Toni Cade BAMBARA (Etats-Unis)

Toni Cade BAMBARA




Encore peu connue du public français, Toni Cade Bambara (1939-19995) qui fut découverte par Toni Morrison, est pourtant une des grandes voix du monde littéraire afro-américain. Ecrivain et universitaire, elle se définit comme «travailleur social » au service de sa communauté. Toni Cade Bambara est avant tout une militante et son écriture, tant littéraire qu’audiovisuelle, est une arme de combat.

Miltona Mirken est née en 1939 au cœur de Harlem. Elle découvre un jour l’inscription de Bambara sur un carnet ayant appartenu à une arrière-grand-mère et adopte ce nom en 1970, marquant ainsi son enracinement essentiel dans la filiation africaine. Toni Cade Bambara est sur tous les fronts : elle milite pour la défense des droits civiques dans les années 60, est enseignante, animatrice de comités pour les sans-abri, mène sans trêve une lutte politique, culturelle et sociale. En 1974, elle quitte New York pour Atlanta. Dans les dix dernières années de sa vie, elle enseigne l’écriture de scénario et collabore à de nombreux films documentaires sur l’histoire des mouvements noirs américains. Toni Cade Bambara crie la douleur et l’humiliation de son peuple : «Des chemins de sel, des pistes de sel, toutes les larmes des mères, tous ces os qui ont blanchi dans les profondeurs salées, toute cette sueur aussi». Le sens de ce combat de toute une vie : dénoncer les injustices mortelles subies par son peuple, réaliser l’unité sociale, politique et spirituelle de la communauté afro-américaine pour la libérer de toutes les formes d’oppression, œuvrer pour sa dignité et sa survie. «Voilà ce que je veux faire : produire des histoires qui sauveront nos vies.»


(Tiré du site radio france)

Les mangeurs de sel de Toni Cade Bambara
( Christian Bourgeois Editeur, 380 pages)

(Couverture de l'édition 10/18, sinon couverture blanche pour Christian Bourgeois Editeur)




Résumé trouvé sur le net :
Nous sommes au cœur de la Géorgie, dans une bourgade où l'on croit encore aux sorciers et aux jeteurs de sorts. Des personnages un peu fous défilent autour de Minnie Ransom, une vieille guérisseuse qui en sait long sur la souffrance des hommes. A ces sortilèges se mêlent les interrogations de l'auteur : Comment les Noirs peuvent-ils assumer la modernité sans perdre leur identité ? Comment liquider les peurs ancestrales et descendre dans l'arène des luttes raciales ? Pour l'événement du Jeudi, un roman très engagé mais souvent drôle, sauvage comme un air de reggae.

Mon avis :
Beaucoup de personnages, un dialogue dense perdu dans la narration. Le passé et le présent se mélangent, j’ai eu beaucoup de mal à me situer dans ce roman, à tous les points de vue. J’en attendais peut-être trop de ce livre… Je ne sais pas trop quoi tirer ce roman, moi qui comptais lire Ce cadavre n’est pas mon enfant du même auteur, je freine un peu.

Note : 2/5

Quoique tu n'aies pas aimé, je suis contente d'avoir ton avis et comme je m'intéresse beaucoup aux auteurs afro-américains d'en découvrir une que je ne connaissais pas.

Pour ma part c'est Maya Angelou que je veux lire prochainement!