Alice WALKER (Etats-Unis)

Née en 1944 à Eatonton, Georgie, Alice Walker est la fille d'un métayer et d'une femme de ménage qui encourage sa vocation littéraire. Après une enfance miséreuse, émaillée d'épreuves, elle entre à Sarah-Lawrence, une des universités les plus réputées des États-Unis. À la fin des années 1960, Alice Walker s'établit dans le Mississippi pour y enseigner. Elle y publie en 1968 son premier recueil de poèmes, "Once", et s'occupe activement de la cause des Noirs. En 1970, elle publie son premier roman "The Third Life of Grange Copeland", qui décrit les effets contradictoires de la misère sur deux générations d'Afro-Américains. En 1973, elle obtient une citation au "National Book Award" pour son deuxième recueil de poésie, "Revolutionary Petunias". En 1976, elle publie "Meridian", un des meilleurs romans sur le Mouvement pour les droits civiques. Elle écrit, parallèlement, de nombreux essais dans des revues féministes. C'est avec "La Couleur Pourpre" en 1982 qu'elle connaît la consécration.

La couleur pourpre

(Robert Laffont, 2008, 350 pages)

Prix Pulitzer et l'American Book Award en 1983.

Célie raconte sa vie et celle des gens qui l'entourent. Des vies bien misérables. Elle a été violée par son père plusieurs fois, il lui a fait deux enfants mais il s'en est débarrassés. Il l'a obligée à se marier avec Mr... qui avait besoin d'une femme pour prendre soin de ses enfants. Mr... l'a bat de temps en temps. Mais Célie endure tout stoïquement, elle croit dure comme fer que le bonheur elle le trouvera au paradis.

Nettie, la soeur de Célie, a fui la maison familiale et la violence du père et s'est réfugiée chez le révérend Samuel et sa famille. A partir de là, elle prendra un chemin peu banal.

Célie est noire comme les autres personnages. On ne dit pas exactement à quelle époque ni le lieu où se déroule l'histoire mais on peut supposer que ça commencence une trentaine d'années avant la Deuxième Guerre Mondiale et que ça se passe en Georgie. En tout cas c'est un milieu d'une pauvreté affligeante sur tous les points. Les femmes ne valent pas grand chose aux yeux des hommes sinon que pour satisfaire leurs désirs sexuels et travailler et élever les trop nombreux enfants qu'elles mettent au monde. C'est difficile de trouver du mérite aux personnages masculins, ils n'ont vraiment pas le beau rôle.

Le style est extraordinaire, sous forme épistolaire Célie et Nattie sont les narratrices. Alice Walker a adapté son écriture au niveau de ses personnages. Dès la première page j'ai pu voir l'ambiance et le milieu social tellement ça parle. Ça peu paraître triste et ça l'est mais c'est aussi très drôle par moments. Et surtout il y a de l'espoir car on voit une certaine évolution dans les mentalités autant chez les femmes que chez les hommes. Il s'agit de se battre pour ses droits. Et de plus Alice Walker a tout à fait la plume typique du sud : lumineuse, chaleureuse, généreuse et si colorée.

Les portraits de femmes sont superbes. Il y a Célie soumise comme c'est pas permis, Sophia qui ne se laisse par marcher sur les pieds mais qui fonce sans réfléchir et cela lui attire bien des ennuis, Shug un peu dévergondée qui fait carrière comme chanteuse, Nettie aussi mène sa vie comme elle l'entend mais contrairement à Sophia c'est une femme posée, Squeak qui apprend peu à peu à prendre sa place... et d'autres encore. Toutes ces femmes s'aiment tendrement.

C'est un roman engagé qui dénonce un certain comportement dans la société : la violence conjugale et l'avilissement de la femmme. Et cette violence n'a pas de couleur ni pays. Être femme et noire en plus c'est un gros handicap. L'aspect féminisme est très présent tout autant que la négritude.

"[...] Regarde-toi donc. T'es noire, pauvre, moche, et en plus t'es une femme. T'es vraiment rien du tout."

Alice Walker traite aussi de bien d'autres sujets. On passe un bon bout de temps en Afrique et là on voit les ravages de la colonisation, la confrontation entre les valeurs africaines et les valeurs que viennent apporter les missionnaires.

Mettez une pincée de "Push" (Sapphire), un soupçon de "L'oeil le plus bleu" (Toni Morrison), saupoudrez généreusement de "Beignets de tomates vertes" (Flannie Flagg) et vous obtiendrez un chef-d'oeuvre : "La couleur pourpre".

Je le recommande à tout le monde, c'est l'un des meilleurs romans que j'ai lus dans la catégorie "African American Literature". Un grand roman et Alice Walker est une grande auteure.

Extraits :

"Harpo se demande quoi faire pour que Sofia l'écoute. Il explique ça à Mr..., sur la véranda :
- Elle en fait qu'à sa tête. Elle m'obéit jamais, et en plus elle répond.
[...]
- Tu la bats, des fois? Mr... a demandé.
- Nnnon, p'pa, Harpo a dit tout bas d'un air gêné et il a regardé ses mains.
- Alors comment que tu veux qu'elle t'écoute! Les femmes c'est comme les gosses. Faut leur montrer qui c'est qui commande. Et le mieux c'est encore de leur mettre une bonne trempe."

"- Ben j'vais te dire, tu me fais penser à ma mère. Toujours à la botte de mon père. Amen à tout ce qu'il dit. Et elle ne lui répond jamais. Elle se défend jamais. Des fois, elle prend le parti des gosses, mais ça lui retombe toujours sur le dos. Plus elle nous défend, plus il lui en fait voir. Il déteste les enfants et d'où ils viennent. On le croirait pas, avec toute la marmaille qu'il a."

Note : 5/5

Le livre a été adapté au cinéma en 1985 par Steven Spieldberg avec entre autres Danny Glover (Albert), Whoopi Goldberg (Célie), Oprah Winfrey (Sofia)

Whoopi Goldberg (Célie) et Margaret Avery(Shug)

Je veux absolument revoir le film :

J'avais déjà noté ce livre dans ma LAL, il m'intéressait déjà beaucoup, maintenant, il faut à tout prix que je le lise ! (Et voir le film !)
Merci Mousseline !

Ce livre me fait de l'oeil depuis longtemps. Maintenant, c'est sûr, dès que je le vois, je l'achète!

là tu m'as donné envie de le relire !

J'ai vu deux fois le film je ne savais pas qu'il y avait un livre, je vais jeter un oeil sur le site de la médiathèque

C'est un très beau souvenir de lecture que ce livre. Mais de mémoire, et comme souvent, le livre est beaucoup mieux que le film, moins "violent dans l'atmosphère" il me semble. Et parce que les évènements sont suggérés plutôt que relatés donc, j'ai trouvé que cela avait moins d'impact. Même si cela reste un très bon film

Je le note aussi ! Peut-être pour le prochain thème... ?

Mandarine : ça va être difficile pour toi de le voir... Est-ce que tu trouves facilement de la littérature anglophone en Corée ?

Odilette : si ça fait très longtemps, ça vaut certainement la peine que tu le relises...
J'avais vu aussi le film mais comme ça fait une bonne vingtaine d'années, je ne peux pas comparer avec le livre, car franchement j'avais tout oublié sinon que c'était un film qui m'avait marqué.

Je connaissais l'existence du film (mais jamais vu), par contre je ne savais pas que c'était tiré d'un livre. Ta crique donne envie, je le note !

La couleur pourpre
Walker Alice
Ayant vu le film avant le livre, de nouveau je préfère le film au livre
Le film en 1985 de Steven Spielberg avec Woopi Goldberg
SORRY : mais j’ai trouvé que wikipedia en faisait un superbe résumé, que je n’aurais pas été capable de faire moi-même
Je vous le livre tel quel
Mais pour ma part 4/5
L'histoire se situe principalement dans la campagne géorgienne où on suit la vie d'une femme sur une trentaine d'années à travers tous les déboires de la vie dus à sa position sociale minime dans la société américaine des années 1900 à 1930. Le roman fut fréquemment la cible de la censure et figure dans la liste 1990-1999 des 100 livres les plus fréquemment défiés de l'American Library Association (en) à la cinquantième place à cause de son contenu explicite en terme de violence^[1].
L'histoire est racontée sous forme de journal intime et de lettres, ce qui en fait un roman épistolaire.
Celie est une jeune femme noire des années 1930, pauvre et sans éducation, vivant en Géorgie. Elle est enlevée à l'âge de 14 ans par un homme qu'elle appelle Pa et qui la mettra enceinte deux fois. Ses enfants disparaissent tous les deux. Celie pense qu'ils ont certainement été tués par leur père, jusqu'au jour où elle rencontre, en ville, une petite fille qui lui ressemble fortement. Celie se marie contre sa volonté à Monsieur Johnson. Ce dernier avait d'abord demandé au père de Celie la permission d'épouser sa jeune sœur, Nettie. Peu de temps après avoir emménagé dans sa nouvelle demeure, Nettie la rejoint, essayant ainsi d'échapper, elle aussi, aux mauvaises conditions de vie domestique. Mais après une tentative de séduction de Monsieur Johnson envers Nettie, il la chasse, et sur les conseils de Celie, Nettie se rend chez le pasteur local et promet d'écrire à Celie. Mais le temps passe et Celie ne reçoit aucun courrier, elle en conclut que Nettie est morte.
Dans ses écrits, Celie parle de son mari sous le nom de "Monsieur", et on découvre bien plus loin dans le roman que son prénom est Albert. Un de ses fils, Harpo, tombe amoureux de Sofia, une femme rondelette et au physique aussi imposant que sa personnalité. Et bien qu'Harpo et son père tentent de la soumettre à leur autorité, Sofia ne se laisse pas faire. Celie encourage d'abord ce comportement d'intimidation envers Sofia, en tant qu'inférieure à un homme c'est la seule manière de vivre qu’elle ait jamais connue, mais lorsqu'elle est confrontée à Sofia, elle réalise son erreur. Celie est à la fois fascinée et intimidée par l'esprit fort de Sofia ainsi que par les défis lancés à l'égard de l'autorité de son mari.
"Monsieur" a, depuis un certain temps, une maîtresse. C'est une chanteuse du nom de Shug Avery. Elle vient habiter un jour chez "Monsieur" à cause de ses problèmes de santé. Comme "Monsieur", Shug manque tout d'abord d'un total respect envers Celie et la vie qu'elle mène. Elle fait comme son amant abusant des services de Celie et ajoutant à son humiliation. Pourtant Celie se sent intriguée et curieuse de cette version de la femme libérée. Les deux femmes vont commencer à se connaître. Et à travers sa relation avec Shug, Celie prend conscience qu'elle aussi est digne d'être aimée et respectée. Quand Shug découvre que "Monsieur" bat Celie, elle choisit de rester encore quelques temps dans leur maison pour la protéger.
Après plusieurs années de combat permanent, Sofia quitte Harpo en emmenant ses enfants avec elle. Pendant ce temps, Celie et Shug deviennent de très bonnes amies et tissent des liens très forts. Shug aide Celie à découvrir sa sexualité en tant que femme. Mais quand Sofia revient dans la ville pour une visite, elle se retrouve impliquée dans une bagarre avec la nouvelle petite amie de Harpo, Mary Agnes, surnommée "Squeak" à cause de sa vois aiguë.
Un jour, la femme du maire, Miss Millie, demande à Sofia de travailler à son service. Mais quand Sofie décline l'embauche avec un "diable, non", le maire la gifle, sans prêter gare à son tempérament fougueux. Elle lui retourne sa gifle et l'assomme. À la suite de quoi elle est arrêtée pour avoir frappé un homme blanc. Sofia se fait battre sévèrement en prison et doit sortir au bout de douze ans. La séparation de sa famille et la privation de sa liberté ont fait d'elle une femme brisée. Après une tentative d'intervention, Squeak se fait violer par un gardien de prison blanc à qui elle doit sa peine. La sentence de Sofia est écourtée et elle est dans l'obligation de se mettre au service de la femme du maire pour le restant de ses jours.
Après sa tournée de chant, Shug revient en tant que femme mariée à Grady. Celie est blessée par cette relation car elle se sent trahie, mais elle finit par l'accepter. Car en dehors de Nettie, Shug est la seule personne qui ait vraiment aimé Celie.
Une nuit, alors que Shug demande à Celie des nouvelles de Nettie, Celie lui répond qu'elle la croit morte, car elle n'a jamais écrit malgré sa promesse. Shug informe Celie qu'elle a vu "Monsieur" cacher de mystérieuses lettres dans une malle et elle lui suggère de se mettre à enquêter. C'est donc ce qu'elles font, et trouvent des dizaines de lettres écrites par Nettie à Celie depuis toutes ces années. Ces lettres racontent le voyage de Nettie en Afrique avec un couple de missionnaires, Samuel et Corrine, ainsi que leurs enfants adoptés, Olivia et Adam. Lorsque Corrine tombe malade, Samuel raconte à Nettie comment ils ont adopté leurs enfants et que sa femme pense que Nettie est leur mère biologique à cause de leur étroite ressemblance. Il s'avère donc que Olivia et Adam sont les enfants que Celie a perdu il y a très longtemps, et donc que Nettie est leur tante. Elle apprend aussi que Alphonso (Pa) n'est pas le père de Celie ni de Nettie mais leur beau-père. Leur père biologique, un propriétaire de magasin, étant décédé dans un lynchage par un groupe d'hommes blancs à cause de sa trop grande réussite. Après que Corrine a pris connaissance de l'histoire de Nettie, elle meurt, et Samuel et Nettie découvrent qu'ils sont amoureux, ils finissent par se marier.
Après avoir lu les lettres et appris la vérité sur ces enfants et son vrai père, Celie rend visite à Alphonso pour qu'il confirme lui-même cette histoire, ce qu'il fait. Celie trouve son autonomie, lors du dîner, un soir, elle fait éclater sa colère contre "Monsieur", lui reprochant les années où il lui a menti et l'a humiliée. Shug, Celie et Squeak décident de partir pour le Tennessee, où elles montent une affaire lucrative de confection de vêtements. Celie revient en Géorgie et s'aperçoit que "Monsieur" a changé aussi son comportement et ses habitudes et apprend qu'Alphonso est mort. Elle découvre que la boutique, la maison et les terres qu'elle croyait appartenir à Alphonso ont été léguées par sa mère à elle et à sa sœur Nettie. Celie décide alors de revenir s'installer dans la maison qui lui appartient désormais, et remonte son atelier de couture. Peu de temps après, Shug fait une dernière tournée comme au temps de sa jeunesse accompagnée de Germaine qui a dix-neuf ans de plus qu'elle.
Pendant ce temps, Nettie et Samuel préparent leur retour en Amérique. Adam se marie avec Tashi, une jeune africaine qui a subi les rituels douloureux des mutilations féminines et la scarification du visage. Adam a également subi la scarification du visage en signe de solidarité. Nettie écrit à Celie que sa famille est sur le chemin du retour.
Celie est à présent une femme indépendante. Celie et "Monsieur" sont finalement réconciliés, mais ils restent des amis et non plus un couple. Il l'aide dans son magasin, cousant avec elle sous le porche. Sofia et Harpo se réconcilient aussi et Sofia travaille également avec Celie dans la boutique de confection de pantalons. Shug revient, satisfaite de sa dernière tournée et prête à se fixer. Nettie et Samuel sont enfin là avec leurs enfants, et Celie et Nettie sont enfin réunies pour leur bonheur.

La couleur pourpre - Alice Walker
Robert Laffont - 350 pages

Célie a quatorze ans au début du roman. Elle est noire, pauvre et a déjà mis au monde deux enfants, issu des viols répétés que lui fait subir son père. Deux enfants qu'elle a peine vu et qu'elle suppose morts. Puis son père la marie à un homme qui ne cherche qu'une bonne à tout faire et qui la bat régulièrement.
Le seul réconfort de Célie c'est sa soeur Nettie mais elle aussi lui est enlevée. Il ne lui reste plus alors qu'à écrire à Dieu pour tenter de supporter son existence.

Dis comme ça, ça a l'air très noir et évidemmment ça l'est mais ce qui m'a frappé dans ce livre, c'est l'espoir et l'amour qui s'en dégage.
C'est en même tant une dénonciation radicale des discriminations subies par les femmes noires du Sud des Etats-Unis et de leur exploitation par les hommes et en même un roman d'amour, d'amour entre femmes qui chacune à leur manière se dresse face à l'adversité.
Je regrette seulement d'avoir vu le film d'abord, ça a un peu nuit à ma lecture. J'aurais aimé découvrir totalement l'histoire de Célie à travers ces lettres qu'elle envoie à Dieu puis à Nettie.
Mais qu'à cela ne tienne, c'est un excellent roman, rempli d'émotions et qui malgré son côté sombre, donne envie de croire quand même à l'humanité.

4,75/5

La couleur pourpre

Résumé: L'histoire commence au début du siècle passé aux Etats-Unis, dans l'état de Géorgie. Célie, une jeune fille noire et pauvre vit avec son père et ses frères et soeurs. Elle est particulièrement proche de sa soeur Nettie. Donnée en mariage par son père à un homme bien plus vieux qu'elle, Célie accueille Nettie chez son nouveau mari afin de la protéger de leur père violent, Mais le mari de Célie est très attiré par Nettie et celle-ci doit quitter la maison. Célie se retrouve alors très seule, sans nouvelles de sa soeur, chez un mari qui la considère comme une domestique. Elle raconte son quotidien dans des lettres adressées à Dieu.

Mon avis: C'est la lecture de Precious de Sapphire qui m'a donné envie de découvrir ce livre que je ne connaissais pas du tout. L'influence du livre d'Alice Walker sur celui de Sapphire est clair : une jeune fille pauvre et sans éducation, victime d'inceste, trouve du réconfort dans l'écriture. On suit l'histoire de Célie sur plusieurs décennies et on observe son évolution au contact de femmes au caractère très fort, obligées de se battre dans un monde où les hommes ont plutôt tendance à se laisser aller. J'ai trouvé ce livre très touchant et le courage de ces femmes qui donnent toutes leurs forces pour s'en sortir m'a gardée scotchée jusqu'au bout. J'espère maintenant ne pas être déçue par le film!

Ma note: 4.75/5

La couleur pourpre

Note : 4/5

Le résumé a déjà été fait ci-dessus

Critique : j'ai beaucoup aimé ce livre mais j'ai été un peu déçue. J'avais vu et adoré le film et je m'attendais à un véritable coup de cœur. Je devais peut-être trop en attendre. J'ai bien aimé l'histoire de ces personnages afro-américains qui vivent dans une pauvreté extrême. C'est un magnifique portrait de femme, une dénonciation de la violence faite aux femmes à cette époque. On se prend vite d'affection pour le personnage principal. Le style est original puisque le roman est surtout une suite de prière que Célie adresse à Dieu, il y a aussi quelques lettres que s'échangent les deux sœurs. Le texte alterne les passages drôles, tristes et émouvants, révoltant... Pourtant, il y a beaucoup de bons sentiments qui finissent par se dégager, de l'espoir, de l'amour et de l'amitié. Les passages sur l'Afrique, les tensions blancs/noirs sont aussi très intéressant. Ce qui m'a posé un petit problème, c'est que du coup, Alice Walker adapte son écriture au langage des personnages, ça rend le texte plus crédible mais pour moi, ça m'a un peu gênée dans ma lecture. Ce livre m'a fait pensé à Push de Sapphire, il traite du même thème mais à une époque différente.