Kristin Marja BALDURSDOTTIR (Islande)

A feuilleter avant d'acheter! Merci de nous prévenir. J'ai tellement aimé Karitas, ton L.V. que je céderai facilement à la tentation!

Merci à vous de me faire connaitre cet auteur que j'ai noté

Je pense que c'est bien la suite de Karitas sans titre... Je ne sais pas pourquoi ils ont décidé de changer le titre (encore une fois) !

Moi aussi je pense que je vais céder à la tentation !

L’esquisse d’un rêve 
  Kristin Marja Baldursdottir   Points 2013         
Karitas livre l    
         543 pages
Quatrième de couverture
Karitas rêve d’être peintre. Dans la ferme familiale, perdue au fond d’un fjord d’Islande, elle dessine, comme son père disparu en mer le lui a appris. Vouée à saler les harengs, son destin bascule quand une mystérieuse artiste révèle son talent et l’envoie à l’académie des Beaux-Arts de Copenhague. À son retour, Karitas n’a qu’un souhait : monter son exposition et consacrer sa vie à l’art  abstrait.


Mon avis
Que voici une belle fresque sociale et humaine sur fond historique, une histoire de femmes fortes, luttant contre l’adversité. Le roman débute par la décision de Stetnunn, devenue veuve car pour ces gens c’est cela la vie, des hommes jeunes et beaux partent en mer pour pècher le hareng et ne reviennent pas toujours dans leurs foyers. Elle partira donc dans le nord, pour que tous ses enfants apprennent à lire et puissent faire des études, quelle force d’âme a cette femme pour entreprendre un tel voyage avec ses six enfants, trois filles, Halldora, Njagildur et Karitas et trois garçons, Olafur, Pall et Pétur. Elle se battra et les entrainera tous à travailler dur pour survivre. Un beau livre qu’on ouvre pour partir vers l’Islande au début du XXème siècle, au moment ou l’Europe est en guerre. Karitas, la troisième fille  sera l’un des personnages principaux, qui par ses mots va nous faire la description de ses tableaux et dessins, ce qui en fait de jolies pages entre les chapitres…. Avec elle on fera le parcours d’une partie de sa vie, ses nuits ou trolls et revenant viennent la hanter, cependant elle n’est pas seule, car le monde de ces islandaises est fort et solidaire, d’ailleurs de très belles descriptions nous  font découvrir leur caractère farouche  et sauvage ainsi que  leur pays aux  grandioses et superbes paysages. C’est aussi le réalisme d’un monde rural ou la pèche et le travail de la laine, une évocation réussie des femmes des pécheurs. Dommage que les noms des personnages et des lieux soient si difficile à retenir. Une histoire rude et parfois dramatique dans un pays ou il doit être difficile de vivre (cela est mon ressenti)  cependant pas trop difficile à lire comme dans toutes les sagas.. Une suite à ce roman est parue mais pas certain que la lirai, car j’ai apprécié mais sans plus…..4/5

L'esquisse d'un rêve- Karitas- Livre 1


Au début du XXème siècle dans une Islande qui semble encore vivre comme au Moyen-Age, Karitas est une jeune fille ambitieuse et volontaire. Son rêve est de pouvoir pratiquer son art:la peinture. Mais la vie qu'elle va mener n'est pas forcément celle dont elle avait rêvé....
Quel magnifique roman! Tout y est: les paysages magnifiques d'Islande, les personnages attachants dont la psychologie est finement étudiée par l'auteur, une histoire romanesque.
Nous suivons Karitas une quinzaine d'années et avec elle faisons pratiquement le tour de cette île au climat si inhospitalier. Ce sont certainement ces conditions de vie tellement difficiles pour la population qui forgent de tels caractères.
L'auteur nous livre ici une magnifique peinture sociale de l'Islande au début du XXème siècle.
J'attends avec impatience de lire le deuxième tome: Karitas est une héroïne terriblement attachante.
Ma note : 5/5

Karitas, l'esquisse d'un rêve - Kristin Marja Baldursdottir
Points - 544 pages

Quatrième de couverture

Karitas rêve d’être peintre. Dans la ferme familiale, perdue au fond d’un fjord d’Islande, elle dessine, comme son père disparu en mer le lui a appris. Vouée à saler les harengs, son destin bascule quand une mystérieuse artiste révèle son talent et l’envoie à l’académie des Beaux-Arts de Copenhague. À son retour, Karitas n’a qu’un souhait : monter son exposition et consacrer sa vie à l’art abstrait.

Mon avis

Un roman islandais très dépaysant dans lequel on fait connaissance avec Karitas alors qu’elle est encore enfant. Elle vit dans une famille modeste mais sa mère, malgré son veuvage et ses six enfants à charge, est déterminée à ce que ses enfants suivent des études, n’hésitant pas pour cela à traverser le pays.

Karitas aime dessiner et rêve de devenir artiste mais n’a d’autre choix que de travailler au salage des harengs. Du moins, jusqu’à ce qu’une dame fortunée découvre son talent et ne décide de l’envoyer aux Beaux-Arts de Copenhague.

Malheureusement, on n’a que très peu de détails sur la période où Karitas fait ses études à Copenhague et c’est dommage. J’aurais vraiment aimé suivre cette partie de sa vie. Mais on ne la retrouve qu’a son retour, où malheureusement pour elle, un évènement inattendu le forcera à mettre de coté ses envies de peinture.

Le reste du livre est donc consacré au quotidien de Karitas, loin des siens, qui essaie tant bien que mal de continuer à pratiquer son art dans une vie rythmée par l’accomplissement des taches ménagères. L’âme d’artiste de Karitas se sent prisonnière dans cette vie, d’autant que le destin lui réserve bien des épreuves.

C’est un roman très riche qui permet de découvrir la vie à la campagne dans l’Islande du début du XXème siècle, avec un personnage féminin tout aussi riche et complexe, tiraillé entre sa vocation artistique et le poids des traditions qui voient d’un mauvais œil qu’une femme désire autre chose que s’occuper de son foyer.

J’ai hâte de lire le second tome en espérant qu’il permette à Karitas de se réaliser pleinement.

4/5

Karitas, l'art de la vie
Kristin Marja Baldursdottir

Quatrième de couverture

Envers et contre tous, en dépit des convenances, des amours et des enfants, Karitas peint, constamment, obsessionnellement. Femme libre dans une Islande encore corsetée, elle voyage de Paris à New York, avec pour seul bagage ses tubes et ses pinceaux. Parfois sa vie de bohème l’étourdit, l’inspiration fuit, sa famille lui pèse et Karitas vacille. Toujours, elle repart, suivant un seul guide : l’art.

Mon avis

Dans ce second tome, Karitas, libérée des contraintes de la vie de famille, peut se consacrer à la peinture, sa passion de toujours. Enfin, presque.

Ce roman, dans la lignée du premier, montre une nouvelle fois combien il est difficile pour une femme de vivre pleinement sa vie d’artiste. Partout, Karitas est rattrapée par sa condition de femme, par sa famille qui ne comprend pas sa nécessité de peindre et qui préférerait de loin de la voir se cantonner aux lessives et aux fourneaux. Sa sœur, modèle de femme d’intérieur, est particulièrement dure avec elle. Du coup, Karitas doute. Elle a soif de liberté mais le féminisme n’en est qu’à ses balbutiements.

Ce tome est aussi dépaysant que le premier, on voyage aux côtés de Karitas, qui a du mal à se fixer à quelque part, de l’Islande à Paris en passant par la Provence et par New-York.

Bref, j’ai beaucoup aimé cette saga malgré son ambiance un peu lourde. Karitas est un personnage complexe et torturé mais toujours passionné. J’ai beaucoup apprécié la suivre tout au long de sa vie, de son enfance jusqu’à la vieillesse, une vie marquée par la passion pour l’art en dépit de tous les obstacles mais aussi par son amour pour Sigmar, malmené, renié parfois mais profond.

4/5