Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Lucía ETXEBARRIA (Espagne)

+8
cookie610
belledenuit
Shan_Ze
zeta
Lyreek
jenyli
Houppelande
gallo
12 participants

Aller en bas

Lucía ETXEBARRIA (Espagne) Empty Lucía ETXEBARRIA (Espagne)

Message  gallo Dim 2 Nov 2008 - 11:03

De : Laure (Message d'origine) Envoyé : 27/09/2004 19:09
Amour, Prozac et autres curiosités ( 1997) de Lucía Etxebarría

Les personnages de ce roman qui appartiennent à une certaine frange de la société espagnole ressemblent beaucoup à ceux des films de Pedro Almodovar.
Dans les chapitres successifs de ce roman, l'auteure fait s'exprimer 3 soeurs apparemment différentes: Ana, Rosa et Cristina.
Ce roman est écrit à la première personne , mais à chaque nouveau chapitre, le" je" représente soit Ana, soit Rosa , soit Cristina.
Chacune d'elles raconte à tour de rôle, sa vie( travail , amour...), nous livre ses reflexions sur elle-même et sur ses relations avec ses deux soeurs et exprime surtout son mal-être profond.
Grâce à l'humour de l'auteur, j'ai suivi avec intérêt l'itinéraire de ces femmes insatisfaites de leur sort, droguées, qui se cherchent et qui souffrent du départ de leur père , lorsqu'elles étaient enfants ( thème qui revient comme un leitmotiv au cours de leurs réflexions).
Cependant malgré l'humour et quelques anecdotes qui ne manquent pas de saveur, cette introspection touchante , certes, me semble bien déprimante. Ce dernier point explique ma note:

3/5

Quelques mots sur Lucía Etxebarría

Elle est née en 1966 à Bermeo, au Pays Basque espagnol et a fait des études de journaliste à Madrid.
En 1997 , elle connaît son premier grand succès: Amour, Prozac et autres curiosités qui a été adapté au cinéma.
En 1998, elle publie Beatriz et les corps célestes, pour lequel elle reçoit le prix Nadal.
Romancière, traductrice et scénariste pour le cinéma, elle habite à Madrid.


De : 2186Elfe Envoyé : 19/02/2006 11:26
Amour, prozac et autres curiosités - Lucía ETXEBARRIA

Je ne reprend pas le résumé qui a été fait précédemment.
Livre plein d'humour et de dérision, mais également bien déprimant. Ces trois jeunes femmes nous racontent leur quotidien bouleversé par un pasé difficile à gérer. toutes trois tentent de reprendre le dessus à leur façon, mais aucune n'est vraiment positive, au contraire elles se détruisent toutes les trois à leur manière.
Cependant l'écriture de Lucia Extebarria est interessante. Mais à ne pas lire si l'on est un peu dans une période noire.

Ma note: 3/5



De : zeta-b Envoyé : 11/07/2007 17:30
Vers la fin des années soixante est arrivée en France la révolution sexuelle, le féminisme et la pilule contraceptive, plus tôt aux Etats Unis, plus tard dans les pays de l’Europe où l’Eglise et la tradition avaient un poids majeur, comme l’Espagne et l’Italie.

De ces événements qui ont changé leur vie, des auteures féminines se sont nourries et inspirées.

Les romans écrits par des femmes après cette époque ont été diamétralement différents de ce qu’ils étaient auparavant, excepté pour quelques rares auteures, très en avance sur leur temps et qui déjà dérangeaient par leurs écrits ou leur vie « marginale » comme Simone de Beauvoir ou Benoite Groult , un peu plus tard.

Lucie Etxebarria est la fille spirituelle de ces auteures féministes qui se sont mises à parler de l’amour, du sexe, des hommes, de leur difficulté identitaires avec une liberté de ton, une franchise à la limite de la provocation et un humour inhabituel.

Même si la plupart, comme leurs aînées plus conformistes, se sont un jour ou l’autre mariées et ont fait des enfants, cette liberté, cet humour étaient bien réjouissants.

Lucia Etxebarria m’a souvent fait penser au cours de ma lecture à Erica Jong dont j’ai lu les autobiographies « best-sellers » dans les années 70.

Lucía ETXEBARRIA , "Un miracle en équilibre"

Une jeune femme écrit une lettre à sa fille qui vient de naître, une lettre où elle explique sa vie, ses errances et ses échecs. Elle parle à ce bébé de sa famille, de ce qui lui a donné ce mal de vivre qui lui a duré longtemps, elle revient sur ses amours malheureuses et ses addictions néfastes. C’est drôle mais pas léger, cela n’a rien à voir avec le genre « Bridget Jones ». Il y a une véritable analyse de la condition féminine actuelle, des rapports mère-fille, de la recherche du Bonheur qui, à travers les courants de pensées, elle, reste constante.

Même si ce roman a des allures de « contes de fées moderne » avec un prince charmant inopinément trouvé, une apparence « paillettes- show- biz » branchée », on peut y trouver une réflexion intelligente et cohérente.

4,5/5
De : Mousseliine Envoyé : 19/08/2007 03:37
Voilà une très belle critique, inspirante... tu as posté plusieurs critiques intéressantes cet été, Zeta-b, je fais le tour peu à peu. Jusqu'à maintenant cette auteure ne m'avait jamais tentée...!

De : zeta-b Envoyé : 19/08/2007 21:51
Merci Mousseline, moi j'aime tellement les femmes qui écrivent avec fantaisie et humour. Finalement on s'aperçoit que malgré les générations qui évoluent, la société qui bouge c'est toujours aussi difficile d'aimer et d'être aimé et de construire un couple. Je me suis empressée de le faire lire à ma fille qui l'a aimé. Un dernier point j'ai apprécié que cette auteure ne nous bassine pas avec des scènes très HOT et reste pudique en parlant de sexe, cela change.


De : Muriel13B Envoyé : 30/01/2008 09:36
Amour, Prozac et autres curiosités de Lucia Etxebarria
Ed. 10/18 279 pages

Résumé :
L’histoire de trois sœurs qui carburent aux antidépresseurs. Toutes très différentes : une serveuse accro à l’ecstasy et aux hommes, une femme d’affaires très rigide sans vie sociale et une femme au foyer qui pleure sans arrêt.

Mon avis : 4 / 5
Une belle découverte que ce livre. Attention, le langage est très cru et les scènes de sexe nombreuses, et ce dès le premier chapitre. J’ai été dérouté au départ par le changement de narrateur quasiment à chaque chapitre, chaque sœur racontant sa propre histoire ainsi que la vision qu’elle a elle-même de ses sœurs et de leur famille en général. Je ne savais pas trop où cette histoire allait m’emmener et puis d’un seul coup, tout s’éclaire et s’explique. L’univers m’a énormément rappelé Pedro Almodovar. On s’attache très vite aux personnages, ces femmes qui malgré leurs parcours différents, sont toutes les trois des paumées de la vie. Le ton est souvent ironique, parfois cynique et constamment empreint d’humour, et ce , malgré le sujet. Je lirais encore cette auteure.


De : zeta-b Envoyé : 11/02/2008 12:56
Lucía ETXEBARRIA: Amour, Prozac et autres curiosités

Après avoir lu "un miracle en équilibre", je m'étais promis de lire d'autres romans d'Etxebarria.
Celui-ci est donc le deuxième (et j'en ai commandé un autre), il m'a plu même si j'ai une petite préférence pour "Un miracle...", qui me parait plus mûr, plus abouti. Peut-être est-ce dû au simple fait que la découverte d'un auteur est plus exaltante que sa relecture.
Trois soeurs, parlent tour à tour de leur existence. Elles ont la trentaine, ont été élevées à l'identique et pourtant elles ont chacune choisi un mode de vie dissemblable, ressentent chacune autrement le sentiment amoureux. Car, il est surtout question des hommes, ou plutôt de l'Homme, cette entité antagoniste, source de leurs difficultés. Et tout d'abord, le père, première image masculine, dont l'absence dans leur jeune âge, a établi une fois pour toute ce qui allait les différencier et en même temps les rendre également inaptes au bonheur.
Ah l'amour ! la grande affaire des trois soeurs, amour rejeté, amour soumis, amour asservi. J'aime l'écriture précise et moderne de cette auteure, qui vraiment m'a de nouveau fait penser à Erica Jong. D'autant que là, les scènes de sexe sont bien présentes (mais je dois faire de la discrémination, c'est rare que l'érotisme écrit par une femme, me dérange). J'ai trouvé au début que l'une des soeurs étaient moins bien "rendues" que les deux autres, Ana, la femme au foyer, jusqu'à ce qu'une révélation nous montre toute la complexité du personnage et les formes perverties que peuvent prendre le besoin d'amour.
4/5


De : zeta-b Envoyé : 27/04/2008 10:19
Lucía ETXEBARRIA: Aime-moi por favor - 10/18

Confirmation définitive que Lucia Etxebarria n'écrit pas de "chick-list" (c'est comme ça qu'on dit ?). Ce roman qui ne parle que d'amour, de tous ceux que l'on peut éprouver, n'a aucune légèreté et pas beaucoup d'optimisme.Il est largement teinté d'amertume.
Ce ne sont pas des amours faciles dont nous parle cette auteure, elle s'en explique en post-face. Très intelligent et faisant prevue d'une psychologie acérée, il établit avec réalisme les rapports homme-femme dans une société où la religion et les traditions ont joué, jusqu'à tardivement, un rôle important. Avec le décalage dû aux différences de pays, c'est un reflet de la société que les femmes de ma génération ou celles d'avant, ont pu connaître, à moins d'avoir de la chance.
3,5/5


De : Ysla Envoyé : 11/08/2008 15:32
Lucía ETXEBARRIA : AMOUR, PROZAC ET AUTRES CURIOSITES

Les critiques au dos de l'exemplaire de poche que j'ai parle d'un récit drôle, moi je ne trouve pas. C'est vrai que le ton est vif, que certaines références ou anecdotes font sourire, mais ce que vivent ces trois soeurs avant tout pathétique et triste.
Les trois soeurs sont tour à tour les narratrices du roman, ce qui m'a plu car c'est intéressant d'avoir tous les points de vue et de voir ce qui les différencie, comment chacune a vécu le même événement (le départ du père notamment) et ce qui les rapproche.
Les années 90, à Madrid, les références de l'époque m'ont amusée et m'ont rappelé quelques souvenirs.
Par contre, je ne peux pas dire que j'ai aimé cette lecture. Je me suis ennuyée vers le milieu, puis la fin est plus prenante car ça s'accélère avec des révélations qui nous permettent de mieux comprendre les soeurs. Je ne peux pas dire non plus que j'ai détesté mais pour moi c'est moyen. Beaucoup de drogue, un peu vulgaire par moment, des situations glauques... C'est sûr que c'est réaliste, mais ce n'est peut-être pas ce que j'avais envie de lire en ce moment, et puis je pensais vraiment lire quelque chose de drôle (je n'avais pas lu vos critiques avant de le lire).
Ma note : 3/5
Néanmoins je lirai sûrement d'autres livres de cette auteure, notamment "Beatriz et les corps célestes" qui n'est pas encore critiqué ici.
gallo
gallo

Nombre de messages : 2598
Location : Pays-Bas
Date d'inscription : 29/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Lucía ETXEBARRIA (Espagne) Empty Re: Lucía ETXEBARRIA (Espagne)

Message  Houppelande Sam 3 Jan 2009 - 22:09

Amour, prozac et autres curiosotés

Le résumé a déjà été fait plusieurs fois, je ne recommencerai pas.

Je devais lire ce livre pour un club des lectures entre amies, et ce n'était pas mon choix, je dois dire que je l'ai lu à reculons. Mes attentes étaient donc basses, et j'ai été surprise, dans le bon sens!

J'ai trouvé ce livre très prenant, je l'ai lu très rapidement. La vie de Cristina, la plus jeune des soeurs, me semblait tombé dans les extrêmes, et à prime abord c'est le cas, avec toute cette drogue et tout ce sexe. Mais finalement, on se rend compte à quel point chacune des soeurs s'est fait violence pour entrer dans un moule, ou se cacher derrière un masque, afin de cacher ou de surmonter la souffrance occasionnée par certains traumatismes. Et finalement, Cristina est peut-être celle qui se ment le moins.

C'est un livre dur, avec des thèmes glauque, mais j'ai trouvé qu'il y avait tout de même une pointe d'humour qui rend le tout presque supportable.

J'ai bien aimé ce livre et il se pourrait que je lise d'autres livres de cette auteure.


3.5/5
Houppelande
Houppelande

Nombre de messages : 403
Age : 40
Date d'inscription : 28/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Lucía ETXEBARRIA (Espagne) Empty Re: Lucía ETXEBARRIA (Espagne)

Message  jenyli Jeu 3 Sep 2009 - 15:00

AMOUR,PROZAC ET AUTRES CURIOSITES


Lucía ETXEBARRIA (Espagne) 9782264031150

En Poche, edition 10X18, 280 pages.

Le tout premier résumé reprend très bien l'histoire de ce roman. Je ne vais donc pas refaire ici un autre résumé.

J'ai lu d'une traite cette histoire de 3 soeurs complètement névrosés qui ont un parcours de vie très différents.
Il y a tout de même une bonne touche de réalité dans ces histoires qui sont hélas tragiques car l'auteure arrive très bien à décrire la détresse psychique que n'importe qui peut ressentir un jour ou l'autre.
Même avec quelques touches d'humour, ce livre n'est absolument pas drôle selon moi. Il ne faut pas s'attendre à trouver ici des Bridget jones Espagnoles... loin de là...

Ma note:

3 / 5


sunny
jenyli
jenyli

Nombre de messages : 369
Age : 45
Location : sud de la France
Date d'inscription : 06/03/2009

Revenir en haut Aller en bas

Lucía ETXEBARRIA (Espagne) Empty Re: Lucía ETXEBARRIA (Espagne)

Message  Lyreek Mer 21 Avr 2010 - 19:01

Lucía ETXEBARRIA (Espagne) Amourp10

Amour, Prozac et autres curiosités - Lucia Etxebarria
Denoël - 312 pages

A Madrid, dans les années 90, trois sœurs, très différentes en apparence mais souffrant chacune à sa manière du départ de leur père lorsqu'elles étaient enfant, prennent tour à tour la parole pour exprimer les doutes et leurs angoisses face à la vie qu'elles ont "choisie" de mener.

Au vu du titre, je m'attendais à un récit plutôt léger, un peu genre chick-lit mais en fait, pas du tout! Certes, Lucia Etxebarria nous raconte le quotidien de trois femmes trentenaires mais on est bien loin du rose bonbon! Au contraire, les héroïnes souffrent, dépriment et abusent des anxiolytiques ou autres drogues. Certains passages sont vraiment glauques et l'impression globale qui se dégage du roman est assez sombre. Ici, pas de rêve, on est plongé au cœur de la réalité : combien il est difficile de grandir sans père, combien il est ardu de trouver le bonheur et l'amour, combien il est délicat de trouver sa place lorsqu'on est une femme.
Chaque sœur s'est engagée dans une voie différente : Ana s'est mariée très jeune et reste à la maison pour élever son fils; Rosa est célibataire et ne vit que pour son travail; Cristina passe d'une aventure d'un soir à une autre. Pourtant, toutes les trois ont le même mal de vivre, toutes les trois doutent et se cherchent.
Ces trois portraits de femmes, d'une grande justesse et d'une belle sensibilité, font du roman,à mon avis, un livre destiné avant tout aux femmes et dans lequel chaque lectrice peut reconnaitre une part d'elle-même.

Une lecture intéressante donc, peut-être un peu sombre, à éviter si on a le moral un peu en berne mais tout de même très agréable.

4,5/5

_________________
Lecture en cours : Astrid et Veronika - Linda Olsson

"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois"
Lyreek
Lyreek

Nombre de messages : 3099
Age : 42
Location : Côte d'Azur, France
Date d'inscription : 26/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Lucía ETXEBARRIA (Espagne) Empty Re: Lucía ETXEBARRIA (Espagne)

Message  zeta Mer 21 Avr 2010 - 20:34

J'aime bien cette auteure Lyreek, j'en ai lu trois d'elle (dont celui que tu viens de critiquer) et j'ai ressenti la même chose que toi. Je crois que débarrassée des scories de l'aspect "bling-bling" qui transparaît parfois ce peut être un(e) écrivain(e) de grande valeur.
zeta
zeta
Admin

Nombre de messages : 4465
Location : Gironde - France
Date d'inscription : 25/12/2008

Revenir en haut Aller en bas

Lucía ETXEBARRIA (Espagne) Empty Re: Lucía ETXEBARRIA (Espagne)

Message  Shan_Ze Jeu 22 Avr 2010 - 10:13

J'avais beaucoup aimé Un miracle en équilibre, j'ai bien envie d'en lire un autre. Je remarque que Amour, Prozac et autres curiosités a des critiques assez différentes mais il me tente bien ! (Ta critique Lyreek donne envie en tout cas !) Je regarderai à la bibliothèque, prochainement.
Shan_Ze
Shan_Ze
Admin

Nombre de messages : 9257
Age : 40
Location : Lyon/France
Date d'inscription : 26/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Lucía ETXEBARRIA (Espagne) Empty Re: Lucía ETXEBARRIA (Espagne)

Message  Lyreek Jeu 22 Avr 2010 - 12:53

Zeta, j'ai lu tes critiques et je dois dire que Un miracle en équilibre me tente bien pour continuer ma découverte de cette auteure.

Shan Ze, contente que ma critique donne envie Smile J'espère que tu ne seras pas déçue si tu le lis wink

_________________
Lecture en cours : Astrid et Veronika - Linda Olsson

"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois"
Lyreek
Lyreek

Nombre de messages : 3099
Age : 42
Location : Côte d'Azur, France
Date d'inscription : 26/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Lucía ETXEBARRIA (Espagne) Empty Re: Lucía ETXEBARRIA (Espagne)

Message  belledenuit Jeu 22 Avr 2010 - 13:16

Lyreek, ton avis me donne envie de tenter cet auteur que je ne connais pas encore. Je note ce titre. Merci.
belledenuit
belledenuit

Nombre de messages : 1067
Age : 48
Location : Sud de la France
Date d'inscription : 05/03/2009

Revenir en haut Aller en bas

Lucía ETXEBARRIA (Espagne) Empty Re: Lucía ETXEBARRIA (Espagne)

Message  zeta Jeu 22 Avr 2010 - 14:46

Lyreek, "un miracle en équilibre" est en effet mon préféré et je pense qu'il pourrait te plaire. Peut-être est-ce parce qu'il s'adresse à sa fille et que cette naissance semble lui apporter de la maturité, donner un autre sens à sa vie;

C'est amusant ces femmes qui racontent librement et crument leurs aventures amoureuses et sexuelles d'ailleurs sans se douter qu'un jour leur progéniture sera amenée à lire ou entendre parler de la réputation scandaleuse de leur génitrice.
Erica Jong, dont je parlais était particulièrement exhibitionniste et libérée. Ses romans-à base largement autobiographique, dans les années 70-80, racontent avec force détails les expériences multiples de sa jeunesse, puis vers la fin de sa trentaine, elle est devenue mère.
Dans "la peur de l'âge" son volume autobiographique qu'elle écrit à la cinquantaine passée, elle raconte avec humour comment sa fille, Molly, aborde les écrits de sa mère. Je vous retranscris un extrait parce que je le trouve amusant.
Molly me demande à 13 ans : "Au collège, les copains disent que tu écris des trucs pornos, c'est vrai ?"...
"Un an plus tard, à l'occasion d'une tournée de promotion de mon dernier livre, "Henry Miller ou le diable en liberté", Molly confie à Wilder Penfield III du Toronto Star : "je me suis fait ma politique : je ne lis aucun des livres de ma mère ; ils me fichent bien trop la frousse. J'ai avalé une centaine de pages du "complexe d'Icare" et ça m'a mise dans un état ! Je n'arrêtais pas de lui demander : "tu as vraiment fait ça ?" J'étais tellement choquée que je n'ai pas pu continuer".
Molly meurt d'envie de nous jouer son numéro sur le thème : "les Maris de ma mère" : le mari N°1 sort par la droite ; le mari N°1 entre par la gauche, etc...."

Pas facile donc d'être la fille d'une auteure féministe et libérée.
zeta
zeta
Admin

Nombre de messages : 4465
Location : Gironde - France
Date d'inscription : 25/12/2008

Revenir en haut Aller en bas

Lucía ETXEBARRIA (Espagne) Empty Re: Lucía ETXEBARRIA (Espagne)

Message  cookie610 Mar 25 Mar 2014 - 20:38

Amour, Prozac et autres curiosités

Note : 3/5

Le résumé a déjà été fait plusieurs fois ci-dessus.

Critique : un roman assez troublant. Je m’attendais à un livre léger et sans prise de tête aux vues de la couverture et de ce que j’avais pu en lire mais pas du tout. On est très loin d’un roman de chick-lit. Il s’agit d’un roman assez déprimant en fait, loin d’être frais et coloré. Ces 3 sœurs qui racontent tour à tour leurs aventures sont assez différentes de prime abord mais finalement, elles sont toutes trois perdues, déprimées et seules. Leur introspection est assez lourde et j’avais du mal à m’attacher à ces trois sœurs. Il n’y a pas beaucoup d’humour dans ce texte, au contraire, je trouvais le ton plutôt cynique.  Finalement, moi qui avais envie de m’aérer l’esprit, j’en suis ressortie plus déprimée qu’au départ. Par contre, l’écriture de l’auteure est très intéressante.
cookie610
cookie610

Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009

Revenir en haut Aller en bas

Lucía ETXEBARRIA (Espagne) Empty Re: Lucía ETXEBARRIA (Espagne)

Message  Dkois Lun 26 Juil 2021 - 17:58

JE NE SOUFFRIRAI PLUS PAR AMOUR
Lucia ETXEBARRIA
10/18 Pocket
 
Résumé (4° de couverture)
 
Et si l'on en finissait avec la tyrannie des sentiments ? Décidée à ne plus souffrir par amour, Lucía Extebarría vole dans les plumes de Cupidon et tord le cou, avec un enthousiasme communicatif, à la dépendance émotionnelle et au grand mythe occidental de l'Amour Éternel ! D'Anna Karénine à Carrie Bradshaw, d'œdipe aux héros de sitcoms, aucun stéréotype, aucune idée reçue ne résiste à l'humour dévastateur de cette impertinente magicienne du cœur. Bien plus qu'un essai féministe et engagé, Lucía Extebarría signe un livre-thérapie décapant où l'on apprend enfin à ne plus souffrir inutilement par amour.
 
Avant-propos :
 
L’avis qui suit ne sera pas tendre avec l’œuvre et son auteure. Cela tient tout particulièrement au fait d’une erreur d’achat. Cette erreur ne tient qu’à moi. Je dois apprendre à être attentif. Il ne m’a donc pas fallu 200 pages de lecture pour m’apercevoir que loin de moi d’avoir fait l’acquisition d’un roman mais d’un essai. Peu habitué à ce genre d’ouvrage mais curieux d’en faire la découverte, celui-ci mais rapidement tombé des mains… voici pourquoi.
 
Mon avis :
 
On a tous dans notre entourage, parmi la famille, dans le cercle d’amis ou de manière plus large dans nos connaissances, une tante, une cousine, l’amie d’une amie, une voisine ou qui sais-je encore qui a un avis sur tout. Qui ne peux s’empêcher de commenter vos actions sous le couvert de références « psycho-comportementales », venues de nulle part si ce n’est que du dessous de leur chapeau. D’ailleurs ce présent avis, ne manquera pas de faire réagir certaines lectrices de ce genre si toutefois notre forum en présente à l’appel. Il n’y en pas, je le sais de source sure. Mais je peux imaginer leur réaction à la lecture de ces mots :
« Hmmm Dkois, si tu n’as pas aimé cet ouvrage, il est évident que ce rejet vient d’une profonde détresse affective, d’un refoulement quasi incurable d’une période pédo-éducative. Tu fais probablement l’objet d’un complexe Freudien. Tu te construis une carapace pour exprimer une force qui n’est que faiblesse,  …. » Et blablabla…


Et bien au bout de 40 pages, j’ai dit à Lucia Etxebarria « Lucia, tu me saoules ! On boit l’apéro, tu te tais ou tu retournes dans ton hacienda… ». J’ai fermé le bouquin comme on ferme une porte. J’ai peut-être bu l’apéro tout seul, mais tranquille. Car vous l’aurez compris, je suis totalement hermétique à toute forme d’analyse psychologique qui font d’un exemple une généralité, d’une théorie une règle à respecter ou je ne sais quoi encore.


Si toutefois, cette chère Lucia avez mis les formes littéraires ou stylistiques dans tout cela, pour retenir mon attention afin que je lui  trouve, au moins, la qualité d’être écrivaine. Non, non… petit « a » du grand « 1 », petit « b »…
 Déjà elle commence son livre avec un test préliminaire pour savoir si ce livre sera utile au lecteur. Et bien bingo, voici mon résultat : Je cite : Entre 0 et 25 points. Si tu as très envie de le lire et que tu es fan de l’auteure, achète ce livre, mais il te sera à peu près aussi utile qu’un téléphone portable avec une caméra incorporée. C’est-à-dire pas du tout.
Au passage, fais-toi faire un examen cytogénétique. Il se peut que tu ne sois pas humain(e) à 100 %.
Déjà quand on est si peu visionnaire (qui ne trouve pas utile d’avoir une caméra sur son portable de nos jours) on s’abstient de juger de l’état génétique d’un lecteur anonyme. Là on n’est pas loin du charlatanisme.
 
Bref, je m’énerve, je m’énerve. C’est mauvais pour mon cœur. Je pense que Lucia fait toutes les professions du corps médical, sauf cardiologue. Quoique…
Enfin et comme je vais bientôt plus écrire sur ce livre que j’en ai lu, je vais mettre un terme au plaisir de ce coup de g… qui au final me fait énormément de bien. Ahhhhhhhh oui beaucoup de bien. Merci Lucia pour ce bon moment.
Et pour en remettre une dernière couche il me faudrait maintenant y mettre une note. Mais je n’irai pas jusqu’à là. N’oublions pas que l’erreur de cette lecture vient avant tout de moi. Alors tu vois Lucia, peut-être pas humain le "Dkois" mais sympa qu'en même. Non ?
 
A bientôt. Peut-être…

Dkois

Nombre de messages : 3516
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015

Revenir en haut Aller en bas

Lucía ETXEBARRIA (Espagne) Empty Re: Lucía ETXEBARRIA (Espagne)

Message  petitemartine Mer 1 Sep 2021 - 10:25

Beatriz et les corps célestes de Lucia Etxebarria

Lucía ETXEBARRIA (Espagne) Beatriz-et-les-corps-celestes
Résumé ( Gallimard )
Cat est un pilier du milieu gay et des bars branchés d'Édimbourg.
Mónica est une mangeuse d'hommes, écumant les nuits madrilènes.
Beatriz, une fille de bonne famille, cicatrise ses blessures et cherche désespérément l'amour, où qu'il se trouve.
Trois femmes, trois corps perdus dans le cosmos noir et froid de la solitude amoureuse.
Beatriz vit à Édimbourg, cité sombre et verticale où la hante la nostalgie de Madrid, sa ville natale. En fuyant sa passion pour Mónica, elle a voulu échapper à la spirale de la drogue et de la violence.
À Édimbourg, Beatriz rencontre l'amour de Ralph, mais aussi la tendresse de Cat. Et pose un regard neuf sur cette brûlante éducation sentimentale.
Un roman d'une grande liberté de ton sur l'amour compliqué qu'on porte aux amis, à la famille et aux amants des deux sexes.

Mon avis :
J'avais envie de découvrir cette auteure depuis un moment même si les couvertures criardes de ses livres ne m'attiraient pas, j'étais curieuse.
Les avis de Zeta que vous pouvez lire en page 1 m'ont confortée dans cette idée, en général je lui fais confiance : une écrivaine, féministe, une plume à la fois moderne et intelligente , une fine analyse des sentiments et des rapports humains , ça devait me plaire ;-)
J'ai choisi ce roman car il a obtenu le prix Nadal en 1999.
Et finalement j'ai été conquise !
Nous suivons une jeune femme Beatriz un peu paumée à Madrid entre ses parents égoistes, une amitié exclusive et dangereuse avec Monica... Pour échapper à tout cela, elle décide d'aller faire ses études d'anglais à Edimbourg , ville plus austère aussi bien dans ses bâtiments que dans la vie étudiante. Les nuits madrilènes sont loin. Son coeur balance alors entre la tendre et apaisante Cat avec qui elle est en colocation et le beau Ralph - étudiant ténébreux rencontré à la bibliothèque...
Les chapitres alternent entre le présent à Edimburg et le passé à Madrid - on apprend peu à peu ce qui l'a menée à quitter Madrid...
J'ai aimé la façon dont les personnages à fleur de peau sont décrits, leurs faiblesses, leurs souffrances, leurs recherches. L'auteure décortique les rapports familiaux, les rapports amoureux sans tabous. Sexe, drogue, alcool sont omniprésents mais sans vulgarité , ça fait partie de leur quotidien...
J'ai aimé son écriture à la fois moderne, intelligente, chaleureuse, un peu d'humour, de dérision. Je n'écris pas sur les livres, mais beaucoup de phrases sont très justes et auraient pu être relevées. Sous des airs un peu "olé-olé" ( je ne trouve pas le terme que je veux... ;-) ) , il y a beaucoup de profondeur.

Je disais que je lui trouvais des affinités avec Philippe Besson : pour le côté amour homosexuel mais aussi pour la façon dont elle décrit ses personnages meurtris par la vie , à fleur de peau, c'est très touchant. Des affinités avec V Despentes ( mais dont je n'ai lu qu'un seul livre et encore... un tome ! ) pour le côté moderne, un peu trash et le milieu de marginaux décrit. Mais c'est juste mon ressenti. ( Besson et Despentes crieraient peut-être au scandale ! Razz )

Dernier point qui m'a séduite et qui justifie aussi le titre : en parallèle, tout au long du livre par petites touches, elle compare les rapports de Beatriz aux autres au système solaire, c'est joliment dit, plein de poésie et pas bête du tout !

Quelques extraits relevés :

"À partir du moment où Caitlin coucha avec moi, elle commença à employer le nous, et moi je trouvais ça ridicule parce que nous n'étions pas "nous" : elle était Cat et j'étais Bea. Je ne voulais pas être la moitié d'un couple"

"Quand je repense à Monica et à son corps céleste, j’imagine d’immenses télescopes capables de nous rapprocher des étoiles les plus éloignées, des galaxies s’étirant à l’infini, de la matière brillante des sources de lumière et de rayonnement, des supernovae fulgurantes et des astéroïdes en perpétuelle combustion qui abritent de gigantesques fours nucléaires.
Certes, il y a de la matière brillante dans l’univers, ces étoilent qui diffusent de la lumière et de la chaleur, les géantes rouges et les naines brunes, mais il y a aussi de la matière obscure, des trous noirs, des planètes refroidies, des étoiles errantes, des naines marron, des lunes désertiques et des orbites cimetière.
Quand elle était dans sa chambre, Monica gardait les rideaux tirés, et les ombres projetées par les meubles oscillaient sous la lueur vacillante de la petite lampe de chevet, comme si elles exécutaient des danses étranges au rythme de cette musique gothique. Le territoire de Monica, un tunnel de relativité hors du temps et de l’espace, qu’elle s’était construit à force de volonté, demeurait isolé de la routine qui régnait chez elle. Les ritournelles grincheuses de sa mère n’y parvenaient guère, pas plus que les fredonnements de la bonne ou les disputes puériles de ses frères."

"Où que tu ailles, tu emporteras ta ville avec toi. Qu'elle soit chaude et lumineuse, qu'elle soit humide et sombre, au fond, c'est toujours la même, un minuscule point à l'intérieur d'un autre point minuscule habité par des êtres imperceptibles, différentes versions d'un même modèle, combinaisons à l'infini de quelques éléments chimiques"

Et une petite histoire que j'ai bien aimé : ( ça doit être à cause de mon côté scientifique. Une idée pour introduire les alliages ;-) )
" Au commencement des temps, les hommes utilisaient des armes de pierre qui se brisaient facilement. Au fil des siècles, ils les remplacèrent par des instruments en fer qui, moins cassants, présentaient cependant l'inconvénient de rouiller trop vite. Alors un ferronnier eut l’heureuse idée de créer un alliage de métaux qu'il appela l'acier. Mais l'acier, pour devenir ce qu'il est doit subir l'épreuve des éléments : d'abord le feu pour être fondu, tout de suite après l'eau et l'air pour être durci, et enfin la pierre pour être forgé. On obtient enfin une épée en acier, la plus solide des armes. "
- Et la morale de l'histoire , supposé-je avec ironie, c'est qu'on ne devient fort qu'après avoir surmonté toute sorte d'épreuves.
-pas fort non. la pierre et le fer étaient déjà forts affirma-t-elle d'un ton catégorique. Flexibles. La différence est là . Tu ne peux pas survivre si tu n'es pas flexible.

Donc, une auteure que je relirais avec grand plaisir je pense.

Une note : 5/5
petitemartine
petitemartine
Admin

Nombre de messages : 4738
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009

Revenir en haut Aller en bas

Lucía ETXEBARRIA (Espagne) Empty Re: Lucía ETXEBARRIA (Espagne)

Message  Awara Mer 1 Sep 2021 - 11:44

Effectivement, je comprends ton recul , Petitemartine, devant la couverture! On n'a vraiment pas envie de se plonger dans ce livre!

Mais auteur à découvrir. Je le note!
Awara
Awara

Nombre de messages : 7131
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011

Revenir en haut Aller en bas

Lucía ETXEBARRIA (Espagne) Empty Re: Lucía ETXEBARRIA (Espagne)

Message  Chantal Mer 1 Sep 2021 - 11:51

Belle critique !

Je n’ai jamais lu mais je note. Peut-être « un Miracle en équilibre » ?
Chantal
Chantal

Nombre de messages : 3224
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008

Revenir en haut Aller en bas

Lucía ETXEBARRIA (Espagne) Empty Re: Lucía ETXEBARRIA (Espagne)

Message  Dkois Mer 1 Sep 2021 - 12:19

Allez Petitemartine... c'est vendu. A la 1° occasion je saute sur ce roman. Merci  Smile

Dkois

Nombre de messages : 3516
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015

Revenir en haut Aller en bas

Lucía ETXEBARRIA (Espagne) Empty Re: Lucía ETXEBARRIA (Espagne)

Message  Dkois Ven 5 Nov 2021 - 17:22

BEATRIZ ET LES CORPS CELESTES
Lucia ETXEBARRIA
10/18 318 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
" Beatriz tente de faire son chemin amoureux, et son chemin tout court, entre deux lieux, madrid, sa ville d'origine, et Edimbourg, sa ville d'adoption, et entre deux amies aux corps célestes, monica, la mangeuse d'hommes compulsive, et cat, une lesbienne convaincue.
A Edimbourg, Beatriz croisera Ralph, et... et bientôt Beatriz, qui rêvait d'incendies, et qui se brûlait aux grands feux de l'amour, renaîtra de ses cendres, et pourra enfin vivre de quelques braises de passion partagée. en paix avec elle-même et avec les autres, Lucia Etxebarri épingle la comédie humaine, écrit entre le tendre et le cru, et fait superbement rimer amour avec humour.
 
Mon avis
 
Ma lecture précédente de cette auteure Espagnole lui avait valu un avis qui se voulait plus ironique qu’acerbe. Néanmoins, la déception fût caractérisée par un rapide abandon. Je n’y reviendrais pas.

« Beatriz et les corps célestes » est donc une sorte de second essai, de réconciliation…ou pas.

Le parallèle entre ce roman et ceux de notre Virginie Despentes nationale est inévitable. Nous voilà en effet dans l’univers de la jeunesse en mal être, de la drogue, du sexe et de l’homosexualité. Tout pareil !!!
La différence se tient dans le style et les mots. Tant cet univers est décrit de manière provocatrice, violente, frénétique… bref de manière trash chez Despentes, tant celui de Etxebarria est beaucoup plus lissé, abordable. Plus en décalage avec les événements. Cela fait de lui un roman pour un public plus large.
 
Ce parallèle, permettant de le situer sur l’échelle de « Dkois », étant fait, je dois bien admettre qu’il m'a procuré un plaisir certain de lecture. Sa construction faite d’aller et retour de la vie de Beatriz rythme bien la lecture. On ne s’y ennuie pas. Aucune longueur à déplorer. Bref une lecture qui confirme que la précédente était une erreur de choix et que celle-ci m’encourage à poursuivre ma promenade littéraire en compagnie de Lucia Etxebarria (en étant bien sur très attentif au 4° de couverture).
 
Ma note 3.5 / 5

Dkois

Nombre de messages : 3516
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015

Revenir en haut Aller en bas

Lucía ETXEBARRIA (Espagne) Empty Re: Lucía ETXEBARRIA (Espagne)

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum