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Umberto ECO (Italie)

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Message  gallo Sam 1 Nov 2008 - 17:20

De : Laetitia-Anne (Message d'origine) Envoyé : 14/05/2005 09:15
"La mystérieuse flamme de la reine Loana" d'Umberto Eco

Un homme, la soixantaine, se réveille après un coma. Un peu étonné, il regarde autour de lui, des citations lui reviennent mais... qui est-il? D'où vient-il? Toute la part de mémoire personnelle a été endommagée, seules lui restent en mémoire ses lectures, innombrables, à la seule condition qu'elles ne se rattachent à rien de personnel.
Sur ce schéma (bien éculé), Umberto eco, habitué des grandes fresques historiques, se met à nu. Que reste-t-il d'un bibliophile de soixante ans, d'un érudit de sa trempe auquel on a ôté la mémoire personnelle? Un homme peut-il se connaître à travers ce qu'il a lu?
le héros, Yambo, assisté dans un premier temps de sa femme, part donc à la recherche de sa mémoire, de son passé. Guidé par des tressaillements qu'il ne tarde pas à nommer "la mystérieuse flamme de la reine Loana", il retourne sur les traces du gamin qu'il était à l'époque mussolinienne.
C'est l'occasion d'un long voyage dans la littérature de jeunesse, dans les illustrés, dans ce qui reste de ses cahiers d'écolier, ses jeux, sa formation alors qu'il grandissait dans les années de la guerre...
C'est aussi l'occasion d'une réflexion sur la personnalité, l'éducation, la part cachée en chacun...
Le roman est porté par l'écriture toujours érudite et foisonnante de l'auteur, amoureux des mots, des expressions allant des plus sophistiquées aux plus populaires.
Un très beau texte... 4,5/5



De : lassy Envoyé : 12/06/2005 12:57

Puisque Laëtitia a ouvert le bal, (et ce avec brio) avec un titre que je n'ai pas encore lu mais ça ne saurait tarder
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Umberto ECO.

«Professeur, essayiste, romancier, sémiologue, chroniqueur, linguiste? Comment le qualifier? Né en 1932 dans le Piémont, Umberto Eco n'a cessé de tirer son fil rouge : celui du langage, s'imposant comme le maître incontesté de la sémiotique (l'étude des codes et des signes). Le succès mondial de ses romans, tel Le Nom de la rose (plus de 10 millions d'exemplaires), ne l'en a pas détaché.»

les titres que j'ai lus :

Le nom de la rose.

Drame dans une abbaye, entre Provence et Ligurie, en 1327. Qui a poussé un des moines à se fracasser les os au pied des murailles ?
Pendant une semaine, Guillaume de Baskerville, l'ex-inquisiteur, accompagné de son secrétaire, va être confronté au crime, au stupre, au vice, et à l'hérésie, au cours d'une enquête pleine de rebondissements.
Avec une écriture vivante, l'auteur crée une ambiance qui oscille entre humour et cruauté, malice et séductions, dans un cadre médiéval tout à fait convainquant.
"Un vibrant plaidoyer pour la liberté, la mesure, la sagesse, menacées par les forces de la déraison et de la nuit"

mon roman préféré d'Eco, 5/5

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Le pendule de Foucault

A Paris, au Conservatoire des arts et métiers où oscille le pendule de Foucault, Casaubon, le narrateur, attend le rendez-vous qui lui révélera pourquoi son ami Belbo se croit en danger de mort. A Milan, trois amis passionnés d'ésotérisme et d'occultisme ont imaginé par jeu un gigantesque complot ourdi au cours des siècles pour la domination mondiale. Et voici qu'apparaissent en chair et en os les chevaliers de la vengeance...
Un fabuleux thriller, incroyablement érudit et follement romanesque, regorgeant de passions et d'énigmes, qui nous propose une fascinante traversée de l'Histoire et de la culture occidentales, des parchemins aux computers, de Descartes aux Nazis, de la kabbale à la science.

Ce roman a certainement inspiré Dan Brown.
4,5 / 5

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Baudolino

Baudolino est un simple piémontais, charmeur et roublard, mais c'est surtout un menteur de premier ordre, et il nous raconte sa vie :
Il devient l'homme de confiance et le fin conseiller de l'empereur Frédéric Barberousse. Poussé par Baudolino, celui-ci participe à la troisième croisade, ce qui n'est qu'un prétexte pour aller remettre au Prêtre Jean, que l'on disait régner dans un lointain et inaccessible Orient, la plus précieuse des reliques de la chrétienté. Nous assistons au pillage de Constantinople, à la mort mystérieuse de Frédéric, enfin à tout un tas d'épisodes terrifiants mais ludiques...
Baudolino poursuit le but de son empereur, et trouve le pays du prêtre Jean, un pays d'enchantements où vivent les monstres du bestiaire fabuleux du moyen âge. C'est une quête complètement déjantée, où l'éclat de rire le dispute sans cesse à l'émotion, le clin d'oeil philosophique ou historique à l'imagination et à l'humour, et puis à l'amour...
C'est un roman d'aventures picaresque, un peu historique, surtout fantaisiste, mené comme une sarabande joyeuse et paillarde.

4,5 / 5

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Comment voyager avec un saumon

Il s'agit d'un recueil de chroniques, avec humour, Umberto Eco s'amuse ici à nous raconter les situations saugrenues qui ont pimenté ses grands voyages internationaux, avec des escales loufoques dans des hôtels qui jouent le luxe à tout prix, gadgets extravagants à l'appui...

3,5 / 5

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Kant et l’ornithorynque

J'avais acheté ce livre les yeux fermés, et c'est avec surprise et déception que je me suis rendu compte qu'il s'agissait en fait d'un ensemble d'essais plutôt rébarbatif sur la sémiotique. Essais que j'ai eu beaucoup de mal à lire, mais sur lesquels je me suis acharnée, et qui m'ont appris ça et là des choses intéressantes....

Le prétexte : En 1798, Kant publie son dernier ouvrage et l'on découvre l'ornithorynque. Comment le philosophe allemand, qui voulait définir le fonctionnement et les catégories de la raison, se serait-il débrouillé avec cet animal composite, qui bouleversa les classifications alors connues ?

La perception que nous avons du monde extérieur, dépend-elle de la structure de notre appareil cognitif, ou de celle de notre appareil linguistique ? Ou des deux ? Ce livre est à bien des égards difficile : il s'agit d'une réflexion d'universitaire et de spécialiste. Il est toutefois possible de le lire par fragments - l'auteur avertissant qu'il n'a "pas visé à tracer un jardin, mais à faire du jardinage". C'est dans les exemples concrets, où il fait intervenir personnages, objets, animaux, situations quotidiennes, que l'écrivain excelle à divertir en faisant réfléchir. "

"On ne comprendra pas forcément tout, mais les lecteurs de Comment voyager avec un saumon retrouveront ici l'érudition, l'humour, l'intelligence paradoxale et brillante qui font le charme d'Umberto Eco".
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Message  gallo Sam 1 Nov 2008 - 17:23

De : Nyahblue Envoyé : 01/08/2005 23:17
La mystérieuse flamme de la reine Loana - Umberco Eco
2/5

Critique
Je suis déçue de ce livre qui semblait au départ tant en promettre. J'ai trouvé le récit très plate, redondant et sans intérêt. Rien n'a suscité ma curiosité si ce n'est de savoir ce qui arrive à Yambo. La fin m'a justement beaucoup déçue et je ne crois pas tenter ma chance avec d'autres livres de Eco. J'ai toutefois bien apprécié la plume d'Eco dans ce récit où les mots coulent sans problème. L'écriture est très belle et recherchée. J'ai tâté le terrain un peu du côté de mes amis et ils semblent, eux-aussi, avoir été déçu du récit. Ce qui me surprend encore plus, c'est tout le "hype" médiatique qu'il y a eu avec ce livre qui ne livre pas, à mon avis, la marchandise.

Nyahblue



De : Cryssilda_ Envoyé : 19/05/2006 13:37
Comment voyager avec un saumon, nouveaux pastiches et postiches d'Umberto Eco

Sous forme de petites chroniques, Umberto Eco s'attaque, s'acharne sur tout ce qu'il peut y avoir de ridicule dans notre vie quotidienne à coup d'ironie et de cynisme grinçant. La seule chose que je reproche, c'est ce ton un peu trop suffisant qu'il emploie : Le livre n'est pas écrit par n'importe qui (ahem) et ne s'adresse pas à n'importe qui, c'est ce que l'on peut comprendre à travers les lignes...

Le résultat donne quand même un ouvrage TRES amusant, je me suis vraiment amusée en le lisant. Du coup, je revois un peu mon jugement sur Umberto Eco...

Par contre, je n'ai pas du tout accroché à la "Cacopédie" (dernière courte partie du livre, un peu étrange, une histoire de définition inversée des mots...), que j'ai d'ailleurs vite abandonnée.

Note : 3/5

Cryssilda



De : lalyre7032 Envoyé : 18/03/2007 10:43
La mystèrieuse flamme de la reine Loana Umberto Eco Grasset 18/03/07

Un homme nommé Yambo,âgé d'environ soixante ans sort d'un coma provoqué par une crise cardiaque,denenu amnésique,il ne se souvient même pas de son nom,ne reconnaît ni sa femme Paola,ni ses filles.Rentré chez lui ,il doit réapprendre à vivre et il veut à tout prix reconquérir la mémoire de son passé et surtout des ses racines et personne,ni sa femme,ni son ami Gianni ne peuvent l'aider.Paola lui conseille d'aller faire un sejour dans leur maison de campagne,héritée de son grand-père qui était un grand collectionneur.Dans cette grande maison entretenue par une gardienne,ou notre héros,libraire antiquaire a passé son enfance choyé par son aïeul,espère reconstruire son passé.Il passe ses journées dans le grenier,se plongeant dans la lecture de BD et de romans qui ont bercé son enfance,découvrant des périodiques ou il apprend l'utilisation de la littérature par la propagande fasciste,pour lui c'est une plongée entre l'époque de l'enfance heureuse et les enfers de la guerre mais ce n'est qu'une mémoire de papier mais grâce à une mystérieuse flamme,il y retrouve quelques souvenirs de son itinéraire de jeune garçon à l'époque de Mussolini.Mais voila que,à cause d'une trop forte émotion,il refait une crise et replonge dans le coma,et dans cet étrange état,à l'insu de tous il se souvient de tout :de la vengeance de son grand-père,de sa propre participation dans la résistance italienne et par-dessus tout ,de l'amour de sa jeunesse,Lilla. A la fin du livre,notre héros se pose la question : Pourquoi le soleil devient-il noir ?
Un livre merveilleux avec de superbes illustrations(couvertures d'anciennes revues,d'ouvrages ou de BD,reproductions d'affiches,photos)cette visite du grenier découvrant avec notre héros les trésors accumulés par son aïeul fut un vrai régal pour moi car imaginez que j'y ai retrouvé aussi des souvenirs de cette époque car Yambo est né en 1931 donc......Peut-être que des lecteurs d'un certain âge y trouveront leur compte.Un grand merci à l'auteur 5/5
Lalyre



De : ceirdwin Envoyé : 01/07/2008 20:54
La mystérieuse flamme de la Reine Loana - Umberto ECO

Yambo est un libraire antiquaire mondialement connu, tout au moins c'est ce que lui disent sa femme et ses amis à sa sortie du coma. Un coma particulier puisqu'il se souvient de tout fait partie de la culture acquise mais rien de ce qui lui est personnel. Il va devoir vivre parmi des étrangers qui se disent ses amis, sa famille.... Pour tenter de retrouver sa vie, il part dans la maison de son grand-père où il retrouve ses livres et jouets d'enfance. Il dévore la littérature populaire des années faschistes, prend plaisir à retrouver des héros mais avec le détachement de l'adulte. Toutefois, lorsqu'il tombe sur un livre qui l'a marqué, il sent au plus profond de soi une flamme qu'il ne comprends pas. Il replonge ainsi à la poursuite de ses souvenirs jusqu'aux plus lointains (personnifiés par le grenier) jusqu'à la découverte d'un incunable. Le choc est si fort qu'il replonge dans un profond coma..... et là, tout lui reviens : il déroule à nouveau le fil de vie, mais dans l'autre sens et en complétant les lectures par des évènements (son grand amour, le brouillard, la guerre....)

j'ai beaucoup aimé ce livre dont l'originalité réside aussi dans les illustrations. Umberto eco nous entraine à sa suite à la redécouverte des héros littéraires mais aussi de l'histoire italienne, vu par un enfant. La fin est un peu spéciale. Je n'arrivais pas trop à savoir où il voulait en venir. Mais tout s'explique dans les dernières pages. Et puis le plaisir de retrouver Umberto Eco, avec ses personnages à fleur de peau. 4,5/5
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Message  Cocotte Mar 23 Déc 2008 - 21:40

De : Umberto ECO (Italie) Cool_global_nickUmberto ECO (Italie) CPhilcabzi5Envoyé : 2008-12-09 18:14

La Mustérieuse flamme de la reine Loana de Umberto Eco
Ed. Grasset, 2005 c2004, 563 pages, ISBN 2253-11536-3
Titre original: La misteriosa flamma della Regina Loana (traduit de l'italien par Jean-Noël Schifano)

Note: 1/5 Umberto ECO (Italie) Emsad

Résumé:
Yambo ne sait plus qui il est. Il vient de sortir d'un coma qui lui a effacé sa mémoire personnelle mais non les informations que toute encyclopédie peut avoir dans ses pages. Bref il ne lui reste que la mémoire "commune" à tous. C'est pour se retrouver qu'il retourne dans la maison de son enfance.

Mon avis:
Bon j'ai abandonné ce bouquin après 174 pages. Après des pages et des pages de citations qui semblaient n'être là que pour me démontrer que je n'y connais rien et après des pages et des pages de rêveries à propos d'une blonde et sulfureuse scandinave, j'en ai eut assez! Et pourtant j'aime beaucoup Umberto Eco normalement mais là il me tapait carrément sur les nerfs, surtout après avoir lu une description détaillée du plaisir qu'a le personnage principal à déféquer dans les vignes! Bref je suis pas certaine de reprendre en jour la lecture de ce bouquin!
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Message  Philcabzi Sam 14 Fév 2009 - 18:55

Le nom de la rose
Ed. Grasset & Fasquelle, 1982 c1980, 505 pages, ISBN 2-246-24513-3
Titre original: Il nome della rosa (traduit de l'italien par Jean-Noël Schifano)

Ma note : 2.5/5

Résumé:
En 1327, dans l'enceinte d'une tranquille abbaye bénédictine, il se passe plusieurs choses bouleversantes. C'est qu'une réunion doit avoir lieu entre les "lieutenants" du pape qui réside à Avignon et ses détracteurs, alliés de l'empereur d'Allemagne. Mais lorsque l'ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville et son secrétaire Adso de Melk, s'y rendront pour assister à la réunion, l'Abbé leur confiera une tâche plutôt ardu, soit celle de découvrir ce qui a amené un moine à se jeter du haut de la bibliothèque. Tâche en apparence simple, sauf lorsque d'autres morts viendront s'ajouter au problème. Et quand on interdit à un homme aussi curieux et érudit que Guillaume d'accéder à la fameuse bibliothèque, il ne fait pas de doute qu'il en fera un défi personnel et obsessionnel.

Mon avis:
Vraiment je me félicite d'avoir terminé ce bouquin. Ce n'est pas qu'il est mauvais, au contraire, c'est plutôt qu'il est écrit pour une élite capable de lire le latin couramment et qui a un vocabulaire titanesque! S'il avait fallu que je cherche dans le dictionnaire tout les mots que je ne connaissais pas et traduire toutes les citations latines, je n'en serais qu'à la page 10 c'est certain! Bien sûr, les événements historiques décrits dans ce roman ne sont pas très connus, mais ce n'est pas bien grave, on arrive à suivre tout de même assez bien et j'ai même appris plusieurs choses très intéressantes. Le côté roman policier est ce qui est le plus accrocheur dans ce bouquin même si le dénouement est un peu tordu. Il est juste dommage qu'il ait été noyé par une mer de bla bla didactique! À ce sujet d'ailleur, U. Eco se justifie ainsi: Les longs passages didactiques avaient aussi une autre raison d'être. Après avoir lu le manuscrit, mes amis de la maison d'édition me suggérèrent de raccourcir les cent premières pages, qu'ils trouvaient trop absorbantes et fatigantes. Je n'eus aucune hésitation, je refusai. Je soutenais que si quelqu'un voulait entrer dans l'abbaye et y vivre sept jours, il devait en accepter le rythme. S'il n'y arrivait pas, ils ne réussirait jamais à lire le livre dans son entier. Donc, les cent premières pages avaient une fonction pénitentielle et initiatique.
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Message  Mousseline Dim 15 Fév 2009 - 15:33

Je doute àde lire ce roman un jour... et ta critique me conforte dans ma décision prise depuis longtemps. Very Happy

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Message  Prospéryne Dim 15 Fév 2009 - 19:33

Les 100 premières pages avait pour ma part parfaitement remplies leur fonction de pénitence initiatique: je ne m'étais pas rendue plus loin! Et je te lève mon chapeau pour l'avoir fait! bienvenue2

@+ Prospéryne

P.S. Cependant à force d'en entendre parler, je crois que je vais aller louer l'adaptation faite avec Sean Connery. Pour une fois, je vais peut-être préférer le film...


Dernière édition par Prospéryne le Dim 15 Fév 2009 - 19:35, édité 1 fois (Raison : Ajout du Post-Scriptum)
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Message  Cafrine Lun 16 Fév 2009 - 15:19

J'adore ce film vraiment ... du grand Sean Connery. Mais à lire la critique de Phil j'avoue me dire qu'il vaut mieux que je reste sur les impressions ciné ...
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Message  Franillon Sam 24 Avr 2010 - 22:00

Le vertige de la liste. Flammarion

Quatrième de couverture : Dans l’Iliade, Homère nous offre deux modes de représentation : le premier, c’est le bouclier d’Achille, une forme achevée et circonscrite où Vulcain représente tout ce qu’il sait sur une ville, sa campagne alentour, ses guerres et ses rites en temps de paix. Le second, c’est le fameux catalogue des navires, démesuré, que dresse le poète, impuissant à dire le nom et le nombre des guerriers achéens, et qui se conclut idéalement par un « et cætera ». On appelle ce second mode de représentation la liste ou l’énumération. Il y a des listes pratiques et finies, comme celles qui recensent les livres d’une bibliothèque ; et il y a celles qui suggèrent l’incommensurable et nous font ressentir le vertige de l’infini.

Cet ouvrage montre que, depuis toujours, la littérature fourmille de liste, d’Hésiode à Joyce, d’Ezéchiel à Gadda. Il s’agit souvent d’énumérations égrenées pour le goût de l’inventaire, la mélodie du dénombrement ou le plaisir vertigineux de réunir des éléments sans relation spécifique, comme dans les énumérations dites chaotiques. Mais ce volume ne nous propose pas seulement de découvrir une forme littéraire rarement analysée : il nous montre aussi combien les arts figuratifs savent suggérer des énumérations infinies, même lorsque la représentation semble contrainte par l’encadrement d’un tableau.

Le lecteur trouvera dans ces pages de quoi s’étourdir en éprouvant le vertige de la liste.

Mon avis : En effet, certaines listes sont absolument vertigineuses, comme celle des noms des anges – près de 400 – ou la Tentative d’épuisement d’un lieu parisien, de Georges Pérec. Et tant d’autres. Certains tableaux sont ahurissants quand on les regarde attentivement, par exemple L’Arrivée d’Isabelle de Parme à l’occasion de son mariage avec Joseph II, de l’école Meytens Martin II, avec une succession incroyable de carrosses. On trouve dans ce livre des textes de toutes les époques, de tous les styles, tous étant des énumérations qu’on a parfois du mal à lire jusqu’au bout, cela donne vraiment le vertige. Mais c’est une expérience de lecture intéressante. D’ailleurs on y retrouve de nombreux textes qu’on a eu l’occasion de lire chez Victor Hugo, Arthur Rimbaud, Italo Calvino, la Bible, Cervantes, Dante, Rabelais, etc. Un tel livre se lit par petites étapes et pas forcément dans l’ordre. C’est un livre à ouvrir de temps en temps, aussi bien pour reprendre une liste un peu longue que pour en savourer de nouveau une plutôt courte, et également pour étudier de près tel ou tel tableau qui mérite une analyse visuelle approfondie.

On ne note pas un tel livre, on l’apprécie ou on le trouve rébarbatif. Je l’ai bien apprécié.
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Message  lalyre Mar 5 Avr 2011 - 11:49

Le cimetière de Prague
Umberto Eco
Grasset mars 2011 550 pages
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Quatrième de couverture

Trente ans après Le Nom de la rose, Umberto Eco nous offre le grand roman du XIXe siècle secret. De Turin à Paris, en passant par Palerme, nous croisons une sataniste hystérique, un abbé qui meurt deux fois, quelques cadavres abandonnés dans un égout parisien. Nous assistons à la naissance de l'affaire Dreyfus et à la création de l'évangile antisémite, Les Protocoles des Sages de Sion. Nous rencontrons aussi des jésuites complotant contre des francs-maçons, des carbonari étranglant les prêtres avec leurs boyaux. Nous découvrons les conspirations des renseignements piémontais, français, prussiens et russes, les massacres dans le Paris de la Commune où l'on se nourrit d'illusions et de rats, les coups de poignard, les repaires de criminels noyés dans les vapeurs d'absinthe, les barbes postiches, les faux notaires, les testaments mensongers, les confraternités diaboliques et les messes noires... Les ingrédients sont donc réunis pour faire de ce savoureux feuilleton un diabolique roman d'apprentissage. Tout est vrai ici, à l'exception de Simon Simonini, protagoniste dont les actes ne relèvent en rien de la fiction mais ont probablement été le fait de différents auteurs. Qui peut, cependant, l'affirmer avec certitude ? Lorsque l'on gravite dans le cercle des agents doubles, des services secrets, des officiers félons, des ecclésiastiques peccamineux et des racistes de tous bords, tout peut arriver...

Mon avis

Que dire de ce roman, le plus sulfureux que j’ai jamais lu, ou je me suis souvent égarée car il me reste à savoir si c’est un roman ou un essai...Beaucoup de personnages ayant existé ainsi que des faits réels. Mais il y a un personnage fictif, heureusement d’ailleurs, car cet horrible Simon Simonini est le plus exécrable personnage que j’ai jamais rencontré lors de mes lectures. Ce Lucifer du Piémont, vivant en France, habite tout le livre, est un faussaire, un conspirateur, un antisémite, un manipulateur, un espion à la solde de personnages crapuleux, Il a deux personnalités car il se réincarne sous la soutane d’un curé nommé Dalla Piccola, c’est souvent pour cela que je me suis souvent perdue dans le livre...On croise aussi Garibaldi qui tient une place importante dans l’histoire, Dreyfus victime d’un complot ou Simonini a mis sa patte en tant que faussaire, il y a aussi Charcot, les communards, et les Carbonari. Diverses machinations et complots dont y travaille Simonini, tout est bon pour lui à condition que cela lui rapporte de fortes sommes. En toile de fond , d’extravagants coups de théâtre se produisent, des bateaux qui explosent, des égouts ou l’on jette les cadavres, des curés poignardés, bref un récit à épisodes parsemés de très belles gravures qui sembleraient être des documents d’époque. Ce que je n’ai pas aimé, c’est cette haine des juifs qui transparaît dans tout le livre, Simonini ce personnage qui est un génie du faux à la botte de qui le paie bien, les fabricants de bombes, mais l’auteur déclare que le romancier a tous les droits et qu’il n’a eu qu’un seul but en écrivant ce livre “ C’est comprendre comment fonctionne le mécanisme de la haine.....Personnellement je n’ai guère pris de plaisir en lisant ce roman.....4/5
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Message  Mandarine Lun 4 Avr 2016 - 7:32

Le nom de la rose

Dans le but de vider diminuer ma PAL, j'ai ressorti ce livre qui y était depuis une bonne dizaine d'année. En effet, avec la mort d'Umberto Eco, les médias ont beaucoup parlé de ce livre et mon envie de le lire est revenue. J'ai donc sauté sur l'occasion.
Et je n'ai pas été déçue!

Le seul bémol a été les phrases en latin, non traduites. Mais elles n'empêchent pas la compréhension et contribuent à l'atmosphère moyen-âgeuse de l'histoire, donc ce n'est finalement pas si grave.
On sent qu'Umberto Eco est un grand érudit, mais il n'écrase pas du tout son lecteur.

A part ça, j'ai adoré l'histoire, une sorte d'enquête sur fond d'abbaye, où on se perd dans les secrets d'une bibliothèque recelant plein de mystères, de moines qui enfreignent les règles, etc. Bref, une ambiance très dépaysante et mystérieuse, qu'on aime tous retrouver dans nos lectures!

De plus, il s'agit au fond du combat d'un homme contre l'obscurantisme, d'une lutte pour plus de liberté, et, dans ce domaine, nous avons encore du chemin à faire, donc c'est un livre utile et qui fait du bien!

Certains passages concernant le rire résonnent étrangement avec une certaine actualité. J'avais donc envie de vous en faire partager quelques-uns.

"Le rire distrait quelques instants le vilain de la peur. Mais la loi s’impose à travers la peur, dont le vrai nom est crainte de Dieu. […] Et de ce livre pourrait naître la nouvelle et destructive aspiration à détruire la mort à travers l’affranchissement de la peur. Et que serions-nous, nous créatures pécheresses, sans la peur"?

"L’Antéchrist peut naître de la piété même, de l’excessif amour de Dieu ou de la vérité, comme l’hérétique naît du saint et le possédé du voyant. Redoute, Adso, les prophètes et ceux qui sont disposés à mourir pour la vérité, car d’ordinaire ils font mourir des multitudes avec eux, souvent avant eux, parfois à leur place."



"Le diable n’est pas le principe de la matière, le diable est l’arrogance de l’esprit, la foi sans sourire, la vérité qui n’est jamais effleurée par le doute."



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Message  cookie610 Lun 4 Avr 2016 - 18:54

Comme toi, j'ai ce livre dans ma PAL depuis un bon nombre d'années déjà ! Ta critique me donne envie de le faire remonter
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Message  cookie610 Lun 14 Aoû 2017 - 14:11

Le nom de la rose
 
Note : 3.75/5
 
Le résumé a déjà été fait plusieurs fois ci-dessus.
 
Critique : J’avais ce livre depuis des années dans ma PAL donc rien que pour ça je suis bien contente de m’être enfin lancée dedans. Bon, c’est un livre très difficile à lire, il faut être concentré à fond et au calme pour bien l’apprécié. Il se destine à des gens qui ont une culture impressionnante parce qu’il est bourré de références à des ouvrages, à des thèses philosophiques et théologiques, ce qui rend la lecture un peu lourde voire écrasante. Il y a beaucoup de citations latines non traduites. Je ne sais pas si ça vient de la traduction ou de mon édition qui n’est pas à la hauteur du livre mais il manque cruellement de notes en bas de pages pour nous expliquer tout ça. Bon, j’ai cherché parfois deux ou trois explications sur le contexte historique essentiellement mais si j’avais voulu tout chercher et tout traduire, je serais encore loin de la fin. Donc j’ai passé outre et si on comprend l’histoire malgré tout au global, j’avais toujours la désagréable sensation de passer à côté de quelque chose. Certains débats entre moines sont franchement intéressant, notamment sur le rire ou la pauvreté du Christ. Mais ce qui fait pour moi le charme du roman, c’est le côté enquête dans l’abbaye. Cette partie est franchement réussite même si le dénouement final m’a un petit peu déçu. Je m’attendais à plus que ça. Bref, c’est une lecture qui se mérite, elle demande beaucoup à son lecteur. Il faut s’y consacrer corps et âmes si on veut arriver au bout mais je suis contente d’avoir pu le lire.
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Message  Mandarine Mer 16 Aoû 2017 - 7:55

Ce livre m'a vraiment fait la même impression que toi Cookie! D'abord la satisfaction de l'avoir enfin sorti de ma PAL Very Happy , puis le sentiment d'être en présence d'un livre très érudit, parfois trop... mais très intéressant et divertissant par l'aspect "enquête". Contente de l'avoir lu.  Smile
Mandarine
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