Fiona KIDMAN (Nouvelle-Zélande)
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Fiona KIDMAN (Nouvelle-Zélande)
Elle a fait partie de la délégation d'écrivains néo-zélandais invités en France en novembre 2006 dans le cadre des Belles Étrangères, livre publié en novembre 2006 chez Sabine Wespieser éditeur.
Source : Sabine Wespieser Éditeur
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Fiona KIDMAN (Nouvelle-Zélande)
Gare au feu de Fiona Kidman
Sabine Wespieser / 394 pages
Les nouvelles de Fiona Kidman sont denses, efficaces, pétries d’intelligence humaine.
Puisant son inspiration dans la réalité de la Nouvelle-Zélande où elle vit, Fiona Kidman évoque avec la simplicité et le naturel que lui donne sa remarquable maîtrise de l’écriture le destin d’êtres ordinaires.
Qu’elle évoque les couples qui se forment, les vies refaites, les rendez-vous amoureux, le sexe au bureau, les mariages arrangés ou les avortements en Australie (interdits en Nouvelle-Zélande), elle parvient immanquablement à suggérer la complexité sous les apparences. Au point d’entretenir, au fil des trois nouvelles centrales de ce recueil, le mystère de la disparition d’une jeune femme contrainte d’épouser un fermier du Nord en mal de main d’ œuvre…
La cocasserie affleure parfois, comme dans Préservation, où il est question d’une robe empruntée pour une circonstance très particulière et restituée avec une étrange odeur de formol…
Un recueil de nouvelles plutôt réussi et très agréable à lire. Chaque nouvelles sont indépendantes, les personnages se ressemblent, leur vie parfois aussi mais le lien se fait autour de thème commun, les femmes, la famille, les enfants...etc Une dizaine de pages suffisent à Fiona Kidman pour nous raconter des histoires complètes, parfois drôle parfois bien plus triste mais toujours pleines d' humanité avec des personnages complexes.
À lire si vous aimez les recueils de nouvelles...
Sabine Wespieser / 394 pages
Les nouvelles de Fiona Kidman sont denses, efficaces, pétries d’intelligence humaine.
Puisant son inspiration dans la réalité de la Nouvelle-Zélande où elle vit, Fiona Kidman évoque avec la simplicité et le naturel que lui donne sa remarquable maîtrise de l’écriture le destin d’êtres ordinaires.
Qu’elle évoque les couples qui se forment, les vies refaites, les rendez-vous amoureux, le sexe au bureau, les mariages arrangés ou les avortements en Australie (interdits en Nouvelle-Zélande), elle parvient immanquablement à suggérer la complexité sous les apparences. Au point d’entretenir, au fil des trois nouvelles centrales de ce recueil, le mystère de la disparition d’une jeune femme contrainte d’épouser un fermier du Nord en mal de main d’ œuvre…
La cocasserie affleure parfois, comme dans Préservation, où il est question d’une robe empruntée pour une circonstance très particulière et restituée avec une étrange odeur de formol…
Un recueil de nouvelles plutôt réussi et très agréable à lire. Chaque nouvelles sont indépendantes, les personnages se ressemblent, leur vie parfois aussi mais le lien se fait autour de thème commun, les femmes, la famille, les enfants...etc Une dizaine de pages suffisent à Fiona Kidman pour nous raconter des histoires complètes, parfois drôle parfois bien plus triste mais toujours pleines d' humanité avec des personnages complexes.
À lire si vous aimez les recueils de nouvelles...
4/5
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Fiona KIDMAN (Nouvelle-Zélande)
Kidman Fiona
Fille de l’air
Editions Sabine Wespieser avril 2017
ISBN 978 2 84805 217 5
467 pages
Quatrième de couverture
Surnommée la « Garbo des airs », Jean Batten était une aviatrice mondialement célèbre dans les années 1930. Née en 1909, l’enfant de Rotorua – petite ville au nord de la Nouvelle-Zélande – battit plusieurs records, notamment entre l’Angleterre et l’Australie, qu’elle rejoignit en quatorze jours et vingt-deux heures dans son petit avion de tourisme, un Gipsy Moth.
Dans ce nouveau roman, Fiona Kidman se penche sur le destin de cette « fille de l’air » à qui tout sourit, mais qui pourtant cessa de voler dès 1939 et mourut solitaire en 1982. Douée et gracieuse, la gamine que les cartes passionnent, qui apprend à communiquer en morse en observant son frère et qui, sur sa balançoire, veut encore s’envoler plus haut, part bientôt en Angleterre sous le prétexte d’étudier… la musique et de devenir pianiste de concert. Elle y suit en réalité, avec la complicité de sa mère, des leçons de pilotage. Son talent, sa détermination, font le reste : plusieurs pilotes de renom, fascinés, financent ses premiers vols. La gloire, pourtant, est de courte durée : quatre années haletantes, que l’écrivain met en scène sans rien cacher des péripéties – une succession de records, mais également deux crashs, dont un dans le désert irakien –, des déboires sentimentaux et des doutes de son héroïne.
Mon avis
Ce roman biographique est le portrait d’une femme séductrice et passionnée d’aviation. Téméraire jusqu’à l’inconscience, avide liberté et de gloire, pionnière avec une succession de records, elle ne se sent bien que dans les airs. La vie de Jean Batten est très bien dessinée avec la belle plume de Fiona Kidman qui nous la fait connaitre depuis son enfance, c’était une jolie petite fille gracieuse, douée rêvant déjà d’aviation dont sa mère est passionnée, elle ne contrera pas le choix de sa fille bien au contraire. Luttant pour la liberté et l’émancipation des femmes, Jean Batten connaitra la gloire pendant quatre ou cinq ans ou l’auteur nous conte les péripéties, notamment de cette femme aventureuse, amoureuse avec ses doutes. Tout bascule lorsque l’amour de sa vie disparaît dans un crash et que la guerre 1940/45 va mettre fin à ses aventures car son avion est réquisitionné et ne pouvant plus voler avec, elle se retire du monde. A Majorque elle est mordue par un chien, la blessure est infectée, elle refuse de se soigner et meurt seule dans une chambre d’hôtel, une triste fin pour une femme qui a eu le monde à ses pieds et qui est devenue une légende…..Presqu’un coup de cœur que ce livre….4,9/5
Fille de l’air
Editions Sabine Wespieser avril 2017
ISBN 978 2 84805 217 5
467 pages
Quatrième de couverture
Surnommée la « Garbo des airs », Jean Batten était une aviatrice mondialement célèbre dans les années 1930. Née en 1909, l’enfant de Rotorua – petite ville au nord de la Nouvelle-Zélande – battit plusieurs records, notamment entre l’Angleterre et l’Australie, qu’elle rejoignit en quatorze jours et vingt-deux heures dans son petit avion de tourisme, un Gipsy Moth.
Dans ce nouveau roman, Fiona Kidman se penche sur le destin de cette « fille de l’air » à qui tout sourit, mais qui pourtant cessa de voler dès 1939 et mourut solitaire en 1982. Douée et gracieuse, la gamine que les cartes passionnent, qui apprend à communiquer en morse en observant son frère et qui, sur sa balançoire, veut encore s’envoler plus haut, part bientôt en Angleterre sous le prétexte d’étudier… la musique et de devenir pianiste de concert. Elle y suit en réalité, avec la complicité de sa mère, des leçons de pilotage. Son talent, sa détermination, font le reste : plusieurs pilotes de renom, fascinés, financent ses premiers vols. La gloire, pourtant, est de courte durée : quatre années haletantes, que l’écrivain met en scène sans rien cacher des péripéties – une succession de records, mais également deux crashs, dont un dans le désert irakien –, des déboires sentimentaux et des doutes de son héroïne.
Mon avis
Ce roman biographique est le portrait d’une femme séductrice et passionnée d’aviation. Téméraire jusqu’à l’inconscience, avide liberté et de gloire, pionnière avec une succession de records, elle ne se sent bien que dans les airs. La vie de Jean Batten est très bien dessinée avec la belle plume de Fiona Kidman qui nous la fait connaitre depuis son enfance, c’était une jolie petite fille gracieuse, douée rêvant déjà d’aviation dont sa mère est passionnée, elle ne contrera pas le choix de sa fille bien au contraire. Luttant pour la liberté et l’émancipation des femmes, Jean Batten connaitra la gloire pendant quatre ou cinq ans ou l’auteur nous conte les péripéties, notamment de cette femme aventureuse, amoureuse avec ses doutes. Tout bascule lorsque l’amour de sa vie disparaît dans un crash et que la guerre 1940/45 va mettre fin à ses aventures car son avion est réquisitionné et ne pouvant plus voler avec, elle se retire du monde. A Majorque elle est mordue par un chien, la blessure est infectée, elle refuse de se soigner et meurt seule dans une chambre d’hôtel, une triste fin pour une femme qui a eu le monde à ses pieds et qui est devenue une légende…..Presqu’un coup de cœur que ce livre….4,9/5
lalyre- Nombre de messages : 5803
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