Téa OBREHT (Serbie/Etats-Unis)
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Téa OBREHT (Serbie/Etats-Unis)
La femme du tigre
Calmann Lévy
qui ne meurt pas, la femme du tigre et le petit garçon de 9 ans: trois
personnages qui auront marqué la vie de son grand père. Celui-ci vivait
dans le village de Galina étant enfant. Lors de la seconde guerre
mondiale, un tigre échappé de la ville, rôde dans la fôret autour du
village. Les villageois n'ont de cesse de le pourchasser, mais seuls la
femme du bouche sourde et muette et le petit garçon de neuf ans vont
réussir à l'approcher. Cette histoire n'aura de cesse de fasciner le
grand-père de Natalia, passionné par le livre de la jungle. Puis, lors
de sa carrière de médecin, il rencontrera un étrange homme qui prétend
ne pas pouvoir mourir... Dès lors il ne cessera de le rencontrer, et le
poussera à réfléchir sur sa propre existence.
La
jeune romancière Téa Obreht mèle son récit aux légendes et croyances de
son pays, ce qui confère à son roman une part de féérie et de mystère.
Les croyances sont aussi un moyen pour ses personnages de retrouver pied
dans un pays où la guerre détruit et déstabilise. C'est un très beau
roman, plutôt bien écrit qui mèle différents récits et nous balade de
l'un à l'autre sans jamais nous perdre.
Calmann Lévy
Notre
histoire se passe quelque part dans les Balkans. Une jeune femme
médecin, Natalia, participe à une campagne de vaccination dans un
orphelinat, quand elle apprend la mort de son grand-père. Une grande
complicité la liait à son grand-père depuis toujours. Aussi, la mort de
celui-ci lui rapelle les nombreuses histoires qu'il lui racontait.
L'hommehistoire se passe quelque part dans les Balkans. Une jeune femme
médecin, Natalia, participe à une campagne de vaccination dans un
orphelinat, quand elle apprend la mort de son grand-père. Une grande
complicité la liait à son grand-père depuis toujours. Aussi, la mort de
celui-ci lui rapelle les nombreuses histoires qu'il lui racontait.
qui ne meurt pas, la femme du tigre et le petit garçon de 9 ans: trois
personnages qui auront marqué la vie de son grand père. Celui-ci vivait
dans le village de Galina étant enfant. Lors de la seconde guerre
mondiale, un tigre échappé de la ville, rôde dans la fôret autour du
village. Les villageois n'ont de cesse de le pourchasser, mais seuls la
femme du bouche sourde et muette et le petit garçon de neuf ans vont
réussir à l'approcher. Cette histoire n'aura de cesse de fasciner le
grand-père de Natalia, passionné par le livre de la jungle. Puis, lors
de sa carrière de médecin, il rencontrera un étrange homme qui prétend
ne pas pouvoir mourir... Dès lors il ne cessera de le rencontrer, et le
poussera à réfléchir sur sa propre existence.
jeune romancière Téa Obreht mèle son récit aux légendes et croyances de
son pays, ce qui confère à son roman une part de féérie et de mystère.
Les croyances sont aussi un moyen pour ses personnages de retrouver pied
dans un pays où la guerre détruit et déstabilise. C'est un très beau
roman, plutôt bien écrit qui mèle différents récits et nous balade de
l'un à l'autre sans jamais nous perdre.
Source: Evene
Téa
Obreht, serbo-américaine, a reçu l'Orange Prize 2011 pour ce roman,
elle est la plus jeune lauréate de ce prix réservé aux romancières.
5/5
Obreht, serbo-américaine, a reçu l'Orange Prize 2011 pour ce roman,
elle est la plus jeune lauréate de ce prix réservé aux romancières.
5/5
Re: Téa OBREHT (Serbie/Etats-Unis)
Je vais regarder de plus près je pense bien aimer ce style de livre
_________________
La Terre - Zola
Re: Téa OBREHT (Serbie/Etats-Unis)
LA FEMME DU TIGRE
Résumé : Voir le message d'Elfe qui inaugure cette discussion
Mon avis : Un très bon premier roman, qui laisse à penser que cette jeune auteure nous réserve encore de beaux textes . Et décidément, la littérature des Balkans ou en lien avec ces pays me plaît énormément !
Dans ce roman, ce qui est très beau, ce sont le lien entre le grand-père et sa petite-fille (Natalia, la narratrice), le mélange entre le réalisme et la mythologie et l'atmosphère dans laquelle évoluent les personnages.
Le livre explore la vie du grand-père, en particulier son enfance durant laquelle il a connu "la femme du tigre" et sa vie de médecin qui l'a amené à rencontrer plusieurs fois "l'homme qui ne meurt pas". J'ai particulièrement adoré ce dernier personnage, sa grande patience, sa façon de s'adresser au grand-père, c'est cette histoire que j'ai préférée dans le livre. Car il y a beaucoup d'histoires dans ce livre qui sont toutes reliées mais chacune avec sa singularité. D'ailleurs, il y en aurait même un peu trop, certains personnages secondaires prenant beaucoup de place. Et on pourra trouver la fin un peu rapide, un peu facile.
Cependant, c'est avant tout un très beau livre, écrit dans un style riche, intéressant et qui apporte des images très nettes et évocatrices des pays de l'ex-Yougoslavie. Téa Obreht sait très bien raconter les histoires et ses personnages sont souvent attachants et pleins d'humanité.
Le thème de la guerre est très présent mais reste contextuel et n'est pas au premier plan. Pourtant, chez chaque personnage, on découvre une grande tristesse causée par la violence du conflit, que l'on soit d'un côté ou de l'autre de la frontière. Toute la partie concernant Natalia est, me semble-t-il, très représentative de la situation actuelle : le paradoxe entre la volonté et la difficulté des gens à revivre ensemble après le conflit...
C'est le troisième roman que je lis d'un auteur originaire d'un pays d'ex-Yougoslavie écrivant dans sa langue d'adoption. Les deux autres romans étant Le soldat et le gramophone de Sasa Stanisic d'une part, Tauben fliegen auf de Melinda Nadj Abonji d'autre part, tous deux écrits en allemand. Est-ce une coïncidence si dans ces trois romans, on retrouve le thème commun d'une relation forte entre grands-parents et petits-enfants ? Et si chacun de ces romans est écrit dans un style propre, dense et original ? Qui donne irrémédiablement envie de les relire ?
Ma note : 4,5/5
Mon avis : Un très bon premier roman, qui laisse à penser que cette jeune auteure nous réserve encore de beaux textes . Et décidément, la littérature des Balkans ou en lien avec ces pays me plaît énormément !
Dans ce roman, ce qui est très beau, ce sont le lien entre le grand-père et sa petite-fille (Natalia, la narratrice), le mélange entre le réalisme et la mythologie et l'atmosphère dans laquelle évoluent les personnages.
Le livre explore la vie du grand-père, en particulier son enfance durant laquelle il a connu "la femme du tigre" et sa vie de médecin qui l'a amené à rencontrer plusieurs fois "l'homme qui ne meurt pas". J'ai particulièrement adoré ce dernier personnage, sa grande patience, sa façon de s'adresser au grand-père, c'est cette histoire que j'ai préférée dans le livre. Car il y a beaucoup d'histoires dans ce livre qui sont toutes reliées mais chacune avec sa singularité. D'ailleurs, il y en aurait même un peu trop, certains personnages secondaires prenant beaucoup de place. Et on pourra trouver la fin un peu rapide, un peu facile.
Cependant, c'est avant tout un très beau livre, écrit dans un style riche, intéressant et qui apporte des images très nettes et évocatrices des pays de l'ex-Yougoslavie. Téa Obreht sait très bien raconter les histoires et ses personnages sont souvent attachants et pleins d'humanité.
Le thème de la guerre est très présent mais reste contextuel et n'est pas au premier plan. Pourtant, chez chaque personnage, on découvre une grande tristesse causée par la violence du conflit, que l'on soit d'un côté ou de l'autre de la frontière. Toute la partie concernant Natalia est, me semble-t-il, très représentative de la situation actuelle : le paradoxe entre la volonté et la difficulté des gens à revivre ensemble après le conflit...
C'est le troisième roman que je lis d'un auteur originaire d'un pays d'ex-Yougoslavie écrivant dans sa langue d'adoption. Les deux autres romans étant Le soldat et le gramophone de Sasa Stanisic d'une part, Tauben fliegen auf de Melinda Nadj Abonji d'autre part, tous deux écrits en allemand. Est-ce une coïncidence si dans ces trois romans, on retrouve le thème commun d'une relation forte entre grands-parents et petits-enfants ? Et si chacun de ces romans est écrit dans un style propre, dense et original ? Qui donne irrémédiablement envie de les relire ?
Ma note : 4,5/5
Ysla- Nombre de messages : 1800
Location : France
Date d'inscription : 23/12/2008
Re: Téa OBREHT (Serbie/Etats-Unis)
On le voit pas mal partout ce livre chez-moi... mais pour l'instant je ne suis pas vraiment tentée peut-être que ca va venir. En tout cas c'est bien d'en lire des critiques de rates.
_________________
Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Téa OBREHT (Serbie/Etats-Unis)
Il a été primé (Orange Prize for Fiction), cela explique peut-être qu'on le voie un peu partout en ce moment chez toi.
En tout cas, il mérite vraiment d'être découvert, tant pour le style que pour les histoires qu'il met en scène. Si un jour l'envie te prend de le lire, n'hésite pas . Par contre, ce n'est pas typique de la littérature américaine, selon moi.
En tout cas, il mérite vraiment d'être découvert, tant pour le style que pour les histoires qu'il met en scène. Si un jour l'envie te prend de le lire, n'hésite pas . Par contre, ce n'est pas typique de la littérature américaine, selon moi.
Ysla- Nombre de messages : 1800
Location : France
Date d'inscription : 23/12/2008
Re: Téa OBREHT (Serbie/Etats-Unis)
La femme du tigre - Téa Obreht
Le livre de poche - 432 pages
(Quatrième de couverture) Dans un pays des Balkans qui se remet d'un siècle de guerres, Natalia est chargée de vacciner les pensionnaires d'un orphelinat. Autour d'elle, tout n'est que superstitions. Les épidémies seraient des malédictions, les morts, des forces vives. Natalia rattache ces croyances absurdes aux contes que lui a transmis son grand-père. Mais l'histoire la plus extraordinaire, celle de la femme du tigre, il l'a emportée dans la tombe. En confrontant présent, souvenirs et légendes, Natalia comprendra les errements des générations passées, et les travers de la sienne.
Je n'ai pas trop accroché à ce livre qui m'a paru confus, sautant sans cesse d'une histoire à l'autre. Pourtant, le cadre était intéressant mais pour moi, il n'y a pas réellement d'intrigue, juste une succession d'histoires, à la limite du fantastique, sans en être vraiment, un peu comme le réalisme magique sud-américain, un genre dont je ne suis pas fan. Du coup, je ne suis jamais rentrée dans le roman, ni ne me suis attachée aux personnages.
Bref, je suis complètement passée à côté, je n'ai pas compris où l'auteur a voulu en venir et j'ai refermé le livre déçue mais soulagée d'être arrivée au bout.
3/5
_________________
Lecture en cours : Astrid et Veronika - Linda Olsson
"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois"
Lyreek- Nombre de messages : 3099
Age : 42
Location : Côte d'Azur, France
Date d'inscription : 26/10/2008
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