Livre d'octobre 2009: Maintenant, le vote!

Alors, alonzi alonzo!

Voici les trois heureux élus!

Vous avez donc jusqu'à samedi pour vous prononcer et les trois heureux choisis peuvent dès maintenant commencer leur campagne électorale.

Bonne chance à tous!

@+ Prospéryne

YEEEEEEEESSS!!! Mon livre a été choisi!!! Je suis certaine qu'il plaira à plusieurs Rats!!! Je l'ai reçu de Cyrielle lors du dernier Swap plage et je veux le lire depuis longtemps! Cette année, j'avais envie de découvrir la littérature australienne, pays qui à mon avis regorge de trésors littéraire mais qui est malheureusement méconnu...

Alors, j'y vais pour ma présentation!





Résumé:

Dans l'Australie des années 20, la nature, aride et sauvage, impose sa loi aux habitants de l'exploitation du lac Otway.

Au coeur du bush, le travail des ouvriers est menacé par l'inexorable évaporation du lac. Et lorsqu'un certain Ray Gillen y trouve la mort, tous attendent la réapparition du corps. La théorie de la noyade est loin de satisfaire la police qui apprend que la victime était en possession d'une belle somme d'argent. Aussi dépêche-t-elle sur place l'inspecteur Napoléon Bonaparte. Se faisant passer pour un dresseur de chevaux, il assiste, spectateur attentif, à un huis clos étouffant où chacun semble avoir une bonne raison d'en vouloir à Gillen.

Dans cette deuxième aventure de l'inspecteur Bonaparte, Arthur Upfield, maître du roman policier ethnologique, laisse la part belle à cette terre australienne qu'il admire tant. Une terre indomptable qui finit toujours par l'emporter sur l'homme.





Biographie de l'auteur (Les éditions 10/18)

Issu d'un milieu bourgeois, Arthur Upfield est né en 1888, à Gosport, près de Portsmouth, en Angleterre. Envoyé en Australie par ses parents, à l'âge de dix-neuf ans, Upfield découvre alors le bush, les immenses plaines semi-désertiques et la vie sauvage. Pendant dix ans, il va sillonner le continent, exerçant çà et là divers métiers de fortune. En 1927, Arthur Upfield fait la connaissance d'un certain Leon Tracker, un métis aborigène devenu l'un des meilleurs traqueurs de la police d'État du Queensland. De cette rencontre va naître le détective Napoléon Bonaparte dont il publie la première enquête en 1928. Auteur d'une trentaine de romans, Arthur Upfield, décédé en 1964 dans sa maison du Queensland, est aujourd'hui reconnu comme le père du polar ethnologique.


Je me croise les doigts...

Alors j'ai voté pour La mort d'un lac car en l'achetant pour Abeille je me suis dis que je le lirai bien et puis j'ai un autre Upfield dans ma PAL, Le meutre est secondaire, donc tout ça me permettra de découvrir cet auteur.

Même si je l'ai déjà lu, j'ai voté pour La mort d'un lac d'Upfield. Il vaut vraiment le coup qu'on s'y arrête et qu'on le lise. C'est un pur moment de dépaysement et on rencontre tout un monde différent du nôtre. J'ai vraiment beaucoup aimé et ce sera avec plaisir que je le relirai avec vous.

Moi aussi, je vote pour La mort d'un Lac.

L'Automne à Pékin

Chouette ma proposition a été choisie

ça va être difficile de faire aussi bien qu'Abeille qui a défendu un livre qui me semble bien sympathique... MAIS, il s'agit de BORIS VIAN, la grand, le décalé, le fameux Vian

En hommage à sa disparition, il y a 50 ans cette année, je vous demande de voter pour cette oeuvre qui, une fois de plus, n'a pas connu le succès qu'elle mérite de son vivant. J'aimerais connaître d'avantage cet auteur et ce roman semble drôle et absurde, dans son genre... unique!

Petit résumé:
Première publication aux Éditions du Scorpion en 1947. Seconde édition revue par l'auteur aux Éditions de Minuit en 1956, 297 p.

Ce matin-là, Amadis Dudu rata l'autobus. Or, non seulement ce contre-temps ne compromit en rien sa journée, mais il l'engagea au contraire dans une série d'aventures bien extraordinaires, où se trouvaient mêlées toutes sortes de personnes au milieu desquelles il n'allait du reste pas tarder, lui Dudu, à se perdre ; mais cela n'était pas gênant du tout, au contraire. Inutile d'ajouter que rien dans cette histoire ne concerne l'automne, ni Pékin.

Extrait de la postface de François Caradec :

L'Automne à Pékin est un des rares romans de notre temps qui rende aux mots leur sens littéral, sans préjudice de tous les autres sens possibles. Raymond Queneau, en tête de l'édition originale de L'Arrache-Cœur, en 1953, qualifiait L'Automne à Pékin d'« œuvre difficile et méconnue ». En effet, non seulement les mots semblent y adopter, pour la première fois de leur existence dans le domaine romanesque, leur véritable sens, mais il leur arrive, avec la même désinvolture et la même obstination, de signifier tout autre chose que ce que nous en attendions.

Biographie pour les plus intéressés:

Boris Vian naît le 10 mars 1920 à Ville-d'Avray dans les Hauts-de-Seine.
À douze ans, Boris est victime d'un rhumatisme articulaire aigu, qui lui occasionne une insuffisance aortique.
Cette maladie du cœur, dont ses œuvres porteront la trace, en fera la cible de l'affection trop étouffante de sa mère. Il en parlera dans L'Herbe rouge, et plus encore dans L'Arrache-cœur.
À la fin de ses études, il travaille comme ingénieur à l'Association française de normalisation (AFNOR), où il profite de ses instants de liberté pour écrire et jouer de la musique jazz.
Il fréquente les cafés de Saint-Germain-des-Prés : café de Flore ou des Deux Magots, à l'époque où ceux-ci rassemblent intellectuels et artistes de la rive gauche : Jean-Paul Sartre (le Jean Sol Partre de L'Écume des jours), Raymond Queneau, Simone de Beauvoir, Juliette Gréco, Marcel Mouloudji ou Miles Davis.
Son premier roman célèbre (sous l'hétéronyme de Vernon Sullivan) est J'irai cracher sur vos tombes, écrit en 1946. Boris Vian est condamné en 1950 pour outrage aux bonnes mœurs. S'ensuivent des romans tout aussi noirs et sarcastiques : Les morts ont tous la même peau, Et on tuera tous les affreux et Elles se rendent pas compte.
Après l'échec de L'Arrache-cœur, il décide d'abandonner la littérature.
Passionné de jazz, il joue de la trompette de poche. Il est aussi directeur artistique chez Philips et chroniqueur dans Jazz Hot. Henri Salvador disait de lui : « Il était un amoureux du jazz, ne vivait que pour le jazz, n'entendait, ne s'exprimait qu'en jazz ».
1951 et 1952 seront des années sombres pour Boris Vian. Il vient de quitter son épouse Michelle Léglise, dont il a eu deux enfants, et vit difficilement de traductions dans une chambre de bonne.
Il fait quelques apparitions sur scène, au théâtre et dans quelques films.
Le matin du 23 juin 1959, Boris Vian assiste à la première de J'irai cracher sur vos tombes, film inspiré de son roman, au cinéma Le Marbœuf. Il a déjà combattu les producteurs, sûrs de leur interprétation de son travail, et publiquement dénoncé le film, annonçant qu'il souhaitait faire enlever son nom du générique. Quelques minutes après le début du film, il s'effondre dans son siège et meurt d'une crise cardiaque en route vers l'hôpital.
Son œuvre connut un immense succès public à titre posthume dans les années 1960 et 1970, notamment pendant les événements de mai 68. Les jeunes de la nouvelle génération redécouvrent Vian, l'éternel adolescent, dans lequel ils se retrouvent.

Il a écrit onze romans, quatre recueils de poèmes, plusieurs pièces de théâtre, des nouvelles, de nombreuses chroniques musicales (dans le magazine Jazz Hot), des scénarios de films, des centaines de chansons (notamment pour Serge Reggiani et Juliette Gréco), etc., le tout avec une verve qui lui est propre.

Voilà, j'espère vous avoir convaincu!

Les 3 livres sont tentants mai j'ai voté pour la mort du lac

Lalyre

J'ai voté pour L'automne à Pékin, parce que je l'ai déjà lu 2 fois mais je le trouve génial et j'aimerais le relire encore !!

Moi j'attend la pub de Rosario avant de me prononcer!

Ben, la pub de Rosario n'aura certainement pas l'éclat des deux autres !! J'ai pensé à ce livre car je lis en ce moment un autre bouquin de Conrad, "La folie Almayer". Mais Lord Jim, je devais avoir une quinzaine d'années, c'est vous dire si c'est loin !! mais j'en garde un souvenir ébloui...

Vous dire d'abord que Conrad était d'origine ukrainienne et que l'anglais n'était que sa langue d'adoption : il a pourtant écrit tous ses livres en anglais. Lors Jim date de 1924

Il s'agit d'un narrateur qui parle du personnage Lord Jim et des deux côtés de sa personnalité. C'est un jeune lieutenant marin, à bord du navire "Le Patna" qui doit ramener des pèlerins en Malaisie. Le bateau présente une avarie et, au lieu d'essayer de réparer et de rester à bord jusqu'à la fin comme l'exige le code de la marine, le capitaine et Jim (qui n'a rien d'un lord !) se sauvent et laissent le bâteau couler.

C'est le récit d'une lâcheté qui rongera une vie durant celle de cet homme. Mais elle lui donnera une deuxième chance des années plus tard, en Malaisie, et il se rachètera...

La description de la mer, de cette coque de noix ballotée, de la peur immense et de l'impossibilité à la maîtriser et puis de la honte qui le ronge... c'était fabuleux !

Voila ratoncitos, difficile à résumer, mais lisez-le, même s'il n'est pas choisi !


Rosario

J'ai voté Vian mais le choix a été cornélien. Parce que celui-ci je ne l'ai pas lu et que ta petite présentation Nathalire a été bien efficace

Et bien Rosario, moi ta pub me plaît bien. Allez je vote pour Lord Jim de Conrad.

J'ai voté pour Arthur UPFIELD car j'ai déjà lu quelques uns de ses romans "dit policier ethnologique " le personnage principal l'inspecteur Napoleon Bonaparte mène des enquêtes en australie ,il est d'ailleur moitié australien moitié arborigéne et fait voyager dans le bush australien ou d'autres régions de ce pays, verdoyantes et montagneuses .Je crois aussi que c'est essentiellement dans le Queensland.
on apprends sur la vie autant des australiens d'origine britanique que des arboigénes , sur leur quotidienet. Le grand must, surtout la culture arborigéne et leurs légendes, disons que Arthur UPFIELD est le Tony HILLERMAN Australien , bienqu'il soit né en Grandebretagne, il a passé toute sa vie en Australie, c'est dit ci-dessus par Abeille, et "La mort d'un lac "je ne l'est pas lu.

De plus les couvertures des livres sont trés belles ,représentant des dessins arborigénes

Lu- L'empreinte du diable
- Le meurtre secondaire
Le retour du broussard ...

Cela vaut le coup de le lire , liser-le. Voté voté


les fautes ou les mots oubliés sont ma signature

J'ai voté La mort d'un lac qui me semble bien intéressant (je n'ai jamais lu cet auteur alors c'est l'occasion...).

je suis tentée par la mort d'un lac.
le sujet et le lieu me plaisent bien

J'ai opté pour un voyage du côté de l'Australie aux abords d'un lac...

La campagne de pub d'Abeille a porté ses fruits

Tu es sûre que tu n'étais agente de marketing dans une autre vie?

@+ Prospéryne

Je soutiens une dernière fois Boris Vian et son oeuvre, Mesdamesrates et Messieursrats, en vous conseillant vivement de choisir Un automne à Pékin

Même si je suis consciente de l'attrait du livre d'Abeille

Et bien, c'est sans grande surprise que je déclare livre d'octobre

La mort d'un lac d'Arthur Upfield

Félicitation Abeille!

Bonne chance pour la prochaine fois à Rosario et Nathalire. Si je ne m'abuse, c'était votre première mise en vote pour toutes les deux non?

@+ Prospéryne

Oui Propséryne, pour moi c'était la première fois ! Mais je t'assure que cela ne fait rien si ma proposition n'a pas été retenue !! C'est ça, un club et c'est bien. Je m'en vais me procurer "La mort d'un lac" illico presto ! trop envie de le lire...

Bonne semaine à tous, ratoncitos !


Rosario

J'ai raté le vote ! Dommage mais je regarderai le résumé de retour de vacances, ça semble intéressant !

Yahouuuuuuu!! Trop contente que mon livre ait été choisi!!!
J'ai hâte de le lire et de connaître vos avis!!!

Moi aussi, j'ai raté le vote mais ce n'est pas grave car Abeille m'avais mis l'eau à la bouche... Un lac, l'Australie, les aborigènes... c'est tentant !