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Elisabeth BADINTER (France)

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Message  nauticus45 Dim 28 Fév 2010 - 14:45


Élisabeth Badinter est une des trois filles du publicitaire Marcel Bleustein-Blanchet et de Sophie Vaillant, petite-fille d'Edouard Vaillant. Agrégée de philosophie, spécialiste du siècle des Lumières, observatrice de l'évolution des mentalités et des mœurs, elle a été maître de conférences à l'École polytechnique.

Présidente du conseil de surveillance de Publicis depuis 1996, elle est également la deuxième actionnaire du groupe, dont elle détient un peu plus de 10 % du capital, et figure au palmarès des 500 premières fortunes de France[2]. Ce rôle de « garante morale du quatrième groupe mondial de publicité » selon l'expression d'Acrimed n'est pas sans lui attirer des critiques concernant les « représentations sexistes de la femme » dans le domaine publicitaire[3],[4],[1].

Son essai Fausse route, publié en 2003 et qui fustige la misandrie contemporaine, ainsi que divers écrits critiques quant aux nouvelles lois concernant la parité politique ou le traitement des crimes et délits sexuels ont suscité une vive polémique, et de nombreuses féministes lui contestent désormais l'épithète de « féministe ». De son côté, elle continue de s'en réclamer, arguant que la vocation du féminisme n'est pas de conduire une guerre des sexes visant à une revanche contre les hommes. Dans cet ouvrage, elle dénonce aussi es enquêtes statistiques sur la violence conjugale où on n'interroge que les femmes et où on amalgame le subjectif et l'objectif, les pressions psychologiques et les agressions physiques, ce qui a pour effet d'établir une hiérarchie morale entre les sexes : « À vouloir ignorer systématiquement la violence et le pouvoir des femmes, à les proclamer constamment opprimées, donc innocentes, on trace en
creux le portrait d'une humanité coupée en deux peu conforme à la vérité. D'un côté, les victimes de l'oppression masculine, de l'autre,
les bourreaux tout-puissants[5] ». Elle développe depuis longtemps sa théorie de la « ressemblance » des sexes : « La ressemblance des sexes est une telle innovation qu'on peut légitimement l'envisager en termes de mutation[6]. » Lors de la parution de Qu'est-ce qu'une femme ?, le journal Le Monde résumait ainsi sa position sur la question dans son édition du 17 mars 1989 : « Élisabeth Badinter pense que l'humanisme rationaliste, l'accent mis sur la ressemblance entre les hommes et les femmes, sont historiquement
porteurs du progrès de la condition féminine, alors que toutes les pensées de la différence sont potentiellement porteuses de discrimination et d'inégalité. » Lors du débat sur la parité en politique, elle s'était opposée àcette loi qui, selon elle, considérait que les femmes étaient incapables d'arriver au pouvoir par elles-mêmes.

Elle est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. Elle a également été nommée membre du conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France en qualité de personnalité qualifiée, en 1998[7] et 2002[8].

Biographie provenant de wikipedia.org
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Message  nauticus45 Dim 28 Fév 2010 - 15:01

Elisabeth BADINTER (France) 41SJ3bGGlxL._SL160_AA115_

"Le conflit" , 256 pages, Flammarion Lettres (10 février 2010)

Présentation de l'éditeur:


Elisabeth Badinter reprend la plume pour un nouvel essai : 'Le conflit. La mère et la fille'.

Elle constate un repli inquiétant sur le terrain des droits des femmes, lequel se manifeste, par exemple, par la forte baisse de la natalité
dans tous les pays développés (bien moins nettement en France comme on sait), la hausse conjointe du nombre de femmes qui ne veulent pas avoir d'enfant (en dix ans, la proportion a doublé), le regain des discours naturalistes visant à river les femmes à leur rôle de mère, et plus spécifiquement par le biais d'un diktat concernant l'allaitement.

La barque de la maternité est aujourd'hui chargée de trop d'attentes, de contraintes, d'obligations. Il y a péril tant pour la femme et le
couple que pour le lien social : quelle perspective offre une société où le fait d'avoir un enfant serait le lieu d'un clivage fatidique ?

Commentaire:


Sujet à polémique, cet essai jette le pavé dans plusieurs mares, de l'écologisme à tout va à la pression exercée par les maternités pour que les femmes pratiquent l'allaitement et le "cododo" avec leur enfant. Sur ces sujets chacun à ses opinions, chaque mère a sa propre conception du rôle qu'elle doit tenir auprès de son ou ses enfants, même si cette conception est évidemment façonnée par ce qu'elle voit autour d'elle et le discours des professionnels de l'enfance. Par son discours, Elisabeth Badinter peut en déranger plus d'un et surtout plus d'une, c'est vrai, mais elle a au moins le mérite de nous faire prendre du recul sur la maternité, de nous amener à nous interroger sur la manière dont on l'envisage ou dont on nous la fait envisager et de nous ouvrir sur les différentes politiques menées dans le monde en faveur de la natalité. Un essai vraiment intéressant, facile à comprendre, et qui à mon avis ne mérite pas toutes les attaques qu'il subit depuis sa sortie.

4/5


Dernière édition par nauticus45 le Lun 8 Mar 2010 - 19:58, édité 1 fois
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Message  odilette84 Dim 28 Fév 2010 - 16:59

merci pour ce commentaire que m'encourage dans mon envie de lire cet essai .
Elisabeth Badinter est u ne femme très intéressante et j'aime toujours beaucoup l'écouter parler .

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Message  revolte Dim 28 Fév 2010 - 19:39

Nauticus,

J'aimerais que tu m'éclaires sur son discours en ce qui concerne l'allaitement. J'ai en effet entendu beaucoup de choses différentes sur ses propos et je serais curieux de comprendre vraiment ses dires. Prône t'elle le lait de vache plutôt que le lait maternel? Souhaite t'elle simplement qu'on arrête de culpabiliser les mères si elle n'allaite pas? Ou est-ce encore autre chose?
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Message  nauticus45 Dim 28 Fév 2010 - 20:02

Odilette, je ne connaissais pas du tout les idées d'Elisabeth Badinter, je l'ai seulement entendu parler de son essai sur le plateau du JT de France 2 et son discours m'a touchée. Deux jours après je recevais ce livre en cadeau par mon mari qui a senti mon intérêt pour le sujet.


Révolte, elle ne se prononce pas pour ou contre l'allaitement maternel, elle explique seulement que bien que l'allaitement soit la solution la plus recommandée pour la santé des bébés, il faut admettre que ce n'est pas possible pour toutes les mères, parce-qu'elles n'y arrivent pas, parce-que l'idée même de l'allaitement les rébute, ou que leur vie professionnelle ne le permet pas, mais qu'elles ne sont pas condamnables pour autant, qu'elles peuvent être de bonnes mères même si elles ne pratiquent pas l'allaitement ou le cododo. Ce qu' Elisabeth Badinter dénonce en fait, c'est qu'à force de prôner avec insistance l'allaitement ou le cododo, on impose aux mères une certaine conception de la maternité et qu'on les culpabilise si elles ne s'y conforment pas, or pour elle c'est attenter à la liberté de la femme que de pratiquer cette pression permanente.
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Message  opalecat Dim 28 Fév 2010 - 20:15

Merci Nauticus pour ce commentaire qui me donne encore plus envie de lire cet essai que je pense fort intéressant...
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Message  revolte Dim 28 Fév 2010 - 20:19

Ok! Merci Nauticus. C'est donc le débat que j'ai eu avec ma femme sur la question.

Perso, deux choses me choquent dans son discours. Le premier est que le lait de vache est une saloperie pour les enfants (comme pour les adultes d'ailleurs). Enormément d'études l'ont prouvé mais ce lobby pèse lourd et donc on continue de distribuer à foison ce "poison". Je sais en disant cela que peu d'entre vous seront d'accord, d'autres l'apprendront mais il suffit d'arrêter le lait de vache pour se rendre compte des bienfaits sur notre corps (essayer et approuver pour ce qui concerne notre petite famille).
Le deuxième point est que la culpabilisation des femmes part du fait que l'information est diffusée au niveau national sur les bienfaits de l'allaitement. Que préconise E. Badinter pour continuer d'informer la population de ce bienfait tout en ne culpabilisant pas les femmes? La seule façon de ne pas les culpabiliser est de cesser de diffuser cette information et là, cela voudrait dire qu'on ferait un énorme pas en arrière. Tout le monde se remettrait à donner le biberon aux nourrissons sans se poser de questions. Est-ce cela qu'elle souhaite?
J'ai bien conscience qu'il est parfois difficile d'allaiter pour des raisons professionnelles mais je trouve cela scandaleux qu'on privilégie le travail à la santé d'un enfant. Quand je vois cette femme belge fier de dire qu'elle a repris le boulot 7 heures après la naissance de son petit, ça m'écoeure, j'ai envie de lui hurler que c'est une grosse c..... .
Il y a des femmes qui ne peuvent pas allaiter car le lait ne vient pas assez vite, alors là, oui, le lait de vache sera d'un bon secours (même s'il faudrait voir du côté du lait d'anesse ou de jument, mais ceci est à vérifier).
Mais l'un des plus gros problèmes réside en ces maternités qui pratiquent une production à la chaîne et qui ne prennent pas le temps de mettre l'allaitement en place. C'est tout ceux qui organisent ses services qui devraient le plus culpabiliser. Ma femme, pour le premier, a dû attendre six jours avant que l'allaitement se mette en place. Ca n'a pas été facile, il est certain que le biberon aurait été la solution de facilité mais nous avons eu la chance de tomber sur la seule maternité de notre ville à tout faire pour lancer pour l'allaitement.

Je pense d'un coup que vous risquez de comprendre pourquoi j'ai choisi ce pseudonyme! Very Happy
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Message  rose Dim 28 Fév 2010 - 21:01

Merci Naticus45 pour ton commentaire. Je lis avec intérêt ces derniers jours les critiques de ce livre et vais certainement le lire. Je vois que le discours sur l'allaitement ne diffère pas tant en Suisse qu'en France. Ce sujet me tient à coeur, car l'acharnement du corps médical lors de mon accouchement à vouloir absolument me faire allaiter mon enfant alors qu'il était évident que cela n'était pas possible, m'a conduite à deux interventions médicales assez sérieuses et qui m'ont fait passer 2 semaines en isolement sans pouvoir voir mon petit bout...l'horreur...et en plus on nous culpabilise de ne pas y être arrivée!

Révolte, je comprends mieux ton pseudo oui...et je comprends ta "révolte" sur ce sujet

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Message  revolte Dim 28 Fév 2010 - 21:19

Waouh, Rose!

Ils se sont acharnés sur toi pour que t'allaites au point de t'opérer?

Je comprends pas bien la logique, là. Comment ton enfant s'est nourri pendant ton opération et ton rétablissement? Au biberon, non? Une fois le bébé habitué au biberon, il est très difficile, voir impossible certaines fois, pour le remettre au sein. Alors, non, je comprends pas la logique.
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Message  Houppelande Dim 28 Fév 2010 - 22:02

Je comprend ce que tu dis Révolte sur le lait de vache, je suis moi-même intolérante au lactose, il y a donc longtemps que je n'en consomme plus. J'ai vu des études qui parlaient de cette intolérance qui est souvent méconnue des gens même qui en souffrent, certaines ethnies comme les premières nations et les noirs seraient presque à 100% intolérants.
De plus, au Québec, les producteurs laitiers sont une force très importante, ils nous inondent de pub et il s'avère très difficile de faire passer un autre discours.
Mais quelle autre alternative lorsqu'il n'est pas possible d'allaiter? Il serait effectivement intéressant que des études se penchent sur le sujet.
Car parfois, pour un grand nombres de raisons, l'allaitement n'est pas possible, et je trouve aberrant qu'on accable les femmes de culpabilité à cet effet. Je pense notamment à des femmes qui ont des problèmes de santé mentale, et pour qui il est dangereux de ne pas prendre leur médication le plus rapidement possible après l'accouchement. Mais les anti-psychotiques passent dans le lait maternel alors...
Comme dans bien des situations, il n'y a pas une seule ligne de conduite pour correspondre à tout le monde.
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Message  Prospéryne Dim 28 Fév 2010 - 22:14

Un débat intéressant. Ce que j'aime dans la présentation de Badinter, c'est qu'elle dit que ce n'est pas en faisant des femmes des victimes des hommes que l'on va leur permettre d'avancer. Un point de vue très intéressant pour ma part et dont ma mère me rabat les oreilles depuis l'enfance! En ce qui concerne l'allaitement, c'est sûr que biologiquement, c'est l'idéal, mais bon, dans certaines circonstances, c'est impossible. Belle-Soeur n'a pas pu allaiter et puis après? Mon neveu a eu droit au lait maternisé (pas sûr que ce soit du lait de vache par contre) et il est en parfaite santé. Je crois que le problème ici, ce n'est pas les bienfaits, c'est la culpabilisation de celle qui-ne-fait-pas-ce-qu'elle-devrait-faire. Et ça, c'est mortel dans bien des cas. Laisser les mères tranquilles, elles en ont déjà plein les bras avec leurs bébés!

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P.S. Revolte, en effet, finalement, ce pseudo te va comme un gant! Elisabeth BADINTER (France) 959306

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Message  Chantal Dim 28 Fév 2010 - 22:24

Un livre que j'ai moi aussi dans ma Lal, car j'apprécie beaucoup les dires de cette femme.
Et pour l'allaitement svp, qu'on laisse le choix aux femmes et qu'on les aide dans leur choix, sans les juger !
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Message  revolte Dim 28 Fév 2010 - 22:52

J'ai l'impression d'être dans un monde où la logique et le bon sens n'existe plus. Tous les jours, on nous bassine avec des pubs mensongères nous vantant les bienfaits pour notre santé de tel ou tel produit bourré d'ingrédients toxiques. On nous fait manger du poisson survacciné, on libère sur le marché un nombre impressionnants de produits fait avec des nanoparticules sans en avoir préalablement vérifié les effets secondaires sur le vivant, on crée un arrêté permettant de produire tout et n'importe quoi (sauf l'alimentation, les jouets, les cosmétiques et 2 autres styles de produits que j'ai oublié) avec des déchets radioactif et bien d'autres choses encore et personne ou presque ne s'en émeut.
Par contre, l'une des seules informations véritablement bonne pour la santé fait débat car elle culpabiliserait les mères. Non, vraiment, je ne comprends plus. Je pense que vous êtes pour beaucoup d'entre vous, déjà mère. Dites-moi comment il serait possible de ne pas culpabiliser les mères sur l'allaitement tout en continuant de diffuser l'information?
Je dirais que la culpabilisation des mères est un dommage collatéral d'une bonne décision. S'il faut passer par la culpabilisation maternelle pour que l'allaitement soit majoritaire, alors j'ai envie de dire tant pis mais le jeu en vaut la chandelle. On parle de la santé de nos gosses et ce n'est pas rien.
Et bien sûr, que beaucoup d'enfants ont été nourris au lait de vache et qu'ils sont en bonne santé. Mais si je prends mon exemple, j'ai cru être en bonne santé toute ma vie. Il y avait juste un petit bémol, des malaises vagaux. Tous les médecins me soutenaient que cela était dû à ma nervosité (Vous êtes trop stressés). Un jour, je me dis, ça vient peut-être d'un truc que je mange. Je fais des essais et je me rends compte sans l'ombre d'un doute que ça vient du lait. Conséquence de mon arrêt : plus de malaise vagal et une perte en six mois de vingt kilos (qui était de trop). Je passais mon temps avant affaler sur le canapé sans l'ombre d'une étincelle de courage et maintenant je suis toujours à l'affût de la moindre activité. J'étais souvent grognon et je m'énervais facilement, maintenant (mise à part ma révolte quotidienne) je me suis énormément assagi et ma patience a doublé. A part ça, j'étais persuadé d'être en bonne santé. Maintenant, je sais que c'était faux.

Mais ne me faites pas dire non plus ce que je n'ai pas dit. Je sais que culpabiliser une mère est une chose terrible pour elle. La quasi totalité des mères ferait tout pour la santé de leurs enfants. Aussi, il leur est souvent difficile d'admettre qu'elles ne peuvent pas donner le meilleur à leurs gosses. Je sais que c'est terrible et dans beaucoup de cas, elle culpabilise alors que ce n'est pas de leurs fautes, elles n'y peuvent rien. C'est en cela que je trouve que d'informer sur l'allaitement crée un dommage collatéral. Malheureusement, je ne vois pas comment éviter cela.
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Message  rose Lun 1 Mar 2010 - 9:04

Mon petit ange a été nourri au lait en poudre qqs jours avant mon opération car je n'en tenais plus physiquement et moralement. J'ai baissé les bras ne savant pas encore qu'une infection m'avait déjà atteinte. Je n'avais pas assez de lait pour mon petit et cela à la maternité déjà, mais tout le monde a insisté et m'a poussé dans ce sens. Quand c'est son premier enfant, on fait confiance au corps médical car on veut faire le mieux possible. Du coup, opération, moral en berne et début de maternité très difficile pour moi.

Mon petit ange a aujourd'hui 3 ans, a été nourri au lait en poudre jusqu'à l'âge de 1 an, puis lait de vache. Elle est en parfaite santé et n'est quasiment jamais malade....alors je dit non aux fausses idées comme quoi l'allaitement (prolongé si possible) est le meilleur moyen de donner tout ce dont nos enfants ont besoin.....Les femmes doivent être libres de choisir si elles désirent allaiter ou non et ne devraient pas à avoir à se justifier pour leur choix ni à se sentir coupable. Je voulais tenter l'allaitement mais sans acharnement et je pense que le corps médical n'a pas entendu ma demande (la clinique a signé une cahrte pour l'allaitement) et je vous assure qu'après mon opération, lorsque je devais me rendre tout le jours à l'hopital pour des soins, avec mon maxi cosi sous le bras personne ne faisait le fier.....mais c'est ainsi, c'est une expérience de vie. Par contre prochain bébé, je me rends à la maternité avec les biberons dans le sac et si on ose me faire une remarque.....ils ne sont pas prêts d'oublier le requisitoire que je vais leur faire Elisabeth BADINTER (France) 401775

Ce livre sucite vraiment le débat, je vais me le procuer au plus vite....

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Message  Houppelande Lun 1 Mar 2010 - 12:42

Je pense bien lire ce livre moi aussi, car il suscite un débat qui est intéressant Elisabeth BADINTER (France) Icon_biggrin !
Je ne suis pas moi-même mère, mais je suis travailleuse sociale au programme de petite-enfance d'un CLSC (centre social de services communautaires) et je vois tout les jours des problèmes reliés à l'allaitement.
Je crois, comme révolte, que l'information doit être diffusée quant aux bienfaits du lait maternel, je crois moi aussi que ça reste la meilleure manière de nourrir les bébés: c'est meilleure pour leur santé, c'est moins cher (à ne pas oublier surtout avec des familles moins en moyens), on peut nourrir n'importe où sans traîner des tonnes de biberons de boîtes de formules etc. Alors oui, il faut continuer à distribuer cette information.
Par contre, si ça ne fonctionne pas, et bien ça ne fonctionne pas. Quel genre de lien aura une mère avec son enfant si pour elle le moment d'allaiter signifie douleur et stress (seins qui saignent, sensation d'échauffement, de piqure etc.)? N'oublions pas que le lien d'attachement de la mère avec l'enfant est primordial pour le développement de l'enfant, alors oui il faut s'inquiéter de la santé physique, mais aussi de la santé mentale de tout le monde.
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Message  nauticus45 Lun 1 Mar 2010 - 14:55

Totalement d'accord avec toi Houppelande, l'allaitement maternel est la solution idéale pour l'enfant et pour la mère et c'est important de le dire mais s'il n'est pas possible ou s'il est trop difficile le fait de s'acharner n'est pas une bonne chose ni pour la mère ni pour l'enfant! Mon cas n'est pas aussi extrême que celui de Rose mais comme elle je suis rentrée à la maternité en étant très motivée pour l'allaitement et ça s'est si mal passé que mon fiston a fini avec du lait en poudre! En effet après deux jours et demi de déclenchement à terme et la césarienne qui en a découlé, l'allaitement a été beaucoup plus compliqué que je le pensais. Durant toute l'hospitalisation mon fils a eu faim car je n'avais que du collostrum et encore en très petite quantité, il perdait chaque jour du poids, réclamait le sein toutes les demi-heures et à chaque tétée une sage-femme et une auxiliaire de puériculture (elles insistaient pour que je les appelle à chaque fois) venaient et tripotaient mes seins et ma poitrine car selon elles je m'y prenais mal. Au départ j'étais docile, elles connaissaient mieux le sujet que moi mais après trois jours à ce traitement elles m'ont expliqué que je m'y prenais bien mais qu'effectivement la montée laiteuse ne se faisait pas et elles ont complété les tétées avec du lait en poudre (donné dans une tasse pour que mon fils garde le réflexe de succion au sein). Elles ont ensuite décidé de diminuer le complément de biberon pour ne pas nuire à la montée laiteuse mais elle ne se faisait toujours pas et le cinquième jour j'ai décidé d'arrêter l'allaitement, mon fils avait perdu plus de 500 grammes, il était devenu irritable, mes seins étaient crevassés, douloureux, ils saignaient et j'en étais arrivée à appréhender ses pleurs de faim. Je sentais que tout ça n'était pas bon pour notre relation alors j'ai tout stoppé et je lui ai donné le biberon. Il s'est tout de suite détendu, a dormi 4 heures d'affilée et d'un sommeil vraiment apaisé, ce qu'il n'avait pas encore pu faire depuis sa naissance. Les sages femmes et les auxiliaires, mis à part une qui a rappelé que c'était à moi de décider, ont fait bloc contre moi, au point que j'ai demandé à l'obstétricien de sortir un jour plus tôt (soit cinq jours après l'accouchement au lieu de six) et qu'il a accepté malgré les objections des sages femmes. Il m'a seulement demandé de revenir le lundi pour peser mon fils et ainsi vérifier que le lait artificiel lui faisait reprendre du poids ce qui a été le cas. Toutefois les sages femmes sont quand même aller jusqu'à refuser que j'emmène un biberon pour la sortie de la maternité, mon souhait d'allaiter étant tel que je n'avais prévu ni biberon, ni lait, ni stérilisateur à la maison. Du coup à la sortie de la maternité il a fallu s'équiper en catastrophe, stress dont je me serais bien passée.

Notre fils a désormais 2 ans et 5 mois, il a commencé le lait de vache entier il y a 5 mois car avant je le laissais au lait en poudre, il n'est pas plus malade qu'un autre malgré son mi-temps en crèche et nous sommes très proches. En revanche pour le deuxième, souhaité pour l'année prochaine, je n'envisage même pas l'allaitement tellement j'ai peur de subir à nouveau cette pression et même ce harcèlement permanent. C'est dommage, je le sais, mais le souvenir des dernières tétées, faites dans la douleur et les pleurs de ma part car je n'arrivais pas à donner à mon fils ce dont il avait besoin et de la part de mon fils qui s'agaçait sur ces seins vides après trois succions reste un traumatisme que je n'arrive pas à dépasser.

Alors qu'on critique les femmes qui ne veulent pas allaiter car elles veulent reprendre le travail dans les jours qui suivent la naissance je suis d'accord, je trouve ça moi aussi égoïste de leur part mais qu'on accuse une maman qui essaye durant des jours de nourrir son fils, en vain, de rejeter son enfant (ce que m'a lancé une auxiliaire en colère car elle en avait marre de se déplacer pour surveiller la tétée!), ça me révolte!

Elisabeth Badinter dénonce ces comportements et je trouve qu'elle a raison, contrairement à ce qu'on dit elle ne se prononce pas contre l'allaitement dans ce livre, au contraire elle rappelle qu'il est ce qu'il a de mieux pour l'enfant et, en principe, pour la mère. En revanche elle évoque le danger des tendances au cododo et à l'allaitement jusqu'à deux ans qui ne sont, selon elles, pas une bonne chose pour la liberté de la femme et la pérennité des couples, et qui vont bien au-delà de l'allaitement durant les premiers mois de la vie, qu'elle approuve. Finalement, la polémique durcit ses propos mais dans son essai elle est beaucoup plus nuancée qu'on ne le dit, elle ne s'oppose pas à l'allaitement, mais essaye de nous faire réaliser que si on le pousse trop loin, l'engouement pour le retour à la nature risque de faire perdre aux femmes de leur liberté.
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Message  Bernard Lun 1 Mar 2010 - 17:59

Revolte, je peux te répondre en quatre points :

1) Nous vivons, nous dans ce forum, dans des pays dits développés, donc la question se pose sur l'allaitement ou non car nous avons les moyens de nous poser la question et tant mieux pour nos enfants ou nos petits enfants. C'est déjà bien de se poser la question.

2) Au Brésil, dans le nord, tu sais là où les femmes vont accoucher en Guyane pour que leurs enfants aient la nationalité française, les bûcherons et leurs familles qui travaillent à la déforestation et bien, quand elles ne peuvent aller en Guyane, lorsqu'un enfant nait vivable et que la mère décède en accouchant l'enfant est enterré vivant avec la mère car personne ne peut et ne pourra l'allaiter. Lire ce fabuleux livre : Là où Dieu pleure.

3) Mon premier né est né dans un état de mort apparente (il va très bien, il a 37 ans et est père de 2 enfants), il a été transporté dans un hôpital pédiatrique, sa mère, mon épouse restant à la maternité, comment aurait-elle pu allaiter ?

4) Je suis né en 1945, en zone occupée, pas de lait de vache, fin de guerre mais guerre quand même. Ma mère avait de quoi m'allaiter sinon il aurait fallu trouver une nourrice ou, peut-être le marché noir et encore fallait-il en avoir les moyens.

Comme quoi les choses ne sont jamais simples...
Joli débat !

B
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Message  Ysla Lun 1 Mar 2010 - 20:25

J'ai entendu E Badinter sur France Inter au moment de la sortie de son livre, dans une émission où les auditeurs appellent pour poser des questions. Eh bien, j'ai été choquée de constater à quel point les personnes qui appelaient n'avaient rien compris à son message ! Beaucoup l'accusaient sur le lait maternel en croyant qu'elle le critiquait, ce qui est absolument faux. Je n'ai pas lu le livre, mais de l'entendre en parler sur les ondes permettait de bien cerner son propos : elle est pour le choix de la mère, libre et réfléchi, tout simplement et je trouve ça très noble, car vos récits, Rose et Nauticus, montrent bien qu'en terme de choix, vous n'avez pas été respectées au moment de prendre votre décision de ne plus allaiter et c'est ça qui ne va pas, il faut laisser la personne décider de ce qu'elle ressent être bien pour elle et son enfant.
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Message  revolte Lun 1 Mar 2010 - 21:06

Désolé pour mon absence,

Il va de soi et je le dis plus haut que lorsqu'il n'y a pas d'autres choix, il vaut mieux arrêter l'allaitement. Ca, c'est l'évidence.

Je pense qu'on nage entre deux eaux. D'un côté, on dit qu'il faut allaiter car c'est mieux pour bébé mais d'un autre côté, on oublie souvent de dire que la mise en place de l'allaitement n'est pas une chose aisée. Un célèbre dicton dit "Un homme prévenu en vaut deux". Remplacé l'homme par mère et on pourrait peut-être avoir une porte de sortie.

Beaucoup de gens pensent qu'allaiter c'est facile car après tout la nature est bien faite. Malheureusement les choses ne sont pas aussi simples. Beaucoup de mères (et je ne dis pas ça pour celles qui ont répondu sur ce forum car leur histoire me consterne aussi) pensent qu'en deux temps trois mouvements, bébé sera un tireur de lait hors pair et que la montée de lait se fait immédiatement. Comment en pensant cela, peuvent-elles accepter les complications d'une mise en place difficile de l'allaitement?
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Message  Houppelande Lun 1 Mar 2010 - 22:59

Effectivement, révolte, l'allaitement n'est pas toujours facile et certaines mères bénéficient beaucoup du support d'une conseillère en allaitement pour démarrer le processus. mais pour d'autres, ça tourne au cauchemar, et c'est là qu'il faut s'arrêter.
Je crois que pas mal tout ceux qui sont intervenus sur le forum partagent sensiblement la même opinion. Ce que j'en comprend, c'est que l'allaitement reste la meilleure solution, à plusieurs niveau, mais que si ce n'est pas possible ou pas du tout désiré, il faut respecté le choix de la mère.
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Message  Prospéryne Mar 2 Mar 2010 - 12:08

Houppelande, je crois que tu as superbement résumé l'opinion de tous! Elisabeth BADINTER (France) Icon_biggrin

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Message  rose Mar 2 Mar 2010 - 12:09

Bernardleroux, merci pour ton rappel des choses...rien n'est jamais simple et quand on n'a pas le choix et bien on doit faire avec.

Nauticus, ton séjour en maternité après ton accouchement ressemble étrangement au mien. Une infirmière sympa m'a couru après deans les corridors à ma sortie (5 jours max en Suisse) pour me donner une seringue si jamais je dois tirer mon lait et le donner ainsi. Là, je me suis rendue compte que mon cauchemar allait commencé...

Houppelande je partage ton avis. Le Lait maternel par son aspect pratique et nutritinnelle est ce qu'il y a de mieux pour l'enfant si on peut le lui donner. Mais le problème est qu'on fait croire aux femmes que ne pas allaiter c'est réellement irresponsable, égoïste et cela peut nuire à leur santé. Et là je ne suis plus d'accord.

Je suis née en 1974, à cette époque, en Suisse du moins, il ne fallait pas allaiter, nous avons été une génération Lait en poudre car à cette époque on remettait en doute les bienfaits de l'allaitement. N'est pas une mode finalement?

Quant au cosleeping...je ne sais pas quioi il s'agit dans les faits. Si c'est de dormir avec son enfant...je suis assez contre. ne serait-ce que pour préserver son couple qui est déjà bien chamboulé à l'arrivée de l'enfant. Et je pense qu'il est sein que chacun dorme dans son lit..

Je me suis acheté le livre ce matin et me donc réjouit de le lire. D'ailleurs il y avait un interview de l'auteur hier matin sur la Radio Suisse Romande.


Seule petite fausse note : j'ai lu, hier également, qu'Elisabeth Badinter est l'héritière de l'agence PUBLICIS, responsable des campagnes de pub de Nestlé et de Pampers......
Cela ne va personnellement pas m'empêcher de la lire et d'apprécier ses avis.

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Message  nauticus45 Mar 2 Mar 2010 - 19:03

Houppelande, tu as très bien résumé les choses. Révolte, je pense que tu as raison sur le fait qu'on n'explique pas assez aux mère la difficulté d'allaiter, je croyais qu'en deux ou trois jours la montée laiteuse serait là et qu'on pourrait tout doucement prendre notre rythme, mon fils et moi, mais ça n'a pas été le cas, et pour m'aider le personnel de la maternité n'a rien trouvé de mieux que de me faire culpabiliser encore plus. C'est ce genre de dérive, et non pas l'allaitement en lui-même, que dénonce Elisabeth Badinter, et l'expérience de Rose et la mienne, bien plus courantes qu'on le croit, me font penser qu'elle a raison.
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Message  revolte Mar 2 Mar 2010 - 20:09

Il est clair qu'il y a un sérieux problème de formation des puéricultrices sur l'allaitement. Où alors, elles ont toutes suivi une école différente car il y a autant de versions différentes que de puéricultrices. Ca contribue à mettre la pagaille dans l'esprit des parents et à stresser tout le monde encore plus. Elles ne se rendent pas compte que les nouveaux parents ont besoin d'explication sur les différentes étapes de l'allaitement car il est très important que la mère soit prévenu de la difficulté pour moins stressé. Si elle n'est pas prévenu, elle se dit qu'elle n'est pas une bonne mère contrairement aux autres et stresse énormément, ce qui ralentit la montée du lait. A quand des sophrologues dans les maternités?
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Message  nauticus45 Jeu 4 Mar 2010 - 19:57

C'est vrai que chacune y va de son avis, de son expérience, et nous on se sent perdu avec notre bébé qui, lui a faim! En plus le discours est ouvertement culpabilisant, ce qui n'aide évidemment pas. Espérons que le débat qui s'ouvre va faire un peu évoluer les choses.
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