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Fred VARGAS (France)

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Message  Philcabzi Jeu 6 Nov 2008 - 11:23

De : Arlette (Message d'origine) Envoyé : 2002-09-29 09:56
Je viens de finir "l'homme à l'envers" de Fred Vargas. Un cinéaste canadien vient en France pour filmer les loups dans le Mercantour. Il les observe pendant des mois, connaît chaque bête et leur attribue un nom. Cependant, de plus en plus de brebis sont égorgées, apparemment par un loup de taille exceptionnelle, et la révolte gronde chez les bergers. Lorsque la victime suivante est une femme, une battue est organisée, sans succès. Comment un loup de cette taille peut-il passer inaperçu et couvrir des dizaines de kilomètres en si peu de temps ? Des rumeurs commencent à circuler : simple loup ou loup-garou ? La nouvelle fait la une des journaux et intéresse beaucoup un commissaire parisien, également fasciné par les loups. Il sera amené à diriger l'enquête, même si celle ci se déroule totalement en dehors de sa juridiction.
Voilà enfin un auteur de romans policiers qui n'abuse pas de violence et de langage ordurier pour donner du caractère à ses personnages ! L'humour est présent et le suspence est maintenu jusqu'au bout, même si on commence à soupçonner quel pourait être le vrai coupable dans les toutes dernières pages. 5/5


De : Calou Envoyé : 2002-09-29 12:10
L'homme à l'envers

Nous revoilà plongé dans la fameuse légende du loup du Gévaudan !
En dehors de l'interprétation propre à l'auteur, ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est la galerie de portraits et les dialogues plein d'humour décalés :
"Alors, ne réflêchis pas. Agis. L'audace est le luxe des esprits forts."

Drôle, bien écrit ... bref comme tous les Vargas j'ai adoré !

Note:4/5


De : Sarah-Émilie Envoyé : 2002-10-07 19:38
Les jeux de l'amour et de la mort, 1.5/5

J'en ai lu environ le quart. Je n'ai absolument pas embarqué dans cette histoire de jeune peintre paumé qui rencontre un jour un Américain qui connaît LE grand maître et qui offre de l'introduire à la soirée donnée par celui-ci. L'Américain est assassiné, je paumé est soupçonné. Voulait-on tuer le grand maître? Qui? Pourquoi?

Bref, le mec se croit génial et est entouré d'amis tous aussi paumés que lui. Peu lu, peu retenu.


De : Sarah-Émilie Envoyé : 2002-10-07 19:45
Ceux qui vont mourir te saluent, 3.75/5

Trois jeunes promènent leur carcasse dans les rues de Rome. L'un d'eux est entré dansune école huppé, les autres ont suivis. Ils se surnomment Claude, Tibère et Néron, les trois emperereurs. Brillants et paumés à la fois.

Le père de Claude vient à Rome où il est assassiné. Qui l'a tué et pourquoi? Le frère de la victime, ministre, veut absolument étouffer l'affaire. Il charge un Français pas vraiment policier de résoudre l'affaire.

Celui-ci rencontre les personnes une fois, s'enferme 3 jours aux téléphone pour cogiter, puis trouve la solution. Qui n'en est pas une. Les choses s'emmêlent. Mais on résout l'affaire.

J'ai aimé l'humour ironique des personnages. L'histoire est solide, les personnages asse crédibles. Un bon divertissement.


De : Sarah-Émilie Envoyé : 2002-11-29 20:37

Pars vite et reviens tard 4.25/5

Adorable. Décidemment, cette Vargas me plaît de plus en plus. J'adore sa plume. Ses personnages sont bien campés, vraiment imagés, tout sauf typiques.

Un ancien marin s'est recyclé dans le métier de crieur public. Depuis un certain temps, d'étranges missives apparaissent dans sa boîte. Il les lit comme les autres, sans les comprendre. Elles deviennent plus explicites... ennoncent une catastrophe imminente... La peste serait-elle de retour en France?

J'ai vraiment un faible pour les flics mis en scène par Vargas. Ils sont décidemment bien sympathiques... Et on voit surgir, à tous les détours, des personnages plus intéressants les uns que les autres.


De : Laetitia Envoyé : 2002-12-21 07:29
Fred Vargas : Coule la Seine
C’est un recueil de trois nouvelles, mettant en scène ce cher commissaire Adamsberg. Adamsberg au cœur de l’été aux prises avec un vieil huluberlu qui s’installe sur un banc, tous les matins, devant le commissariat, et n’en bouge pas avant 17 heures. Qui apporte son lampadaire, ses biscuits, et observe la vie du commissariat. Ce qui n’aurait rien de grave si, parallèlement, des lettres anonymes s’accusant de crime n’arrivaient, régulièrement, sur le bureau d’Adamsberg. Adamsberg la nuit de noël « la nuit des brutes », Adamsberg se prenant d’amitié pour un vendeur de vieilles éponges témoin malgré lui d’un crime.

Du Fred Vargas tout craché : des personnages extraordinaires et attachants, un commissaire mal fringué et intuitif, une société qu’on ne changera pas, sauf par la bande, et un amour immodéré et sans illusions de l’humanité. C’est assez pour un 4/5


From: Crystabel Sent: 10/4/2003 10:25 PM
Ferd VARGAS, L'homme aux cercles bleus, Éditions J'ai lu, coll. Policier, France, 220 p.

oof ! Pas fâchée d'avoir terminé ce petit polar. On m'avait dit beaucoup de bien de Fred Vargas. Mais je donne un 2.5/5 seulement. Pas concluant pantoute pour moi, qui croyait avoir découvert un filon ! Je n'étais peut-être pas dans le "mood", comme on dit, pour lire ça, mais bon... j'ai trouvé l'intrigue tirée par les cheveux quoi que sortant de l'ordinaire pour le sujet. Le style de Vargas est très masculin. J'ai du mal à l'expliquer, mais bon, je perdais souvent le fil, je m'essoufflais sur les phrases et une structure effilochées, par à coup... comme si je sentais la voix empruntée (et que je sentais qu'elle aurait gagné à être "féminisée"...) Et cet inspecteur Adamsberg, bof... je préfère encore le personnage plus logique (!) de Danglard (l'alcoolo, père de famille)... Oui, il y a de l'humour, voilà pourquoi je ne condamne pas le roman au pilori et ce pourquoi je demeure, malgré une première lecture décevante, ouverte à Vargas...

*********************
Quatrième de couverture:

"Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?"
Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles bleus qui surgissent dans la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces cercles, prisonniers, un débris, un déchet, un objet perdu: trombone, bougie, pince à épiler, patte de pigeon...
Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent: un maniaque, un joueur.
Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite sont de mauvais augure. Il le sait, il le sent: bientôt, de l'anodin saugrenu on passera au tragique.
Il n'a pas tort. Un matin, c'est le cadavre d'une femme égorgée que l'on trouve au milieu d'un de ces cercles bleus.

***********************

En résumé, nous entrons dans le premier roman d'une série. Adamsberg, nouvellement nommé commissaire du 5e arrondissement est précédé de sa réputation élogieuse. C'est un homme étrange, silencieux et terriblement puissant. Qui griffonne sans arrêt et ne se rend pas compte qu'il pense. Dès son entrée en poste, voilà qu'un homme cercle en bleu des objets hétéroclites dans la nuit. Pour lui, ça sent la cruauté cette affaire-là. L'inspecteur Danglard ne comprend pas pourquoi, jusqu'à ce qu'un meurtre soit commis et que le cadavre se retrouve dans un cercle. Qui est l'homme aux cercles bleus ? Est-ce un meurtrier ? Blablabla.

Je ne sais pas si je vais réitérer immédiatement avec Vargas... à moins que quelqu'un, quelque part, m'assure qu'il y a un incontournable que je doives lire absolument !

Crystabel
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Message  Philcabzi Jeu 6 Nov 2008 - 11:27

From: 2550Chimère Sent: 3/13/2004 1:57 PM
DEBOUT LES MORTS de Fred VARGAS

Résumé : Un arbre a poussé en une nuit dans le jardin d'une célèbre cantatrice. Celle-ci engage alors ses voisins, trois historiens dans la dèche et un ex commissaire de police afin de résoudre ce mystère. Quelques temps plus tard, elle disparaît...

Mon avis : Un bon policier, bien mené qui se lit d'une traite et servi avec un humour savoureux en plus. J'avoue avoir craqué pour l'ambiance franchement déjantée de l'histoire, un hêtre qui apparaît comme par enchantement dans un jardin, une bande d'historiens complètement farfelus avec des méthodes d'investigation plutôt loufoques, un ex commissaire viré pour avoir couvert un assassin. Bref sans être un grand roman policier, on passe un très bon moment en compagnie de ces joyeux cinglés et l'enquête se révèle vite palpitante à suivre.

Ma note : 3.90/5


From: Claarabel Sent: 5/13/2004 3:09 PM
Ceux qui vont mourir te saluent

L'icône, ses disciples, ses amitiés et ses zones d'ombre...

( 4/5 )

Plaisante fut la lecture de mon premier Fred Vargas. Décidée à connaître cet auteur de policiers très en vogue, je me suis lancée avec "Ceux qui vont mourir te saluent". Efficace, élégant et détaché, le style de Vargas fait mouche. L'auteur réussit à nous entraîner vers des impasses avant de nous reconduire vers d'autres issues qui sèmeront le doute dans l'esprit du lecteur. N'est pas suspect le coupable désigné !..

Autre point fort: les personnages. Entre le trio déjanté des jeunes Claude, Tibère et Néron, le débonnaire inspecteur Richard Valence, la subliminale Laura Valhubert, le richelieu Lorenzo Vitelli, et la petit brochette d'électrons libres... Fred Vargas combine une formule qui marche. Dandysme, cynisme, meurtres, intrigue, suspense et dénouement presque blasé.

Rien n'est sensationnel dans ce roman policier, mais c'est très attachant. L'écriture est poétique, l'histoire simplette, les héros malgré eux et l'analyse psychologique qui prévaut le crime sanguinolent, les coups de feu et autres poursuites infernales dans ces rues de Rome.

Convaincue, oui je le suis !


L'histoire :

L'éditeur d'art parisien Henri Valhubert est contacté par un collectionneur pour expertiser un dessin de Michel-Ange jusqu'alors inconnu. Il reconnaît la patte du maître italien et estime qu'il s'agit d'une gravure volée. À l'odeur du papier, il pense qu'elle pourrait provenir d'un fonds d'archives inexploré de la Bibliothèque vaticane. Pour faire la lumière sur cette affaire, l'éditeur décide de se rendre à Rome où son fils Claude poursuit en dilettante ses études en compagnie de deux amis, Thibault dit Tibère et David dit Néron, tous deux amoureux de Laura, la belle-mère de Claude. Chaque mois, celle-ci se rend à Rome, et tout le monde se retrouve chez Gabriella, une jeune femme qui a été élevée par l'évêque Lorenzo Vitelli, correspondant des trois étudiants. À peine arrivé, Henri Valhubert se met en quête de son rejeton au cœur d'une grande fête devant le palais Farnèse. Mais bientôt, Tibère le retrouve mort, empoisonné par un cocktail contenant de la ciguë.

Commentaire d'un lecteur de Trappes, France
Venu à Rome en pleine saison chaude, soi-disant pour enquêter sur un vol possible d’esquisses de Michel Ange dans la bibliothèque du Vatican, Henri Valhubert est empoisonné à la Ciguë (tout comme Socrate), alors qu’il tentait de retrouver son fils Claude étudiant là-bas avec deux de ses camarades de toujours, Thibaud Lescale et David Larmier, au milieu d’une grande fête « décadente » organisé en face du palais Farnèse.

Le frère du mort, ministre d’Etat français, plus embêté des éventuelles retombées du scandale quant à sa carrière politique, que vraiment peiné du décès familial, fait appelle à un enquêteur indépendant Richard Valence, à qui il demande de remettre les conclusions de son travail qui doivent rester « officieuses ».

Refusant tout d’abord l’affaire, ce dernier termine par accepter de se rendre la capitale italienne et de faire face à Laura Valhubert, la veuve de l’homme d’affaire décédé, avec qui il a eu une liaison amoureuse par le passé, et dont le charisme suscite chez tous les acteurs de cette histoire, y compris les forces de police romaines, représentées par l’inspecteur Ruggieri, la passion.

Voilà quelques temps que j’entendais parler de Fred Vargas, bien souvent associée à d’autres auteurs policiers féminins qui comme elle rencontre de nos jours un franc succès (Brigitte Aubert (« La mort des bois », « Terreur sur Jacksonville »), Andrea H.Japp (« La femelle de l’espèce ») ou bien encore Maud Tabachnick (la seule dont je n’ai encore lu aucun ouvrage (ça va venir Wink ))), et je peux désormais dire que les louanges entendues sont amplement méritées.

Beaucoup plus « classique » dans son approche (il n’est pas question ici de tueurs en série, ou autres fléaux inspiré de l’« actualité américaine », ou bien encore d’« aspirants enquêteurs » tout frais sortis de l’université de Quantico en rapport avec le FBI, mais de meurtres (il s’en est fallut d’un cheveu qu’il n’y en est qu’un), tout « simples »), Vargas, archéologue de profession (spécialiste du Moyen-âge) met en scène dans « Ceux qui vont mourir te saluent », un récit dont les personnages s’avèrent très « inspirés » (le trio Claude, Néron, Tibère, l’évêque Vitteli, très « Richelieu » ), au sein d’une Rome, qui si elle n’est pas celle des empereurs, recèle tout autant de complots et de secrets susceptibles de servir de mobile à des crimes (principe fondamental laissé de coté finalement depuis quelques décennies et l’émergence du « thriller », au profit du développement de personnages à la mesure par exemple d’Hannibal Lecter, de nouveau sur nos écran avec ce remake de « Dragon rouge » (rappelons qu’il existait déjà un film inspiré du roman éponyme de Thomas Harris (« Le sixième sens » de Michaël Mann)).

N’allez pas croire pour autant qu’il s’agisse là d’un roman à la « Agatha Christie », « parfaitement rodé », au style poussif et vieillot.
Le livre réserve son lot de surprises et les situations rapportées sont assurément contemporaines et pleine de demi-mesures.

On pourra regretter que cela termine trop vite (juste 185 pages…), et que cela manque un peu de développements, à moins que justement là façon de faire ravisse par son originalité : tout comme Valence, on est « floué », car Vargas privilégie un style concis, cultivant le « non-dit », évitant le genre d’écueil sur lequel s’échoue désormais d’autres de façon systématique : la scène d’autopsie à la Cornwell (« Postmortem ») par exemple, les « circonvolutions cérébrales » d’une Gloria Parker-Simmons. ( héroïne« La parabole du tueur »)

Une sorte de retour au source.
Une agréable découverte.

Clarabel,


From: Claarabel Sent: 8/27/2004 10:17 AM
Debout les morts

3.5 / 5

Un style à part
La plume de Fred Vargas est reconnaissable entre mille : c'est un ton, une donne, un humour décalé et une perpétuelle dérision. S'ajoutent des personnages désabusés, des héros manqués et bancals, des êtres à la psychologie atypique, bichonnés par l'auteur. Car dans "Debout des morts", Fred Vargas introduit son trio des Evangélistes : Marc, Mathias et Lucien. En fait, trois historiens paumés, presque sans le sou, qui investissent "la baraque pourrie". Ils ont pour voisine une ancienne cantatrice, Sophia Siméonidis, qui, un beau matin, découvre un arbre planté dans son jardin. Et cet arbre détient la clef de l'intrigue de ce roman qu'on déclare "policier" mais qui va bien au-delà. Au lieu d'entraîner son lecteur dans des scènes de crimes, des poursuites du coupable, Fred Vargas s'attarde à peaufiner son histoire et surtout ses personnages. Pour sûr, elle les aime et nous le rend bien. On s'attache à ce trio un peu déjanté, on s'amourache de l'écriture qui tournerait en bourrique tout bon linguiste. Quand le grivois croise le raisonnable, en somme.
Pas très classique, la Vargas. Elle possède un style à elle qui rend perplexe les indécrottables adeptes des intrigues policières bon chic bon genre. Son truc à elle est cabotin et bougrement attachant. Guère orthodoxe.

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Message  Philcabzi Jeu 6 Nov 2008 - 11:32

From: MisterLL Sent: 8/4/2005 8:57 PM
Le titre : Debout les morts
L'auteur : Fred Vargas

Un polar écrit par une femme, ce n'est pas courant. Fred VARGAS écrit une série de polars avec bon nombre de personnages récurrents atypiques dans ce genre de littérature. Ici elle fait entrer en scène 4 personnages hauts en couleurs autour d'un arbre qui apparait du jour au lendemain. Comment un arbre peut-il arriver comme cela dans un jardin et quel peut être le lien entre cette apparition et la disparition de la proprietaire du dit jardin ...

A lire absolument

LL


From: SphinxCoco Sent: 12/5/2005 6:46 AM
Pars vite et reviens tard.

La critique de Sarah-Emilie est déjà très intéressante donc inutile de vous faire un résumé de ce beau polar de Fred Vargas. L'intrigue est prenante, les personnages attachants, on aime ce flic fraîchement muté tout au long de l'histoire... un vrai délice de la lire!

Tou est attachant et original, de ce breton reconverti en crieur de nouvelles à une histoire de bague salvatrice...

Par contre la fin m'a semblée un peu trop alambiquée, cela part trop loin, j'ai l'impression que la première solution aurait suffi et qu'il n'y avait pas besoin de rajouter une histoire familiale par-dessus. Mais bon, le livre m'a tout de même beaucoup convaincue!!

Ma note : 4,5/5


From: Sahkti1 Sent: 4/18/2006 2:53 PM
Fred VARGAS, Pars vite et reviens tard

Dès les premières pages, le livre intrigue. Une enquête basée sur la peste, un crieur qui distille de mystérieux messages, un commissaire en apparence désinvolte et des morts étranges au milieu d'une pagaille d'immeubles recouverts du chiffre 4.
D'entrée de jeu, c'est prenant, on a envie de connaître la suite, on tente de deviner la fin, on va de surprise en surprise.
Fred Vargas s'y entend pour distiller les informations qui relancent l'histoire. Elle dépeint les personnages avec beaucoup de force, n'hésitant pas, parfois, à aller jusqu'à la limite du cliché, ce qui n'est pas dérangeant car tout se fond en un ensemble harmonieux.
Mon seul regret, c'est que Fred Vargas n'ait pas donné autant de consistance à son commissaire Adamsberg que Mankell l'a fait avec Wallander ou Connelly avec Bosch. Celui-ci me paraît un peu mou et tout se passe dans sa tête, sans que le lecteur puisse suivre son raisonnement en temps réel en même temps que le policier. C'est dommage, parce que le reste est de bonne qualité, j'ai beaucoup apprécié.
Ma note: 4/5


From: zinie16 Sent: 7/27/2006 4:51 AM
J'avais acheté un Vargas (l'homme à l'Envers) il y a longtemps puisqu'il avait été récompensé.. et je n'avais pas du tout accroché. Relégué dans un fond de tiroir (honte sur moi), il n'en est ressorti que récemment sur les conseils d'une amie.. et depuis je ne m'en lasse pas. Je pense finalement que nos goûts changent au fil du temps, surtout en matière de style d'écriture, et je ne devais pas être à même d'apprécier celui de Vargas il y a six ans... Je suis en train de m'offrir la collection complète, pour expier ma faute.

J'ai totalement "craqué" sur ce commissaire que l'on voit en fond dans l'Homme à l'envers et me suis donc ensuite procuré tous les tomes où il apparait. Grandiose !

J'ai donc pourusivi mon pélerinage (lol) en lisant l'homme aux cercles bleus, un peu "tordu", quand même, puis Coule la Seine : des petites histoires intéressantes mais que je ne considère pas "indispensables" pour suivre et comprendre pleinement la suite.
Pour continuer Pars vite et reviens tard qui sera adapté au ciné ( le film tourne en ce moment et sera sur les écrans premier trimestre 2007). J'ai beaucoup aimé ce livre et sa cohorte de personnages secondaires. Surtout, pour moi, il marque un "tournant" dans la série des Adamsberg car le commissaire monte en grade et dirige une brigade où on apprendra à connaître chacun de ses adjoints dans les livres suivants.

Sous les vents de Neptune
Cet opus annonce des moments difficiles pour le commissaire Jean Baptiste Adamsberg qui essuie de plus en plus d'hostilité de la part de son adjoint Adrien Danglard, et également une certaine antipathie d'autres collègues tels que Favre ou Retancourt, pour des raisons diverses : son attitude vis à vis de sa fiancé, ses rêveries incessantes...

Invité avec une partie de son équipe au Québec pour « une formation de deux semaines ciblée sur le traitement des empreintes génétiques », Adamsberg tente avant leur départ de renouer le dialogue avec Danglard, mais il est victime d'un malaise qui le surprendra encore dans la journée, inexplicablement.

Adamsberg finit cependant, avec l'aide de Danglard qui lui commente à sa demande un tableau de Neptune, par saisir ce qui l'enserre ainsi. La lecture d'un article de presse, faisant part de l'assassinat d'une jeune fille de trois coups de couteau, vient de faire ressurgir en lui d'atroces souvenirs : ceux de son frère inculpé quelques trente ans auparavant pour le meurtre de sa fiancée à qui il a pu épargner la prison en falsifiant même le dossier à charge, mais qu'il n'a jamais réussi à innoncenter, malgré son identification certaine de l'assassin et de l'arme du crime, un trident.

Le jeune policier qu'il était n'a jamais réussi à faire entendre sa voix, car le meurtrier n'est autre qu'un juge respecté. En désespoir de cause, il a tout de même poursuivi sa chasse, suivant le meurtrier pas à pas, jusqu'au décès de ce dernier. Adamsberg avait donc vu s'envoler à jamais l'espoir d'innoncenter totalement son frère. Cependant, quatorze ans après et contre toute logique, il se lance de nouveau sur les traces de ce fantôme avec l'intention de le déloger de son grenier, de le coincer, enfin.

Cependant, cette fois, il a affaire à un véritable ennemi "personnel" qui aura et prendra les moyens de le faire sombrer, en plus de lui échapper ; un ennemi qui le forcera à endosser une autre vie : celle d'une proie et non d'un chasseur. Adamsberg devra accepter l'aide de ceux dont il espérait le moins, et se méfier des autres.

Mon Vargas préféré jusque là, et de tous ceux qui traitent d'Adamsberg, le plus prenant à mon goût. Non seulement on apprend à mieux connaître le commissaire qui plus que jamais est au centre de l'intrigue car il se trouve à la fois du côté des enquêteurs et des suspectés, mais les relations entre les personnages s'étoffent. On découvre chacun et même si on a affaire à quelques stéréotypes, on prend un plaisir immense à découvrir les adjoints du commissaire qui, comme de bien entendu, ont tous leur petite particularité.

Le voyage au québec est également source d'amusement du fait de la retranscription du langage imagé, et la phobie de Danglard pour les avions autorisent de courts mais intenses moments de rire.

Le seul "bémol" peut-être, est que, je pense, il faut avoir lu les autres opus (au moins Pars vite et reviens tard) pour apprécier pleinement celui-ci : non pas que l'intrigue nécessite une telle lecture pour être comprise, mais l'évolution des relations entre chacun qui donne selon moi une grande force à cet ouvrage, n'est totalement appréciable que lorsqu'on a connu les rencontres entre les protagonistes.

On trouvera peut-être aussi un peu "gros" certaines particularités des personnages en question... mais pour ma part, c'est un "must".

Et si je devais mettre une note, comme cela a l'air d'être la coutume ici, ce serait sans nul doute 5/5.

Dans les bois éternels

Dernier opus en date de Fred Vargas et mettant encore en scène Adamsberg, pour notre plus grand plaisir, ou en tout cas le mien.

Un nouvel élément arrive dans la brigade, et cet homme suscite chez Adamsberg méfiance et parfois même froideur. Celui-ci apporte en effet avec lui son lots de souvenirs puisqu'il a vécu dans un village voisin de celui du commissaire, enfant. Des souvenirs qui, Adamsberg en est convaincu, ont motivé seuls la nomination de son nouvel adjoint.

Parallèlement, une autre de ses anciennes connaissances est amenée à travailler avec lui sur deux meurtres et des profanations de tombes : Ariane, un médecin légiste de grand renom avec qui il a eu autrefois quelques maux d'ordre professionnel.

Comme souvent, Adamsberg mène ses troupes vers des rivages mystérieux, suivant une direction que lui seul est vraiment à même de comprendre, ce qui ne manque pas d'irriter son équipe, malgré la confiance qu'elle lui accorde.



Encore un excellent livre de Vargas, mais Sous les vents de Neptune reste mon préféré. L'intrigue est intéressante mais ce qui fait la force d'Adamsberg dans toutes ses aventures est ici un peu trop poussé. En général, on ne parvient à identifier le meurtrier que lorsqu'Adamsberg le fait, mais on peut le pressentir plus tôt.. Rien de tout cela dans ce cas. La chute n'en est que plus intéressante, certes, mais aussi un peu frustrante.

Il semble que, plus que dans tout autre livre de Vargas, la vérité soit ailleurs, à savoir dans les nuages que pellete notre inlassable rêveur.

Une fois encore pour moi, ce livre vaut autant et peut-être même plus par son intrigue que par les relations entre les personnages, qui évoluent encore du fait des habitudes qu'ils acquièrent les uns des autres.

Certains qui étaient secondaires deviennent vraiment importants et on se prend à les espérer pour la suite. qui viendra..... si si si elle viendra !

4/5


From: odilette84 Sent: 8/21/2006 3:45 PM
DANS LES BOIS ETERNELS

Fred Vargas

Deux hommes meurent, des cerfs sont massacrés, une ombre hante les cimetières…

Adamsberg, entouré de son équipe remonte la piste.

Sur fond de souvenirs d’enfance, de reliques saintes, et de vie éternelle, la nouvelle enquête du commissaire nous entraîne en haute Normandie.

Une fois de plus, Fred Vargas nous passionne. La démarche de ses enquêteurs, les méandres de leur réflexion et surtout leurs remarquables personnalités nous les rendent attachants.

F.V. mobilise l’intelligence du lecteur. La langue qu’elle manie est subtile, les phrases sont belles, riches…

A partir d’une situation insolite, elle construit une intrigue où rien n’est laissé au hasard. On avance pas à pas avec délectation…

Fred Vargas n’a rien à envie aux américains c’est un grand auteur de roman policier à la française. Ce livre nous le prouve. Un de ses meilleurs d’après moi.

Ma note : 5/5


From: Lauric668 Sent: 9/28/2006 7:41 AM
PARS VITE ET REVIENS TARD par Fred VARGAS
Editions Viviane Hamy / Chemins nocturnes
347 pages

Résumé de l’histoire

Dans le 18ème arrondissement de Paris, de mystérieux quatre noirs inversés sont peint. Le commissaire Adamsberg hésite entre un graffiti ou une menace. Mais très rapidement, il apprend que ce chiffre a un rapport avec la peste et les cadavres portant les prémices de la peste commencent à s’entasser. Paris est-il en danger ? Quel est le but du tueur ?

Mon avis

Roman sympathique et délassant. Pas le meilleur du genre mais on passe un bon moment, et j’avais vraiment envie de le lire jusqu’au bout afin de comprendre les motivations du tueur.


J’ai eu du plaisir à découvrir le commissaire Adamsberg et ses petites manies (la marche pour élucider un mystère, le recours à un psy pour affiner son idée et surtout son travail à l’instinct).


Très intéressant aussi cette documentation sur les ravages de la peste en France aux 18ème et 19ème siècles. La façon dont elle s’attrape et se propage, très instructif.

Note :3 / 5
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Message  Philcabzi Jeu 6 Nov 2008 - 11:37

From: van1709 Sent: 10/10/2006 12:09 PM
Pars vite et reviens tard

Joss Le Guern est crieur à Paris, il annonce à haute voix les nouvelles que les gens lui laissent dans une petite urne. Il se rend compte très bientôt que d'étranges messages sont déposés dans son urne. Decambrais, qui écoute la criée tous les jours, est persuadé d'avoir déjà lu ces étranges passages et essayent de retrouver leurs origines. Parallèlement, une femme va déposer plainte auprès du policier Adamsberg concernant le chiffre 4 qui aurait été peint à l'envers sur toutes les portes de son immeuble. Il s'avère bientôt que ce n'est pas le seul immeuble qui a été ainsi dégradé.

J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, un début un peu lent qui a failli me décourager. Heureusement, ça a commencé à bouger un peu par la suite. L'intrigue est intéressante, et on fait bientôt le lien entre les deux problèmes qui se présentent. Mais pour autant, on suit le tout avec intérêt, en particulier la peur du retour de la peste, ainsi que la difficulté à trouver le coupable des crimes commis. Un roman policier très sympathique qui arrive à nous tenir quand même en haleine, avec une histoire pas si prévisible que ça et plutôt originale.

Note: 3.5/5


From: Sahkti1 Sent: 10/16/2006 8:46 AM
Fred VARGAS, Debout les morts

Quelque peu curieuse (et attentive) au vu de critiques négatives distillées ci et là à l'encontre de ce roman, je dis de suite: j'ai aimé. Et même beaucoup. Vargas n'a pas son pareil pour faire parler les gens, créer toutes sortes d'histoires autour de ses personnages, pleins de profondeur et de présence. Ça change d'autres polar où seule compte l'enquête et son minutieux déroulement, avec un personnage central qui dévore tout l'espace. Ici, tout le monde a son quart d'heure de gloire et même un peu plus, c'est quelque chose que j'apprécie, lorsque le psychologique rivalise avec les faits.
L'histoire n'est sans doute pas des plus originales, mais elle se tient et ce en fait la force, c'est le traitement par trois historiens déjantés et drôles. Drôle... c'est le mot d'ordre pour qualifier ce roman policier. De l'humour, de l'ironie, un bon sens de la répartie. J'ai apprécié, je le redis. Tout cela est très visuel, cinématographique, les diverses péripéties ont pris forme sous mes yeux au fur et à mesure de ma lecture, tout était vivant. Un bon moment!

Ma note: 4/5


From: Sahkti1 Sent: 11/11/2006 4:03 AM
Fred VARGAS, UN peu plus loin sur la droite

Moins emballée par celui-ci, malgré la présence de Marc et Mathias, que j'avais vraiment aimés dans "Debout les mots". Leur potentiel est là, bien présent, mais Vargas se contente de l'effleurer du bout des doigts, sans jamais en tirer l'essentiel, ce qui aurait permis à son roman de vraiment décoller. Parce que Louis Kehlweiler, c'est un type intéressant, bourru et carré mais que de clichés autour de sa personne! Il en devient limite personnage de BD, avec son passé et ses silences qu'il traîne derrière-lui. Non pas qu'il manque de puissance, mais il me fait penser à une curieuse caricature dont Vargas n'aurait finalement plus su quoi faire.
Le scénario est intéressant mais pas assez exploité et ficelé à mes yeux, certains éléments s'emboîtent trop facilement, donnant une impression de pirouette pas forcément bienvenue. Pas emballée donc, malgré un certain plaisir à retrouver la gouaille des personnages et le style alerte de Fred Vargas.

Ma note: 2,5/5


From: Sophie-Libeaucoup Sent: 11/19/2006 1:56 PM
DANS LES BOIS ÉTERNELS
Adamsberg se bat avec ses souvenirs.
Massacre de cerfs et violations de sépultures.
Révélations sur les os secrets : dans le coeur du cerf, dans le groin du porc, dans la verge du chat.
La galerie de portraits de Fred Vargas :
Violette Retancourt qui convertit son énergie, Ariane Lagarde experte en tueurs dissociés, Veyrenc le filc qui s'exprime en vers de 12 pieds.
L'Ange de la Mort qui cire la semelle de ses chaussures, La Boule, chat apathique....
Les digressions et le style inimitable de Fred Vargas font un régal de ce livre.
Un des meilleurs Vargas, si vous ne l'avez pas encore lu précipitez vous.
6/5 !


From: Philcabzi5 Sent: 12/11/2006 7:28 AM
L'homme aux cercles bleus

Ed. J'ai lu, 2006, 220 pages

Note: 4.5/5

4ème de couverture:

" Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? " Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles bleus qui surgissent la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces cercles, prisonniers, un débris, un déchet, un objet perdu : trombone, bougie, pince à épiler, patte de pigeon... Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent un maniaque, un joueur. Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite sont de, mauvais augure. Il le sait, il le sent : bientôt, de l'anodin saugrenu on passera au tragique. Il n'a pas tort. Un matin, c'est le cadavre d'une femme égorgée que l'on trouve au milieu d'un de ces cercles bleus.

Mon avis:

Ce livre m'a tenu en haleine de la première à la dernière page sans aucun temps mort. J'ai été captivé par cette intrigue totalement loufoque qui ne semble nous mener nulle part mais qui prend tout son sens dans les dernières pages du roman. Je me suis aussi beaucoup attachée à ces personnages haut en couleur, disjonctés et imprévisibles. J'ai le sentiment que Fred Vargas n'avait pas réellement le contrôle sur cette histoire mais qu'elle s'est plutôt laissée guider par ces personnages. Et ce qu'il m'ont fait rire! J'ai pouffé de rire à plusieurs endroit en lisant une réplique ou en m'imaginant la scène. Bref, j'ai adoré!


From: Bonogirl-U2 Sent: 12/13/2006 6:01 AM
Coule la Seine

Résumé
Ton collègue blond est assez emmerdant mais je l'aime bien, et puis il est généreux. Il se pose des questions sans fond,
il s'inquiète et ça fait le bruit des vagues. Toi en revanche, tu fais le bruit du vent. Ça se voit à ta manière de marcher, tu suis ton souffle. Ton ami blond voit une flaque. Il s'arrête, examine la chose et il la contourne, il prépare bien son affaire.
Toi, tu ne vois même pas cette flaque mais tu passes à côté sans le savoir, au flair. Tu piges ? T'es comme un magicien... " Il a raison ce clochard, le commissaire Adamsberg est un véritable magicien. Trois nouvelles pour le prouver, trois enquêtes du commissaire, à Paris, là où coule la Seine.

Mon avis
Recueil court de 3 Nouvelles. Ont y retrouve le style si particulier de Fred Vargas dés les premières lignes. Ambiance parisienne, vieille France ; personnages originaux et atypiques, humour tous ce qui me fait aimé cette auteur.

3/5

L’homme à l’envers

Résumé
Le Mercantour est en ébullition : les loups sont de retour et laissent derrière eux leurs traces sanglantes ; les éleveurs sont prêts pour la battue et certains racontent que le meurtrier serait un solitaire, de taille exceptionnelle... À moins qu'il ne s'agisse d'un loup-garou ? Tout le monde y pense, surtout quand au massacre des brebis vient s'ajouter la première victime humaine ! Cinq personnages se lancent sur la piste du coupable et se jettent dans cette histoire extravagante d'homme à L'envers...

Mon avis
Du Fred Vargas pur et dur avec ses personnages si étranges et ordinaires à la fois. Le Veilleux et ses brebis, Soliman et son dictionnaire, Camille et son catalogue d’outillages et évidement le commissaire Adamsberg avec ses intuitions et sa candeur. Le langage est assez familier et les dialogues pleins d’humour. L’intrigue se déroule toute en longueur et le dénouement final m’a assez surpris. J’ai passé un bon moment !

3.5 / 5


From: lalyre7032 Sent: 12/14/2006 4:12 AM
Pars vite et reviens tard Fred Vargas J'ai lu

A Paris,on a peint sur treize portes d'un immeuble un grand 4 noir et le commissaire principal Jean-Baptiste Adamsberg écoute les doléances d'une jeune femme qui s'inquiète de ce 4 inversé dessiné sur sa porte,il ne prend pas sa déposition au sérieux.Mais de l'autre cöté de la ville,Joss,un crieur de nouvelles est aussi inquiet car chaque jour depuis trois semaines,une main anonyme dépose dans sa boite à messages des lettres bizarres.Lorsque d'autres 4 apparaissent dans d'autres immeubles et un premier cadavre,le commissaire commence à prendre les choses au sérieux et lors de son enquête rencontre Joss.Avec des recoupements il pense que le meurtrier veut répandre la peste,On rencontre quelques personnages assez singuliers dans ce roman tels que Hervé,le dentellier,Lisbeth ,une ancienne prostituée et Decambrais conseiller et loueur de chambres,il y a aussi Damas qui aime rester torse nu.Oui vraiment des gens singuliers!!!! Mais alors qui est le semeur de peste?? Celui qui étrangle chaque fois sa victime !!!

Mon avis :J'ai trouvé les 100 premiières pages truffées de longueur,mais dès que l'intrigue a démarré je me suis laissée prendre au jeu de l'auteur. 4/5


From: Sahkti1 Sent: 1/4/2007 4:06 AM
Fred VARGAS, L'homme aux cercles bleus

Un peu partout dans Paris, on retrouve des cercles bleus tracés à la craie, tracés autour d'un objet, avec l'inscription "Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors?". Ce qui passait pour une simple plaisanterie prend de l'essor, jusqu'au jour où on retrouve une femme égorgée, puis un homme...

Des formes tracées un peu partout dans Paris, une recette efficace que Vargas a reprise dans "Pars vite et reviens tard", ce qui fait qu'ayant lu ce dernier titre avant "L'homme aux cercles bleus", j'avais une impression de déjà vu.
Je trouve que ça se traîne un peu dans ce roman. Adamsberg prend beaucoup de place même si il ne semble pas en toucher une, l'enquête évolue sans qu'aucun élément ne vienne jamais faire tressaillir le lecteur, si ce n'est un peu à la fin, et j'ai le sentiment que ce récit manque d'un fil conducteur puisant aui aurait permis de développer une bonne histoire autour d'une trame bien définie. Sans parler de la psychologie des personnages que je trouve assez pâle, à l'exception de Danglard qui est décrit avec une certaine affection.
Mettons tout cela sur le fait que c'est un premier ouvrage ou presque et que l'écriture de Vargas s'est affinée par la suite. Cela n'empêche cependant pas que je reste mitigée sur l'ensemble, assez faible à mes yeux.

Ma note: 2,5/5


From: Sahkti1 Sent: 1/17/2007 11:36 AM
Fred VARGAS, L'homme à l'envers

"Debout les morts" reste jusqu'à présent mon préféré chez Vargas, talonné de près par celui-ci. Un livre dans lequel Camille et les loups occupent toute la place, laissant le mot de la fin à Adamsberg, sans grands effets, de manière calme, à l'image du placide commissaire.
J'ai trouvé que, cette fois, Fred Vargas avait fait un réel effort pour poser et dépeindre des ambiances extrardinaires. La grandeur des paysages, la dignité du loup, l'appel de la montagne... des éléments qu'elle fait passer avec beaucoup de justesse, n'hésitant pas à mettre ses personnages de côté au profit des éléments.
Un livre que je trouve plutôt différent des autres Vargas que j'ai lus, moins "silencieux" dans la mesure où, pour une fois, tout ne passe pas dans la tête d'un commissaire atteint de mutisme aigu mais à travers un lieu, des animaux, un "roade-mouvie" (dixit Le Veilleux) quelque peu surréaliste. J'ai aimé, beaucoup!

Ma note: 4,5/5


From: doriane99 Sent: 3/11/2007 4:42 AM
Sous les vents de Neptune

L'équipe d'Adamsberg part pour le Québec où ses collaborateurs doivent suivre une formation sur "les empreintes génétiques". Mais le commissaire est pris de malaises inexpliqués jusqu'à ce qu'il réalise qu'un meurtre a fait resurgir un ancien démon : le Trident. Démon pour Adamsberg seul qui n'a jamais réussi à mettre la main sur l'homme responsable du meurtre dont son frère a été accusé.

Un livre de qualité inégale, j'ai adoré l'écriture imagée, ces rêves loufoques du commissaire, ces personnages hauts en couleur (Josette, vieille dame hackeuse) mais... pas mal de "bémols" : le "parler" québécois que les spécialistes nous décrivent comme totalement fantaisiste, les situations abracadabrantesques (la scène dans la salle de bain avec Retancourt m'a semblée pitoyable), du coup j'ai traîné dans ma lecture...
Néanmoins, je pense que ce volume-ci est intéressant pour ceux qui veulent mieux connaître les personnages récurrents de Vargas, on y connaît davantage l'enfance d'Adamsberg et on apprend à mieux connaître son équipe...

2,5/5


From: Chris tomando mate Sent: 3/28/2007 1:30 PM
L'homme aux cercles bleus
Ma note : 2/5

Comment dire ... Fred Vargas n'est vraiment pas mon genre ...
Je n'ai pas plus accroché sur ce livre que lors de mes précédentes lectures de l'auteur.
Je trouve une tristesse insondable chez les personnages principaux, et ils m'ont l'air aussi passionnés de présider à l'enquête que moi de les suivre. Et pourtant je jure que j'adore les polars ! Mais rien n'y fait, Vargas n'arrive pas à me faire saliver quant à la résolution de l'énigme. Il y en a bien une c'est certain alors pourquoi ?
That is the question ...
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Message  Philcabzi Jeu 6 Nov 2008 - 11:41

From: SphinxCoco Sent: 4/1/2007 6:53 AM
Ceux qui vont mourir te saluent
Fred Vargas

Résumé : Rome, au XXème siècle. Trois amis délurés qui s'invente un Empire (Tibère, Claude, Néron), une belle-mère dont ils sont tous épris, un évêque, une semi-nonne, un enfant caché... tant de personnages liés à une sombre histoire, chacun coupable potentiel de la mort du célèbre éditeur Henri Valhubert, empoisonné par ciguë un soir de fête romaine.
Qui est coupable ? Ce meurtre est-il lié à ses déboires personnels (femme fuyante, fils ingrat), ou à son travail ? Ses préoccupations quant au vol d'oeuvres d'art à la Bibliothèque Vaticane sont-elles une piste ?

Mon avis : une énigme bien construite, où Fred Vargas semble s'amuser en nous guidant vers de fausses pistes. On mélange Empire romain et monde actuel, avec les trois inséparables qui se verraient bien profiter grassement de la vie, en plein triumvirat ! Le détective français, dépêché par le frère de la victime, est quant à lui torturé à souhait. Une vraie caricature, mais qui colle bien à l'histoire, dans ce rôle froid et asocial.
Un polar très plaisant, pour moi moins bien réussi que Pars vite et reviens tard, mais où l'on retrouve les mêmes secrets et drames familiaux.

Note : 4/5

SphinxCoco


From: Sahkti1 Sent: 4/12/2007 3:25 AM
A propos de Fred Vargas, il y a un dossier sur elle dans le magazine LIRE de ce mois. Avis aux amateurs.

http://www.lire.fr/enquete.asp/idC=51134/idR=200/idG=


From: doriane99 Sent: 9/28/2007 2:04 AM
Pars vite et reviens tard
Ed Viviane Hamy 347p

Des "4" stylisés peints sur les portes d'immeubles parisiens, des messages mystérieux lus par le crieur de la place Edgar Quinet puis... des cadavres retrouvés recouverts de plaques noires, la Peste serait-elle de retour ?

Le commissaire Adamsberg monte la hiérarchie, suivi du fidèle Danglard, le voilà nommé à la Crim'. Comme souvent chez Vargas, on retrouve cet humour sous-jacent, ces personnages quasi fantastiques (ici l'arrière arrière grand père du crieur qui fait office de conscience, d'inspiration), une écriture différente des autres policiers, et le plaisir de continuer à suivre le chemin d'Adamsberg, ce commissaire torturé.

Je suis persuadée que ce livre ne peut convenir aux puristes qui aiment les romans policiers, il mèle les genres et, comme les autres Vargas, n'est pas un policier "pur et dur". Comme certains j'ai trouvé le début un peu lent mais j'ai vu récemment le film (très fidèle) et je me représentais parfaitement chaque scène. Le choix des acteurs du film me semble être idéal, tant José Garcia (je ne pourrais plus imaginer Adamsberg autrement) que Serrault ou que le crieur.

Je me suis régalée en lisant ce livre, fortement influencée par le film que j'ai beaucoup aimé, je suis sûre que mon opinion sur le livre est modifiée "à cause" du film. J'ai adoré ce personnage de "crieur", celui de Decambrais, les informations données sur la Peste. Un très bon livre à mon avis et... jetez vous sur le film !!!
4,75/5


From: docguillaume Sent: 10/14/2007 9:44 AM
Pars vite et reviens tard Fred Vargas

J'avais entendu parler du film sur une épidémie de peste dans Paris, et comme ça avait l'air alléchant je me suis décidé à lire le bouquin dont il est tiré.
Les premièers pages sont alléchantes avec le personnage de Jo Le Guern, ancien marin breton qui s'est reconverti dans le métier de crieur public. Il crie les nouvelles qu'on glisse dans une urne avec une pièce de 5 francs. C'est vraiment original, j'ai bien aimé lire les récits de ses criées et surtout l'apparition de messages très inquiétants, très glauques. Puis c'est l'apparition de ses symboles à la peinture noire sur les portes des immeubles... ça y est on y croit : la peste va arriver en Paris.

Puis ensuite, c'est le premier mort et il est rapidement certain qu'il n'est pas mort de peste. Et là, on se rend compte qu'il n'y a plus d'intérêt à lire le livre. L'amorce de suspense du début s'effondre puisque d'épidémie il n'y en a point. De plus, l'écriture de l'auteur est pauvre, bourrée de clichés, d'envolées littéraires ennuyeuses... bref pas du tout agréable à lire. On se pose beaucoup de question sur l'utilité des personnages, pourquoi nous parler de cette histoire d'amour entre le commissaire Adamsberg et cette Camille qui n'a rien à voir avec l'histoire... L'intrigue est tout sauf palpitante : l'enquête part à Marseille puis à Troyes, reviens à Paris. Les conclusions sont faites avec une justesse stupéfiante au vu de l'absence d'indices. Le semeur de peste est découvert d'une façon hautement improblable. Le roman s'achève par une intrigue familiale digne d'un scénario de téléfilm diffusé l'été sur une grande chaîne nationale.
Bref, une énorme déception, hormis quelques perles originales comme le crieur, la façon dont le commissaire met des adjectifs sur les gens, les galettes à la peau de lait . Ecriture pauvre, histoire désespérante, rien d'étonnant à ce que le film qui en a été tiré ait fait l'objet de si peu élogieuses critiques.
Je ne résisterai pas à la tentation de conclure en reprenant le titre du livre : partez vite, fuyez ce livre comme la peste.
Une fois encore j'ai la confirmation qu'il faut mieux fuir les phénomènes littéraires, à peine bons comme livres de plages.

Note : 2.5/5


Debout les morts

Livre du mois sur le forum des rats en juin 2003.



From: doriane99 Sent: 2/19/2008 6:30 AM
L'homme aux cercles bleus
Ed France Loisirs, 268p

Le commissaire Adamsberg vient d'être nommé dans le 5e à Paris. Il est bientôt intrigué par une série de cercles bleus tracés à la craie la nuit dans la capitale. Au centre de ces cercles, des objets du quotidien : un ticket, un briquet... Mais le commissaire est persuadé que les cercles "vont grandir", et son intuition se révèle exacte : un matin, on y trouve une femme égorgée.

Le premier livre de la série "Adamsberg" et... pas mon préféré !!! J'ai eu une impression de "déjà vu" avec ces cercles qui envahissent Paris (thème qu'on retrouve dans "pars vite et reviens tard", écrit plus tard mais je l'ai lu auparavant...), l'écriture m'a parfois semblée très brouillonne et j'ai dû relire certaines phrases. Il n'empêche que le plaisir de retrouver Adamsberg, Danglard et ces personnages "hors normes" caractéristiques des romans de Vargas est toujours là. Utile pour qui veut lire toute la série, sinon : lisez en un autre !!!
2,75/5


From: bódhran Sent: 3/6/2008 11:50 AM
Coule la Seine

Un recueil de trois nouvelles.
On retrouve les personnages singuliers, si habituels chez Vargas, mais, selon moi, sur un ton différent que celui des romans... un ton un peu plus "léger". Malgré tout, c'est très sympa, et c'est toujours une joie de retrouver Adamsberg!

3,75/5
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Message  Philcabzi Jeu 6 Nov 2008 - 11:45

From: gallomaniac Sent: 4/6/2008 4:52 PM
Les jeux de l'amour et de la mort, polar de Fred Vargas. Ma note 3,5/5
1986, Ed. du Masque 2007,188 pg.

Un groupe un peu étudiantesque d'amis parisiens - un jeune peintre, un physicien, un homosexuel et sa soeur - vont se trouver impliqués dans une histoire de meurtre, qui est fait pendant une reception donnée par un grand peintre américain vivant depuis des années à Paris. Le policier enquêteur suspecte le jeune peintre, mais un deuxième meurtre remet tout en question. Le physicien mène son propre enquête, ce qui le met en danger aussi. Les deux meurtres sont maquillés, mais pas seulement les meurtres. Le jeune peintre previent des suites nefastes, avant que l'on fait connaissance avec la solution de tous ces énigmes, qui vient des Amériques.

Le premier livre de Fred Vargas, qui en 1986 a abtenu le prix Cognac pour débutant en polar. Souvent l'on trouve dans les polars des personnages-clichés, comme des marionettes, mais les personnages de Vargas sont très vivants (tant qu'ils ne sont pas morts) et bien sympathiques, et cela, plus que l'intrigue, donne ce livre son charme. Ma note 3,5/5


From: Laïze Sent: 7/28/2008 2:37 PM
Un lieu incertain

C’est un plaisir de retrouver dans cet opus, les attachants personnages qui ont fait tout le succès de Vargas : principalement Adamsberg, le pelleteur de nuages & Danglard, l’érudit accro au vin.

Dans Un lieu incertain, l’enquête est sans frontière : cela commence avec une série de 17 pieds encore chaussés posés devant le cimetière londonnien de Highgate, ça se poursuit avec une scène de crime particulièrement atroce à Garches, puis dans un village serbe dont le nom est absolument charmant mais qui renferme de très anciens secrets. Je n’en dis pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de ceux qui découvriront cette intrigue.

Comme d’habitude, j’ai adoré retrouver le style de Vargas. A la fois léger mais en même temps très soigné. Parfois dans les dialogues, j’avais un peu de mal à suivre, mais c’est certainement parce que portée par l’atmosphère je me mettais moi aussi à pelleter des nuages. Les personnages sont toujours aussi riches et attachants. J’avoue avoir eu un faible pour Vlad, le personnage traducteur-interprète. En tant que traductrice, il m’a bien plu. Plog (comprendront ceux qui liront)

L’intrigue est un peu acrobatique, mais Vargas s’en tire bien au final. J’ai noté une petite facilité sur la fin. Elle ne nous avait pas habitués à cela. Enfin un dernier bémol dû au marketing. On nous a vendu très haut et très fort l’histoire de vampires. Des vampires il est bien question, mais pas autant qu’on pourrait le croire. Cela reste du polar, à la Vargas, mais j’avoue que ma soif de suceurs de sang n’a pas été totalement assouvie.

Ma note pour ce polar à dévorer à pleines dents : 4/5


From: odilette84 Sent: 8/24/2008 6:50 AM

Un lieu incertain

Un cadavre réduit en miettes, des pieds tranchés, un cimetière à la réputation maléfique, Londres, Paris, l’Europe de l’Est…
Le décor est planté, Adamsberg peut entrer en scène et débuter son enquête…
je n’en dirai pas plus sur l’intrigue.

J’ai été déçue par ce roman, dont j’ai eu du mal à suivre l’évolution. Les liens m’ont parfois été difficiles à établir entre victimes, meurtriers, commanditaires, acteurs subalternes, liens avec le passé, mobiles…
Pour une fois, je trouve que l’auteur s’est égarée dans les méandres de l’enquête. Ce qui est la marque de fabrique de Fred Vargas et qui d’habitude me séduit tellement dans ses ouvrages, était confus.

Elle m’a laissée en route.
Ma note : 2,5/5


From: doriane99 Sent: 9/1/2008 5:08 PM
Un peu plus loin sur la droite

Kehlweiler, ami d'Adamsberg, est un fouineur... Remercié par le Ministère de l'Intérieur, il continue à suivre ses intuitions et part à la chasse au moindre soupçon... Là, c'est un petit bout d'os trouvé sur un trottoir parisien qui va le conduire en Bretagne à la recherche d'un meurtrier de vieille dame.

Comme d'habitude avec Vargas, des personnages hors normes, je les adore ! de l'ancien flic bizarre, à la vieille prostituée en passant par le médiéviste un peu dingue... Une enquête intéressante même si elle semble pleine d'invraisemblances (voilà aussi une habitude chez Vargas qui, hélas, refroidit à chaque fois mon enthousiasme). Une enquête intéressante et originale.
3,5/5


From: doriane99 Sent: 9/18/2008 6:39 AM
Un lieu incertain

Des pieds alignés devant le cimetière de Highgate de sinistre réputation, un homme éparpillé en tous petits morceaux et un village serbe au lourd passé. Encore une enquête étrange pour le commissaire Adamsberg.

Quelle déception ! Oui, on retrouve ces personnages un peu dingues qui font la marque de fabrique de Vargas, on a une nouvelle révélation sur le commaissaire "pelleteur de nuages", mais ici l'intrigue est particulièrement tarabiscotée, je m'y suis ennuyée et avais hâte d'en arriver au bout. Dommage, le fond de l'intrigue était intéressante : ce cimetière Londonien à l'histoire passionnante, ce mythe du vampire, mais la forme m'a lassée et l'histoire regorge d'invraisemblances.

1/5


From: lacazavent Sent: 9/19/2008 6:38 AM
" L' homme aux cercles bleus", Fred Vargas 220 pages

Prix du Festival de St-Nazaire

"Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? "
Cette phrase est retrouvée depuis quelques mois tracés à la craie, accompagnée de cercles bleus, la nuit dans les rues de Paris.
Au centre de ces cercles, des objet hétéroclites sont prisonniers : trombone, stylo, bougie.
Le phénomène fait rire, jusqu'au jour où la cadavre d'une femme y est accroché.

Mais ne vous inquiété pas, tous va bien, le commissaire Adamsberg mène l'enquête...

Ce roman bien que relativement court m'a paru interminable. Je n'ai pas tellement "accroché" au style d'écriture brouillonne qui m'a fait faire d'incessant aller-retour.
Entre un commissaire génie rêveur et un inspecteur " indisponible dès 16 h", j'ai plongé dans un ennui à peine dominé par l'envie d'en savoir plus sur l'homme des cercles bleus !

Ma note : 2,5/5


From: fersenette Sent: 9/23/2008 8:54 AM
UN LIEU INCERTAIN

Déroutée par l'univers de Fred VARGAS lors de ma première lecture, je suis depuis, comme tout le monde ou presque, devenue une très grande fan. Admiratrice inconditionnelle, comme je peux l'être de Thomas FERSEN et BARBARA qui n'ont pas écrit un seul polar, mais manient la langue française et les métaphores pour une magie des mots qui porte à l'émotion. Le talent des grands poètes.

Les intrigues de FV sont de plus en plus atypiques, alambiquées, borderlines, instinctives et floues. Autant dire qu'on n'y croit pas une seule seconde, et pourtant on s'y vautre en entier comme dans une paire de draps propres, c'est bon.

Son dernier roman "un lieu incertain" m'a fait peur, car j'ai cru que cette fois j'allais être décue. Il y avait bien pourtant dès le début Adamsberg qui se déplace dans sa cuisine comme un lézard qui tourne sur son rocher pour suivre le soleil, et puis plus rien. Que t'est il arrivé Fred ? C'est quoi cette intrigue préssée qui pioche à tors et à travers de l'Europe des bouts d'invraisemblances incongrues ? Adamsberg devient presque volubile et prompt, tout s'accélère ... jusqu'à ce que notre commissaire "pelleteur de nuages" prennent le train (ouf, pas d'avion) pour l'Europe de l'est, en compagnie d'un énergumène velu à bon caractère. Nous sommes aux deux tiers du rom'pol, l'intrigue si ardue et dispersée va pouvoir se dénouer, ... et FV jusque là si tendue, si concentrée, va pouvoir se lâcher, revenir à son humanisme tranquille, son humour tendre et excentrique, nous faire aimer l'homme.

Le dernier tiers du roman est délectable, hautement jubilatoire. Retour aux évidences utopiques, à la bonté implicite, on sourit sans cesser de l'amusement au plaisir. Peu importe comment les noeuds se dénouent c'est l'apaisement qui compte. Plog.

Fred Vargas est un enchanteur. la vie est belle, les gens sont formidables. Pourtant certains défaillent et il arrive qu'il manque un pied coupé sur 9 paires déposées devant un cimetière anglais, mais un massacre à Garches mène au coeur du mystère dans un caveau des Carpathes ... Comment ça vous n'y comprenez rien ?! Souriez, je ne vous ai rien raconté, et vous découvrirez ce que veut dire PLOG en lisant le dernier miracle de Fred VARGAS.

Visite conseillée : Pour la visite du cimetière de Highate, et pour un bon article sur ce roman. http://blog.vampirisme.com/vampire/?gallery/visites/cimetiere-de-highgate/1#gallery

Communauté pour les lecteurs de POLARS et THRILLERS : http://affinitiz.com/space/polars


From: Pucinette2300 Sent: 9/23/2008 12:29 PM
Fred Vargas est une auteure que j'ai connu il y a peu.
J'avais d'abord lu "l'homme aux cercles bleus" qui ne m'a pas du tout emballée (2,5/5) . J'ai trouvé le livre sans grand intérêt avec trop peu d'action alors que c'est ce que j'attends d'un policier.
Par contre, j'ai eu une agréable surprise en lisant "Sous les vents de Neptune" (5/5) que je ne peux que vous le conseiller. Tout y est : le dépaysement, l'intrigue parfaite, de l'action... Ca m'a fait changer d'avis sur l'auteure et je compte renouveler l'expérience Fred Vargas en espérant ne pas me tromper sur le prochain livre.


From: fersenette Sent: 9/24/2008 11:13 AM
Les jeux de l'amour et de la mort, rien à voir avec Marivaux ! Ici meurtres, peinture contemporaine, Bars louches à San Francisco ...

Thomas Soler est un jeune peintre parisien qui peine à s'imposer, pas de contacts mondains et donc pas d'accès aux galeries d'art. Mais le hasard lui fait croiser son idole, le très riche et très célèbre peintre américain RS Gaylor. Tom trouvera le moyen de se faire introduire auprès de lui au cours d'une soirée très courue. Malheureusement, non seulement il ne parvient pas à se faire remarquer, mais il découvre le cadavre de l'américain qui l'avait introduit à la soirée dans le bureau du maître. Un peu sensible comme on le verra ensuite le jeune homme s'enfuit, et là en revanche on le remarque ! ... Le voilà suspect idéal dans cette affaire dirigée par l'inspecteur Galtier.

Cet inspecteur Galtier est donc le premier inspecteur de Fred VARGAS. Le premier roman de Fred Vargas pourra paraître assez classique à ceux qui ont lu les suivants. Néanmoins on reconnait déjà un écrivain inventif aux personnages décalés, aux histoires improbables mais tentantes.

L'auteur nous sème sur différentes pistes mais surtout je dirais sur différents point de vue, car elle alterne les narrateurs ce qui distrait le lecteur d'une réflexion suivie, et lui évite l'ennui par un va et vient d'atmosphères et d'état d'esprit.

Sur ce premier roman Fred Vargas est encore un peu timide dans son humour et dans la consistance de ses personnages, et pourtant on sent bien l'Adamsberg qui sommeille en l'inspecteur Galtier ! Mais c'est là qu'elle propose un roman policier plutôt dans la "norme" en laissant prédominer l'intrigue, ses noeuds et ses dénouements plutôt que l'originalité des protagonistes.

C'est un bon roman policier (prix cognac 1986), mais pas encore un bon Vargas. Pour autant c'est un rom'pol très prometteur de la future grande Fred Vargas qui mérite bien d'être lu.
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Message  gallo Jeu 13 Nov 2008 - 11:34

De: Carabosse
Fred Vargas - Debout les morts
(J'ai lu, 2002, 282 pages)

Tout d'abord, la première partie, m'a intriguée. J'aimais bien l'invraisemblable de l'histoire: quatre hommes déchus se retrouvant dans une maison abandonnée, que parmi ces messieurs, trois soient des historiens de 35 ans, sans le sous et sans famille m'a intéressée. Un arbre mature qui apparaît mystérieusement chez la voisine était aussi un évènement qui m'a plu, car j'aime les choses improbables.

Par contre, la suite du roman m'a un peu déçue. Il y avait des longueurs. Le fait aussi que l'historien de la préhistoire se comporte comme un homme des cavernes, celui du moyen-âge se comporte comme un homme de l'époque et que celui étudiant l'histoire de la guerre ait des comportement de soldat m'a amusée, au début, mais lassée après quelques temps.

Pour finir, je dois dire que le dénouement de l'histoire m'a surprise. Le punch est bon.

Note : 2.5/5
(Carabosse)


De: Adamsberg, 14 ans, Toulouse/France
Fred Vargas - L'homme aux cercles bleus

C'est un super de livre avec plein de rebondissements. Les personnages sont hyper attachants et tout et tout mais, et c'est là que j'ai enlevé les 0,05 point, la phrase "Victor mauvais sort que fais-tu dehors" n'est pas expliquée soit je suis complètement con soit je suis pas le seul. Voilà sinon le livre est royal!

Note : 4.95/5
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Message  aBeiLLe Jeu 21 Mai 2009 - 19:58

Fred VARGAS (France) 38569740
Sous les vents de Neptune, Fred Vargas, Viviane Hamy, 2004, 441p.

Le commissaire Adamsberg de la brigade du 13e district de la police de Paris et son équipe sont invités par la police de Gatineau au Québec pour une formation scientifique sur le traitement des empruntes génétiques. Une semaine avant leur départ, un meurtre ravive les souvenirs du passé. Le Trident serait de retour d'entre les morts…

Je trouve toujours très spécial la façon qu'on les "français" de traduire, ou d'interpréter nos bonnes vieilles expressions québécoise. Et là avec ce roman je suis ravie! Des expressions tout droit sorti du Classique Le Temps d'une paix! Je ne crois pas que l'auteur ait une connaissance approfondie du Québec d'aujourd'hui. Le choix des expressions et aussi des noms de ses personnages québécois ne sont vraiment pas au goût du jour. À croire que Vargas n'a pas mit les pieds au Québec depuis 1924! C'est vrai que nous avons cette façon unique et colorée de parler, mais dans ce roman les expressions et tournures sont très mal utilisées. C'est plutôt rare d'utiliser 4-5 expressions dans une même phrase, soit on a 85 ans et plus et on habite en campagne profonde ou soit on niaise!

J'ai relevée quelques incongruités dans le roman, dont un pied de neige en octobre!!! On a pas vu ça depuis au moins 1963! Et surtout de la neige en octobre ET des feuilles rouges dans les arbres... impossible! C'est soit un ou soit l'autre.

Ensuite, je n'ai jamais vu un officier de police tutoyer un collègue et encore moins quelqu'un qu'il ne connaît pas et surtout il ne l'appellera pas "man" en lui donnant des trucs pour accoster des filles en ville!!! « C’est surtout que t’aimes prendre du lousse. Moi, je vais jamais agousser les filles dans le centre-ville. On me repère trop là-bas. Alors quand j’ai des impatiences, je vais sur Ottawa. Allez, man, fais de ton best! » p.142 - Et je sais de quoi je parle...

Un autre truc qui m'a tapé sur les nerfs, les maudits écureuils, à croire qu'on a une infestation d'écureuils au Québec. Oui c'est vrai qu'il y en a, mais de là à ce que le personnage en croise à toutes les deux pages, il y a des limites! Si j'en vois 8 dans un été c'est bon. Lui en 3 jours il en a vu quoi 12! Une vraie plaie ces écureuils... ;o)

Et pour terminer le fameux double "tu" oui c'est vrai, on utilise souvent cette drôle de tournure, mais c'est dans des moments spécifiques, et surtout pas avec la négation! « Ça te gênes-tu pas que je m’assoie? » p. 135 - Ça ne fonctionne pas. Enlève le "pas" et là ça va. On l'utilise aussi dans la forme nterrogative mais pas comme ça « Tu vas-tu faire quoi, ce soir? P. 142 - Quand on utilise le double "tu" dans 'interrogative la réponse doit impérativement être "oui ou non". Exemple "Tu veux-tu aller au cinéma ce soir?" C'est aussi simple que ça!

Voici quelques perles qui m'ont beaucoup amusées:


« Alors tais ton bec et tente pas de leur faire accroire. » p.167 - Le fameux "tais ton bec" qui est en passe de devenir un classique de par chez nous. Je n'avais jamais mais au grand JAMAIS entendu cette expression. Elle est très comique et fais un effet du tonnerre quand elle est bien placée dans une conversation animée! Surprised)

.« T’es dure de comprenure, ma belle. Ton chum, c’était une face à deux taillants, un hypocrite. Allume tes lumières, Noëlla. » p. 146 - J'avoue celle-là ça nous ressemble beaucoup, mais je remplacerais la "face à deux taillant" par "visage à deux faces" et ce serait parfait!

.La dernière et non la moindre:

.« Chacun de vous s’amanchera avec l’un des membres de la Brigade de Paris, et on changera les paires tous les deux ou trois jours. Allez-y de tout cœur mais menez-les pas tambour battant pour vous faire péter les bretelles, ils ne sont pas infirmes des deux bras. Ils sont en périodes d’entraînement, ils s’initient. Alors formez-les au pas de grise pour commencer. Et faites pas de l’esprit de bottine s’ils ne vous comprennent pas ou s’ils parlent autrement que nous. Ils sont pas plus branleux que vous autres sous prétexte qu’ils sont français. Je compte sur vous. » p. 133 - Celle-là c'est la meilleure! Je la ris encore! Je suis incapable de la lire sans éclater de rire! Trop, c'est comme pas assez! Surprised)

Au final, ce n'est pas un mauvais roman, l'intrigue est même très intéressante mais quand on rit davantage en lisant un polar qu'en écoutant un spectacle d'humour, il y a un problème à quelque part... non!?

3/5

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Message  Philcabzi Ven 22 Mai 2009 - 10:59

Ouf! La transcription des expressions québécoises fait vraiment pitié! C'est à croire qu'elle a pris Jean Perron comme modèle! Ce n'aurait pas été très très difficile de faire lire ça à un québébois par la correction!

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Message  zeta Ven 22 Mai 2009 - 11:11

Et rire pendant la lecture d'une critique de roman policier ! C'est correct ? Very Happy
Tu m'a bien amusée Abeille et tu as bien fait de faire toutes ces remarques pertinentes. Dommage que l'auteur ne puisse en prendre connaissance pour faire mieux la prochaine fois.
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Message  FilouDlidou Ven 22 Mai 2009 - 13:43

C'est ben vrai qu'on parle pas tut à faite de maëme, mais ça m'dérange pâs trop, moué, qu'un auteur nous ré-invente un peu. Par exempe, le "visage à deux taillants" m'â pâs aggressé pantute, maëme si c'est vrai que Fred Vargas â probablement inventé c't'expression-là. J'la trouve très imagée pis pas si loin qu'ça d'quequ'chose qui pourrait prende racine dans not' terreau. Quant au fameux "tu", force m'é d'avouer que je l'utilise des fois dans une question négative... ça confère à une phrase un tit air charmant et élégant que j'aime beaucoup et que je retrouve dans l'premier exempe que t'âs donné (mais c'é vrai que "tu vas-tu faire quoi ce soir?" est pas mal bizârre).

En gros, je ne vois pas pourquoi que des auteurs qui ré-inventent la langue dans leus romans (soyons francs, je suis certain que les Français ne s'expriment pas eux non plus plus tout à fait comme les héros de Daniel Pennac) n'auraient pas le droit de nous passer quelques nouveautés à nous aussi, et que le fait que ce ne soit pas forcément seulement des québécois qui se permettent ces privautés ne me choque pas du tout.

Mais je peux comprendre que quelqu'un qui espérait trouver un reflet fidèle de notre parlure soit un peu déçu. Je dirais seulement que là ne se trouve vraisemblablement pas la richesse et la valeur de ce livre, qui n'en est peut-être pourtant pas dépourvu pour autant (mais ne l'ayant pas lu, je ne m'avancerai pas trop sur ce terrain).

Fred Vargas avait déjà il y a longtemps rejoint mon cimetière privé des auteurs dont je ne désirais plus lire les livres, mais peut-être devrait-je jeter un œil à celui-ci, après tout, si pas pour l'histoire, au moins pour la langue, qui m'apparaît être originale et amusante...
aBeiLLe a écrit:mais quand on rit davantage en lisant un polar qu'en écoutant un spectacle d'humour, il y a un problème à quelque part... non!?
Oui, il y a sans aucun doute un problème... Les humoristes devraient revoir leurs armes et réapprendre à faire de l'humour.
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Message  FilouDlidou Ven 22 Mai 2009 - 15:52

Pour apporter un peu plus d'eau au moulin, j'aimerais demander ceci :

Si un auteur de polars désire introduire quelques expressions colorées à la langue, ceci en s'inspirant possiblement d'un parler assez localisé et individualisé, en bonne santé malgré tout, quelle serait sa meilleure option?

Je comprend que la création d'une nation serait une solution, mais selon moi, ce ne serait ni la plus facile pour l'auteur (il faudrait presque ré-inventer un dialecte complet), ni forcément la plus intéressante pour les lecteurs (un peuple possède, via la diversité des individus qu'il comporte, un génie que bien peut de particuliers pourront se vanter de posséder... en créer un nouveau pourrait donner un sentiment de superficialité), et certains auteurs voudront par ailleurs localiser l'action de leurs polars en des lieux réels, peut-être par soucis de vraisemblance dans la description des lieux, qu'il est beaucoup plus facile d'observer que de créer de toutes pièces, milieux sociaux et climat inclus.

Fred Vargas me semble ici avoir pris le parti de s'inspirer (très) librement de la langue québécoise et de localiser l'action au Québec. Je ne l'en blâmerai pas (pour l'instant... cette opinion est passible de changement lorsque j'aurai possiblement lu le roman en question).
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Message  Philcabzi Ven 22 Mai 2009 - 16:11

Ça me fait penser qu'il y a eut un film ou une télésérie je crois pour cet opus de Vargas. Si me souviens bien, Rémy Girard et Raymond Bouchard y jouait les rôles québécois. Ce serait interessant d'entendre ces semi-expression québécoises dans la bouche de deux de nos "pures laines"!!

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Message  FilouDlidou Dim 24 Mai 2009 - 1:22

Philcabzi a écrit:Ça me fait penser qu'il y a eut un film ou une télésérie je crois pour cet opus de Vargas. Si me souviens bien, Rémy Girard et Raymond Bouchard y jouait les rôles québécois. Ce serait interessant d'entendre ces semi-expression québécoises dans la bouche de deux de nos "pures laines"!!
Faudrait-tu pas je r'garde pour trouver ça? wink
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Message  Mousseline Mar 4 Aoû 2009 - 3:51

A l'époque quand son livre est sortie, Fred Vargas avait réfusé d'être interviewé par la presse québécoise pour s'expliquer.

Ça serait vraiment intéressant de savoir où elle a pris ses sources...

C'est dommage qu'elle ne se soit pas justifiée car je trouve qu'avec un tel livre elle remet sa crédibilité en cause pour toute son oeuvre... à moins qu'elle ne voulait faire que de l'humour ? Je ne sais pas puisque je ne l'ai pas lu.

Belle critique Abeille. Je suis pas mal de difficulté à comprendre le dernier extrait cité... ouf... Very Happy

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Message  gallo Sam 31 Oct 2009 - 16:26

Frd Vargas - Dans les bois éternels
Ed. Viviane Harmy, 2006, 443 pg.

Polar qui se mord dans la queue, puisque l'intrigue, se dénoue à l'intérieur de l'équipe dé l'inspecteur Adamsberg. Adamsberg est visé par deux fois, deux collègues; c'est dire que le passé d'Adamsberg est présent aussi. Passé béarnais et normand.
Bonne lecture de détente, dont l'aspect thriller, lent à démarrer, s'accentue au dernier tiers deu livre.
Ma note 3,5/5.

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Message  gallo Mar 17 Nov 2009 - 17:22

Message mis au bon endroit
Bernardleroux a écrit:Bonjour,

Un petit mot à Liza_lou.

J'ai lu, il y a qq temps, le livre que tu lis, Pars vite et reviens tard. Je voulais te dire que j'avais bcp aimé et, notamment, ce personnage fabuleux de crieur. Dis-moi ce que tu en penses.

Par la suite j'ai lu de F. Vargas : L'homme à l'envers. Là aussi on trouve un personnage attachant : le veilleux (le veilleur) en patois.

Bonne lecture
B

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Message  Liza_lou Jeu 19 Nov 2009 - 21:33

Pars vite et reviens tard
(J'ai lu, 350 pages)

Lorsque Adamsberg se voit accosté par une femme terrorisée par des peintures de "4" à l'envers sur plusieurs immeubles de la capitale, le commissaire parisien, lui, n'y voit que les agissements d'une bande de blagueurs. Mais quand on lui rapporte que des messages étranges en vieux français ou latins sont adressés chaque jour au crieur de la place Edgar Quinet pour qu'il les lise à tous, il se sent pris d'un étrange pressentiment. Pressentiment qui se révèle fondé lorsque un puis deux habitants des immeubles peints de "4" sont retrouvés morts. D'autant plus que les victimes sont recouvertes de taches noires et piquées de puces... Le Fléau de Dieu serait il de retour comme les missives mystérieuses semblaient l'annoncer?

Un roman policier original et qui, dès les premières lignes, prend le lecteur au piège de son intrigue habillement ficelée. Pas de temps mort; au contraire, Vargas distille au fur et à mesure ses indices et développe le mystère qui entoure ce semeur de peste. Beaucoup de références historiques, l'auteur s'est appliquée à rendre presque crédible son récit; pour preuve on y croirait presque à son histoire de Peste ressurgie au XXème siècle. Le succès de Pars vite et reviens tard s'explique aussi par des personnages de qualité, à commencer par le personnage principal, le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg, en proie à des doutes et à des questionnements, aussi bien au sujet de l'enquête qui piétine que sur sa vie privée qui dérape. Mais plus encore, ce sont les personnages secondaires qui l'on retiendra; de Joss Le Guern ce crieur breton bourru mais "chez les Le Gern, on des brutes pas des brigands", aux autres habitants de la place Edgar Quinet en passant par Danglard ou encore ces quatre hommes atypiques mais plus que cultivés que Adamsberg sollicite dans son enquête pour l'aider.

Un roman qu'une fois commencé, on ne peut plus lâcher : preuve irréfutable que ce roman policier à la française est une véritable réussite. On se doute bien que des personnages croisés dans ce récit, on en retrouvera un certain nombre dans les autres aventures de Adamsberg. Et rien qu'à cette idée, c'est avec impatience que j'attends de pouvoir lire un autre roman de Fred Vargas !

Ma note : 4/5
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Message  Casta Mer 2 Déc 2009 - 14:43

L'homme à l'envers

Editions Feryane 1999

448 p.




Le résumé ayant déjà été fait plusieurs fois, je m'abstiens.




On m'avait conseillé de lire Fred Vargas, le moins que je puisse dire c'est que je suis fort déçu.

Du coup, je comprends mieux les critiques de son roman : Sous les vents de Neptune, que je viens de lire ici.

Si l'histoire n'est pas sans intérêt et que le style est agréable, ce sont là les seuls atouts de ce roman.

Les personnages, Soliman, Le Veilleux, Camille, Lawrence, Massart, Adamsberg... sont d'abord intéressants et puis on en vient à se dire que trop c'est trop. Ils sont tous trop particuliers, à la limite de la caricature, et on finit par ne plus croire à leurs petites manies, leurs tics de langage ou de comportement ; ils deviennent prévisibles et lassants.

L'intrigue est assez bonne, même si on devine la vérité un peu avant l'heure et que celle-ci entraîne de trop longues explications finales.

En fait le plus gros défaut de cette auteure, qui pour moi sera rédhibitoire, c'est qu'elle ne possède absolument pas les connaissances de base concernant l'enquête judiciaire et l'organisation des services de police et de gendarmerie, pourtant matière première essentielle de son récit. Le roman est truffé d'invraisemblances et d'erreurs. Il est bien évident que le but est de distraire le lecteur et non de lui faire un cours de procédure pénale, néanmoins on peut très bien, si l'on maîtrise suffisamment son sujet, affranchir son héros/enquêteur du respect strict de la procédure, sans pour autant le faire agir de façon hautement fantaisiste.

Un dernier point, et non des moindres, concerne le traitement particulier réservé aux seconds couteaux, les gendarmes. Je n'imagine même pas comment les simples gendarmes seraient décrits quand je vois de quelle manière on nous présente leurs chefs. Quelle que soit la brigade, et on en visite beaucoup tout au long du périple du tueur, les adjudants de service, commandants de ces unités, sont tour à tour ou en même temps, des imbéciles, des fainéants, des incompétents, des lâches, des lèche-botte, etc... Pour en trouver un à peu près présentable il faut grimper jusqu'au grade de capitaine, celui de la brigade de Villard-de-Lans (ce qui entre parenthèses est une ânerie de plus puisqu'il n'y a jamais eu d'officier dans de si petites unités, loin s'en faut).

Bref, le roman date de 1999, l'histoire se déroule de manière contemporaine, et pourtant Fred Vargas nous dépeint une situation révolue depuis au moins 50 ans. Jusqu'au milieu du siècle dernier, les gendarmes occupaient principalement des zones rurales. Dans ces zones agricoles et peu développées, leurs missions étaient généralement assez simples et par défaut de formation et de pratique ils n'étaient, en général, pas très compétents pour les enquêtes judiciaires. En tout cas moins que la police implantée dans les villes, et notamment la police judiciaire dont c'était le pain quotidien. On peut voir dans les romans de l'époque, le « commissaire » saisi par le parquet venir prendre en main l'affaire en lieu et place de gendarmes dépassés par les événements, tout juste bons à servir de chauffeur ou de porte-serviette. C'est certainement dans ces vieux romans que Fred Vargas a fait sa culture judiciaire. De nos jours, et depuis plusieurs décennies, les gendarmes sont tout aussi compétents en matière de police judiciaire que leur collègues de la police nationale. En outre, dans les affaires vraiment graves, et pour assister les brigades qui sont par essence plus polyvalentes, il existe, si besoin est, des unités de gendarmerie spécialisées dans le domaine des enquêtes judiciaires (brigades et sections de recherches); et il y en a plusieurs par département.

Pour illustrer mon propos avec une comparaison un peu plus parlante, c'est comme si l'auteure nous décrivait une école de l'an 2000, en nous parlant de blouses, d'encrier, d'apprentissage des départements et chef-lieux, et de certificat d'études.

Fred, vous avez besoin d'un bon recyclage !

Bref, il en va des gendarmes comme des écrivains ou des éleveurs de chèvres angoras, il y en a des bons et des moins bons. Présenter toute une corporation (car c'est là le problème, elle ne décrit pas comme un benêt un seul ou même quelques gendarmes, car alors il n'y aurait rien à dire, mais ils sont tous sur le même modèle), présenter toute une corporation donc, de manière aussi négative relève au mieux de l'incompétence et au pire de sournoises et inavouables arrière-pensées.

J'ai lu des romans policiers par dizaines et c'est bien le premier auteur qui me laisse une telle impression.

D'après vous... je faisais quoi dans la vie ?

Ma note : 2,5 / 5




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Message  Bernard Mer 2 Déc 2009 - 17:33

Salut Casta,

Eleveur de chèvres angoras, me trompe-je ?

Amicalement
B

Belle critique quand même.
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Message  belledenuit Ven 28 Mai 2010 - 11:36

Pars vite et reviens tard de Fred Vargas
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Editions Viviane Hamy (2001) - 346 pages


Quatrième de couverture :
On l'a peint soigneusement sur les treize portes d'un immeuble, dans le 18ème arrondissement de Paris : un grand 4 noir, inversé, à la base élargie. En dessous, trois lettre : CLT. Le commissaire Adamsberg les photographie, et hésite : simple graffiti ou menace ?
A l'autre bout de la ville, Joss, l'ancien marin breton devenu Crieur de nouvelles est perplexe. Depuis trois semaines, une main glisse à la nuit d'incompréhensibles missives dans sa boîte à messages. Un amuseur ? Un cinglé ? Son ancêtre murmure à son oreille : "Fais gaffe à toi, Joss. Il n'y a pas que du beau dans la tête de
l'homme."

(Source jaquette et quatrième : amazon.fr)

Mon avis :

Pars vite et reviens tard est le 3ème ouvrage de Fred Vargas que je lis. Autant dire dès le départ que je ne savais pas ce qui allait m'attendre puisque j'avais été déçue par L'homme aux cercles bleus (je trouvais qu'il manquait vraiment d'action dans l'ouvrage) et par contre très enthousiaste avec Sous les vents de Neptune.
Comme quoi, il ne faut jamais juger un auteur sur un seul de ses livres !
Avec Pars vite et reviens tard, j'ai retrouvé notre cher commissaire Adamsberg qui reste égal à lui-même : toujours calme, réfléchi, attiré par tout ce qui n'est pas logique. Parce que forcément, quand quelque chose n'est pas logique, c'est qu'il y a anguille sous roche.
Même si j'ai relativement bien accroché à l'ouvrage et si je l'ai lu assez rapidement, je ne peux pas dire non plus qu'il m'a totalement plu.
Je me suis demandée qui pouvait faire ces "4" et pourquoi; j'ai cherché, j'ai "écouté" Adamsberg dans les réflexions qu'il pouvait donner à Danglard et j'étais tout à fait d'accord avec lui. L'enquête piétine, puis reprend par un grand coup de chance et c'est ce qui m'a un peu gênée.
On connaît bien avant la fin le pourquoi, le comment même si un dernier responsable reste à trouver et ça m'a gâchée par lecture. J'aurais aimé que tout me soit dévoilée vraiment aux dernières pages.
D'ailleurs, on reste aussi sur notre faim puisque tout n'est pas véritablement résolu lorsque tout se termine (ou du moins tout le monde n'est pas sous les verrous). Ca me donne une impression de livre non terminé. Comme si l'histoire allait se poursuivre dans un autre tome. Pourtant, on sait clairement tout ce qui s'est passé et qui sont les protagonistes dans l'histoire mais je ressens encore un énorme vide quant à la fin !
Malgré tout, Adamsberg est toujours aussi efficace même si ses méthodes ne font pas l'unanimité dans sa Brigade; Danglard reste tel qu'il est (surtout avec l'alcool) et ce fût un plaisir de les retrouver.
Je poursuivrai ma découverte de Fred Vargas avec notamment Debout les morts et Sans feu ni lieu.

Ma note : 4/5

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Message  Bernard Ven 28 Mai 2010 - 22:07

Jolis commentaires Belledenuit.
Je trouve les personnages de Vargas hauts en couleurs. J'aime cette auteure.

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Fred VARGAS (France) Empty Re: Fred VARGAS (France)

Message  belledenuit Dim 30 Mai 2010 - 9:05

Bernard a écrit:Jolis commentaires Belledenuit.
Je trouve les personnages de Vargas hauts en couleurs. J'aime cette auteure.
B
Merci Bernard. Pour ma part, c'est toujours avec un peu d'appréhension que je lis ses bouquins. Avec elle, c'est toujours soit j'aime, soit je n'aime pas ! Je n'accroche pas toujours mais j'avoue que petit à petit je me fais à ce personnage si particulier qu'est Adamsberg. Et puis, avec Danglard, ils font une sacrée paire Fred VARGAS (France) Icon_biggrin
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Message  Liza_lou Sam 9 Oct 2010 - 16:54

Debout les morts
(J'ai lu, 282 pages)

Un matin, la cantatrice Sophia Siméonidis trouve dans son jardin un hêtre surgi de nulle part. Contre toute attente, cet arbre mystérieux la panique et la pousse à demander à ses trois nouveaux voisins chercheurs — Matthias le préhistorien, Marc le médiéviste et Lucien le fou de la Grande Guerre — de creuser sous l'arbre. En vain puisqu'ils n'y trouvent apparemment rien. Mais peu après, Sophia disparait...

Voici LE roman policier de l'année en ce qui me concerne. Quelle enchantement que la plume de Mme Vargas! D'elle j'avais déjà lu l'année dernière Pars vite et reviens tard mais ce deuxième récit m'a convaincu brillamment que ses histoires sont faites pour moi.

Il y a du suspens, de l'humour (beaucoup) et surtout des personnages que l'on n'oublie pas et qui vous marque profondément. Ceux qui, comme moi auront déjà lu Pars vite et reviens tard seront revis de redécouvrir Marc le chercheur médiéviste fauché qui jouait alors un rôle secondaire. Ici, il n'en est rien puisque c'est lui, aidé de ses deux camarades et de son parrain le Vieux Vandoosler, l’ancien flic, qui va mener l'enquête et de découvrir ce qui a bien pu arriver à leur amie Sophia. Les personnages sont admirablement campés; l'intrigue est prenante du début à la fin et on ne s'ennuie pas une seconde en suivant ses chercheurs excentriques mais bougrement attachants. Pas d'Adamsberg ici mais ce n'est pas grave. L'histoire n'en est que plus puissante et les pages, défilent si vite que c'est avec déception que le roman s'achève!

Vous l'aurez compris, j'ai eu un immense coup de cœur pour ce policier. Vivement le prochain!

Ma note : 5/5
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Message  Garanemsa Mer 19 Jan 2011 - 14:45

LES JEUX DE L’AMOUR ET DE LA MORT

Fred VARGAS



J’avais pris ce livre, uniquement attirée par le nom de l’auteur

Grand mal me prit

Car j’ai zappé la moitié, je n’ai vraiment pas aimé

Bien que les polars soient ma tasse de thé

J’avoue n’avoir pas accroché

Le meurtre d’un nommé Saldon dans le bureau d’un grand peintre lors d’une réception ; l’accusation de Thomas celui qui a vu mais qui s’est enfui

Et le final, sans grand intérêt

Il faudra que je tente peut être un autre livre de cet auteur, mais celui-ci ne lui rapportera de ma part que 1 sur 5
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