Chang-Rae LEE (Corée du Sud)

Van Mar 4 Mar 2014 - 21:44

Fils d´un psychiatre Coréen du Nord, réfugié à Séoul, Chang-rae Lee a trois ans, en 1968, quand sa famille immigre aux Etats-Unis.
Rien ne semblait pourtant destiner Chang-rae Lee à l´écriture : il commence sa vie professionnelle en tant qu'analyste financier à Wall Street après avoir étudié à l´Université de Yale.
Sa vocation d´écrivain ne se révèle qu'à la mort de sa mère. Il s´installe alors en Oregon où il participe à des ateliers d´écriture. Et surtout il rencontre son mentor, le poète Garrett Hongo, auquel Les Sombres feux du passé sont dédiés.
Après Native Speaker en 1995, Les Sombres Feux du passé, son deuxième roman (le premier à paraître en France) fouille à nouveau le passé de la Corée.
Aujourd'hui Chang-rae Lee réside à Ridgewood. C´est d´ailleurs dans cette coquette bourgade du New Jersey que le personnage principal de son nouveau roman, Hata, un vieux japonais, s´est réfugié au terme de sa carrière d´officier.
Chang-rae Lee enseigne la littérature et dirige des ateliers d'écriture à Princeton.
Il est une de ces nouvelles figures de la littérature, qui donne voix à l´expérience des immigrés et s´emploie à construire une nouvelle identité américaine, transnationale.
(source: babelio)

Van Mar 4 Mar 2014 - 21:47

Les vulnérables

June, coréenne, la quarantaine, veut retrouver son fils. Celui-ci est parti pour un long voyage en Europe mais il n'est jamais revenu. De temps en temps, il envoie une carte postale, sans rien de plus. June veut demander à Hector de l'aider.
30 ans plus tôt pendant la guerre de Corée, June, 11 ans, prend la fuite avec son frère et sa soeur. Sans manger, sans aucune autre solution après avoir perdu ses parents, elle n'a d'autres choix que de veiller sur sa sécurité et celle des siens...

J'ai trouvé le récit très lent, et j'ai eu du mal à accrocher. June n'est pas un personnage sympathique, loin de là. Elle a vécu beaucoup de choses pendant la guerre, de même qu'Hector, mais j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de froideur dans ce roman. A se demander si June ressent quoi que ce soit. Je suis restée sur ma faim avec ce livre. La partie se déroulant en Corée m'a plus intéressée que celle plus récente. June à la poursuite de son fils ne m'a pas paru crédible, je n'ai pas ressenti de réelle envie de le retrouver. En Corée par contre, suivre la vie des orphelins m'a plu. Je me dis que ce vide en matière de sentiment - c'est ce que j'ai ressenti en tout cas - est la conséquence de tout ce qu'il s'est passé pendant la guerre. C'est assez perturbant. Peut-être n'ai-je pas bien saisi l'essence même de ce livre.

Note: 3/5

Chang-Rae LEE (Corée du Sud)

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