Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
+20
Pistoufle
Dkois
Réaliste-romantique
Chantal
petitepom
kattylou
géromino
Van
Fabienne
lalyre
Ladybug
Ysla
Lacazavent
Casta
dodie
zeta
Clochette
Cyrielle
gallo
Mousseline
24 participants
Page 2 sur 4
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Le jeu de Ripper
Isabel Allende
Grasset 3 mars 2015
445 pages
Quatrième de couverture
Les femmes de la famille Jackson sont comme le jour et la nuit. Indiana, la mère, exerce comme masseuse-thérapeute à la clinique de San Francisco. Séparée du père de sa fille, qu’elle a eue alors qu’elle était lycéenne, elle est indépendante et épanouie, et a du mal à se dire qu'elle pourrait refaire sa vie : que ce soit avec Alan, riche héritier d’une grande famille de la ville qui la couvre de cadeaux dont elle ne sait que faire, ou avec Ryan, ancien navy seal qui a perdu une jambe au cours d’une mission en Afghanistan.
Contrairement à sa mère, qui ne voit le mal nulle part, Amanda, comme son père, inspecteur de la police de San Francisco chargé des homicides, est obsédée par la face sombre de la nature humaine. Brillante, introvertie, lectrice passionnée, elle a créé un jeu de rôle en réseau, Ripper, pour résoudre les grandes énigmes de l’histoire criminelle.
Quand la ville est secouée par une série de meurtres étranges et sordides, Amanda met ses enquêteurs au travail et ne tarde pas à découvrir qu’ils pourraient être l’œuvre d’un tueur en série. Mais bien vite, le jeu se transforme en cauchemar lorsqu’Indiana disparaît…
Mon avis
Quelques personnages ; Amanda, jeune adolescente et Blake Jackson, son grand-père son meilleur ami, jouant en réseau, le jeu de Ripper, avec trois amis du Net, cherchant à élucider une série de crimes dont la police n’a jamais trouvé les coupables. La guérisseuse Indiana, la mère d’Amanda hésitant à refaire sa vie avec Alan Keller, un riche héritier, Ryan Miller, toujours accompagné de son chien, c’est un homme sincère, trainant une vie de remords suite aux tueries d’Afghanistan auxquelles il a participé et il y a aussi Bob Martin, père d’Amanda et commissaire de police. D’autres personnages dont un assassin car une vague de crimes sont commis à intervalles réguliers. Il faut aussi dire que nous sommes à San Francisco et que l’histoire se passe en 2012. Les 200 premières pages n’incitaient pas à penser à un thriller, cependant tous les personnages inoubliables ayant pris leur place, la lecture devint plus attrayante. C’est un très bon roman bien écrit, un genre de puzzle ou chaque chapitre est bien conçu. Quelques thèmes comme le racisme, l’écologie, l’homosexualité, la marginalisation et la médicalisation naturelle sont abordés avec beaucoup de sensibilité. C’est un roman, thriller et policier, avec une fin surprenante que j’ai beaucoup apprécié….4,5/5
Isabel Allende
Grasset 3 mars 2015
445 pages
Quatrième de couverture
Les femmes de la famille Jackson sont comme le jour et la nuit. Indiana, la mère, exerce comme masseuse-thérapeute à la clinique de San Francisco. Séparée du père de sa fille, qu’elle a eue alors qu’elle était lycéenne, elle est indépendante et épanouie, et a du mal à se dire qu'elle pourrait refaire sa vie : que ce soit avec Alan, riche héritier d’une grande famille de la ville qui la couvre de cadeaux dont elle ne sait que faire, ou avec Ryan, ancien navy seal qui a perdu une jambe au cours d’une mission en Afghanistan.
Contrairement à sa mère, qui ne voit le mal nulle part, Amanda, comme son père, inspecteur de la police de San Francisco chargé des homicides, est obsédée par la face sombre de la nature humaine. Brillante, introvertie, lectrice passionnée, elle a créé un jeu de rôle en réseau, Ripper, pour résoudre les grandes énigmes de l’histoire criminelle.
Quand la ville est secouée par une série de meurtres étranges et sordides, Amanda met ses enquêteurs au travail et ne tarde pas à découvrir qu’ils pourraient être l’œuvre d’un tueur en série. Mais bien vite, le jeu se transforme en cauchemar lorsqu’Indiana disparaît…
Mon avis
Quelques personnages ; Amanda, jeune adolescente et Blake Jackson, son grand-père son meilleur ami, jouant en réseau, le jeu de Ripper, avec trois amis du Net, cherchant à élucider une série de crimes dont la police n’a jamais trouvé les coupables. La guérisseuse Indiana, la mère d’Amanda hésitant à refaire sa vie avec Alan Keller, un riche héritier, Ryan Miller, toujours accompagné de son chien, c’est un homme sincère, trainant une vie de remords suite aux tueries d’Afghanistan auxquelles il a participé et il y a aussi Bob Martin, père d’Amanda et commissaire de police. D’autres personnages dont un assassin car une vague de crimes sont commis à intervalles réguliers. Il faut aussi dire que nous sommes à San Francisco et que l’histoire se passe en 2012. Les 200 premières pages n’incitaient pas à penser à un thriller, cependant tous les personnages inoubliables ayant pris leur place, la lecture devint plus attrayante. C’est un très bon roman bien écrit, un genre de puzzle ou chaque chapitre est bien conçu. Quelques thèmes comme le racisme, l’écologie, l’homosexualité, la marginalisation et la médicalisation naturelle sont abordés avec beaucoup de sensibilité. C’est un roman, thriller et policier, avec une fin surprenante que j’ai beaucoup apprécié….4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5805
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
C'est très tentant, Merci Lalyre
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Allende Isabel
L’amant japonais
Grasset 17 février 2016
ISBN 978 2 246 85885 0
318 pages
Quatrième de couverture
Alma Belasco, à 80 ans passés, toujours belle et pleine d’allant, décide de quitter la vaste demeure familiale de Sea Cliff où elle a grandi afin de s’installer à Lark House, une résidence pour personnes âgées des environs de San Francisco.
Dans cette institution insolite où se croisent les personnes les plus fantasques, Alma se lie d’amitié avec Irina, une jeune infirmière moldave, qui cache derrière sa douceur et sa prévenance sans faille une blessure profonde et un passé qui continue de la hanter. Seth Belasco, le petit-fils d’Alma, tombe amoureux d’elle au premier regard et, au prétexte d’écrire une histoire de la famille, il rend de plus en plus souvent visite à sa grand-mère, qui se prête avec espièglerie au jeu des souvenirs.
Au fil des mois, face à cet amour naissant et contrarié de deux êtres qu’elle chérit, Alma commence à raconter l’histoire de sa vie : sa fuite de Pologne dans les années 1930, son installation chez son oncle et sa tante à Sea Cliff, sa profonde amitié avec son cousin Nathaniel et surtout son histoire d’amour avec Ichimei, le fils du jardinier et le compagnon des jeux de son enfance.
Mon avis
Une belle couverture et une quatrième résumant très bien ce roman, des personnages émouvants, une magnifique histoire d’amour, une allusion aux juifs embarqués pour les camps et sur l’attaque surprise menée par l’Empire du Soleil Levant contre Pearl Harbor en décembre 1941 engendrant une haine raciale contre les japonais dont beaucoup furent enfermés dans des ghettos, cela pour la petite histoire. J’ai beaucoup aimé Alma quadragénaire, une femme intéressante qui face à deux êtres qu’elle chérit, raconte sa vie, sa fuite de Pologne, son arrivée aux Etats-Unis, on sait aussi qu’elle a vécu une histoire d’amour. Irina porte un lourd secret et sans doute pour cela qu’elle refuse l’amour de Seth. Evidemment on découvrira certaines énigmes de la vie de ces femmes à la fin du roman qu’Isabel Allende, de façon étonnante a décrit ainsi que la belle histoire d’affection et de dévouement de Nathaniel pour sa cousine Alma, bien entendu d’autres personnages attachants ont une place importante dans l’histoire. Homosexualité, amour et non-dits habitent ces très belles pages dont certaines m’ont émue, bien que ce ne soit pas un roman d’amour, ni historique, je l’imagine plutôt comme une saga que j’ai beaucoup apprécié. 4,9/5
L’amant japonais
Grasset 17 février 2016
ISBN 978 2 246 85885 0
318 pages
Quatrième de couverture
Alma Belasco, à 80 ans passés, toujours belle et pleine d’allant, décide de quitter la vaste demeure familiale de Sea Cliff où elle a grandi afin de s’installer à Lark House, une résidence pour personnes âgées des environs de San Francisco.
Dans cette institution insolite où se croisent les personnes les plus fantasques, Alma se lie d’amitié avec Irina, une jeune infirmière moldave, qui cache derrière sa douceur et sa prévenance sans faille une blessure profonde et un passé qui continue de la hanter. Seth Belasco, le petit-fils d’Alma, tombe amoureux d’elle au premier regard et, au prétexte d’écrire une histoire de la famille, il rend de plus en plus souvent visite à sa grand-mère, qui se prête avec espièglerie au jeu des souvenirs.
Au fil des mois, face à cet amour naissant et contrarié de deux êtres qu’elle chérit, Alma commence à raconter l’histoire de sa vie : sa fuite de Pologne dans les années 1930, son installation chez son oncle et sa tante à Sea Cliff, sa profonde amitié avec son cousin Nathaniel et surtout son histoire d’amour avec Ichimei, le fils du jardinier et le compagnon des jeux de son enfance.
Mon avis
Une belle couverture et une quatrième résumant très bien ce roman, des personnages émouvants, une magnifique histoire d’amour, une allusion aux juifs embarqués pour les camps et sur l’attaque surprise menée par l’Empire du Soleil Levant contre Pearl Harbor en décembre 1941 engendrant une haine raciale contre les japonais dont beaucoup furent enfermés dans des ghettos, cela pour la petite histoire. J’ai beaucoup aimé Alma quadragénaire, une femme intéressante qui face à deux êtres qu’elle chérit, raconte sa vie, sa fuite de Pologne, son arrivée aux Etats-Unis, on sait aussi qu’elle a vécu une histoire d’amour. Irina porte un lourd secret et sans doute pour cela qu’elle refuse l’amour de Seth. Evidemment on découvrira certaines énigmes de la vie de ces femmes à la fin du roman qu’Isabel Allende, de façon étonnante a décrit ainsi que la belle histoire d’affection et de dévouement de Nathaniel pour sa cousine Alma, bien entendu d’autres personnages attachants ont une place importante dans l’histoire. Homosexualité, amour et non-dits habitent ces très belles pages dont certaines m’ont émue, bien que ce ne soit pas un roman d’amour, ni historique, je l’imagine plutôt comme une saga que j’ai beaucoup apprécié. 4,9/5
lalyre- Nombre de messages : 5805
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
AHHH Lalyre, tentatrice
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Portrait sépia
C'est la voix d'une jeune femme, Aurora del Valle, qui porte ce magnifique roman situé à la fin du xixe siècle en Californie, en Europe et au Chili. La très riche Paulina del Valle recueille Aurora, sa petite-fille âgée de cinq ans : elle est orpheline de mère, et son grand-père, le Chinois Tao Chien, vient de mourir. Paulina donne ce qu'il y a de mieux à Aurora, mais elle lui cache la véritable identité de ses parents. De son enfance, Aurora n'a conservé comme souvenir qu'un sanglant cauchemar.
Bientôt la guerre du Pacifique, le terrible conflit frontalier qui opposait le Chili, le Pérou et la Bolivie, prend fin. Le mari de Paulina meurt. Celle-ci décide alors d'entreprendre un voyage en Europe pour parfaire l'éducation de sa protégée. A Paris, lors d'une réception à l'ambassade du Chili, la jeune Aurora fait la connaissance de Diego Dominguez, un séduisant officier de marine. De retour au pays, elle épousera ce fils de grands propriétaires terriens. Mais la lune de miel est douloureuse...
Aurora souffre d'un traumatisme qui a toujours influencé sa façon d'être et a effacé le souvenir des cinq premières années de sa vie. Confrontée à la trahison de l'homme qu'elle aime et à la solitude, elle décide d'explorer son passé. Une uvre envoûtante qui plonge dans la profondeur de la mémoire et des secrets de famille.
Encore un livre d'Isabel Allende qui m'a beaucoup plu, il y a un an je me suis laissée tenter par " la maison des esprits", j'ai voulu retenter l'aventure avec "Portrait Sépia"
La richesse de ce livre est dans les personnages qui entourent Aurora, et surtout la grand mère Paulina, le pilier de cette famille Chilienne, en avance sur son temps.
C'est la voix d'une jeune femme, Aurora del Valle, qui porte ce magnifique roman situé à la fin du xixe siècle en Californie, en Europe et au Chili. La très riche Paulina del Valle recueille Aurora, sa petite-fille âgée de cinq ans : elle est orpheline de mère, et son grand-père, le Chinois Tao Chien, vient de mourir. Paulina donne ce qu'il y a de mieux à Aurora, mais elle lui cache la véritable identité de ses parents. De son enfance, Aurora n'a conservé comme souvenir qu'un sanglant cauchemar.
Bientôt la guerre du Pacifique, le terrible conflit frontalier qui opposait le Chili, le Pérou et la Bolivie, prend fin. Le mari de Paulina meurt. Celle-ci décide alors d'entreprendre un voyage en Europe pour parfaire l'éducation de sa protégée. A Paris, lors d'une réception à l'ambassade du Chili, la jeune Aurora fait la connaissance de Diego Dominguez, un séduisant officier de marine. De retour au pays, elle épousera ce fils de grands propriétaires terriens. Mais la lune de miel est douloureuse...
Aurora souffre d'un traumatisme qui a toujours influencé sa façon d'être et a effacé le souvenir des cinq premières années de sa vie. Confrontée à la trahison de l'homme qu'elle aime et à la solitude, elle décide d'explorer son passé. Une uvre envoûtante qui plonge dans la profondeur de la mémoire et des secrets de famille.
Encore un livre d'Isabel Allende qui m'a beaucoup plu, il y a un an je me suis laissée tenter par " la maison des esprits", j'ai voulu retenter l'aventure avec "Portrait Sépia"
La richesse de ce livre est dans les personnages qui entourent Aurora, et surtout la grand mère Paulina, le pilier de cette famille Chilienne, en avance sur son temps.
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
LE PLAN INFINI
Dans ce récit sur plusieurs années nous allons suivre la famille Reeves et leurs amis mais plus précisément Grégory Reeves, de ses 4 ans jusqu'à l'aube de ses 50 ans.
On va traverser une petite partie de l'Histoire américaines notamment avec la période hippie, la guerre du Vietnam et l'évolution des moeurs.
J'ai énormément aimé ce roman comme tous les romans que j'ai pu lire d'Isabel Allende.
Elle nous embarque dans une collection de personnages hauts en couleurs, à la fois attachants et énervants et nous évoluons avec eux. Ce que j'aime aussi particulièrement dans l'oeuvre d'Allende c'est qu'en plus de nous conter des histories captivantes elle nous apprend beaucoup de choses.
Grégory Reeves est à la recherche du Plan Infini décrit par son père lors de ses prêches, durant cette recherche il va chuter, se relever pour toucher le fond à nouveau. A travers cette quête, il va faire de grosses erreurs notamment avec ses femmes et ses enfants, mais il va aussi lier des amitiés indéfectibles avec Carmen et Olga.
La partie sur la Guerre du Vietnam m'a marqué, on ressent toute l'horreur de cette guerre et du retour difficile des soldats.
Je ne veux pas vous en dire trop car j'ai tellement aimé découvrir l'évolution de tous les personnages à travers toutes ces années, je ne veux pas trop détailler l'histoire.
Je peux juste vous dire que c'est un récit captivant, instructif, touchant, énervant parfois mais tellement bon que je vous invite à embarquer dans cette quête du Plan Infini.
5/5
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Mon avis
Cette lecture est pleine de rebondissements lors de la vie de Grégory qui est le personnage principal, cependant il y en a d’autres comme la courageuse Carmen. Mis à part les personnages, il y est aussi question de la guerre du Vietnam, de la libération des mœurs, d’exclusion, du féminisme etc....Malgré une écriture remplie d’humanité, j’ai eu très difficile d’accrocher, parfois un peu perdue avec la troisième personne alternant avec la première, à mon avis il y a trop de descriptions dans ce roman, parfois je m’y suis ennuyée, n’ayant trouvé aucune émotion chez les personnages, bien que l’histoire soit bien écrite , je suis très déçue de cette lecture en ayant lu bien d’autres que j’avais aimé, par exemple La maison aux esprit….3,5/5
Cette lecture est pleine de rebondissements lors de la vie de Grégory qui est le personnage principal, cependant il y en a d’autres comme la courageuse Carmen. Mis à part les personnages, il y est aussi question de la guerre du Vietnam, de la libération des mœurs, d’exclusion, du féminisme etc....Malgré une écriture remplie d’humanité, j’ai eu très difficile d’accrocher, parfois un peu perdue avec la troisième personne alternant avec la première, à mon avis il y a trop de descriptions dans ce roman, parfois je m’y suis ennuyée, n’ayant trouvé aucune émotion chez les personnages, bien que l’histoire soit bien écrite , je suis très déçue de cette lecture en ayant lu bien d’autres que j’avais aimé, par exemple La maison aux esprit….3,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5805
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
"Le plan infini" Le livre de poche 1994 473 pages
Je vais essayer de ne pas divulguer plus que n'en a dit Cyrielle plus haut. De toute façon, on ne peut résumer ce livre que sobrement, parce qu'il est tellement dense, il y a tellement de personnages, de situations, d'événements, que si on commence à raconter, on est obligé de tout raconter.
Lire ce livre c'est traverser les Etats-Unis pendant la deuxième moitié du XXe. C'est saisir la mutation de la société américaine après la 2e guerre mondiale: les immigrants "latinos", la vague beatnik, la guerre du Viet-Nam, la libération des moeurs... jusqu'aux années 80; curieusement, on ne ressent pas l'onde de choc qu'avait provoqué le rock'n roll (qui avait tellement secoué l'Amérique dans son puritanisme).
La famille de Grégory Reeves sillonne les routes de la Californie; le père prêche une morale existentielle qui lui est propre et qu'il appelle Le plan infini: rien n'est dû au hasard, il existerait un Grand Esprit unificateur capable d'harmoniser l'existence des humains au sein du cosmos... Les Reeves vont être accueillis par les Morales, une famille d'émigrés mexicains dont le père, Pedro s'était installé vingt ans auparavant et avait fondé un foyer. C'est l'existence de ces deux familles, les Morales et les Reeves, que le roman déploie avec bouillonnement.
Si le roman est bien porté par l'écriture intarissable d'Isabel Allende, dans un style plutôt classique mais toujours accrocheur, en revanche j'ai éprouvé une certaine lassitude devant la densité de mots qui semblent ne jamais s'arrêter: un torrent que rien ne peut réfréner. Parfois on s'y perd dans tout ce flot. Mais des rebondissements incessants motivent la lecture et permettent de pousser un peu plus loin et finalement aller jusqu'au bout! Deux temps forts: l'histoire des immigrants mexicains aux USA (flagrant cette résonance avec l'actualité contemporaine...) et la guerre au Viet-Nam, avec ses conséquences humaines abominables.
Note: 4/5
Je vais essayer de ne pas divulguer plus que n'en a dit Cyrielle plus haut. De toute façon, on ne peut résumer ce livre que sobrement, parce qu'il est tellement dense, il y a tellement de personnages, de situations, d'événements, que si on commence à raconter, on est obligé de tout raconter.
Lire ce livre c'est traverser les Etats-Unis pendant la deuxième moitié du XXe. C'est saisir la mutation de la société américaine après la 2e guerre mondiale: les immigrants "latinos", la vague beatnik, la guerre du Viet-Nam, la libération des moeurs... jusqu'aux années 80; curieusement, on ne ressent pas l'onde de choc qu'avait provoqué le rock'n roll (qui avait tellement secoué l'Amérique dans son puritanisme).
La famille de Grégory Reeves sillonne les routes de la Californie; le père prêche une morale existentielle qui lui est propre et qu'il appelle Le plan infini: rien n'est dû au hasard, il existerait un Grand Esprit unificateur capable d'harmoniser l'existence des humains au sein du cosmos... Les Reeves vont être accueillis par les Morales, une famille d'émigrés mexicains dont le père, Pedro s'était installé vingt ans auparavant et avait fondé un foyer. C'est l'existence de ces deux familles, les Morales et les Reeves, que le roman déploie avec bouillonnement.
Si le roman est bien porté par l'écriture intarissable d'Isabel Allende, dans un style plutôt classique mais toujours accrocheur, en revanche j'ai éprouvé une certaine lassitude devant la densité de mots qui semblent ne jamais s'arrêter: un torrent que rien ne peut réfréner. Parfois on s'y perd dans tout ce flot. Mais des rebondissements incessants motivent la lecture et permettent de pousser un peu plus loin et finalement aller jusqu'au bout! Deux temps forts: l'histoire des immigrants mexicains aux USA (flagrant cette résonance avec l'actualité contemporaine...) et la guerre au Viet-Nam, avec ses conséquences humaines abominables.
Note: 4/5
_________________
Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5635
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
L'amant japonais
(El amante japonés) 2015
Irina, une jeune femme de Moldavie, est employée à Lark House, une résidence pour personnes âgées de Californie. Elle devient l’assistante personnelle de la résidente Alma Belasco et l’aide à classer ses papiers personnels. Cela lui permet de découvrir l’histoire d’Alma, de la famille Belasco, de leurs descendants et de l’amoureux secret d’Alma. En même temps, Irina, elle, tente d’oublier son propre passé difficile.
J’ai lu ce livre d’abord comme un exercice d’espagnol. L’histoire est bien construite, on y découvre le passé des personnages par bribes, tout comme Irina qui classe les lettres, documents ou qui se le fait raconter par Alma. Mais, ouf, quelle histoire, qui touche tous les grands moments dramatiques de l’Histoire! Je ne ferai pas la liste exhaustive pour ne pas divulgâcher, mais, dès les premiers chapitres, on touche aux ghettos juifs, à la résistance, aux camps d’internements de Japonais aux États-Unis, Auschwitz et la traite des femmes de pays de l’est vers l’Europe. À ce moment, il vous reste encore plus de la moitié du livre à lire, avec de nombreux autres thèmes graves du XXe siècle. En français, j’aurais probablement arrêté : « N’en jetez plus, la cour est pleine! », mais là, j’ai continué, car le style est assez simple, de mon niveau de compréhension. Ce qui pourrait être un autre point négatif si je l’avais lu en français. Donc, c’est une histoire assez bien racontée, mais qui m’est apparue peu crédible et dans une écriture classique.
3,5/5
RR
(El amante japonés) 2015
Irina, une jeune femme de Moldavie, est employée à Lark House, une résidence pour personnes âgées de Californie. Elle devient l’assistante personnelle de la résidente Alma Belasco et l’aide à classer ses papiers personnels. Cela lui permet de découvrir l’histoire d’Alma, de la famille Belasco, de leurs descendants et de l’amoureux secret d’Alma. En même temps, Irina, elle, tente d’oublier son propre passé difficile.
J’ai lu ce livre d’abord comme un exercice d’espagnol. L’histoire est bien construite, on y découvre le passé des personnages par bribes, tout comme Irina qui classe les lettres, documents ou qui se le fait raconter par Alma. Mais, ouf, quelle histoire, qui touche tous les grands moments dramatiques de l’Histoire! Je ne ferai pas la liste exhaustive pour ne pas divulgâcher, mais, dès les premiers chapitres, on touche aux ghettos juifs, à la résistance, aux camps d’internements de Japonais aux États-Unis, Auschwitz et la traite des femmes de pays de l’est vers l’Europe. À ce moment, il vous reste encore plus de la moitié du livre à lire, avec de nombreux autres thèmes graves du XXe siècle. En français, j’aurais probablement arrêté : « N’en jetez plus, la cour est pleine! », mais là, j’ai continué, car le style est assez simple, de mon niveau de compréhension. Ce qui pourrait être un autre point négatif si je l’avais lu en français. Donc, c’est une histoire assez bien racontée, mais qui m’est apparue peu crédible et dans une écriture classique.
3,5/5
RR
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3264
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
PORTRAIT SEPIA
Isabel ALLENDE
Le Livre de Poche 408 Pages
Résumé (4° de couverture)
C'est la voix d'une jeune femme, Aurora del Valle, qui porte ce magnifique roman situé à la fin du xixe siècle en Californie, en Europe et au Chili. La très riche Paulina del Valle recueille Aurora, sa petite-fille âgée de cinq ans : elle est orpheline de mère, et son grand-père, le Chinois Tao Chi'en, vient de mourir. Paulina donne ce qu'il y a de mieux à Aurora, mais elle lui cache la véritable identité de ses parents. De son enfance, Aurora n'a conservé comme souvenir qu'un sanglant cauchemar.
Bientôt la guerre du Pacifique, le terrible conflit frontalier qui opposait le Chili, le Pérou et la Bolivie, prend fin. Le mari de Paulina meurt. Celle-ci décide alors d'entreprendre un voyage en Europe pour parfaire l'éducation de sa protégée.
A Paris, lors d'une réception à l'ambassade du Chili, la jeune Aurora fait la connaissance de Diego Dominguez, un séduisant officier de marine. De retour au pays, elle épousera ce fils de grands propriétaires terriens. Mais la lune de miel est douloureuse...
Aurora souffre d'un traumatisme qui a toujours influencé sa façon d'être et a effacé le souvenir des cinq premières années de sa vie. Confrontée à la trahison de l'homme qu'elle aime et à la solitude, elle décide d'explorer son passé.
Une œuvre envoûtante qui plonge dans la profondeur de la mémoire et des secrets de famille.
Mon avis
Pour étayer mon présent avis, je me permettrai une comparaison avec une récente lecture, que j’avais un peu « chahuté » dans mon compte-rendu de lecture. Cet autre roman est « L’Américaine » de Catherine Bardon. Certaines similitudes contextuelles permettent cette comparaison. Histoire de jeunes filles sur fond historique, évocation romanesque de la condition féminine, prise de parole féministe. Différences qui ont peu d’importance : Les époques (Plus d’un ½ siècles séparent les 2 histoires) et les lieux (Etats-Unis / République Dominicaine d’un côté et Etats-Unis / Chili de l’autre).
Comment éprouver des sentiments opposés à la lecture de 2 romans si proches ? Une seule réponse : L’écriture.
Tant le style de Catherine Bardon m’était apparu d’une singulière légèreté ne me permettant de m’arracher l’idée que je lisais une fiction sans m’imprégner de l’époque, de l’atmosphère, des événements et de l’histoire, tant celui d’Isabel Allende m’a transmis un plaisir de partage et de présence dans cette fresque familiale.
Car si l’histoire de ce « Portait sépia » n’est pas banal mais au moins classique, elle trouve son intérêt dans sa qualité littéraire. Tout est correctement développé, les personnages sont perceptiblement décrits, les faits historiques bien en place, les dialogues savamment dosés, … Bref du grand art d’écriture. Jamais on ne s’ennuie. Jamais on ne décroche. Les mots choisis nous lient à une histoire qui nous charme.
Ma note 4 / 5
Isabel ALLENDE
Le Livre de Poche 408 Pages
Résumé (4° de couverture)
C'est la voix d'une jeune femme, Aurora del Valle, qui porte ce magnifique roman situé à la fin du xixe siècle en Californie, en Europe et au Chili. La très riche Paulina del Valle recueille Aurora, sa petite-fille âgée de cinq ans : elle est orpheline de mère, et son grand-père, le Chinois Tao Chi'en, vient de mourir. Paulina donne ce qu'il y a de mieux à Aurora, mais elle lui cache la véritable identité de ses parents. De son enfance, Aurora n'a conservé comme souvenir qu'un sanglant cauchemar.
Bientôt la guerre du Pacifique, le terrible conflit frontalier qui opposait le Chili, le Pérou et la Bolivie, prend fin. Le mari de Paulina meurt. Celle-ci décide alors d'entreprendre un voyage en Europe pour parfaire l'éducation de sa protégée.
A Paris, lors d'une réception à l'ambassade du Chili, la jeune Aurora fait la connaissance de Diego Dominguez, un séduisant officier de marine. De retour au pays, elle épousera ce fils de grands propriétaires terriens. Mais la lune de miel est douloureuse...
Aurora souffre d'un traumatisme qui a toujours influencé sa façon d'être et a effacé le souvenir des cinq premières années de sa vie. Confrontée à la trahison de l'homme qu'elle aime et à la solitude, elle décide d'explorer son passé.
Une œuvre envoûtante qui plonge dans la profondeur de la mémoire et des secrets de famille.
Mon avis
Pour étayer mon présent avis, je me permettrai une comparaison avec une récente lecture, que j’avais un peu « chahuté » dans mon compte-rendu de lecture. Cet autre roman est « L’Américaine » de Catherine Bardon. Certaines similitudes contextuelles permettent cette comparaison. Histoire de jeunes filles sur fond historique, évocation romanesque de la condition féminine, prise de parole féministe. Différences qui ont peu d’importance : Les époques (Plus d’un ½ siècles séparent les 2 histoires) et les lieux (Etats-Unis / République Dominicaine d’un côté et Etats-Unis / Chili de l’autre).
Comment éprouver des sentiments opposés à la lecture de 2 romans si proches ? Une seule réponse : L’écriture.
Tant le style de Catherine Bardon m’était apparu d’une singulière légèreté ne me permettant de m’arracher l’idée que je lisais une fiction sans m’imprégner de l’époque, de l’atmosphère, des événements et de l’histoire, tant celui d’Isabel Allende m’a transmis un plaisir de partage et de présence dans cette fresque familiale.
Car si l’histoire de ce « Portait sépia » n’est pas banal mais au moins classique, elle trouve son intérêt dans sa qualité littéraire. Tout est correctement développé, les personnages sont perceptiblement décrits, les faits historiques bien en place, les dialogues savamment dosés, … Bref du grand art d’écriture. Jamais on ne s’ennuie. Jamais on ne décroche. Les mots choisis nous lient à une histoire qui nous charme.
Ma note 4 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3560
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Mi país inventado
Mon pays réinventéÉvocation des souvenirs de son pays d’origine, le Chili, et aussi de son histoire personnelle. Chaque chapitre porte sur un thème, à partir du général et de plus en plus personnel : la géographie, la démographie, la cuisine, les coutumes, l’enfance, la politique, l’exode de l’auteure et son intégration aux États-Unis.
Ce livre donne un bon aperçu du pays en quelques chapitres et aussi de la vie d’Isabel Allende, ainsi que de l’inspiration pour certains de ses livres. Allende compare le Chili de son enfance et celui qu’elle a retrouvé lors de retours après la fin de la dictature. Elle compare aussi les mentalités chiliennes et américaines, aussi comment, malgré tout, les difficultés de son pays sont à la source de sa carrière d’écrivaine. Le titre fait allusion au fait que le Chili que l'on retrouve généralement dans ses livres est fantasmé, un mélange de souvenirs et d'histoires racontées par son grand-père. Je vous invite à le lire pour découvrir le Chili dans son ensemble et cette écrivaine.
4/5
RR
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3264
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Paula
Quatrième de couverture : Le 8 décembre 1991, Paula, une jeune femme de vingt-neuf ans, atteinte d’une grave maladie, sombre dans le coma. Elle mourra un an plus tard.
Pendant les jours de détresse consacrés à la veiller, sa mère – Isabel Allende – entreprend de lui adresser par écrit un long récit : l’histoire des siens. Avec la même force et la même vérité que les personnages de La Maison aux esprits et d’Eva Luna, surgissent ainsi les protagonistes de son enfance, et ceux, plus lointains, d’une saga familiale inaugurée par ce marin basque qui, au début du siècle dernier, prit pied sur la terre chilienne. Au gré des souvenirs revit le Chili du président Allende, en état de quasi-guerre civile jusqu’à la tragédie de 1973. Puis vient le temps de l’exil et de la création littéraire. Mais à travers le témoignage, l’histoire, la confidence, ce livre nous conte avant tout la lutte désespérée, bouleversante, d’une mère contre le temps qui passe et emporte chaque jour un peu plus son enfant.
Mon avis : un roman puissant et bouleversant sur l'amour d'une mère pour sa fille et sur l'exil, avec pour toile de fond le Chili des années 50 aux années 90. J'ai été émue aux larmes par l'histoire de cette mère qui, impuissante, perd peu à peu son enfant. J'ai également été très touchée par ces milliers de personnes qui assistent, impuissantes (elles-aussi), au renversement de leur pays et à la fin de "leur" monde. Mais ce que je retiens surtout de cette lecture c'est la justesse de l'écriture, aussi bien quand l'auteure évoque les moments intimes de sa vie et de son parcours personnel que quand elle relate les tragiques évènements qui ont jalonné l'histoire contemporaine du Chili. Un magnifique roman, qui mêle habilement l'intime à l'histoire, sans pathos mais avec force et justesse : mon combo gagnant en littérature !
Ma note : 5/5
Quatrième de couverture : Le 8 décembre 1991, Paula, une jeune femme de vingt-neuf ans, atteinte d’une grave maladie, sombre dans le coma. Elle mourra un an plus tard.
Pendant les jours de détresse consacrés à la veiller, sa mère – Isabel Allende – entreprend de lui adresser par écrit un long récit : l’histoire des siens. Avec la même force et la même vérité que les personnages de La Maison aux esprits et d’Eva Luna, surgissent ainsi les protagonistes de son enfance, et ceux, plus lointains, d’une saga familiale inaugurée par ce marin basque qui, au début du siècle dernier, prit pied sur la terre chilienne. Au gré des souvenirs revit le Chili du président Allende, en état de quasi-guerre civile jusqu’à la tragédie de 1973. Puis vient le temps de l’exil et de la création littéraire. Mais à travers le témoignage, l’histoire, la confidence, ce livre nous conte avant tout la lutte désespérée, bouleversante, d’une mère contre le temps qui passe et emporte chaque jour un peu plus son enfant.
Mon avis : un roman puissant et bouleversant sur l'amour d'une mère pour sa fille et sur l'exil, avec pour toile de fond le Chili des années 50 aux années 90. J'ai été émue aux larmes par l'histoire de cette mère qui, impuissante, perd peu à peu son enfant. J'ai également été très touchée par ces milliers de personnes qui assistent, impuissantes (elles-aussi), au renversement de leur pays et à la fin de "leur" monde. Mais ce que je retiens surtout de cette lecture c'est la justesse de l'écriture, aussi bien quand l'auteure évoque les moments intimes de sa vie et de son parcours personnel que quand elle relate les tragiques évènements qui ont jalonné l'histoire contemporaine du Chili. Un magnifique roman, qui mêle habilement l'intime à l'histoire, sans pathos mais avec force et justesse : mon combo gagnant en littérature !
Ma note : 5/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1497
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Ca donne très envie! Merci Pistoufle!
Mandarine- Nombre de messages : 3347
Age : 38
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
FILLE DU DESTIN
Isabel ALLENDE
Le Livre de Poche 445 Pages
Résumé (4° de couverture)
Abandonnée sur le port de Valparaiso en 1832, adoptée par la famille Sommers, Eliza va mener une existence de petite fille modèle, jusqu’au jour de ses 16 ans où elle s’éprend de Joaquín, un jeune homme pauvre et entreprenant qui la quitte bientôt pour gagner la Californie. Enceinte, Eliza s’embarque clandestinement sur un voilier afin de le retrouver.
En Californie, c’est le temps de la ruée vers l’or. La jeune femme va découvrir un univers sans foi ni loi, peuplé d’aventuriers, de prostituées, de bandits. Un jeune médecin chinois, Tao Chi’en, la prend sous sa protection. Autour d’eux, San Francisco grandit, le commerce entre les deux Amériques est intense, un nouveau pays naît, brutal, ambitieux, bien éloigné des traditions de la vieille Europe, tellement plus libre aussi…
Mon avis
Si je devais faire court, je dirais de ce roman : Roman d’amour et d’aventure superbement bien écrit. Mais comme rien ne m’oblige à faire court je rajouterai ceci :
Beau roman d’amour et d’aventure soit, mais l’effet d’un total plaisir n’a pas agi sur moi comme j’aurai pu le penser. Cela est probablement dû au fait que j’ai lu, il n’y que quelques semaines de cette même auteure, « Portrait sépia » qui, lui, m’avait procuré l’effet d’une belle découverte. Ce « Fille du destin » présente à son désavantage le fait de situer son histoire dans la même géographie (Chili, Californie, Chine), à la même époque (2° partie du XIXème siècle) et quasi selon un même scénario que son prédécesseur. Celui d’une jeune fille abandonnée éprise d’un amour impossible. Tout cela donnant une impression de déjà lu.
Ceci dit, ce roman est de bonne facture. Belle écriture qui semble la constante de cette auteure. Même si on a l’impression de faire le même voyage, on se laisse une nouvelle fois entrainer dans le romanesque de son univers.
Je serai attentif pour ma prochaine lecture d’Isabel Allende, à veiller de prendre un ticket pour une autre destination de temps et de lieu.
Ma note 3.5 / 5
Isabel ALLENDE
Le Livre de Poche 445 Pages
Résumé (4° de couverture)
Abandonnée sur le port de Valparaiso en 1832, adoptée par la famille Sommers, Eliza va mener une existence de petite fille modèle, jusqu’au jour de ses 16 ans où elle s’éprend de Joaquín, un jeune homme pauvre et entreprenant qui la quitte bientôt pour gagner la Californie. Enceinte, Eliza s’embarque clandestinement sur un voilier afin de le retrouver.
En Californie, c’est le temps de la ruée vers l’or. La jeune femme va découvrir un univers sans foi ni loi, peuplé d’aventuriers, de prostituées, de bandits. Un jeune médecin chinois, Tao Chi’en, la prend sous sa protection. Autour d’eux, San Francisco grandit, le commerce entre les deux Amériques est intense, un nouveau pays naît, brutal, ambitieux, bien éloigné des traditions de la vieille Europe, tellement plus libre aussi…
Mon avis
Si je devais faire court, je dirais de ce roman : Roman d’amour et d’aventure superbement bien écrit. Mais comme rien ne m’oblige à faire court je rajouterai ceci :
Beau roman d’amour et d’aventure soit, mais l’effet d’un total plaisir n’a pas agi sur moi comme j’aurai pu le penser. Cela est probablement dû au fait que j’ai lu, il n’y que quelques semaines de cette même auteure, « Portrait sépia » qui, lui, m’avait procuré l’effet d’une belle découverte. Ce « Fille du destin » présente à son désavantage le fait de situer son histoire dans la même géographie (Chili, Californie, Chine), à la même époque (2° partie du XIXème siècle) et quasi selon un même scénario que son prédécesseur. Celui d’une jeune fille abandonnée éprise d’un amour impossible. Tout cela donnant une impression de déjà lu.
Ceci dit, ce roman est de bonne facture. Belle écriture qui semble la constante de cette auteure. Même si on a l’impression de faire le même voyage, on se laisse une nouvelle fois entrainer dans le romanesque de son univers.
Je serai attentif pour ma prochaine lecture d’Isabel Allende, à veiller de prendre un ticket pour une autre destination de temps et de lieu.
Ma note 3.5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3560
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
DKOIS, je te conseille Le Plan infini. Alors ça se passe en grande partie en Californie mais il se passe dans les années 60-70-80. Il te plairait je pense.
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Cyrielle : Et bien voici un bon conseil que je ne manque pas de noter sur mon petit carnet "mémo". Je découvrirai ainsi cette bonne auteure sous un autre angle et dans un autre univers. Merci !
Dkois- Nombre de messages : 3560
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Fille du destin
A Valparaiso au Chili au siècle dernier, Eliza, une jeune orpheline est recueillie par une famille anglaise. Quelques années plus tard, elle fuit le Chili pour rejoindre en Californie son jeune amant parti tenter sa chance dans la folle ruée vers l'or de 1849. Un jeune médecin Chinois, Tao Chien, la prend sous sa protection.
Second volet de la "Trilogie involontaire". Superbe roman, d'amour, d'aventures et Historique. La ruée vers l'or, la naissance de la Californie, la vie des immigrés chinois en Amérique y sont décrites de façon très sombre et sans concession. Il est aussi fait une petite mention de l' "Underground railroad", le réseau clandestin qui permettait aux esclaves de fuir leur condition et qui est à l'honneur ce trimestre avec le roman de Colson Whitehead.
Note : 4/5
A Valparaiso au Chili au siècle dernier, Eliza, une jeune orpheline est recueillie par une famille anglaise. Quelques années plus tard, elle fuit le Chili pour rejoindre en Californie son jeune amant parti tenter sa chance dans la folle ruée vers l'or de 1849. Un jeune médecin Chinois, Tao Chien, la prend sous sa protection.
Second volet de la "Trilogie involontaire". Superbe roman, d'amour, d'aventures et Historique. La ruée vers l'or, la naissance de la Californie, la vie des immigrés chinois en Amérique y sont décrites de façon très sombre et sans concession. Il est aussi fait une petite mention de l' "Underground railroad", le réseau clandestin qui permettait aux esclaves de fuir leur condition et qui est à l'honneur ce trimestre avec le roman de Colson Whitehead.
Note : 4/5
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1335
Location : Toulouse - France
Date d'inscription : 13/01/2011
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
MON PAYS RÉINVENTÉ :
Grasset - 292 pages.
J’ai choisi ce livre à la suite de l’avis de RR. (Merci RR)
Ce fut une belle lecture, très agréable et très enrichissante. Sous la jolie plume de Isabel Allende, légère mais intelligente, tantôt émouvante, tantôt teintée d’une pointe d’humour, le lecteur découvre un pays, une population, une histoire, une culture, des paysages, tout cela mêlés dans l’histoire de son enfance, de sa famille, de sa vie. Je l’ai lu très vite, avec énormément de plaisir.
4,5/5
Grasset - 292 pages.
J’ai choisi ce livre à la suite de l’avis de RR. (Merci RR)
Ce fut une belle lecture, très agréable et très enrichissante. Sous la jolie plume de Isabel Allende, légère mais intelligente, tantôt émouvante, tantôt teintée d’une pointe d’humour, le lecteur découvre un pays, une population, une histoire, une culture, des paysages, tout cela mêlés dans l’histoire de son enfance, de sa famille, de sa vie. Je l’ai lu très vite, avec énormément de plaisir.
4,5/5
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Plus loin que l’hiver
Grasset 10 juin 2020
329 pages
Quatrième de couverture
Chilienne expatriée au Canada durant la dictature de Pinochet, Lucía Maraz porte encore les profondes cicatrices de son passé. Elle ne s’est jamais tout à fait remise de la disparition de son frère, au cours des premières années du régime, et a également dû affronter un divorce et se battre contre le cancer. Mais lorsque, professeur invitée à l’université de New York, elle s’installe dans l’appartement au sous-sol du brownstone de son collègue, le professeur Richard Bowmaster, elle entame ce nouveau chapitre de sa vie avec entrain et optimisme.
Plusieurs deuils ont plongé Richard Bowmaster, d’un tempérament opposé et rongé par la culpabilité, dans une profonde solitude qu’il ne supporte qu’en menant une vie monastique, se détournant le moins possible de la routine qu’il s’impose. Au cœur de la tempête de neige la plus importante que Brooklyn ait connu de mémoire d’homme, un banal accident de voiture aura pourtant raison de son ostracisme. Alors que Richard se retrouve face à la jeune femme – immigrée guatémaltèque sans papier – dont il vient de heurter le véhicule, il est contraint d’appeler sa locataire pour l’aider. Evelyn Ortega va alors leur révéler un secret qui les entrainera tous les trois plus loin qu’ils ne l’auraient imaginé, et entre confidences et révélations, liera leur destinée de manière inattendue.
Plus loin que l’hiver est certainement l’un des romans les plus personnels d’Isabel Allende, mais c’est aussi un livre ancré dans l’actualité puisqu’il aborde les thèmes de la migration et des identités. Se jouant des clichés et des préjugés, de New York au Guatemala, en passant par le Brésil et le Chili des années 70, Isabel Allende livre une très belle histoire d’amitié et de rédemption.
Mon avis
Amour et amitié, mort et douleur et déracinement, imprévu et rédemption sont des thèmes chers pour Isabelle Allende qui nous fait voyager de New York au Guatemala, en passant par le Brésil et le Chili, alors que d’autres thèmes sont très lourds tels que la violence,, l’immigration, exploitation des sans-papier ainsi que la dictature militaire. Elle dresse le portrait de trois personnages ou chacun porte son passé et dissimule sa part de secret, cependant se trouvant tous trois face à une situation périlleuse un soir de tempête à Brooklyn et les personnalités de chacun vont se révéler face au danger et à l’urgence. Les chapitres du présent alternent avec le passé et les faits réalistes sont décrits sans être dramatiques, à mon avis ce n’est pas le meilleur roman d’Isabelle Allende….4/5
Grasset 10 juin 2020
329 pages
Quatrième de couverture
Chilienne expatriée au Canada durant la dictature de Pinochet, Lucía Maraz porte encore les profondes cicatrices de son passé. Elle ne s’est jamais tout à fait remise de la disparition de son frère, au cours des premières années du régime, et a également dû affronter un divorce et se battre contre le cancer. Mais lorsque, professeur invitée à l’université de New York, elle s’installe dans l’appartement au sous-sol du brownstone de son collègue, le professeur Richard Bowmaster, elle entame ce nouveau chapitre de sa vie avec entrain et optimisme.
Plusieurs deuils ont plongé Richard Bowmaster, d’un tempérament opposé et rongé par la culpabilité, dans une profonde solitude qu’il ne supporte qu’en menant une vie monastique, se détournant le moins possible de la routine qu’il s’impose. Au cœur de la tempête de neige la plus importante que Brooklyn ait connu de mémoire d’homme, un banal accident de voiture aura pourtant raison de son ostracisme. Alors que Richard se retrouve face à la jeune femme – immigrée guatémaltèque sans papier – dont il vient de heurter le véhicule, il est contraint d’appeler sa locataire pour l’aider. Evelyn Ortega va alors leur révéler un secret qui les entrainera tous les trois plus loin qu’ils ne l’auraient imaginé, et entre confidences et révélations, liera leur destinée de manière inattendue.
Plus loin que l’hiver est certainement l’un des romans les plus personnels d’Isabel Allende, mais c’est aussi un livre ancré dans l’actualité puisqu’il aborde les thèmes de la migration et des identités. Se jouant des clichés et des préjugés, de New York au Guatemala, en passant par le Brésil et le Chili des années 70, Isabel Allende livre une très belle histoire d’amitié et de rédemption.
Mon avis
Amour et amitié, mort et douleur et déracinement, imprévu et rédemption sont des thèmes chers pour Isabelle Allende qui nous fait voyager de New York au Guatemala, en passant par le Brésil et le Chili, alors que d’autres thèmes sont très lourds tels que la violence,, l’immigration, exploitation des sans-papier ainsi que la dictature militaire. Elle dresse le portrait de trois personnages ou chacun porte son passé et dissimule sa part de secret, cependant se trouvant tous trois face à une situation périlleuse un soir de tempête à Brooklyn et les personnalités de chacun vont se révéler face au danger et à l’urgence. Les chapitres du présent alternent avec le passé et les faits réalistes sont décrits sans être dramatiques, à mon avis ce n’est pas le meilleur roman d’Isabelle Allende….4/5
lalyre- Nombre de messages : 5805
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
L'amant japonais
Mon avis en quelques phrases :
Je découvre Isabel Allende avec cette saga très très romanesque ! Et j'ai beaucoup aimé. Et il me donne envie d'en découvrir plus de l'auteure.
Je rejoins l'avis de RR dans le sens où l'histoire n'est peut-être pas très crédible mais cela dit j'ai été emportée par un style simple et très fluide, la petite histoire se mêle à la grande Histoire. De nombreux thèmes sont évoqués, je citerais en plus de ceux indiqués par RR : l'amour chez les personnes âgées, la fin de vie, les maisons de retraite...
Bref, c'est un très beau roman, romantique et touchant qui ferait un très beau film ( a-t-il été adapté ? )
Ma note 4/5
Mon avis en quelques phrases :
Je découvre Isabel Allende avec cette saga très très romanesque ! Et j'ai beaucoup aimé. Et il me donne envie d'en découvrir plus de l'auteure.
Je rejoins l'avis de RR dans le sens où l'histoire n'est peut-être pas très crédible mais cela dit j'ai été emportée par un style simple et très fluide, la petite histoire se mêle à la grande Histoire. De nombreux thèmes sont évoqués, je citerais en plus de ceux indiqués par RR : l'amour chez les personnes âgées, la fin de vie, les maisons de retraite...
Bref, c'est un très beau roman, romantique et touchant qui ferait un très beau film ( a-t-il été adapté ? )
Ma note 4/5
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4759
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
LE PLAN INFINI
Isabel ALLENDE
Le Livre de Poche 472 Pages
Résumé (4° de couverture)
Quittant le monde sud-américain qui lui est familier, la romancière de La Maison aux esprits nous entraîne ici dans la Californie des trente dernières années, sur les pas de deux familles d'errants: celle du prédicateur Reeves qui parcourt l'Ouest à bord d'un vétuste camion, prêchant la recherche du "plan infini" qui justifie nos existences; et celle des Morales, immigrés mexicains d'un quartier de Los Angeles hanté par la violence.
Principal personnage du livre, le jeune Gregory Reeves verra mourir son père et parviendra à construire une carrière d'avocat, mais aussi et surtout à trouver la clef du plan infini qui n'est autre que l'amour. Guerre du Vietnam, mouvement hippie, avènement du féminisme, libération des mœurs, banalisation de la drogue, exclusion: c'est de notre temps que nous parle, au travers de personnages d'une merveilleuse humanité, une romancière décidément de stature mondiale.
Mon avis :
Je voulais découvrir Isabel Allende en dehors de ses décors d’Amérique Latine. Ce roman ne pouvait pas être meilleur pour cela.
Comme dans mes lectures précédentes d’Isabel Allende, le destin est le thème de fond de ce roman qui pourrai être qualifié d’épopée Américaine.
S’il est de bonne facture et qu’il atteint son but, ce roman ne m’a toutefois pas passionné. Avant d’écrire cet avis je me suis posé la question relative à ce manque d’engouement. Je pense avoir une réponse. Etant amateur de littérature Nord-Américaine, j’ai eu souvent l’occasion de lire ce type de roman qui nous fait suivre un ou des personnages dans une phase historique U.S plus ou moins longue. Et quelque soient les auteurs, on est obligé de reconnaitre que ceux-ci ont une « U.S touch » bien à eux pour nous balader à travers le pays que je n’ai pas retrouvé dans l’expression d’Isabel Allende. Peu de dérision, d’humour ou encore de liberté de ton dans cette épopée.
Pas déçu par l’auteure qui, une nouvelle fois, fait parler son talent de narratrice (je lui resterai donc fidèle) mais juste une sorte de désenchantement par rapport au traitement d’une histoire Américaine. Rien de grave docteur …
Ma note 3.5 / 5
Isabel ALLENDE
Le Livre de Poche 472 Pages
Résumé (4° de couverture)
Quittant le monde sud-américain qui lui est familier, la romancière de La Maison aux esprits nous entraîne ici dans la Californie des trente dernières années, sur les pas de deux familles d'errants: celle du prédicateur Reeves qui parcourt l'Ouest à bord d'un vétuste camion, prêchant la recherche du "plan infini" qui justifie nos existences; et celle des Morales, immigrés mexicains d'un quartier de Los Angeles hanté par la violence.
Principal personnage du livre, le jeune Gregory Reeves verra mourir son père et parviendra à construire une carrière d'avocat, mais aussi et surtout à trouver la clef du plan infini qui n'est autre que l'amour. Guerre du Vietnam, mouvement hippie, avènement du féminisme, libération des mœurs, banalisation de la drogue, exclusion: c'est de notre temps que nous parle, au travers de personnages d'une merveilleuse humanité, une romancière décidément de stature mondiale.
Mon avis :
Je voulais découvrir Isabel Allende en dehors de ses décors d’Amérique Latine. Ce roman ne pouvait pas être meilleur pour cela.
Comme dans mes lectures précédentes d’Isabel Allende, le destin est le thème de fond de ce roman qui pourrai être qualifié d’épopée Américaine.
S’il est de bonne facture et qu’il atteint son but, ce roman ne m’a toutefois pas passionné. Avant d’écrire cet avis je me suis posé la question relative à ce manque d’engouement. Je pense avoir une réponse. Etant amateur de littérature Nord-Américaine, j’ai eu souvent l’occasion de lire ce type de roman qui nous fait suivre un ou des personnages dans une phase historique U.S plus ou moins longue. Et quelque soient les auteurs, on est obligé de reconnaitre que ceux-ci ont une « U.S touch » bien à eux pour nous balader à travers le pays que je n’ai pas retrouvé dans l’expression d’Isabel Allende. Peu de dérision, d’humour ou encore de liberté de ton dans cette épopée.
Pas déçu par l’auteure qui, une nouvelle fois, fait parler son talent de narratrice (je lui resterai donc fidèle) mais juste une sorte de désenchantement par rapport au traitement d’une histoire Américaine. Rien de grave docteur …
Ma note 3.5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3560
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Le carnet de Maya
La jeune Maya Vidal tient un carnet, car elle n’a pas une vie ordinaire : cachée sur une île du Chili a 18 ans, elle fuit à la fois le FBI et des criminels. Le livre raconte d’abord le parcours des ses grands-parents, dont la grand-mère a fui la dictature chilienne, comme Allende, de ses parents et de sa jeunesse. Les révoltes d’adolescentes se transforment alors en crime, en cure de désintoxication, en fugue et en descente dans l’enfer de la drogue et de la criminalité de Las Vegas.
Ce livre est un hommage à la fille d’Allende qui a vécu certaines de ces aventures, mais n’y a pas survécu. Le livre offre un contraste frappant entre la vie rurale et retirée de Chilote et la vie urbaine de la Californie et du Nevada, surtout que la narration saute d’un lieu à l’autre. Bien que l’histoire soit très contemporaine, Allende insère une touche de fantastique pour étendre une couche de mystère, comme dans les romans au « réalisme magique » courant en Amérique du Sud. J’ai parfois moins aimé ce livre que les autres que j’ai lu de cette auteure : les passages dans la nature de Chilote m’ont un peu ennuyé, le dénouement est long à se produire et les aventures sont rocambolesques.
3/5
RR
La jeune Maya Vidal tient un carnet, car elle n’a pas une vie ordinaire : cachée sur une île du Chili a 18 ans, elle fuit à la fois le FBI et des criminels. Le livre raconte d’abord le parcours des ses grands-parents, dont la grand-mère a fui la dictature chilienne, comme Allende, de ses parents et de sa jeunesse. Les révoltes d’adolescentes se transforment alors en crime, en cure de désintoxication, en fugue et en descente dans l’enfer de la drogue et de la criminalité de Las Vegas.
Ce livre est un hommage à la fille d’Allende qui a vécu certaines de ces aventures, mais n’y a pas survécu. Le livre offre un contraste frappant entre la vie rurale et retirée de Chilote et la vie urbaine de la Californie et du Nevada, surtout que la narration saute d’un lieu à l’autre. Bien que l’histoire soit très contemporaine, Allende insère une touche de fantastique pour étendre une couche de mystère, comme dans les romans au « réalisme magique » courant en Amérique du Sud. J’ai parfois moins aimé ce livre que les autres que j’ai lu de cette auteure : les passages dans la nature de Chilote m’ont un peu ennuyé, le dénouement est long à se produire et les aventures sont rocambolesques.
3/5
RR
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3264
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
D’Amour et d’ombre
Isabel ALLENDE
Le Livre de Poche 372 Pages
Résumé (4° de couverture)
Irène, fille de bourgeois, est la maîtresse de son fiancé de toujours, le beau capitaine Gustavo Morante. Journaliste, elle noue avec Francisco, fils d'émigrants rescapés de la guerre civile espagnole, qui travaille avec elle comme photographe, une relation d'amitié complice. Mais Irène et Francisco vont se trouver incidemment à l'origine de la révélation d'un de ces massacres politiques dont abondent les annales des dictatures d'Amérique du Sud. La répression se tourne alors contre eux... Ce qu'ils vont vivre transforme peu à peu leurs sentiments fraternels en un amour indissoluble. Passant sans cesse de l'ombre à la lumière et de l'amour à la terreur, ce second roman d'Isabel Allende fait vivre des dizaines de personnages pathétiques ou burlesques et, surtout, ces inoubliables figures de mères, d'épouses, de filles, qui font de l'auteur de La Maison aux esprits la romancière par excellence du destin des femmes latino-américaines
Mon avis
Roman écrit avec sérieux et conviction. Même si jamais des noms comme « Chili » « Salvador Allende » ou encore « Augusto Pinochet » ne sont prononcés, on n’a aucun mal à situer le contexte historique de cette histoire plutôt passionnante et bien illustrée malgré des situations quelques peu invraisemblables qui discréditent le sérieux général rendu. D’une atmosphère dramatique on passe trop facilement à celle d’un roman d’aventure. Et donc du grave à la légèreté.
Selon la chronologie de sa bibliographie, ce « D’amour et d’ombre » est le second roman d’Isabel Allende. Si j’ose une comparaison par rapport à mes lectures précédentes de cette auteure, qui sont eux postérieures à l’écriture de ce roman, je dirai qu’elle a gagné en qualité d'écriture. Certains diraient : « En maturité ». Mais peu importe cette comparaison, car je garderai finalement le souvenir d’un roman écrit avec sérieux et conviction.
Ma note : 3.5 / 5
Isabel ALLENDE
Le Livre de Poche 372 Pages
Résumé (4° de couverture)
Irène, fille de bourgeois, est la maîtresse de son fiancé de toujours, le beau capitaine Gustavo Morante. Journaliste, elle noue avec Francisco, fils d'émigrants rescapés de la guerre civile espagnole, qui travaille avec elle comme photographe, une relation d'amitié complice. Mais Irène et Francisco vont se trouver incidemment à l'origine de la révélation d'un de ces massacres politiques dont abondent les annales des dictatures d'Amérique du Sud. La répression se tourne alors contre eux... Ce qu'ils vont vivre transforme peu à peu leurs sentiments fraternels en un amour indissoluble. Passant sans cesse de l'ombre à la lumière et de l'amour à la terreur, ce second roman d'Isabel Allende fait vivre des dizaines de personnages pathétiques ou burlesques et, surtout, ces inoubliables figures de mères, d'épouses, de filles, qui font de l'auteur de La Maison aux esprits la romancière par excellence du destin des femmes latino-américaines
Mon avis
Roman écrit avec sérieux et conviction. Même si jamais des noms comme « Chili » « Salvador Allende » ou encore « Augusto Pinochet » ne sont prononcés, on n’a aucun mal à situer le contexte historique de cette histoire plutôt passionnante et bien illustrée malgré des situations quelques peu invraisemblables qui discréditent le sérieux général rendu. D’une atmosphère dramatique on passe trop facilement à celle d’un roman d’aventure. Et donc du grave à la légèreté.
Selon la chronologie de sa bibliographie, ce « D’amour et d’ombre » est le second roman d’Isabel Allende. Si j’ose une comparaison par rapport à mes lectures précédentes de cette auteure, qui sont eux postérieures à l’écriture de ce roman, je dirai qu’elle a gagné en qualité d'écriture. Certains diraient : « En maturité ». Mais peu importe cette comparaison, car je garderai finalement le souvenir d’un roman écrit avec sérieux et conviction.
Ma note : 3.5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3560
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
EVA LUNA
Isabel ALLENDE
Le Livre de Poche 416 Pages
Résumé (Source "critiques libres")
A travers ce livre, Isabel Allende nous conte l'histoire d'une petite fille Eva Luna qui traverse la vie et les épreuves avec force et énergie, naïveté et ingéniosité. Cette petite fille ne ressemble à personne et a un don: conter des histoires fabuleuses, réalistes, en tout cas envoûtantes !!! Elle nait d'une mère sans origine et d'un indien sans nom. Elle grandit de façon discrète jusqu'à la mort de sa mère. Elle part ensuite travailler et on la suit de maison en maison, d'aventure en aventure. On rencontre à ses côtés des maquerelles, des ministres, des guérilleros, des immigrées, des gens bons ou mauvais ...
L’auteur, le livre et moi
Auteure découvert avec intérêt lors d’un thème de quadri consacré à la littérature Chilienne avec le roman « Portrait Sepia », j’ai enchainé avec quatre autres ouvrages dont ce « Eva Luna ». Ses qualités de narratrice, les contextes historiques, et les atmosphères d’aventures sont les marques d’écriture d’Isabel Allende. On y trouve toujours un plaisir de lecture…
Mon avis
… à moins d’abuser des bonnes choses jusqu’à s’en lasser (?) C’est en tout cas le sentiment qui m’a suivi tout le long de ma lecture. Cinq romans d’Isabel Allende en deux ans sont peut-être la raison de mon ennui pour ce « Eva Luna ». Si, comme précisé en préambule, les qualités de narratrice ne sont pas la cause, l’impression de « déjà-lu » est bien présent.
Impossible de déconseiller cette lecture pleine d’entrain et de rebondissements et, je le répète, d’un excellent niveau littéraire. Cette saturation n’appartient qu’à moi. Il me reste en P.A.L « La maison des esprit » que je garde bien au chaud pour bien plus tard et renouer ainsi, comme pour une toute première fois, avec le talent de cette auteure.
Ma note : 3 / 5
Isabel ALLENDE
Le Livre de Poche 416 Pages
Résumé (Source "critiques libres")
A travers ce livre, Isabel Allende nous conte l'histoire d'une petite fille Eva Luna qui traverse la vie et les épreuves avec force et énergie, naïveté et ingéniosité. Cette petite fille ne ressemble à personne et a un don: conter des histoires fabuleuses, réalistes, en tout cas envoûtantes !!! Elle nait d'une mère sans origine et d'un indien sans nom. Elle grandit de façon discrète jusqu'à la mort de sa mère. Elle part ensuite travailler et on la suit de maison en maison, d'aventure en aventure. On rencontre à ses côtés des maquerelles, des ministres, des guérilleros, des immigrées, des gens bons ou mauvais ...
L’auteur, le livre et moi
Auteure découvert avec intérêt lors d’un thème de quadri consacré à la littérature Chilienne avec le roman « Portrait Sepia », j’ai enchainé avec quatre autres ouvrages dont ce « Eva Luna ». Ses qualités de narratrice, les contextes historiques, et les atmosphères d’aventures sont les marques d’écriture d’Isabel Allende. On y trouve toujours un plaisir de lecture…
Mon avis
… à moins d’abuser des bonnes choses jusqu’à s’en lasser (?) C’est en tout cas le sentiment qui m’a suivi tout le long de ma lecture. Cinq romans d’Isabel Allende en deux ans sont peut-être la raison de mon ennui pour ce « Eva Luna ». Si, comme précisé en préambule, les qualités de narratrice ne sont pas la cause, l’impression de « déjà-lu » est bien présent.
Impossible de déconseiller cette lecture pleine d’entrain et de rebondissements et, je le répète, d’un excellent niveau littéraire. Cette saturation n’appartient qu’à moi. Il me reste en P.A.L « La maison des esprit » que je garde bien au chaud pour bien plus tard et renouer ainsi, comme pour une toute première fois, avec le talent de cette auteure.
Ma note : 3 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3560
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
La maison aux esprits (La casa de los espiritus)
Récit de plusieurs générations d’une famille chilienne de personnages haut en couleurs. Un grand oncle explorateur, une jeune femme aux cheveux verts, Claire qui discute avec les esprits, Bianca qui n’oublie jamais son amour de jeunesse, Alba qui veut sauver le monde… Autour d’eux gravitent aussi de nombreux personnages tout aussi intéressants, mais pas toujours bienveillants. On vit à la fois à la ville et à la campagne. Le fil du temps est flou, mais précisé par des indices (la guerre en Europe, un gros tremblement de terre, le coup d’état). Le livre est aussi assez violent par moment, par exemple le propriétaire abuse des travailleurs et travailleuses de sa ferme, mais surtout quand un des personnages se fait arrêter et torturer par la police secrète suite au coup d’état.
J’ai bien aimé ce livre avec le style d’Allende : une galerie de personnages, des rebondissements, beaucoup d’aventures… Je l’ai lu en espagnol, donc ça m’a pris du temps à traverser les 540 pages, mais je ne me suis pas ennuyé.
4/5
RR
Récit de plusieurs générations d’une famille chilienne de personnages haut en couleurs. Un grand oncle explorateur, une jeune femme aux cheveux verts, Claire qui discute avec les esprits, Bianca qui n’oublie jamais son amour de jeunesse, Alba qui veut sauver le monde… Autour d’eux gravitent aussi de nombreux personnages tout aussi intéressants, mais pas toujours bienveillants. On vit à la fois à la ville et à la campagne. Le fil du temps est flou, mais précisé par des indices (la guerre en Europe, un gros tremblement de terre, le coup d’état). Le livre est aussi assez violent par moment, par exemple le propriétaire abuse des travailleurs et travailleuses de sa ferme, mais surtout quand un des personnages se fait arrêter et torturer par la police secrète suite au coup d’état.
J’ai bien aimé ce livre avec le style d’Allende : une galerie de personnages, des rebondissements, beaucoup d’aventures… Je l’ai lu en espagnol, donc ça m’a pris du temps à traverser les 540 pages, mais je ne me suis pas ennuyé.
4/5
RR
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3264
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Sujets similaires
» Isabel Allende : vos lectures
» Isabel Allende : suggestions et discussions
» Isabel FONSECA (Etats-Unis/Royaume Uni)
» Le plan infini d'Isabel ALLENDE - Lecture commune
» Février 2010: La maison aux esprits d'Isabel Allende
» Isabel Allende : suggestions et discussions
» Isabel FONSECA (Etats-Unis/Royaume Uni)
» Le plan infini d'Isabel ALLENDE - Lecture commune
» Février 2010: La maison aux esprits d'Isabel Allende
Page 2 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum