Jean-Christophe RUFIN - L'Abyssin
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Jean-Christophe RUFIN - L'Abyssin
L’ABYSSIN
Jean_Christophe RUFIN 5/5
4eme de couverture : (plus facile pour moi)
A l’origine de ce livre, un fait historique : Louis XVI est entré en relation avec le plus ténébreux, le plus mythique des grands souverains de l’Orient, le Négus. L’abyssin est le roman de cette fabuleuse ambassade.
Jean-Baptiste Poncet, jeune médecin des pachas du Caire, sera, par une extraordinaire réunion de circonstances, le héros de cette époque baroque et poétique à travers les déserts d’Egypte et du Sinaï, les montagnes d’Abyssinie, de la cour du Roi des Rois à celle de Versailles et retour. L’aventure, l’amitié, l’amour, la découverte joignent leurs forces pour captiver le lecteur et lui faire faire le chemin à une allure palpitante. Mons qu’on y prenne garde : derrière sa simplicité, sa tendresse, son humour, ce roman d’aventures recèle une fable tragique. J’an Baptiste est l’homme qui, ayant découvert un nouvel empire et sa civilisation, fera tout pour déjouer les tentatives de ceux qui veulent le convertir : les jésuites, les capucins et tant d’autres. Grâce à lui l’Ethiopie échappera à toute conquête étrangère et gardera jusqu’à nos jours sa fierté et son mystère.
Le voyage initiatique de Jean Baptiste et Alix sa compagne, l’histoire de leur amour constituent la trame de ce périple casanovien dans les marges du Grands siècle qui donne à penser ce que l’Occident aurait pu être s’il s’était contenter d’aller vers les autres, sans vouloir les conquérir. L’abyssin, tout en empruntant sa langue à Diderot et son rythme à Dumas est un roman bien actuel, une parabole de la haine du fanatisme, la force de la liberté et la possibilité du bonheur
Mon avis : une énorme brique à ne pas lâcher non plus on suit avec intérêt cette aventure inouïe, chaque page est une découverte, un rebondissement. La fourberie, la tricherie, la cupidité, etc….. ont une grande part dans la conquête de ce pays.
Mais les dernières phrases du livre semble dire que ceci n’est pas tout à fait un roman car :
« on retrouve dans les chroniques de l’Erythrée italienne au début du XXe siècle, le nom d’un Poncet, apothicaire à Asmara. Peut-être s’agit-il des descendants de Jean Baptiste qui a eu 4 enfants.
Franchement je vous le conseil, super de chez super
Jean_Christophe RUFIN 5/5
4eme de couverture : (plus facile pour moi)
A l’origine de ce livre, un fait historique : Louis XVI est entré en relation avec le plus ténébreux, le plus mythique des grands souverains de l’Orient, le Négus. L’abyssin est le roman de cette fabuleuse ambassade.
Jean-Baptiste Poncet, jeune médecin des pachas du Caire, sera, par une extraordinaire réunion de circonstances, le héros de cette époque baroque et poétique à travers les déserts d’Egypte et du Sinaï, les montagnes d’Abyssinie, de la cour du Roi des Rois à celle de Versailles et retour. L’aventure, l’amitié, l’amour, la découverte joignent leurs forces pour captiver le lecteur et lui faire faire le chemin à une allure palpitante. Mons qu’on y prenne garde : derrière sa simplicité, sa tendresse, son humour, ce roman d’aventures recèle une fable tragique. J’an Baptiste est l’homme qui, ayant découvert un nouvel empire et sa civilisation, fera tout pour déjouer les tentatives de ceux qui veulent le convertir : les jésuites, les capucins et tant d’autres. Grâce à lui l’Ethiopie échappera à toute conquête étrangère et gardera jusqu’à nos jours sa fierté et son mystère.
Le voyage initiatique de Jean Baptiste et Alix sa compagne, l’histoire de leur amour constituent la trame de ce périple casanovien dans les marges du Grands siècle qui donne à penser ce que l’Occident aurait pu être s’il s’était contenter d’aller vers les autres, sans vouloir les conquérir. L’abyssin, tout en empruntant sa langue à Diderot et son rythme à Dumas est un roman bien actuel, une parabole de la haine du fanatisme, la force de la liberté et la possibilité du bonheur
Mon avis : une énorme brique à ne pas lâcher non plus on suit avec intérêt cette aventure inouïe, chaque page est une découverte, un rebondissement. La fourberie, la tricherie, la cupidité, etc….. ont une grande part dans la conquête de ce pays.
Mais les dernières phrases du livre semble dire que ceci n’est pas tout à fait un roman car :
« on retrouve dans les chroniques de l’Erythrée italienne au début du XXe siècle, le nom d’un Poncet, apothicaire à Asmara. Peut-être s’agit-il des descendants de Jean Baptiste qui a eu 4 enfants.
Franchement je vous le conseil, super de chez super
Garanemsa- Nombre de messages : 445
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Re: Jean-Christophe RUFIN - L'Abyssin
Phil tu peux transférer cette critique au bon endroit SVP?
@+ Prospéryne
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On peut se passer de tout, sauf de la littérature et des chats Graffiti vu à Berlin
Re: Jean-Christophe RUFIN - L'Abyssin
Jean-Christophe Rufin, L'Abyssin, 1997, 699 pages
Prix Goncourt du Premier roman, Prix Méditerranée
Expert dans l'art de soigner par les plantes, Jean-Baptiste Poncet vit au Caire au sein de la colonie franque avec laquelle il garde toutefois ses distances. Pourtant, un concours de circonstance va faire de lui le porteur d'un message du roi Louis XIV pour le Négus d'Abyssine souffrant, à la recherche d'un médecin.
Excellent livre qui nous fait faire un beau voyage. Belle écriture qui nous transporte vraiment à l'époque du roi soleil.
Il est amusant de s'apercevoir que la rencontre avec le Négus n'est pas l'aboutissement de l'intrigue comme je m'y attendais (le roman un récit de voyage) mais qu'elle ne commence réellement qu'à partir de ce moment. Le livre va donc bien plus loin que le simple voyage. Toutefois, il manque 100 ou 200 pages pour achever correctement l'histoire. La fin est un peu précipitée.
J'imagine que ces éléments servent de base au second volume Sauver Ispahan que j'ai l'intention de lire.
En refermant le livre, on ne peut s'empêcher de penser que c'est aussi un livre politique : la non-ingérence l'emporte, Poncet est le seul à comprendre l'Ethiopie de l'intérieur alors que les autorité royales et religieuses veulent imposer leur manière de voir...
Scénario parfait, avec autant d'action que de romance; J'aime le double duo Poncet/Juremi Alix/Françoise. Les deux hommes font figurent de héros au grand cœur, irréprochables, qui ne dégainent l'épée que s'ils y sont contraints.
La relation de Poncet avec le Négus est également très touchante.
Ma note : 4/5 en raison des imperfections soulignées. Autrement le coup de coeur aurait été mérité.
Prix Goncourt du Premier roman, Prix Méditerranée
Expert dans l'art de soigner par les plantes, Jean-Baptiste Poncet vit au Caire au sein de la colonie franque avec laquelle il garde toutefois ses distances. Pourtant, un concours de circonstance va faire de lui le porteur d'un message du roi Louis XIV pour le Négus d'Abyssine souffrant, à la recherche d'un médecin.
Excellent livre qui nous fait faire un beau voyage. Belle écriture qui nous transporte vraiment à l'époque du roi soleil.
Il est amusant de s'apercevoir que la rencontre avec le Négus n'est pas l'aboutissement de l'intrigue comme je m'y attendais (le roman un récit de voyage) mais qu'elle ne commence réellement qu'à partir de ce moment. Le livre va donc bien plus loin que le simple voyage. Toutefois, il manque 100 ou 200 pages pour achever correctement l'histoire. La fin est un peu précipitée.
- Spoiler:
- Faire disparaitre aussi simplement l'expédition de du Noir de la Roule était une "facilité scénaristique" un peu grosse, il aurait été beaucoup plus intéressant de les mener jusqu'en Éthiopie où la confrontation avec Poncet aurait pu avoir lieu. De même le retour de Poncet en Éthiopie et son départ pour la Palestine une plus détaillé.
J'imagine que ces éléments servent de base au second volume Sauver Ispahan que j'ai l'intention de lire.
En refermant le livre, on ne peut s'empêcher de penser que c'est aussi un livre politique : la non-ingérence l'emporte, Poncet est le seul à comprendre l'Ethiopie de l'intérieur alors que les autorité royales et religieuses veulent imposer leur manière de voir...
Scénario parfait, avec autant d'action que de romance; J'aime le double duo Poncet/Juremi Alix/Françoise. Les deux hommes font figurent de héros au grand cœur, irréprochables, qui ne dégainent l'épée que s'ils y sont contraints.
- Spoiler:
- Aussi, ai-je été très déçu par le massacre de sang froid des deux gardes et du janissaire lors de l'enlèvement d'Alix. ça ne ressemble pas du tout aux personnages. L'utilisation d'une ruse, ou un combat qui ressemble à autre chose qu'à une exécutation aurait été grandement préférable
La relation de Poncet avec le Négus est également très touchante.
Ma note : 4/5 en raison des imperfections soulignées. Autrement le coup de coeur aurait été mérité.
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Accomplissement du challenge 2011 : 69 %, du challenge 2012 : 79 %, du challenge 2013 : 110 %
Accomplissement du challenge 2014 : ...
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