Nico,acteur imbu et plus très jeune multiplie les furtives étreintes pour s'empêcher de vieillir.Le musée où travaille Adriaan s'effondre lui aussi, témoignage de la vieile Europe dans la ville du Cap,cet extrême sud,qui,un temps relativement épargné, s'apprête à rejoindre Johannesburg dans la ruine.
Il y a dans La saison des adieux des pages merveilleuses sur la marge si étroite entre le courage et les lâchetés,les petitesses et les sursauts.Et plus encore sur la solitude du poète,cet albatros empêtré,dont les mots demeurent impuissants à enrayer l'inéluctable et sur la tragédie d'Adriaan,qui rentre chez lui au crépuscule,pour travailler,travailler toujours,témoigner et encore ce n'est pas sûr... Schoeman a fait de son personnage un homme malgré tout équilibré,presque sage et composant avec sa solitude.C'est très beau.C'est chez Phébus et 10/18.
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Re: Karel SCHOEMAN (Afrique du Sud)
Karel Schoeman - En étrange pays
Mourir à la Fontaine aux Fleurs (Bloemfontein)
Le Sud-africain Karel Schoeman m'enchante toujours depuis que je l'ai découvert avec Retour au pays bien-aimé et La saison des adieux.Versluis,Hollandais grave,solitaire et malade vient d'arriver à Bloemfontein, modeste cité d'Afrique du sud au bien joli nom.En fait il cherche une ultime étape pour son départ.Accueilli dans les communautés hollandaises et germaniques,soigné ainsi loin de sa rare famille car Versluis est un homme sans postérité dont on ignorera toujours le prénom comme si Schoeman souhaitait une intimité protégée doublée d'une certaine austérité dans nos rapports avec son personnage,cet homme va devenir en quelque sorte le témoin de cette vie du bout du monde en un pays neuf.Pays neuf mais où les scléroses d'une micro-société éloignée sont déjà bien présentes.Ceci nous vaut des pages que je trouve d'une totale noirceur,tellement bien évoquées par Karel Schoeman que l'émotion nous gagne alors que tout nous éloigne de ces austères presbytériens et de ces fonctionnaires compassés et dévots.
Versluis à Bloemfontein ne débarque ni au Cap ni à Johannesburg,déjà métropoles en devenir en cette fin de XIXème Siècle.Petite ville administrative Bloemfontein regroupe à quelques encablures du veld,cette âpre lande d'extrême sud,de poussière ou de boue selon la saison,quelques mariages,quelques bals,quelques pique-niques entre gens du même monde.Mais ces gens là ne s'ouvrent pas vraiment,important en Afrique leur rigueur batave.Ainsi Versluis trouvera plus malade que lui,enfin plus avancé sur le chemin bien que plus jeune,Gelmers,un compatriote pourqui il se prend d'inimitié,réciproque.A l'aube de la mort Versluis,commis pas hasard ultime infirmier,saura-t-il tirer profit de la douleur de l'autre,pour entrer en paix dans le royaume d'après?
Un pasteur allemand dévoué mais sceptique,une logeuse accaparante,une jeune femme infirme mais au coeur libre,et quelques pas dans le veld,à ce moment de la vie où tout est,de toute façon,à nouveau autorisé,accompagneront Versluis, venu là pour soigner ses poumons,et qui aura peut-être trouvé,rien n'est moins sûr,la paix de l'âme,in extremis,au bout du monde.Ce monde si fragile qu'il faille passer ainsi d'une vie à l'autre pour en éprouver les fragrances crépusculaires. Versluis l'étranger au pays est enfin arrivé et marche un peu parmi les chétives herbes pierreuses. Karel Schoeman ne nous laisse pas indemne mais toute littérature digne de ce nom n'est-elle pas dans ce cas?On dort un peu moins bien,probablement, après avoir lu En étrange pays.Mais la nuit doit être plus palpable.
Mourir à la Fontaine aux Fleurs (Bloemfontein)
Le Sud-africain Karel Schoeman m'enchante toujours depuis que je l'ai découvert avec Retour au pays bien-aimé et La saison des adieux.Versluis,Hollandais grave,solitaire et malade vient d'arriver à Bloemfontein, modeste cité d'Afrique du sud au bien joli nom.En fait il cherche une ultime étape pour son départ.Accueilli dans les communautés hollandaises et germaniques,soigné ainsi loin de sa rare famille car Versluis est un homme sans postérité dont on ignorera toujours le prénom comme si Schoeman souhaitait une intimité protégée doublée d'une certaine austérité dans nos rapports avec son personnage,cet homme va devenir en quelque sorte le témoin de cette vie du bout du monde en un pays neuf.Pays neuf mais où les scléroses d'une micro-société éloignée sont déjà bien présentes.Ceci nous vaut des pages que je trouve d'une totale noirceur,tellement bien évoquées par Karel Schoeman que l'émotion nous gagne alors que tout nous éloigne de ces austères presbytériens et de ces fonctionnaires compassés et dévots.
Versluis à Bloemfontein ne débarque ni au Cap ni à Johannesburg,déjà métropoles en devenir en cette fin de XIXème Siècle.Petite ville administrative Bloemfontein regroupe à quelques encablures du veld,cette âpre lande d'extrême sud,de poussière ou de boue selon la saison,quelques mariages,quelques bals,quelques pique-niques entre gens du même monde.Mais ces gens là ne s'ouvrent pas vraiment,important en Afrique leur rigueur batave.Ainsi Versluis trouvera plus malade que lui,enfin plus avancé sur le chemin bien que plus jeune,Gelmers,un compatriote pourqui il se prend d'inimitié,réciproque.A l'aube de la mort Versluis,commis pas hasard ultime infirmier,saura-t-il tirer profit de la douleur de l'autre,pour entrer en paix dans le royaume d'après?
Un pasteur allemand dévoué mais sceptique,une logeuse accaparante,une jeune femme infirme mais au coeur libre,et quelques pas dans le veld,à ce moment de la vie où tout est,de toute façon,à nouveau autorisé,accompagneront Versluis, venu là pour soigner ses poumons,et qui aura peut-être trouvé,rien n'est moins sûr,la paix de l'âme,in extremis,au bout du monde.Ce monde si fragile qu'il faille passer ainsi d'une vie à l'autre pour en éprouver les fragrances crépusculaires. Versluis l'étranger au pays est enfin arrivé et marche un peu parmi les chétives herbes pierreuses. Karel Schoeman ne nous laisse pas indemne mais toute littérature digne de ce nom n'est-elle pas dans ce cas?On dort un peu moins bien,probablement, après avoir lu En étrange pays.Mais la nuit doit être plus palpable.
Invité- Invité
Re: Karel SCHOEMAN (Afrique du Sud)
En étrange pays de Karel Schoeman
Phébus Libretto / 496 pages
À la fin du XIXème siècle Bloemfontein est une petite ville prospère perdu en plein cœur du veld sud-africain, un climat sec reconnu dans le monde entier pour ses bienfaits sur les malades atteints de tuberculose.
Ils sont nombreux à venir mourir à Bloemfontein.
C’est ici, qu’ un bourgeois hollandais décide d’ émigrer, il sait que sa maladie a atteint un point irréversible qu’ l ne lui reste au mieux que quelques mois à vivre.
C’est un très beau roman très touchant sur un homme qui peu à peu apprend à accepter sa mort comme inéluctable et proche.
Il passe de la résignation à l’ acceptation, plus son état s’aggrave et plus il savoure chaque instant, découvrant et apprenant à connaître avec une curiosité simple et presque toujours désintéressée cet étrange pays si éloigné de la Hollande dans laquelle il avait jusqu’ alors vécu, côtoyant quelques uns des habitants, un jeune pasteur, sa logeuse, des médecins, un couple de commerçant, la tenancière d’ un hôtel, de futurs mariés…
Si de nombreux personnages se croisent notre homme demeure bien solitaire avec en compagnon fidèle sa maladie.
Une lecture intense en émotion.
Phébus Libretto / 496 pages
À la fin du XIXème siècle Bloemfontein est une petite ville prospère perdu en plein cœur du veld sud-africain, un climat sec reconnu dans le monde entier pour ses bienfaits sur les malades atteints de tuberculose.
Ils sont nombreux à venir mourir à Bloemfontein.
C’est ici, qu’ un bourgeois hollandais décide d’ émigrer, il sait que sa maladie a atteint un point irréversible qu’ l ne lui reste au mieux que quelques mois à vivre.
C’est un très beau roman très touchant sur un homme qui peu à peu apprend à accepter sa mort comme inéluctable et proche.
Il passe de la résignation à l’ acceptation, plus son état s’aggrave et plus il savoure chaque instant, découvrant et apprenant à connaître avec une curiosité simple et presque toujours désintéressée cet étrange pays si éloigné de la Hollande dans laquelle il avait jusqu’ alors vécu, côtoyant quelques uns des habitants, un jeune pasteur, sa logeuse, des médecins, un couple de commerçant, la tenancière d’ un hôtel, de futurs mariés…
Si de nombreux personnages se croisent notre homme demeure bien solitaire avec en compagnon fidèle sa maladie.
Une lecture intense en émotion.
5/5
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Karel SCHOEMAN (Afrique du Sud)
Schoeman Karel
Le jardin céleste
Actes Sud 5 octobre 2022
230 pages
Quatrième de couverture
En 1937, Nikolaas, jeune homme sud-africain venu étudier dans une université britannique, est invité à passer l'été avec la famille d'un camarade, dans la campagne anglaise. Alors que la guerre civile espagnole fait la une des journaux et que l'on débat de la menace posée par Hitler avec désinvolture ou effroi, il s'initie aux charmes de la vie aristocratique : parties de croquet, bals, dîners habillés, jardinage, virées en voiture... Tenaillé par son sentiment de non-appartenance, par la peur de commettre un impair, il observe, grisé, tout un monde s'acheminer vers sa fin.
Le septième roman du grand auteur sud-africain Karel Schoeman, lauréat de multiples récompenses, notamment le prix "Transfuge" du meilleur roman africain en 2018.
Le septième roman du grand auteur sud-africain Karel Schoeman, lauréat de multiples récompenses, notamment le prix "Transfuge" du meilleur roman africain en 2018.
Mon avis
A la fin des années 1970, mais nous reviendrons en 1937 au cours de notre lecture, Nokolaas brillant universitaire reconnu, se rend à Londres pour recevoir une prestigieuse distinction. Cest à cette occasion qu’il revoit Prudence Chalmers, cél§bre militante des droits humains, qu’il a connue adolescente. Remonte alors le souvenir poignant des quelques semaines qu’il a passées, jeune homme avec la famille Chalmers. Comme la quatrième de couverture nous parle en partie du séjours de Nicolaas chez les Chalmers, je ne m’attarderai pas à en dévoiler plus, cependant les descriptions des paysages sont riches en détails et en émotions contribuent à la vie de ces privilégiés que sont les Chalmers qui ne croient pas encore à l’annonce du déclin de leur vie insouciante par les menaces que font peser Franco et la guerre d’Espagne et en 1937 la montée du nazisme en Allemagne qui s’étendra dans d’autres pays. Un très beau roman qui avec une écriture délicate nous parle de la fin d’un monde…..4 /5
lalyre- Nombre de messages : 5806
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Karel SCHOEMAN (Afrique du Sud)
Encore un livre qui fait envie que tu nous présentes, Lalyre. Je retiens le titre!
_________________
Lectures en cours:
Prochaine lecture:
Avis en attente:
Awara- Nombre de messages : 7159
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
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