Shane STEVENS (Etats-Unis)
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aurora22062002
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odilette84
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Shane STEVENS (Etats-Unis)
au delà du mal
commentaire Amazon :
Après plus de vingt-cinq ans de malédiction éditoriale, nous avons le plaisir de vous présenter pour la première fois en langue française Au-delà du mal, de Shane Stevens, l'un des livres fondateurs du roman
de serial killer, avec Le Dahlia noir, de James Ellroy, et Le Silence des agneaux, de Thomas Harris. À 10 ans, Thomas Bishop est placé en institut psychiatrique après avoir assassiné sa mère. Il s'en échappe
quinze ans plus tard et entame un périple meurtrier à travers les États-Unis. Très vite, une chasse à l'homme s'organise : la police, la presse et la mafia sont aux trousses de cet assassin hors norme, remarquablement intelligent, méticuleux et amoral. Les destins croisés des protagonistes, en particulier celui d'Adam Kenton, journaliste dangereusement proche du tueur, dévoilent un inquiétant jeu de miroir, jusqu'à un dénouement captivant. A l'instar d'un Hannibal Lecter, Thomas Bishop est l'une des plus grandes figures du mal enfantées par la littérature contemporaine, un héros " terrifiant pour lequel on ne peut s'empêcher d'éprouver, malgré tout, une vive empathie. Au-delà du mal, épopée brutale et dantesque, romantique et violente, à l'intrigue
fascinante, constitue un récit sans égal sur la façon dont on fabrique un monstre et sur les noirceurs de l'âme humaine. D'un réalisme cru, presque documentaire, cet ouvrage, hanté par la figure de Caryl Chessman, n'est pas sans évoquer Le Chant du bourreau de Norman Mailer et De sang-froid de Truman Capote. Un roman dérangeant
mon commentaire
après avoir lu "seul le silence" de la même édition, je me suis dit qu'une veine était trouvée, de nouveaux auteurs, du sang neuf ...
(certains s'étaient fait avoir de la même manière avec l'édition noire de Millénium...)
hélas trois fois hélas, des kilomètres de texte, le pays sillonné , des personnages à n'en plus finir, de la violence, du sexe pour faire passer la pilule, mais au final, rien de nouveau
laborieux thriller qui aurait pu ne faire que 300 pages
comparer cet ouvrage à Truman Capote ou Ellroy ma parait hautement prétentieux ...
j'ai capitulé 100 pages avant la fin qui ne m'intéressait même plus, j'avais perdu le fil ...
ma note 2/5
car la partie psychiatrique est intéressante
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résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
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Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Shane STEVENS (Etats-Unis)
Ah Odilette, ta critique me refroidit un peu . Je l'ai emprunté et c'est ma prochaine lecture !
Clochette- Nombre de messages : 2135
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Date d'inscription : 25/10/2008
Re: Shane STEVENS (Etats-Unis)
au contraire Clochette comparons nos avis...
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résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
Age : 59
Location : Provence
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Shane STEVENS (Etats-Unis)
En lisant le résumé le livre me semblait intéressant, comme il est à la bibliothèque je ne risque rien en l'empruntant. Par contre il est malheureusement réservé
Merci pour ta critique Odilette !
Merci pour ta critique Odilette !
cecile- Nombre de messages : 2360
Date d'inscription : 11/03/2009
Re: Shane STEVENS (Etats-Unis)
Merci de ta critique Odilette. J'attends celle de Clochette, car ce livre me fait de l'oeil à la médiathèque.
B
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Shane STEVENS (Etats-Unis)
Au-delà du mal de Shane Stevens
Editions Sonatine
L'histoire
Thomas Bishop n'a pas eu une vie facile, c'est le moins qu'on puisse dire. Il a en effet assassiné sa mère à l'âge de 10 ans. Né d'un viol, (selon les dires de sa mère, celle-ci n'a jamais pu supporter Thomas et lui a fait chèrement payé sa naissasnce. Dès son plus jeune âge, il a ainsi été confronté au mensonge et à la violence.
Thomas se retrouve donc enfermé dans un hôpital psychiatrique à perpétuité. Il va cependant s'en échapper 15 ans plus tard avec l'aide d'un comparse naif qui y laissera sa vie.
S'en suit alors une traversée meurtrière des Etats-Unis où Thomas va régler son compte à toutes les femmes pour à la fois se libérer de la mort de sa mère mais également pouvoir s'en approcher au plus près.
Sur son chemin, il va néanmoins trouver toutes les forces de police prêtes à tout pour vaincre la terreur qui monte, la mafia (car on ne tue pas impunément des membres de la mafia), la presse, les politiciens pour qui ce meurtrier est du pain béni pour promouvoir la peine de mort, mais surtout un opiniâtre journaliste d'investigation, Adam Kenton, qui, par son analyse très fine de la psychologie du "serial killer" va peu à peu remonter sa piste. Et pourtant, Thomas Bishop va faire preuve d'une intelligence inégalée et lui mettre la main dessus va relever du défi personnel pour Adam Kenton.
Mon avis :
Oui, j'ai bien aimé ce roman ! Pourtant l'épaisseur du pavé avait tout pour me faire peur, mais je me suis laissée prendre au jeu. En effet, l'histoire de Thomas est très bien retracée. On démarre par son enfance et comment sa mère réussit à le détruire par ses multiples châtiments, puis son évasion très rusée de l'hôpital psychiatrique, et enfin sa folle calvacade au travres des Etats-Unis.Ainsi l'on suit pas à pas tout au long de ces 700 pages la psychologie de Thomas et qui nous explique comment il a pu arriver à commettre de telles déviances. J'avoue que j'ai eu un peu peur quand l'auteur à commencé à décrire tous les assassinats (âmes sensibles s'abstenir !), mais il a bien su tirer son épingle du jeu par la suite en s'en tirant par des pirouettes pour ne pas trop entrer dans le détail et laisser la porte ouverte à l'imaginaire du lecteur. (Ouf !). Alors je ne me suis jamais attachée à ce personnage, mais finalement, on arrive à avoir de la peine pour lui, prisonnier de ses démons et que seule la mort pourra délivrer. Mais si on peut être également admirative devant ses multiples talents pour se cacher et se recréer des identités (même si quelquefois cela manquait de crédibilité !)
En parallèle à l'histoire de Thomas, on y rencontre toute une palette de seconds rôles qui ne font que crédibiliser l'histoire. Adam Kenton, prêt à tout pour réussir sa chasse à l'homme, même à mettre sa vie en danger, des politiques ambitieux , malhonnêtes et opportunistes, des "profilers" sûrs de leurs conclusions. Toute une panoplie de facettes de la bonne société américaine prête à tout pour vaincre ses démons.
Bref, un bon thriller, entre le roman et le documentaire (je me suis souvent demandée si l'auteur ne retraçait pas une histoire vraie, tellement les détails sont réels) et une étude psychologique de "l'anti-héros" franchement très intéressante. Et j'ai trouvé l'issue du roman très "amusante" !!!
Sur la 4ème de couverture, ce roman est comparé au "Chant du Bourreau" de Norman Mailer. Je ne saurai dire car je ne l'ai pas lu mais je l'ai emprunté à ma mère depuis ! Histoire de comparer !
Ma note : 4/5
Editions Sonatine
L'histoire
Thomas Bishop n'a pas eu une vie facile, c'est le moins qu'on puisse dire. Il a en effet assassiné sa mère à l'âge de 10 ans. Né d'un viol, (selon les dires de sa mère, celle-ci n'a jamais pu supporter Thomas et lui a fait chèrement payé sa naissasnce. Dès son plus jeune âge, il a ainsi été confronté au mensonge et à la violence.
Thomas se retrouve donc enfermé dans un hôpital psychiatrique à perpétuité. Il va cependant s'en échapper 15 ans plus tard avec l'aide d'un comparse naif qui y laissera sa vie.
S'en suit alors une traversée meurtrière des Etats-Unis où Thomas va régler son compte à toutes les femmes pour à la fois se libérer de la mort de sa mère mais également pouvoir s'en approcher au plus près.
Sur son chemin, il va néanmoins trouver toutes les forces de police prêtes à tout pour vaincre la terreur qui monte, la mafia (car on ne tue pas impunément des membres de la mafia), la presse, les politiciens pour qui ce meurtrier est du pain béni pour promouvoir la peine de mort, mais surtout un opiniâtre journaliste d'investigation, Adam Kenton, qui, par son analyse très fine de la psychologie du "serial killer" va peu à peu remonter sa piste. Et pourtant, Thomas Bishop va faire preuve d'une intelligence inégalée et lui mettre la main dessus va relever du défi personnel pour Adam Kenton.
Mon avis :
Oui, j'ai bien aimé ce roman ! Pourtant l'épaisseur du pavé avait tout pour me faire peur, mais je me suis laissée prendre au jeu. En effet, l'histoire de Thomas est très bien retracée. On démarre par son enfance et comment sa mère réussit à le détruire par ses multiples châtiments, puis son évasion très rusée de l'hôpital psychiatrique, et enfin sa folle calvacade au travres des Etats-Unis.Ainsi l'on suit pas à pas tout au long de ces 700 pages la psychologie de Thomas et qui nous explique comment il a pu arriver à commettre de telles déviances. J'avoue que j'ai eu un peu peur quand l'auteur à commencé à décrire tous les assassinats (âmes sensibles s'abstenir !), mais il a bien su tirer son épingle du jeu par la suite en s'en tirant par des pirouettes pour ne pas trop entrer dans le détail et laisser la porte ouverte à l'imaginaire du lecteur. (Ouf !). Alors je ne me suis jamais attachée à ce personnage, mais finalement, on arrive à avoir de la peine pour lui, prisonnier de ses démons et que seule la mort pourra délivrer. Mais si on peut être également admirative devant ses multiples talents pour se cacher et se recréer des identités (même si quelquefois cela manquait de crédibilité !)
En parallèle à l'histoire de Thomas, on y rencontre toute une palette de seconds rôles qui ne font que crédibiliser l'histoire. Adam Kenton, prêt à tout pour réussir sa chasse à l'homme, même à mettre sa vie en danger, des politiques ambitieux , malhonnêtes et opportunistes, des "profilers" sûrs de leurs conclusions. Toute une panoplie de facettes de la bonne société américaine prête à tout pour vaincre ses démons.
Bref, un bon thriller, entre le roman et le documentaire (je me suis souvent demandée si l'auteur ne retraçait pas une histoire vraie, tellement les détails sont réels) et une étude psychologique de "l'anti-héros" franchement très intéressante. Et j'ai trouvé l'issue du roman très "amusante" !!!
Sur la 4ème de couverture, ce roman est comparé au "Chant du Bourreau" de Norman Mailer. Je ne saurai dire car je ne l'ai pas lu mais je l'ai emprunté à ma mère depuis ! Histoire de comparer !
Ma note : 4/5
Clochette- Nombre de messages : 2135
Age : 50
Location : Nantes Bretagne
Date d'inscription : 25/10/2008
Re: Shane STEVENS (Etats-Unis)
Merci Clochette, ce sont de bons commentaires.
Odilette 2, Clochette 4, soit, mathématiquement, 6/10 = 3/5. Les internautes sur le forum de la Fnac, donnent 3,5. Certains avis parlent de mysoginie ?
Toujours pour la Fnac, ce roman se compare, également, à James Siegel, Là où vivent les peurs, que je viens de terminer. J'irai quand même voir, pas tout de suite, mon challenge est fourni, dans le courant de l'année.
Odilette a raison, Ellroy est unique, comme Burke ou Rankin et d'autres...
Norman Mailer, c'est très bon, Clochette.
Merci à vous deux.
B
Odilette 2, Clochette 4, soit, mathématiquement, 6/10 = 3/5. Les internautes sur le forum de la Fnac, donnent 3,5. Certains avis parlent de mysoginie ?
Toujours pour la Fnac, ce roman se compare, également, à James Siegel, Là où vivent les peurs, que je viens de terminer. J'irai quand même voir, pas tout de suite, mon challenge est fourni, dans le courant de l'année.
Odilette a raison, Ellroy est unique, comme Burke ou Rankin et d'autres...
Norman Mailer, c'est très bon, Clochette.
Merci à vous deux.
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
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Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Shane STEVENS (Etats-Unis)
Bernard, c'est vrai que dans ce roman, les femmes n'ont pas le beau rôle. Beaucoup meurent sous les coups de Thomas . Quant aux rôles secondaires féminins, j'ai trouvé que beaucoup passaient pour des cruches...
Quant à Norman Mailer, c'est un énoooorme pavé
Quant à Norman Mailer, c'est un énoooorme pavé
Clochette- Nombre de messages : 2135
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Date d'inscription : 25/10/2008
Re: Shane STEVENS (Etats-Unis)
Je sais, Clochette, 1300 pages, il y a de quoi hésiter ! Il ne faut pas se forcer (mais tu le sais).
Sinon, De sang froid de Truman Capote, 500 pages, c'est bien aussi.
B
Sinon, De sang froid de Truman Capote, 500 pages, c'est bien aussi.
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
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Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Shane STEVENS (Etats-Unis)
Ah oui, je l'ai aussi ! Et il est prévu dans mon challenge ABC
Clochette- Nombre de messages : 2135
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Date d'inscription : 25/10/2008
Re: Shane STEVENS (Etats-Unis)
En tout cas pour moi Le chant du bourreau c'est un chef d'oeuvre. C'est un gros pavé mais ça se lit vraiment très bien tellement c'est passionnant. Mais ce livre est une histoire vraie.
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Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Shane STEVENS (Etats-Unis)
Bonjour ,
je suis d'accord avec Odilette, je ferai pas de résumé car il est bien décrit par Odette84,j'ai acheté ce livre à cause de toute la publicitée sur ce livre . Un livre qui fut écrit voilà 25 ans et qui viens d'être traduis en francais . Selon la crétique un roman culte que tout bon amateur de roman policier doit lire un chef-d'oeuvre , désolé pour moi j'ai trouvé aussi trop long sa patine trop l'histoire tu tueur en série est bien developpé mais je trouve que les enquêteurs sont toprs absents et ils sont trop nuls le fou passe pour un génie ? trop invraisemblable et on se répète trop l'histoire on se demande si il vont trouver . Pôur moi cela m'a pas trop captivé et je crois pas que je vais lire un autre roman de cet auteur désolé
ma note 2/5
Bonne lecture à tous et toutes
je suis d'accord avec Odilette, je ferai pas de résumé car il est bien décrit par Odette84,j'ai acheté ce livre à cause de toute la publicitée sur ce livre . Un livre qui fut écrit voilà 25 ans et qui viens d'être traduis en francais . Selon la crétique un roman culte que tout bon amateur de roman policier doit lire un chef-d'oeuvre , désolé pour moi j'ai trouvé aussi trop long sa patine trop l'histoire tu tueur en série est bien developpé mais je trouve que les enquêteurs sont toprs absents et ils sont trop nuls le fou passe pour un génie ? trop invraisemblable et on se répète trop l'histoire on se demande si il vont trouver . Pôur moi cela m'a pas trop captivé et je crois pas que je vais lire un autre roman de cet auteur désolé
ma note 2/5
Bonne lecture à tous et toutes
Invité- Invité
Re: Shane STEVENS (Etats-Unis)
Au-delà du mal
Pas de résumé supplémentaire: Clochette et Odilette ont fait le travail pour moi!
Alors que dire de ce roman dont je viens de tourner la dernière page? Premièrement il ne peut laisser indifférent: soit on le ferme au bout de quelques pages dégouté par la violence décrite, soit (et ce fut mon cas) on dévore les quelques 888 pages.
En ce qui concerne les descriptions des meurtres: celles-ci sont certes très minutieusement détaillées au début pour planter le décor et expliquer toute la sauvagerie de Thomas Bishop. Par contre en avançant dans le récit, l'auteur a eu la délicatesse de ne pas en rajouter. Après tout le lecteur sait maintenant à quoi s'en tenir!
La description de l'enfance du héros est parfaite et nous permet de comprendre la psychologie de ce tueur et si je peux dire essayer de comprendre ses agissements.
La chasse à l'homme exercée conjointement par la police et le journaliste Kenton apporte le piment nécessaire pour avaler ce pavé.
Je pense que l'on peut effecivement rapprocher ce roman de De sang-froid de Capote ou Le sang du bourreau de Mailer dans le style presque journalistique qu'a employé l'auteur. Une autre ressemblance également dans la description très précise de personnages secondaires.
Cependant contrairement à ces deux autres ouvrages celui-ci est un roman et Thomas Bishop n'a heureusement pas existé!
En un mot ce fut une excellent lecture que je recommande à tous les amateurs du style!
Ma note 5/5
Pas de résumé supplémentaire: Clochette et Odilette ont fait le travail pour moi!
Alors que dire de ce roman dont je viens de tourner la dernière page? Premièrement il ne peut laisser indifférent: soit on le ferme au bout de quelques pages dégouté par la violence décrite, soit (et ce fut mon cas) on dévore les quelques 888 pages.
En ce qui concerne les descriptions des meurtres: celles-ci sont certes très minutieusement détaillées au début pour planter le décor et expliquer toute la sauvagerie de Thomas Bishop. Par contre en avançant dans le récit, l'auteur a eu la délicatesse de ne pas en rajouter. Après tout le lecteur sait maintenant à quoi s'en tenir!
La description de l'enfance du héros est parfaite et nous permet de comprendre la psychologie de ce tueur et si je peux dire essayer de comprendre ses agissements.
La chasse à l'homme exercée conjointement par la police et le journaliste Kenton apporte le piment nécessaire pour avaler ce pavé.
Je pense que l'on peut effecivement rapprocher ce roman de De sang-froid de Capote ou Le sang du bourreau de Mailer dans le style presque journalistique qu'a employé l'auteur. Une autre ressemblance également dans la description très précise de personnages secondaires.
Cependant contrairement à ces deux autres ouvrages celui-ci est un roman et Thomas Bishop n'a heureusement pas existé!
En un mot ce fut une excellent lecture que je recommande à tous les amateurs du style!
Ma note 5/5
Re: Shane STEVENS (Etats-Unis)
Je le note et en rouge dans ma LAL
Autant je suis tentée par l'histoire autant je suis tentée de me faire une idée de ce livre qui est si partagé dans les avis.
Merci Dodie
Autant je suis tentée par l'histoire autant je suis tentée de me faire une idée de ce livre qui est si partagé dans les avis.
Merci Dodie
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Shane STEVENS (Etats-Unis)
Le coté violent me refroidi un peu je n'aime pas trop ce qui est gore ...
_________________
La Terre - Zola
Re: Shane STEVENS (Etats-Unis)
Au delà du mal
Mon avis :
Oui, bon, c'est vrai comment ne pas être sceptique après une telle lecture. Certes ergotons, ce n'est ni du Mailer, ni du Capote et encore moins du Ellroy, cependant l'idée de départ est bonne : Caryl Chessman et jouer sur les échecs et la folie, chess = echecs et Bishop = le fou, mais en faisant le tri, il y a à boire et à manger, comme d'autres roman, certes... J'avais lu les critiques du forum avant de commencer ce bouquin et je souhaitais me faire une idée et globalement c'est un Ted Bundy imaginaire qui nous renvoie au livre de Ann Rule, Un tueur si proche, une longue poursuite à travers les Etats Unis. Il y a des longueurs et j'ai mis longtemps à rentrer dans l'histoire et, d'ailleurs, ce doit être mon record de lenteur de lecture.
Franchement, j'ai aimé le dénouement et la pugnacité du journaliste, la façon de raconter n'est pas vilaine, inhabituelle, non académique, atypique, tant mieux diront certains et why not après tout. Le côté enfance de Bishop et son internement se laissent lire et, à une époque où Internet n'était qu'à ses balbutiements voire inexistant, l'auteur a dû faire un travail de documentation non négligeable.
Je n'ai pas aimé le remplissage, trop de pages inutiles, le côté journalistique de l'enquête - on cherche à faire du fric avec le malheur des autres, du sang à la une ça rapporte toujours - mais est-ce nouveau ? Je déplore que la longue chute et descente aux enfers de Nixon n'ait pas été mieux exploitée. J'ai lu en travers le sexe et les descriptions anatomiques horrifiques. Pour finir ce rappel redondant à Jack l'éventreur démontre s'il le fallait que Stevens n'est pas au fait de cette histoire.
Je regrette le temps passé mais n'en ferais pas une histoire. Peut mieux faire !
3/5
B
Mon avis :
Oui, bon, c'est vrai comment ne pas être sceptique après une telle lecture. Certes ergotons, ce n'est ni du Mailer, ni du Capote et encore moins du Ellroy, cependant l'idée de départ est bonne : Caryl Chessman et jouer sur les échecs et la folie, chess = echecs et Bishop = le fou, mais en faisant le tri, il y a à boire et à manger, comme d'autres roman, certes... J'avais lu les critiques du forum avant de commencer ce bouquin et je souhaitais me faire une idée et globalement c'est un Ted Bundy imaginaire qui nous renvoie au livre de Ann Rule, Un tueur si proche, une longue poursuite à travers les Etats Unis. Il y a des longueurs et j'ai mis longtemps à rentrer dans l'histoire et, d'ailleurs, ce doit être mon record de lenteur de lecture.
Franchement, j'ai aimé le dénouement et la pugnacité du journaliste, la façon de raconter n'est pas vilaine, inhabituelle, non académique, atypique, tant mieux diront certains et why not après tout. Le côté enfance de Bishop et son internement se laissent lire et, à une époque où Internet n'était qu'à ses balbutiements voire inexistant, l'auteur a dû faire un travail de documentation non négligeable.
Je n'ai pas aimé le remplissage, trop de pages inutiles, le côté journalistique de l'enquête - on cherche à faire du fric avec le malheur des autres, du sang à la une ça rapporte toujours - mais est-ce nouveau ? Je déplore que la longue chute et descente aux enfers de Nixon n'ait pas été mieux exploitée. J'ai lu en travers le sexe et les descriptions anatomiques horrifiques. Pour finir ce rappel redondant à Jack l'éventreur démontre s'il le fallait que Stevens n'est pas au fait de cette histoire.
Je regrette le temps passé mais n'en ferais pas une histoire. Peut mieux faire !
3/5
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Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
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Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Shane STEVENS (Etats-Unis)
Ce livre me tentait au départ mais j'avoue qu'après avoir lu ton avis Bernard, ça me refroidit. Je pense que je vais passer et lire autre chose
belledenuit- Nombre de messages : 1067
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Re: Shane STEVENS (Etats-Unis)
Tu fais bien Belledenuit.
B
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
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Re: Shane STEVENS (Etats-Unis)
Au-delà du mal
Note : 4.5/5
Le résumé a déjà été fait ci-dessus
Critique : j'ai beaucoup aimé ce roman. L’épaisseur du pavé (967 pages tout de même) m'avait un peu rebuté et c'est pour cela que le livre traînait depuis 2 ans dans ma PAL. Après m'être motivée un peu, je dois dire que je ne le regrette pas du tout. C'est vrai que ça ressemble beaucoup à Le chant du bourreau ou De sang froid pour le coté documenté. C'est tellement précis qu'on croirait vraiment qu'il s'agit d'une histoire vraie. J'ai adoré l'histoire, le personnage de Thomas Bishop est extrêmement bien construit, bien fouillé. Son aspect psychologique est très intéressant. Il y a quelques passages assez difficiles mais pas tant que ça finalement. La fin
Note : 4.5/5
Le résumé a déjà été fait ci-dessus
Critique : j'ai beaucoup aimé ce roman. L’épaisseur du pavé (967 pages tout de même) m'avait un peu rebuté et c'est pour cela que le livre traînait depuis 2 ans dans ma PAL. Après m'être motivée un peu, je dois dire que je ne le regrette pas du tout. C'est vrai que ça ressemble beaucoup à Le chant du bourreau ou De sang froid pour le coté documenté. C'est tellement précis qu'on croirait vraiment qu'il s'agit d'une histoire vraie. J'ai adoré l'histoire, le personnage de Thomas Bishop est extrêmement bien construit, bien fouillé. Son aspect psychologique est très intéressant. Il y a quelques passages assez difficiles mais pas tant que ça finalement. La fin
- Spoiler:
- le massacre dans l’hôtel pour femmes et la révélation sur la réelle identité de Bishop
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Au delà du mal - Pocket -2/5
Quand on lit les commentaires élogieux de Ellroy et Stephen King sur ce thriller on se dit que l'on va lire un grand roman noir. Paru en 1979, et réédité par Pocket, ce livre a eu des critiques très enthousiastes dans beaucoup de magazines et blogs.
Mais comme je coupe toujours les cheveux en quatre mon commentaire n'ira pas dans ce sens.
J'ai d'abord trouvé cette histoire prenante et même angoissante. Thomas Bishop nait dans une famille très spéciale, et sa mère va le martyriser pendant toute sa petite enfance. Ces pages là sont très dures. Shane Stevens ancre son intrigue dans une célèbre histoire criminelle de la fin des années 40, celle de Caryl Chessmann qui viola plusieurs jeune femme et fut arrêté, condamné à mort et exécuté après 12 ans d'emprisonnement. Au tout début du livre, la mère de Thomas Bishop est violée par un inconnu et le petit Thomas peut-être aussi bien le fruit de ce viol que le fils du jeune homme qu'elle séduit simultanément et épouse dans les semaines qui suivent.
Le mariage est un fiasco, la mère de Thomas passablement déséquilibrée est persuadée que son fils est celui de Caryl Chessmann, et elle lui fait subir les pires maltraitances pour le punir et se libérer de la haine qu'elle ressent pour la gente masculine.
Lorsque Thomas a 10 ans, il tue sa mère ..... et là, le roman tout à coup perd toute crédibilité de la façon dont ce crime est rapporté
J'ai remarqué à maintes reprises des éléments qui ne tenaient pas, et pourtant comme le dit l'auteur lui-même dans ce roman, par la bouche du journaliste qui enquête sur l'affaire : "Kenton savait que les éléments d'une théorie devaient coller ensemble, faute de quoi cette théorie ne valait rien".
Je m'attache beaucoup à la cohérence et à la vraisemblance dans un roman. Quand on bâtit une intrigue policière, le minimum c'est de nous y faire croire.
Pour ceux qui veulent lire ce livre je ne veux pas trop divulguer l'histoire, et pour ceux qui l'ont lu j'en mentionne quelques uns en spoiler
Donc je ne considère pas ce thriller comme un chef d'oeuvre. J'ai passé quelques pages, le finissant en diagonale surtout pour savoir comment les enquêteurs arrivaient à trouver l'identité du tueur.
Mais comme je coupe toujours les cheveux en quatre mon commentaire n'ira pas dans ce sens.
J'ai d'abord trouvé cette histoire prenante et même angoissante. Thomas Bishop nait dans une famille très spéciale, et sa mère va le martyriser pendant toute sa petite enfance. Ces pages là sont très dures. Shane Stevens ancre son intrigue dans une célèbre histoire criminelle de la fin des années 40, celle de Caryl Chessmann qui viola plusieurs jeune femme et fut arrêté, condamné à mort et exécuté après 12 ans d'emprisonnement. Au tout début du livre, la mère de Thomas Bishop est violée par un inconnu et le petit Thomas peut-être aussi bien le fruit de ce viol que le fils du jeune homme qu'elle séduit simultanément et épouse dans les semaines qui suivent.
Le mariage est un fiasco, la mère de Thomas passablement déséquilibrée est persuadée que son fils est celui de Caryl Chessmann, et elle lui fait subir les pires maltraitances pour le punir et se libérer de la haine qu'elle ressent pour la gente masculine.
Lorsque Thomas a 10 ans, il tue sa mère ..... et là, le roman tout à coup perd toute crédibilité de la façon dont ce crime est rapporté
- Spoiler:
- Thomas se fait fouetter au sang par sa mère de plus en plus fréquemment. Par une nuit de décembre, le petit garçon perdit la tête. Il poussa sa mère encore consciente dans le poële à bois et la regarda se consummer jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'un tas d'os blanchis.
En une phrase tout est expédié. Moi je veux bien mais vous connaissez un poele à bois qui peut contenir un être humain en entier ? Un être humain qui se laisse pousser dans un poele à bois tout en étant consciente !!!!!!
J'ai remarqué à maintes reprises des éléments qui ne tenaient pas, et pourtant comme le dit l'auteur lui-même dans ce roman, par la bouche du journaliste qui enquête sur l'affaire : "Kenton savait que les éléments d'une théorie devaient coller ensemble, faute de quoi cette théorie ne valait rien".
Je m'attache beaucoup à la cohérence et à la vraisemblance dans un roman. Quand on bâtit une intrigue policière, le minimum c'est de nous y faire croire.
Pour ceux qui veulent lire ce livre je ne veux pas trop divulguer l'histoire, et pour ceux qui l'ont lu j'en mentionne quelques uns en spoiler
- Spoiler:
- C'est, pour moi, impossible qu'une jeune gaçon psychotique, enfermé à 10 ans dans un hopital psychiatrique, sans éducation et sans entourage affectif, puisse en sortir à 23 ans et s'adapte à la vie extérieure comme Thomas Bishop le fait quand il s'évade .... uniquement parce qu'il a vu des séries télévisées".
La personnalité de Thomas Bishop est trop fluctuante, en ce qui concerne ses relations avec les femmes.
Il y a beaucoup de carences dans l'enquête. On est en 1979 et les recherches ADN ne sont pas encore exploitées, mais on ne parle jamais des preuves qui peuvent même à cette époque (empreintes, groupes sanguins, ....) orienter la police
Enfin, un élément déterminant de son identification en tant que Thomas Owens Bishop est qu'il a été circoncis à la naissance. On s'aperçoit à la toute fin qu'il ne l'était pas. Donc l'auteur fait planer un doute sur son identité. Aurait-il été échangé avec un autre bébé à la naissance ????
Ce dernier ressort est d'un ridicule consommé : la circoncision n'était pas obligatoire mais elle était beaucoup pratiqué dans ces années là à la demande des parents. Or, comment sa mère et son père auraient-ils pu ne pas s'apercevoir que leur fils n'était pas circoncis, malgré le fait qu'un médecin avait pratiqué cette petite opération sur leur fils, comme ils le souhaitaient.
Donc je ne considère pas ce thriller comme un chef d'oeuvre. J'ai passé quelques pages, le finissant en diagonale surtout pour savoir comment les enquêteurs arrivaient à trouver l'identité du tueur.
zeta- Admin
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Re: Shane STEVENS (Etats-Unis)
AU DELA DU MAL
À 10 ans, Thomas Bishop est placé en institut psychiatrique après avoir assassiné sa mère. Il s'en échappe quinze ans plus tard et entame un périple meurtrier particulièrement atroce à travers les États-Unis. Très vite, une chasse à l'homme s'organise : la police, la presse et la mafia sont aux trousses de cet assassin hors norme, remarquablement intelligent, méticuleux et amoral.
Les destins croisés des protagonistes, en particulier celui d'Adam Lenton, journaliste dangereusement proche du meurtrier, dévoilent un inquiétant jeu de miroir, jusqu'au captivant dénouement.
Un des meilleurs thriller psychologique que j'ai lu malgré quelques longueurs sur la politique américaine des années 70 qui marquaient de mise en contexte.
On va suivre Thomas Bishop de sa naissance à son internement suite au meurtre de sa mère et jusqu'à sa cavale dans les États Unis où il a pour but d'erradiquer les femmes de la surface de la Terre, rien que ça.
J'ai aimé le style de l'auteur qui m'a permis de retrouver la plume des bons vieux romans noir américain, j'ai aimé la construction du récit en 3 parties. Enfin bref une de mes meilleures lectures de l'année.
5/5
À 10 ans, Thomas Bishop est placé en institut psychiatrique après avoir assassiné sa mère. Il s'en échappe quinze ans plus tard et entame un périple meurtrier particulièrement atroce à travers les États-Unis. Très vite, une chasse à l'homme s'organise : la police, la presse et la mafia sont aux trousses de cet assassin hors norme, remarquablement intelligent, méticuleux et amoral.
Les destins croisés des protagonistes, en particulier celui d'Adam Lenton, journaliste dangereusement proche du meurtrier, dévoilent un inquiétant jeu de miroir, jusqu'au captivant dénouement.
Un des meilleurs thriller psychologique que j'ai lu malgré quelques longueurs sur la politique américaine des années 70 qui marquaient de mise en contexte.
On va suivre Thomas Bishop de sa naissance à son internement suite au meurtre de sa mère et jusqu'à sa cavale dans les États Unis où il a pour but d'erradiquer les femmes de la surface de la Terre, rien que ça.
J'ai aimé le style de l'auteur qui m'a permis de retrouver la plume des bons vieux romans noir américain, j'ai aimé la construction du récit en 3 parties. Enfin bref une de mes meilleures lectures de l'année.
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