John LE CARRE [pseudonyme] (Royaume-Uni)
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John LE CARRE [pseudonyme] (Royaume-Uni)
Invité Sam 8 Nov 2008 - 1:10
De : la-grande --- Envoyé : 2002-10-12 06:49
La constance du jardinier
Beurk!!! Je ne sais même pas pourquoi j'ai tenu à lire ce livre jusqu'à la fin...peut-être parce que Boogok l'avait aimé et en avait fait une bonne critique. Peut-être parce que je connais plusieurs fans de cet auteur. Peut-être parce qu'il y a des éléments dans ce livre qui devraient faire que c'est bon... La femme d'un diplomate britannique basé à Nairobi, au Kenya, se fait assassiner... assassinat qui aurait été comploté par des dirigeants d'une firme pharmaceutiques qui utilise les Africains comme des cobayes pour tester un nouveau médicament contre la tuberculose... médicament avec des effets secondaires dévastateurs. Tessa Quayle découvre tout cela et elle sera tuée. Son mari, Justin décide de lui faire justice et d'essayer de comprendre pourquoi sa femme est morte.
Note: 1/5
De : Sarah-Émilie --- Envoyé : 2002-11-14 02:31
L'appel du mort
Rien à faire... Je ne suis pas une fan de J. Le Carré. Pourtant, j'aime beaucoup les romans d'espionnage... Mon manque d'intérêt est-il dû au fait que le livre date du début des années 1960, une autre époque dans les mystères d'espionnage ? Au fait que l'auteur est Anglais (et donc que l'histoire se déroule dans une atmosphère de politesse forcée tout au long... en situation de crise, assoyons-nous très cher et prenons une tasse de thé...) ? Ou parce que le livre s'égare dans plusieurs directions et perds finalement l'histoire promise au début??
Un ancien espion recherche un assassin qui a camouflé son crime en suicide. Finalement, il s'avère que ledit assassin est un ancien espion qu'il a formé, beaucoup apprécié... mais qui n'est plus dans le même camp que lui. Comment sera la confrontation? Aucun suspense, aucune intrigue... Une série de faits politically correct (très british quoi!) qui mènent à une fin décevante.
Note : 2.5/5
De : marie2040 --- Envoyé : 2003-05-17 09:33
La constance du jardinier
Je l'ai également lu, le sujet était bon, très proche du réel tant au niveau diplomatique que pharmaceutique. Pour ce qui est du style, je suis plutôt d'accord, tout me paraissait confus, ne semblant pas avoir de rapport avec l'histoire, puis pendant un moment, après réflexion (je croyais avoir passé une ligne donc je revenais sur mes pas), on a l'impression de s'y retrouver, mais erreur on se perd à nouveau. Dans la version traduite en français j'ai relevé un nombre trop important de fautes d'orthographe et de syntaxe. (elle étaient grosses pour me sauter au yeux de cette manière, car j'en fais pas mal ).
Note : 2/5
De : MisterLL --- Envoyé : 2005-07-20 17:59
La Constance du Jardinier
Ca faisait bien longtemps que je n'avais lu un bouquin de John Le Carré et je me demandais bien comment il avait pu évoluer lui le spécialiste des histoires d'espionnage Est/Ouest depuis la chute du mur de Berlin. Eh bien je n'ai pas été déçu ... John Le Carré nous fait une description du milieu diplomatique anglais en Afrique avec en fond la misère du système médical africain, les ONG et les industries pharmaceutiques. C'est tellement bien montré qu'on se prend à croire que le complot décrit pourrait bien exister dans la réalité ...
A lire absolument
De : MisterLL Envoyé : 2005-07-23 06:37
Une Amitié Absolue
Seuil, 273 pages
Traduit de l'anglais par Mimi et Isabelle Perrin
Titre original : Absolute Friends
Dans ce livre John Le Carré décrit un univers que j'ai plus ou moins connu ... le milieu estudiantin vaguement libertaire des années 60 et prête à son héros tout au long du roman des idées que je partage complètement, même si je n'aurais pas accepté les activités parallèles qu'il fait faire à son (ses) héros. Le livre retrace l'histoire ou plutôt l'amité entre deux personnages hauts en couleurs ... un anglais vaguement libertaire ... mais surtout très "British" et un allemand de l'Est réfugié à l'Ouest ... qui repasse à l'Est ... Cette amitié perdure depuis le Berlin Ouest des années 60 jusqu'à une Allemagne post "11 septembre" où les cartes sont étrangement redistribuées ... la fin du bouquin le montre excellemment. Comme d'habitue Le Carré nous parle d'espionnage ... d'agents doubles ... voir triples ... de manipulations ... de gadgets ... mais surtout pas de James Bond ou de Rambo et encore une fois on se laisse aller à croire que ce que nous raconte Le Carré pourrait être vrai ...
A lire absolument
La constance du jardinier
Beurk!!! Je ne sais même pas pourquoi j'ai tenu à lire ce livre jusqu'à la fin...peut-être parce que Boogok l'avait aimé et en avait fait une bonne critique. Peut-être parce que je connais plusieurs fans de cet auteur. Peut-être parce qu'il y a des éléments dans ce livre qui devraient faire que c'est bon... La femme d'un diplomate britannique basé à Nairobi, au Kenya, se fait assassiner... assassinat qui aurait été comploté par des dirigeants d'une firme pharmaceutiques qui utilise les Africains comme des cobayes pour tester un nouveau médicament contre la tuberculose... médicament avec des effets secondaires dévastateurs. Tessa Quayle découvre tout cela et elle sera tuée. Son mari, Justin décide de lui faire justice et d'essayer de comprendre pourquoi sa femme est morte.
Note: 1/5
De : Sarah-Émilie --- Envoyé : 2002-11-14 02:31
L'appel du mort
Rien à faire... Je ne suis pas une fan de J. Le Carré. Pourtant, j'aime beaucoup les romans d'espionnage... Mon manque d'intérêt est-il dû au fait que le livre date du début des années 1960, une autre époque dans les mystères d'espionnage ? Au fait que l'auteur est Anglais (et donc que l'histoire se déroule dans une atmosphère de politesse forcée tout au long... en situation de crise, assoyons-nous très cher et prenons une tasse de thé...) ? Ou parce que le livre s'égare dans plusieurs directions et perds finalement l'histoire promise au début??
Un ancien espion recherche un assassin qui a camouflé son crime en suicide. Finalement, il s'avère que ledit assassin est un ancien espion qu'il a formé, beaucoup apprécié... mais qui n'est plus dans le même camp que lui. Comment sera la confrontation? Aucun suspense, aucune intrigue... Une série de faits politically correct (très british quoi!) qui mènent à une fin décevante.
Note : 2.5/5
De : marie2040 --- Envoyé : 2003-05-17 09:33
La constance du jardinier
Je l'ai également lu, le sujet était bon, très proche du réel tant au niveau diplomatique que pharmaceutique. Pour ce qui est du style, je suis plutôt d'accord, tout me paraissait confus, ne semblant pas avoir de rapport avec l'histoire, puis pendant un moment, après réflexion (je croyais avoir passé une ligne donc je revenais sur mes pas), on a l'impression de s'y retrouver, mais erreur on se perd à nouveau. Dans la version traduite en français j'ai relevé un nombre trop important de fautes d'orthographe et de syntaxe. (elle étaient grosses pour me sauter au yeux de cette manière, car j'en fais pas mal ).
Note : 2/5
De : MisterLL --- Envoyé : 2005-07-20 17:59
La Constance du Jardinier
Ca faisait bien longtemps que je n'avais lu un bouquin de John Le Carré et je me demandais bien comment il avait pu évoluer lui le spécialiste des histoires d'espionnage Est/Ouest depuis la chute du mur de Berlin. Eh bien je n'ai pas été déçu ... John Le Carré nous fait une description du milieu diplomatique anglais en Afrique avec en fond la misère du système médical africain, les ONG et les industries pharmaceutiques. C'est tellement bien montré qu'on se prend à croire que le complot décrit pourrait bien exister dans la réalité ...
A lire absolument
De : MisterLL Envoyé : 2005-07-23 06:37
Une Amitié Absolue
Seuil, 273 pages
Traduit de l'anglais par Mimi et Isabelle Perrin
Titre original : Absolute Friends
Dans ce livre John Le Carré décrit un univers que j'ai plus ou moins connu ... le milieu estudiantin vaguement libertaire des années 60 et prête à son héros tout au long du roman des idées que je partage complètement, même si je n'aurais pas accepté les activités parallèles qu'il fait faire à son (ses) héros. Le livre retrace l'histoire ou plutôt l'amité entre deux personnages hauts en couleurs ... un anglais vaguement libertaire ... mais surtout très "British" et un allemand de l'Est réfugié à l'Ouest ... qui repasse à l'Est ... Cette amitié perdure depuis le Berlin Ouest des années 60 jusqu'à une Allemagne post "11 septembre" où les cartes sont étrangement redistribuées ... la fin du bouquin le montre excellemment. Comme d'habitue Le Carré nous parle d'espionnage ... d'agents doubles ... voir triples ... de manipulations ... de gadgets ... mais surtout pas de James Bond ou de Rambo et encore une fois on se laisse aller à croire que ce que nous raconte Le Carré pourrait être vrai ...
A lire absolument
Invité- Invité
Re: John LE CARRE [pseudonyme] (Royaume-Uni)
Awara Lun 2 Jan 2012 - 12:45
John le Carré
Traduit de l’anglais par Mimi et Isabelle Perrin
Points/Seuil, 2002, 519 pp.
Cette première rencontre avec John le Carré est une véritable révélation. Elle donne envie de lire d’autres livres de cet auteur si ses autres romans sont écrits au vitriol comme celui-ci.
Tessa, jeune et belle avocate anglaise, est assassinée au Kenya. Son mari, Justin, diplomate de carrière au haut-commissariat britannique de Nairobi et jardinier amateur, se lance, contre l’avis de tous (son supérieur au foreign office jusqu’aux tueurs à la solde de la multinationale en passant par ses anciens amis) à la recherche des criminels et de leurs mobiles.
Ceci est la trame du roman. Or celui-ci est l’occasion pour l’auteur de décrire dans des pages corrosives le milieu des diplomates et de l’humanitaire au Kenya. Mais l’objet principal du roman est la vigoureuse dénonciation de la politique des grands laboratoires pharmaceutiques en Afrique. Nous avons eu récemment en France des exemples de ce que peuvent faire ces grands groupes pour la poursuite du profit. En Afrique ces scandales se déroulent sur une bien plus grande échelle. L’industrie pharmaceutique s’y livre à une forme de génocide avec la complicité des gouvernements occidentaux.
Très interpellée par ce livre, j’ai consulté des pages consacrées à John le Carré sur Internet. J’ai entre autre consulté le texte d’une interview accordée à la journaliste A. Gigon Bormann où John Le Carré déclare :
« J’ai une grande affection pour la Suisse… Mais il faut avouer que votre pays offre un bon cadre à de nombreux mauvais comportements comme le commerce d’armements ou le blanchiment d’argent sale. La Suisse était un des premiers pays à offrir le secret bancaire.[…] Je voulais faire quelque chose sur l’exploitation de l’Afrique, sur ce que nous appelons la période post-coloniale. Mais il y a de nombreuses formes de colonialisme, la plus aiguë étant financière. Je voulais écrire sur l’exploitation des pauvres par les riches, dans le sillage de la guerre froide. [ …] J’ai commencé à m’intéresser à différentes industries.[ …] Jusqu’à ce qu’un de mes sages amis, grand connaisseur de l’Afrique, me dise que l’industrie pharmaceutique battait tout le monde sur le terrain de l’indicible. […] J’ai commencé par les agences d’aide au développement, Médecins sans frontières à Genève, les agences des Nations Unies, les O.N.G. (organisations non gouvernementales). Et j’ai fait quelques voyages sur place, au Sud Soudan par exemple. J’avais aussi des contacts au Royaume-Uni et à Bâle, dont je ne révèlerai jamais les noms, qui m’ont dit des choses très alarmantes. Au fur et à mesure que j’apprenais des choses, la colère montait en moi. […] J’ai voulu lancer un appel pour que l’opinion se réveille, dire : « C’est ça que nous sommes en train de faire et chaque année, des millions de personnes meurent parce que nous ne faisons rien ! »
« Ce ne sont pas tant les gens cruels qui détruisent le monde que les indifférents. Les plus dangereux, ce sont les hommes gris, les conformistes, ceux qui ne posent aucune question sue leurs actes ou sur leurs actions de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. »
Ce livre a fait scandale aux U.S.A., en Angleterre et en Allemagne et celui-ci a été réactivé lors de la sortie en France du livre aux Editions du Seuil. J’ai trouvé très bien construit ce réquisitoire contre cette autre forme de terrorisme pour le profit. Cet ouvrage profondément violent se lit comme un thriller. Mais la sombre réalité qui apparaît glace le lecteur.
Un ouvrage qui réveille le lecteur. Merci Shan_Ze
Note : 5/5
_________________
Lectures en cours:
Prochaine lecture:
Avis en attente:
Awara- Nombre de messages : 7131
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Date d'inscription : 03/01/2011
Un traître à notre goût
nauticus45 Jeu 28 Mar 2013 - 15:36
![John LE CARRE [pseudonyme] (Royaume-Uni) 41DwOHK03JL._AA160_](https://2img.net/h/ecx.images-amazon.com/images/I/41DwOHK03JL._AA160_.jpg)
- Broché: 373 pages
- Editeur : Seuil (7 avril 2011)
- Collection : Cadre vert
- Langue : Français
- ISBN-10: 2021027686
- ISBN-13: 978-2021027686
Au printemps 2009 Perry, un enseignant d'Oxford qui envisage de démissionner et Gail, sa compagne avocate, s'offrent des vacances à Antigua pour faire le point sur leur vie et leurs carrières respectives. Passionnés de tennis, Perry se voit convaincre par l'un des encadrants de l'hôtel de jouer un match avec Dima, un milliardaire russe peu discret et qui a tout de la force de la nature... et du mafieux russe assumé. Au fil des jours Dima et sa famille se collent littéralement au jeune couple, jusqu'à ce que Dima explique à Perry qu'il a besoin de son aide pour trahir son clan et obtenir la protection du Royaume-Uni.
Commentaire:
C'est le premier roman que je lis de cet auteur, cette lecture n'a pas été désagréable mais elle ne m'a pas vraiment passionnée. Le style est classique pour un roman d'espionnage mais le suspense n'est pas là en permanence et le personnage de Dima, pour un mafieux russe, fait trop gentil nounours pour être convaincant. Quant au couple Gail -Perry, ils sont chacun très prévisibles et on devine facilement comment ils vont réagir aux évènements. Ce livre est à lire sur la plage ou dans le train, quand on veut une lecture un peu facile juste pour se détendre. En revanche quand on veut du vrai suspense, ce n'est pas le roman idéal.
3/5, (pour l'originalité de l'histoire et de la fin)
nauticus45- Nombre de messages : 2413
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Re: John LE CARRE [pseudonyme] (Royaume-Uni)
cookie610 Sam 25 Juil 2020 - 14:18
La constance du jardinier
Note : 2.5/5
Le résumé a déjà été fait ci-avant.
Critique : une grosse déception pour moi que cette lecture ! Pourtant j'y suis allée pleine d'entrain, le sujet des magouilles des groupes pharmaceutiques m'intéressait vraiment. Je pense qu'on est proche de la réalité de ce monde et du monde diplomatique. Mais je n'ai pas du tout accroché. Mais l'histoire est dense et confuse, on s'y perd. Il y a des longueurs, des flash-back incessant mais sans arrivés vraiment à les situer, des personnages qui ne servent pas à grand chose. C'est un peu chaotique tout ça. Pour moi, il y a une bonne centaine de pages de trop. Il s'agissait de ma première lecture de cet auteur. Je ne suis pas certaine de retenter ma chance
Note : 2.5/5
Le résumé a déjà été fait ci-avant.
Critique : une grosse déception pour moi que cette lecture ! Pourtant j'y suis allée pleine d'entrain, le sujet des magouilles des groupes pharmaceutiques m'intéressait vraiment. Je pense qu'on est proche de la réalité de ce monde et du monde diplomatique. Mais je n'ai pas du tout accroché. Mais l'histoire est dense et confuse, on s'y perd. Il y a des longueurs, des flash-back incessant mais sans arrivés vraiment à les situer, des personnages qui ne servent pas à grand chose. C'est un peu chaotique tout ça. Pour moi, il y a une bonne centaine de pages de trop. Il s'agissait de ma première lecture de cet auteur. Je ne suis pas certaine de retenter ma chance
cookie610- Nombre de messages : 5559
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Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: John LE CARRE [pseudonyme] (Royaume-Uni)
Awara Sam 25 Juil 2020 - 15:40
C'est un livre qui a suscité des avis divergents! 
Awara- Nombre de messages : 7131
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Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
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