Dominique SYLVAIN (France)

Passage du désir

• Broché: 282 pages
  
• Editeur : Points (8 janvier 2009)
  
• Collection : Points Policier
  
• ISBN-10: 275781186X
  
• ISBN-13: 978-2757811863
  

Lola Jost, ex-commissaire en retraite anticipée, et Ingrid Diesel,
masseuse américaine au passé mouvementé, sont voisines. Rien ne les
rapproche, si ce n'est un crime sordide commis dans leur quartier. Pour
retrouver le coupable, ce tandem haut en couleur, improbable et
truculent, investit les milieux de la prostitution, ceux du cinéma
gore, et l'univers retors d'un tueur obsessionnel.

charmant petit polar!
ai eu quelques difficultés au début, cela me semblait touffu...
et puis, la magie opère!
Lola est une ex-commissaire bourrue, Ingrid, une walkyrie attachante et déterminée,
les personnages sont bien campés,
ai regretté d'arriver à la fin du livre.
Comme d'hab dans ce genre d'histoires, la fin est vraiment tirée par les cheveux, mais ai passé un super bon moment!

paraît que la série Lola est jouissive, ma soeur dixit! c'est le premier Dominique Sylvain que je découvre....
étonnée de constater que les razerats ne connaissent pas encore!

4/5

le site de l'auteure:
http://www.dominiquesylvain.com/index.php?rubrique=portrait

Passage du désir

Résumé : voir celui plus haut de Noémiejardine

Mon avis : belle découverte que ce duo de choc et de charme (?) ! J'ai trouvé que ce polar était bien écrit, même si les ficelles et le dénouement m'ont semblé prévisibles et plutôt convenus.
Malgré tout, la magie opère tant le duo est original et bien décrit.
Le fait que l'histoire se déroule à Paris, et le profil des deux personnages principaux m'ont rappelé un petit peu l'ambiance de La Fée Carabine de Daniel Pennac.
C'est avec plaisir que je vais suivre ces deux enquêtrices atypiques.

Ma note : 3,75/5

Dominique Sylvain, née à Thionville le 30 septembre 1957, est un écrivain français de romans policiers et de romans noirs.
Dominique Sylvain a été journaliste indépendante
Sylvain commence à écrire en 1993 lors de son premier séjour au Japon, et la ville de Tokyo lui inspire Baka ! (« idiot » en japonais).

Les premiers polars de l'auteur mettent en scène la détective privée Louise Morvan et, dès le deuxième roman de la série, son partenaire, le commissaire Serge Clémenti. Suivent deux thrillers, Vox et Cobra, avec un trio d'officiers de la Brigade criminelle dont le commandant Alexandre Bruce.

Sylvain a toujours été intéressée à la fois par les faits de société et par les mondes de l'art et de la science. Sœurs de Sang traite du « victim art », Strad évoque les artistes performeurs qui utilisent leurs corps comme médium, tandis que Vox (2000) met en scène un tueur en série qui rêve de télécharger son esprit dans une machine.

STRAD
Dominique SYLVAIN
Editions Points Policier, 2015, 254 pages.

C’est le premier livre que je lis de cet auteur, mais certainement pas le dernier.
 
L’enquête est menée conjointement par la détective  privée Louise Morvan et Serge Clementi.
 
Louise est chargée par une compagnie d’assurance d’enquêter sur la disparition d’un Stradivarius. Pour cela elle surveille l’appartement d’un antiquaire Christian Donovan.  C’est alors qu’Ophélie Reix,  l’ex femme de Christain Donovan et fille de l’associé de ce dernier,  est assassinée. La victime est une artiste plasticienne qui est tuée alors qu’elle réalisait une performance au cours de laquelle, elle voguait et descendait la Seine sur une embarcation pneumatique en forme de croix, mettant le symbolisme de son prénom au service de son art.
 
Elle avait fait de son corps le support de son art, le soumettant à l’aiguille d’un artiste japonais du tatouage et sa peau tatouée devait être exposée dans un musée après sa mort. Ce roman mène le lecteur dans le monde de l’art contemporain et lui fait suivre les recherches que peuvent faire les artistes plasticiens du body art, jusqu’à la violence et les outrances auxquelles certains artistes poussent leurs réalisations.

Ce roman est bien écrit, ce qui rend agréable la lecture de ce policier qu’on a envie de poursuivre  jusqu’à son dénouement.

Note 4/5