Rick BASS (Etats-Unis)
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Re: Rick BASS (Etats-Unis)
"qu'il ne se passe pas grand chose..."
Hum, ça dépend pour qui ou de comment on voit la vie. Il n'y a pas de grands événements ou batailles épiques... Mais il y a toutes ces bêtes sauvages qui viennent roder en arrière de la maison.
Pour bien des personnes j'imagine que ça ne dit pas grand chose... se lever le matin, boire son café tranquillement et voir par la fenêtre un troupeau de wapitis...
Mais moi ça me fait tellement rêver... là ce n'est pas les vacances mais bien être chez-soi et vivre dans un environnement aussi naturel.
Hum, ça dépend pour qui ou de comment on voit la vie. Il n'y a pas de grands événements ou batailles épiques... Mais il y a toutes ces bêtes sauvages qui viennent roder en arrière de la maison.
Pour bien des personnes j'imagine que ça ne dit pas grand chose... se lever le matin, boire son café tranquillement et voir par la fenêtre un troupeau de wapitis...
Mais moi ça me fait tellement rêver... là ce n'est pas les vacances mais bien être chez-soi et vivre dans un environnement aussi naturel.
_________________
Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Rick BASS (Etats-Unis)
LES DERNIERS GRIZZLIS : Rick Bass 5/5
Gallmeister/Totem - 258 pages.
Je vous renvoie à la critique de Géronimo, parfaite à mon goût et donc que je partage entièrement, et je vous joins seulement quelques passages :
" Tandis que j'avance d'un pas léger dans ce refuge de rochers, là, sur ces hauteurs, juste avant l'hiver,je ne me sens plus partie prenante de la civilisation. Si je suis attentif à me conduire avec respect vis-à-vis des montagnes, je parviendrai à me débarrasser de mes habitudes d'homme civilisé. Dans les profondeurs des San Juan, comme dans d'autres montagnes, il existe ainsi des endroits qui vous offrent la possibilité de changer d'existence, ne serait-ce que pendant un court moment."
"Chaque endroit sur terre possède une conscience,le sentiment de sa propre existence qui le résume tout entier....Mais j'ai rarement éprouvé aussi fortement ce sentiment d'une existence, cette présence d'une conscience distincte de la vôtre, que sur cette crête boisée.
Les ours sont arrivés ici les premiers. Ils ont découvert cet endroit, ils y vivent depuis des siècles. Et il y a problament dans les San Juan,d'autres endroits semblables qui doivent être protégés eux aussi. Mais plus que d'une protection légale, ils ont besoin de notre respect. Nous voulons bien donner de l'argent souvent,mais nous répugnons à nous engager dès qu'il s'agit de donner un peu de notre coeur. Le plus difficile n'est pas de créer ou de protéger des zones sauvages : si nous ne leur accordons pas notre respect, nous ne résolvons pas le problème, nous n'approchons même pas de la solution."
"La destruction de la vie sauvage et la perte de rigueur qui en a résulté, ont ouvert la porte à toutes les autres plaies de la société. Il faudra plusieurs générations pour éradiquer ces fléaux, mais il n'est pas facile de changer les habitudes, il est peut-être possible d'empêcher une catastrophe définitive. Nous pouvons protéger les derniers espaces vierges et commencer à restaurer ceux qui ont été abîmés. Si nous parvenons à modifier nos comportements à l'égard de la terre, tous les autres abus du pouvoir dans la société laisseront apparaître qu'ils obéissent à un même schéma, qu'ils suivent un modèle commun, que nous pourrons alors réorienter."
"Il y a comme une joie sacrée dans l'idée même d'être vivant, de faire partie de ce système, d'avoir l'autorisation d'être un petit lichen dans le grand ensemble. Je ne suis pas quelqu'un d'éxubérant,, mais niché dans ma petite grotte sur cet éboulis calcaire, je souris et j'éclate même de rire en pensant à la beauté et à la fragilité de ma propre vie....Je veux apprendre un nouveau langage, celui des forêts qui respirent, celui des plus profonds mystères."
etc, etc....
et une petite photo d'ours (du festival), même si ce n'est pas un grizzli....
Gallmeister/Totem - 258 pages.
Je vous renvoie à la critique de Géronimo, parfaite à mon goût et donc que je partage entièrement, et je vous joins seulement quelques passages :
" Tandis que j'avance d'un pas léger dans ce refuge de rochers, là, sur ces hauteurs, juste avant l'hiver,je ne me sens plus partie prenante de la civilisation. Si je suis attentif à me conduire avec respect vis-à-vis des montagnes, je parviendrai à me débarrasser de mes habitudes d'homme civilisé. Dans les profondeurs des San Juan, comme dans d'autres montagnes, il existe ainsi des endroits qui vous offrent la possibilité de changer d'existence, ne serait-ce que pendant un court moment."
"Chaque endroit sur terre possède une conscience,le sentiment de sa propre existence qui le résume tout entier....Mais j'ai rarement éprouvé aussi fortement ce sentiment d'une existence, cette présence d'une conscience distincte de la vôtre, que sur cette crête boisée.
Les ours sont arrivés ici les premiers. Ils ont découvert cet endroit, ils y vivent depuis des siècles. Et il y a problament dans les San Juan,d'autres endroits semblables qui doivent être protégés eux aussi. Mais plus que d'une protection légale, ils ont besoin de notre respect. Nous voulons bien donner de l'argent souvent,mais nous répugnons à nous engager dès qu'il s'agit de donner un peu de notre coeur. Le plus difficile n'est pas de créer ou de protéger des zones sauvages : si nous ne leur accordons pas notre respect, nous ne résolvons pas le problème, nous n'approchons même pas de la solution."
"La destruction de la vie sauvage et la perte de rigueur qui en a résulté, ont ouvert la porte à toutes les autres plaies de la société. Il faudra plusieurs générations pour éradiquer ces fléaux, mais il n'est pas facile de changer les habitudes, il est peut-être possible d'empêcher une catastrophe définitive. Nous pouvons protéger les derniers espaces vierges et commencer à restaurer ceux qui ont été abîmés. Si nous parvenons à modifier nos comportements à l'égard de la terre, tous les autres abus du pouvoir dans la société laisseront apparaître qu'ils obéissent à un même schéma, qu'ils suivent un modèle commun, que nous pourrons alors réorienter."
"Il y a comme une joie sacrée dans l'idée même d'être vivant, de faire partie de ce système, d'avoir l'autorisation d'être un petit lichen dans le grand ensemble. Je ne suis pas quelqu'un d'éxubérant,, mais niché dans ma petite grotte sur cet éboulis calcaire, je souris et j'éclate même de rire en pensant à la beauté et à la fragilité de ma propre vie....Je veux apprendre un nouveau langage, celui des forêts qui respirent, celui des plus profonds mystères."
etc, etc....
et une petite photo d'ours (du festival), même si ce n'est pas un grizzli....
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Rick BASS (Etats-Unis)
Chantal, tu fais bien de rajouter "etc, etc..." car presque chaque page mériterait d'être citée!
Curieuse ta photo!!
Curieuse ta photo!!
géromino- Nombre de messages : 5632
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Rick BASS (Etats-Unis)
Rick Bass en parle dans Winter - j'espérais y manger mais c'est fermé depuis quelques années.
Si cela vous intéresse de découvrir le pays de Rick Bass en photos, je mets des liens de mes albums :
https://picasaweb.google.com/116515302939025440534/MontanaKootenayRossCreekCedar
https://picasaweb.google.com/116515302939025440534/MontanaKoonenayNationalForestRoadtripAuPaysDeRickBass#
Si cela vous intéresse de découvrir le pays de Rick Bass en photos, je mets des liens de mes albums :
https://picasaweb.google.com/116515302939025440534/MontanaKootenayRossCreekCedar
https://picasaweb.google.com/116515302939025440534/MontanaKoonenayNationalForestRoadtripAuPaysDeRickBass#
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Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Rick BASS (Etats-Unis)
LE JOURNAL DES CINQ SAISONS
Folio - 613 pages.
Meilleur journal de l'année 2011 selon le magazine LIRE.
4è de couverture : Au Montana, entre la rudesse de l'hiver et l'explosion du printemps, se glisse une cinquième saison, quand les glaces se transforment en boue et la végétation n'a pas repris ses droits. Rick Bass la décrit avec l'émerveillement du poète, comme plus tard, les oies remontant du sud, et les ours noirs arpentant les pentes inondées de soleil. Témoignage le plus abouti de l'écrivain sur la vallée du Yaack, cet ouvrage est une déclaration d'amour à une nature sauvage qui risque de disparaître.
Je suis une inconditionnelle de Rick Bass, surtout pour ses récits "autobiographiques". Là il nous livre son journal de bord dans sa vallée de Yaack coincée entre le Montana et le Canada, sur une année, mois après mois, saisons après saisons. Des tranches de vie, une immersion totale dans la nature, des descriptions très poétiques, des réflexions politiques et très écologiques, des réflexions sur son rôle de père, sur le sens de la vie, et sur la façon de la vivre en pleine conscience, totalement dans le présent, minute après minute, jour après jour… Un plaidoyer pour une vie simple, ancrée dans une nature sauvage, qui apporte quelquefois bien des soucis et de dures journées de travail, mais aussi tellement de bonheur (vie quotidienne ancrée et dépendante de la nature environnante, sentiment d'être un (petit) maillon du monde, connaissance et observation intime de la flore et de la faune, sérénité et plénitude, entr'aide des habitants de la vallée…)
Je l'ai savouré à petites doses, prenant mon temps pour en apprécier chaque phrase et j'ai eu bien du mal à en tourner la dernière page.
5/5
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Rick BASS (Etats-Unis)
C'est le genre de livre qui pourrait m'aller; pas mal de pages, mais j'avais bien aimé l'écriture de Rick Bass dans "Les derniers grizzlys". En tout cas merci Chantal
_________________
Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5632
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Rick BASS (Etats-Unis)
Je pense aussi qu'il pourrait te plaire Géronimo .
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Rick BASS (Etats-Unis)
LE GUET
Rick BASS
10/18 254 Pages
Résumé (4° de couverture)
"Dans le recueil Le Guet, c'est la nouvelle éponyme qui exprime le mieux l'univers de Bass singulièrement vibrant. Un jeune père fugue pour s'installer dans un bayou au milieu de grosses Noires libertaires, établissant là son camp retranché, inquiétant décor conranien où pendent, en attendant d'être mangés, des poissons alligators "comme des insurgés malchanceux". Son fils lui tend tous les pièges pour l'arracher à son paradis tandis que, semblant sortir d'une autre époque, un peloton de coureurs cyclistes fend la chaleur et les mirages sur des vélos français. Il y a, toujours, cette voix unique qui écrit comme elle parle et qui parle sur tous les tons, du prosaïsme au lyrisme, des jurons les plus drus aux métaphores les plus enchantées en mêlant la vie moderne telle qu'elle est au fantasme réaliste et insensé d'un onde antique. Une voix fiévreuse, fascinante, touffue et tournoyante, prosaïque et hallucinée, souvent drôle.
L’auteur, le livre et moi
Que le temps passe vite ! Alors que je pensais avoir lu « du » Rick Bass assez récemment ma dernière lecture remonte à 2012 (mon petit tableau Xcel attestant). C’est probablement, à l'époque, l’univers des grands espaces Américains qui a du diriger ma tentation vers cet auteur. C’est à travers un recueil de nouvelles que je renoue avec celui-ci 10 ans plus tard.
Mon avis
Les nouvelles sont d’un intérêt assez égal même si certaines ont retenues mon attention plus que d’autres. Intérêt pioché dans l’atmosphère de l’Amérique profonde et dans une écriture de bonne qualité. Mais voilà, ce ne furent que des nouvelles avec ce que cela engendre pour moi : La frustration. La frustration d’une narration rapide et sans détail. D’un manque de développement qui pénalise l’intérêt littéraire d’un lecteur de pavé.
Ceci dit je ne manquerai pas de renouveler ma découverte de cet auteur dès que possible, mais cette fois-ci en m'assurant que j'achète bien un roman et non un recueil.
Ma note 3 / 5
Rick BASS
10/18 254 Pages
Résumé (4° de couverture)
"Dans le recueil Le Guet, c'est la nouvelle éponyme qui exprime le mieux l'univers de Bass singulièrement vibrant. Un jeune père fugue pour s'installer dans un bayou au milieu de grosses Noires libertaires, établissant là son camp retranché, inquiétant décor conranien où pendent, en attendant d'être mangés, des poissons alligators "comme des insurgés malchanceux". Son fils lui tend tous les pièges pour l'arracher à son paradis tandis que, semblant sortir d'une autre époque, un peloton de coureurs cyclistes fend la chaleur et les mirages sur des vélos français. Il y a, toujours, cette voix unique qui écrit comme elle parle et qui parle sur tous les tons, du prosaïsme au lyrisme, des jurons les plus drus aux métaphores les plus enchantées en mêlant la vie moderne telle qu'elle est au fantasme réaliste et insensé d'un onde antique. Une voix fiévreuse, fascinante, touffue et tournoyante, prosaïque et hallucinée, souvent drôle.
L’auteur, le livre et moi
Que le temps passe vite ! Alors que je pensais avoir lu « du » Rick Bass assez récemment ma dernière lecture remonte à 2012 (mon petit tableau Xcel attestant). C’est probablement, à l'époque, l’univers des grands espaces Américains qui a du diriger ma tentation vers cet auteur. C’est à travers un recueil de nouvelles que je renoue avec celui-ci 10 ans plus tard.
Mon avis
Les nouvelles sont d’un intérêt assez égal même si certaines ont retenues mon attention plus que d’autres. Intérêt pioché dans l’atmosphère de l’Amérique profonde et dans une écriture de bonne qualité. Mais voilà, ce ne furent que des nouvelles avec ce que cela engendre pour moi : La frustration. La frustration d’une narration rapide et sans détail. D’un manque de développement qui pénalise l’intérêt littéraire d’un lecteur de pavé.
Ceci dit je ne manquerai pas de renouveler ma découverte de cet auteur dès que possible, mais cette fois-ci en m'assurant que j'achète bien un roman et non un recueil.
Ma note 3 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3553
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
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