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Bruno HÉBERT (Canada/Québec)

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Message  gallo Sam 8 Nov 2008 - 15:38

De : librairemimi (Message d'origine) Envoyé : 13/05/2003 04:39
Bruno Hébert - C'est Pas moi je le jure

Voici ma critique
J'ai bien aimé ce petit livre qui est raconté par un adulte mais qui raconte lorsqu'il était enfant. En tout cas tout ce que ce petit à pu faire c'est pas croyable. Des le débuts je me suis senti concerné à cause de accident qui arrive dans la piscine un noyade, je vous évite les détails mais ça c'est passé pas mal pareil chez moi. J'aime quand un livre me touche comme ca. Puis un jour il décide de préparer un non tout un mauvais cou avec une de ses amies. Est-ce qu'il va se faire prendre? reste à voir jusqu'à la fin....
C'est pas moi je le jure à ce petit côté naif que j'aime bien.

ma note 4.5/5
mimi


De : Friisette Envoyé : 13/11/2004 15:02
Bruno HÉBERT - C'est pas moi, je le jure!

5/5

Léon est un petit garçon émotionnellement fragile. Son univers bascule durant l'été de ses 10 ans, lorsque ses parents se séparent et que sa mère part pour la Grèce. Cette séparation et ce qui la précède le briseront de l'intérieur et l'amèneront à agir d'une façon complètement... démente. Surtout pour un petit bonhomme de cet âge...

Ce roman m'a bouleversée. Souvent avec notre regard d'adulte, on sous-estime l'impact que certains changements et situations peuvent avoir sur les enfants. On oublie comment la famille est le centre de leur univers et combien ils peuvent être affectés par les tensions qu'on ne les soupçonnent même pas d'avoir remarquées. On pense aussi souvent que la délinquance apparaît parce qu'un enfant vit dans un milieu lui-même délinquant. Pourtant, elle n'est souvent qu'un signe, une façon d'attirer l'attention.

Cette histoire, même si elle aborde le thème de la folie et de l'enfance, fut pour moi, avant tout, un message aux adultes. Une bouteille jetée à la mer pour nous montrer combien nos gestes souvent égoïstes peuvent affecter notre entourage. Je ne sais pas si c'était le but visé par l'auteur, mais ce livre m'a fait amorcer une réflexion...

Quant à la plume et au style de l'auteur, je les ai beaucoup appréciés. Le style est simple et efficace. Tout à fait dans le ton. L'intrigue est habilement menée et même s'il ne s'agit pas d'un suspense, l'auteur réussit à faire monter notre tension jusqu'à une finale que je n'avais absolument pas vue venir.

Bref, c'est un grand roman! À lire sans faute! Pas surprenant qu'il se soit mérité le prix France-Québec lors de sa parution en 1998.
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Né à Montréal en 1958, Bruno Hébert complète une formation en études françaises à l'Université de Montréal et des études en art dramatique, à Paris, de 1989 à 1991. Comédien, il joue au théâtre, au cinéma et à la télévision. Bruno Hébert est aussi scénariste et dialoguiste également au cinéma, à la télévision, au théâtre et à la radio.


De : Cryssilda_ Envoyé : 14/04/2005 21:56
C'est pas moi, je le jure ! de Bruno Hébert
Editions Boréal Compact, 196 pages

Ce roman raconte les tribulations de Léon, un jeune garçon plus qu'intrépide, qui cherche un sens à sa vie parmi l'explosion de sa cellule familiale.

Ce bouquin est une merveille !! Bruno Hébert a une écriture fabuleuse ! Il se met dans la peau de ce petit garçon et s'exprime à travers lui sur la bêtise de la vie, sur les originalités du langage et des expressions quand on réfléchit au sens de chaque mot. Il joue avec les mots et les idées reçues grâce au regard naïf de ce petit garçon à qui le monde échappe et qui échappe au monde par la même occasion. En plus, c'est un livre plein d'humour, on sourit, voire plus, à chaque page. On a bien du mal à quitter le petit Léon à la fin du livre...

L'écriture est parfaite et égale tout au long du roman.

Un gros : 5/5

Cryssilda


De : Cryssilda_ Envoyé : 05/06/2005 13:59
Alice court avec René, de Bruno Hébert

Editions Boréal, 180 pages

On retrouve le personnage principal de C'est pas moi, je le jure !, Léon Doré, quelques années après ses premières aventures. Cette fois, le roman est centrée sur ses journées à l'école et sur son rejet total de l'éducation qu'on essaie de lui inculquer.

Léon n'a rien perdu de ses jeux de mots, de son imagination débordante, de sa folie douce. Mais par rapport au premier tome, on commence à sentir le tragique de la vie de Léon, son mal de vivre profond, son isolement. Mais cela n'en fait pas un roman morbide ou déprimant, car Bruno Hébert a un grand sens de l'humour qui se traduit par de nouvelles métaphores inattendues dans chaque nouvelle page. Ce petit bonhome désaxé est un petit garçon vraiment attachant.

Petit aparte : J'ai eu l'immense privilège de rencontrer cet auteur vendredi soir, son parcours est vraiment étonnant ! Jusque l'âge de 16/17 ans il n'avait jamais ouvert un livre, il était totalement illettré ! Son père, dépité qu'il se soit fait viré de toutes ses écoles, et de ne plus en trouver aucune, décide de lui proposer de partir un an pour faire de l'aide humanitaie et lui laisse le choix de la destination. Il choisi le Sri Lanka, et ne supporte plus le quotidien là-bas (la misère, la mort...) du coup, il va s'accrocher au seul livre que son père a mis dans sa valise, au cas où, va passer trois heures sur chaque page, et va finalement terminer son livre... Il va de ce fait découvrir la lecture et l'écriture, va être en mesure d'écrire à sa famille etc... Fascinant son histoire quand on a déjà lu un de ses livres !

Evidemment, maintenant que je connais un peu mieux son parcours, le récit n'en est que plus captivant encore... maintenant il s'agit de savoir ce qui est vraiment autobiographique ou pas.

A noter que ce livre est le deuxième tome d'une trilogie, le troisième n'est pas encore publié.

Un GROS COUP DE COEUR, encore une fois, 5/5

Cryssilda


De : Cryssilda_ Envoyé : 05/06/2005 18:22
Le Jeu de l'Epave de Bruno Hébert
Editions Leméac, 134 pages

Au début du roman, sous le titre, on trouve la mention de "roman", mais à lire le livre on peut se demander où commence réellement la fiction. Bruno Hébert raconte l'histoire d'un Bruno Hébert, qui décide de s'isoler au Mexique pour enfin écrire un nouveau roman, car l'inspiration lui manque, il a son éditeur sur le dos, comme des créanciers...

Ce roman, puisque c'en est un à priori, raconte la dérive d'un auteur qui se retrouve face à la page blanche, qui a envie de sortir de son personnage quotidien pour inventer et écrire des récit plus romanesques, avec des vrais héros, en plusieurs tomes. Mais le fait est qu'il demeure devant sa page blanche, le temps s'écoule, et pas il n'y a pas trace d'un nouveau roman à l'horizon.

Ce livre raconte cette histoire de non création, et les angoisses de Bruno Hébert, tant d'auteur que de protagoniste de sa propre vie, son coeur brisé et son mal être. C'est également l'histoire du livre lui-même.

Le style est un peu moins burlesque que dans ses deux premiers romans, et beaucoup plus cru. Mais on le retrouve à travers de son cynisme et ses métaphores bien à lui. On a parfois l'impression de retrouver Léon (personnage de C'est pas moi, je le jure !, et Alice court avec René) quelques décennies plus tard, mais toujours avec la même logique, et le même goût pour les gommes ballounes !

Toujours le même coup de coeur pour cet auteur, trois livres jusqu'à présent et aucun ne m'a déçue. 5/5

Cryssilda


De : melodie74 Envoyé : 06/06/2005 02:45
Le Jeu de l'Epave de Bruno Hébert

Je ne peux pas rajouter grand-chose au commentaire de Cryssilda! C'était mon premier livre de Bruno Hébert et certainement pas mon dernier. Ça se lit tout seul! Il met le doigt sur plein de bobos avec un humour mordant plus que cynique à mon avis. J'ai adoré le style et je suis bien heureuse d'apprendre que ses autres livres semblent tout aussi bons!

Ma note 4.5/5 (faut que je me garde un peu de lousse pour les autres )


De : Cocotte8017 Envoyé : 18/06/2005 16:38
C'est pas moi, je le jure! - Bruno Hébert
(Boréal, 1997, 195 pages)

Léon raconte l'été de ses 10 ans, l'été du départ de sa mère pour la Grèce. Se sentant abandonné et incompris, Léon fait des mauvais coups en compagnie de sa copine Clarence.

J'ai bien aimé ce roman! Au départ, je n'arrivais pas à m'attacher à Léon, je le trouvais antipathique. À la fin, je ne voulais plus le quitter, j'étais tout à fait accrochée à son histoire! Une histoire bouleversante qui démontre l'impact que peut avoir une situation sur un enfant.

L'écriture de Bruno Hébert est très juste, il réussit à nous faire croire aux pensées de Léon. J'ai bien apprécié le petit côté naïf de ce petit garçon. Le ton du roman est également très bien, c'est rythmé, drôle et captivant.

Une belle réussite!

Ma note : 4,25/5
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Message  gallo Sam 8 Nov 2008 - 15:38

De : melodie74 Envoyé : 06/07/2005 18:05
Bruno HÉBERT (1997) C'est pas moi, je le jure! 196 pages.

Léon Doré a 10 ans et ne sais pas trop quoi faire de son temps, alors il fait des mauvais coups. Ce qui au début nous semble être l'histoire de petit garçon malcommode se transforme en une histoire touchante et plutôt dérangeante. On descend avec Léon dans ce qui semble être la dépression ou maladie mentale infantile.

Je viens de terminer ce livre et j'aimerais bien le relire pour me concentrer sur les passages avec Clarence...Existe-t-elle vraiment ou bien est-ce un figment de l'imagination/maladie de Léon? Portez-y attention si vous le lisez. Même chose pour les passages où Léon perd conscience...Est-ce le symptôme d'un dédoublement de personnalité? Bon, j'extrapole, mais il y a beaucoup plus que les simples mots dans ce livre. Il y a une histoire sous-jacente, c'est certain.

D'habitude, je n'aime pas trop les histoires mettant en vedettes les enfants...Je trouve que les auteurs s'en permettent trop et leurs personnages deviennent souvent irréels. Mais cette fois-ci, c'était vraiment bien fait. Tellement qu'on se demande si l'auteur parle en connaissance de cause...

Ma note : 4.5/5

Bruno HÉBERT (2000) Alice court avec René. 180 pages.

La suite de C'est pas moi, je le jure! Nous retrouvons Léon en cinquième année. L'école est un pur calvaire pour lui. Il se fait sans cesse harceler, est incapable de se concentrer et d'apprendre quelque chose et ses problèmes mentaux/pertes de conscience qui semblaient réglés reviennent le hanter.

Un autre livre très cru et très bon. Bruno Hébert peut vraiment faire ressortir les sentiments du jeune garçon; on le sent vraiment désemparé. On voudrait l'aider, le prendre sous notre aile, brasser ses parents pour les réveiller...Il faudra attendre le prochain livre (et la conclusion je crois) pour connaître le destin de Léon...

Ma note : 4.5/5


De : lassy Envoyé : 14/10/2005 15:18
Le jeu de l'épave - Bruno Hébert

L'auteur raconte une partie de sa vie, de sa création :
"Je m'installe sur le lit, je sors de mon sac tout ce que j'ai écrit depuis six mois, j'étale tout devant moi en tas. Je constate, avec terreur, qu'il n'y a que quatre-vingt-sept pages manuscrites, rien, quoi, du vent, de la poussière pour les gueux (...) Au bout d'une heure, je réussis à faire deux piles. La première a cinquante-quatre pages, représente les trois premiers chapitres du roman de Port-au- Prince. L'autre pile, ce sont des orphelines, mes notes de tables, des réflexions mexicaines. (...) Si vous lisez ce livre, vous savez déjà que j'ai opté pour la deuxième solution."

J'ai eu du plaisir à lire ce livre. Pourtant, le personnage ne me plait qu'à moitié, je trouve agaçant ce côté "rhââââ, je suis un artiste, je souffre". Mais il faut reconnaitre que Bruno Hébert sait capter l'attention de son lecteur, et que ce qu'il raconte ne tient pas seulement de l'anecdote, un peu à la façon de Jack Kérouac. J'ai aimé les clins d'oeil littéraires (ce qu'il dit de Céline est très beau)
De plus, j'ai adoré l'histoire de la boite de la maquina del diablo !

3,5 / 5
Je regrette de ne pas avoir lu auparavant ses deux romans précédents....


De : JoAnn_Kamar Envoyé : 09/12/2005 20:46
Le jeu de l'épave, de Bruno HÉBERT
Leméac, 134 pages

►Bruno Hébert, "je", narrateur du livre, est un écrivain en panne d'écriture. N'ayant rien écrit depuis deux ans, il décide de prendre le premier vol à destination "n'importe où". Son agent de voyage l'envoie alors à Cancun. Sur place, il n'a pas de but, boit bière après bière quand un certain Danilo apparaît devant lui pour lui demander un service: l'aider à mettre la "maquina del diablo" dans sa voiture. Et une chose entraînant l'autre, Bruno suit Danilo à Tulum, rencontre Sanguita, une adolescente qui n'a pas froid aux yeux et qu'Hippolito garde en pension. Si Sanguita avait plus de 15 ans, certainement qu'il n'aurait pas hésité à la séduire. Mais il a le Code Pénal en tête. Il reste donc hébergé chez Hippolito, ... tu seras mieux pour écrire. C'est tout à fait ce qu'il te faut. Demain, quand tu ouvriras les yeux, tu te prendras pour Hemingway! (p.57) Et pendant 6 mois, il est "exilé". Quand finalement il décide de prendre des nouvelles de Montréal, rien n'est rose...

► Au début, je ne savais pas trop où est-ce que ce livre me menait. De la page blanche en soi? Ou de la fuite d'un écrivain? Car la panne d'inspiration, la non-publication de livres depuis deux ans, un éditeur qui attend et attend, tout cela mène à la fuite. Le narrateur-auteur s'en va, prend l'avion pour ne pas avoir à répéter les mensonges du genre "je t'envoie le manuscirt tout de suite" ou "dans la semaine". Depuis le temps, ça ne rassure plus personne.

Mais il veut à tout prix écrire des sagas, des romans avec des personnages de fictions, que les maîtresses d'école de Québec aimeraient. Mais il en est incapable. Même s'il insiste à dire que ses romans ne sont pas autobiographiques mais avec de simples clins d'oeil sans importance (p. 21), Jacqueline Lefrançois-Champagne du début du livre, la charmante voisine dans l'avion qui le mène au Mexique, elle, n'en est pas convaincue. Elle croit tout savoir sur lui car elle a lu ses livres, infirmière psychiatrique, passionnée par son travail, dévouée à sa cause comme une sangsue à sa cheville (p.20), et affirme que ses romans sont autobiographiques (je n'ai pas lu les précédents, mais celui-là, en tout cas, ressemble fort à de l'auto-fiction...).

Mais de retour à Montréal, il se rend compte qu'il n'a pas réussi son pari. Il n'a que deux options. Des quatre-vingt-sept misérables pages qu'il a écrites rien, quoi, du vent, de la poussière pour les gueux (p. 128), il doit choisir. Soit envoyer la pile qui est supposée être le livre qu'il était supposé écrire au Mexique "Port-au-Prince" à son éditeur, soit prendre ses pensées mexicaines, des notes de table (p. 128) et les envoyer chez le concurrent. Si vous lisez ce livre, vous savez déjà que j'ai opté pour la deuxième solution (p 129).

► J'ai beaucoup apprécié le style de Bruno Hébert, même si, soyons honnête, roman ou pas, il n'y a pas vraiment d'histoire. Il y a quelques "notes de table" sur le fait d'être écrivain, la plume et l'encre, entre deux "chapitres" qui racontent (ou presque) la fuite d'un écrivain, de la réalité, de ses engagements. Il est drôle, j'adore son humour (mon père a exactement le même!). Même si à la limite, ça frise la grossièreté (étant considérée la petite soeur de mon père et ayant 3 grands frères, ça ne me choque plus du tout), j'adoooooore. Je pense lire ces deux autres romans!

► 3.5/5

Jo Ann
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Message  gallo Dim 9 Nov 2008 - 20:11

De: Mousseliine
Bruno Hébert - C'est pas moi, je le jure!
(Boréal, 1997, 195 pages)

Ouf... toute une histoire! Durant le premier tiers du livre, j'ai aimé, pendant le 2e tiers j'ai beaucoup aimé et au dernier tiers j'ai adoré.

Le narrateur est un petit garçon, Léon, qui raconte l'été de ses 10 ans. C'est l'été où sa mère est partie. Léon est un mélange de deux personnalités, c'est un petit garçon très doux qui croit en Dieu mais c'est aussi un délinquant.

C'est une histoire qui pourrait être triste mais qui ne l'est pas en tant que tel. Probablement parce que l'écriture est très froide et c'est ce qui m'agaçait en fait dans la première partie du livre. Je n'arrivais pas vraiment à m'attacher aux personnages. Et puis j'ai comme compris que ce n'était pas l'écriture de Bruno Hébert, mais plutôt celle de Léon, un petit garçon qui essaie de se protéger derrière une carapace.

J'ai comme l'impression que c'est un récit en grande partie autobiographique. Peut-être que je me trompe mais j'en doûte. Un livre que je dois relire pour prendre le temps de souligner les idées et pensées de Léon. Idées qui sont parfois dérangeantes...

Un auteur à découvrir!

Note : 4.25/5


De: SarahEmily
Bruno Hébert - C'est pas moi, je le jure!

J'ai adoré.

Ça me fait un peu penser à La petite fille qui aimait trop les allumettes, de Gaétan Soucy et à Quand j'avais 5 ans je m'ai tué, de Howard Buten. L'enfance troublé de ceux qui cherchent à s'émanciper de la règle, de la norme...

Note : 5/5


De: Rosalie
C'est pas moi, je le jure est le roman québécois le plus génial que j'ai lu. L'écriture y est franche, recherchée tout en restant sarcastique et humoristique. On sent par les mots la douceur du vent d'été du Québec, l'odeur des épis de blé d'inde dorés et l'atmosphère entourant le petit Léon... À en rendre quiconque nostalgique!

Note : 5/5


De: Humaine, Montréal/Canada
Léon un petit gamin de 10 ans qui est entrain de vivre le divorce de ses parents avec ses frères et soeurs se sent seul et est perdu dans le monde, laissé à lui-même il profite des vacances de ses voisins pour aller fouiller dans leur demeure et c'est là que tout commence!

C'est un bouquin qui va dans l'absurde. L'auteur est génial au niveau du langage, des figures de styles incroyables, à en mourir de rire, que de plaisir à lire ce livre! J'ai hâte de voir la suite, on verra bien ce qu'il va se passer!

Note : 4/5


De: Mélyssa G., Québec/Québec
Bruno Hébert - C'est pas moi, je le jure!

J'ai adoré ce roman, juste avec le titre ce roman ne me disait pas grand chose et cela ne m'intéressait pas vraiment de le lire. Alors j'ai tout de même commencé à lire la première page et la deuxième. Ensuite, je ne pouvais plus m'arrêter de lire. L'intrigue est génial, le style d'écriture est captivant. C'est vraiment dur à croire que ce roman est un premier roman, c'est le meilleur livre québécois que j'ai jamais lu de ma vie je crois même qu'il est parfait comme roman.

J'aime le concept de faire parler un enfant dans le livre. Léon, le petit gars, nous décrit un été de sa vie pleine d'aventures. Pour finir, j aimerais seulement féliciter Bruno Hébert pour son merveilleux roman et je lui souhaite de continuer à écrire d'aussis jolis roman que celui-ci. Pour ceux qui n'ont pas lu ce roman et qui pense qu'il n'est pas intéressant, je vous dis lisez-le vous manquez vraiment quelque chose. Ce roman est le plus captivant et le plus intéressant que j'ai lu. J'espère que vous aimerez ce roman autant que moi!

Note : 4.5/5
(Mélyssa G., Québec/Québec)


De: Nicky, 18 ans, Longueuil/Canada
Bruno Hébert - C'est pas moi, je le jure!

L'enfance. Nous passons tous par cette période durant laquelle nous découvrons la vie qui nous dévoile peu à peu ses bons, tout comme ses mauvais côtés. Peu importe le temps et les lieux, il existe des petits enfants qui ne vivent pas toujours comme dans un conte de fée. C'est le cas du petit Léon, un garçon de dix ans, que j'ai appris à connaître lors de ma lecture du roman de Bruno Hébert, C'est pas moi, je le jure!.

Témoin de nombreuses chicanes violentes entre ses parents, Léon a vécu depuis toujours dans l'incompréhension. Durant l'été de ses dix ans, sa mère s'est enfuie à l'autre bout du monde (en Grèce) et a laissé son fils dans un désespoir immense. Pour survivre, le petit Léon a développé une nouvelle personnalité. Celle qui lui fait oublier son entourage et qui le lance dans des périples risqués que l'on pourrait même qualifier de bêtises, en compagnie de sa seule vraie amie, Clarence.

La beauté de l'histoire réside dans le fait que c'est Léon qui la raconte. À travers les pages, je me suis facilement mis dans la peau du garçon en comprenant sa façon de voir les choses et en l'accompagnant partout dans son univers de gamin. Je me suis donc réjouie avec lui, tout comme j'ai été triste quelques fois.

Bref, félicitation à Bruno Hébert d'avoir si bien développé le thème de l'enfance! Le roman C'est pas moi, je le jure! paraît peut-être bien sombre, pourtant l'histoire est très bien racontée par l'entremise du jeune garçon. Ce livre n'est donc pas, malgré les apparences, un drame mais une belle histoire pleine de rebondissements et très amusante, surtout lorsque Léon nous plonge dans ses aventures cocasses.

Note : 4.5/5
gallo
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Message  Cocotte Mar 23 Déc 2008 - 1:10

De : aBeiLLeEnvoyé : 2008-12-18 22:02
À l'été 1968, Léon a 10 ans. C’est un petit garçon émotionnellement fragile. Son univers bascule lorsque ses parents se séparent pendant les vacances scolaires et que sa mère quitte pour la Grèce. Les disputes et le divorce de ses parents crée un vide affectif qui fait basculer l’enfant dans un monde parallèle, un monde imaginaire qui l'attire en lui proposant des aventures dangereuses. Son comportement se transforme du jour au lendemain. Une voix en lui le pousse à faire des bêtises. Il trouve dans la délinquance un moyen d’exprimer sa souffrance. La seule à pénétrer dans son monde intérieur est la jeune Clarence qui partage ses chimères et ses folles équipées.

Ce roman plonge le lecteur dans l'univers d'un petit garçon malheureux dont l'entourage ne s'aperçoit pas de la détresse profonde. Lui-même ne s'apitoie pas sur son sort et s'occupe l'esprit à longueur de journée, et même de nuit…

Avec une grande justesse l’auteur explore les tourments de son jeune personnage et crée une histoire qui nous fait passer par toute la gamme des émotions. Un récit beaucoup plus complexe qu’une simple incursion dans le monde de l’enfance. Le point fort du roman de Bruno Hébert c'est la façon ironique et humoristique avec laquelle les événements troublants sont racontés. Une histoire touchante et plutôt dérangeante. Et j’ai été réellement bluffée par la fin… J’ai bien hâte de voir l’adaptation faite par Philippe Falardeau, je devrai malheureusement attendre la sortie en DVD car il n’est plus à l’affiche dans un cinéma près de chez moi…
4.7/5

Extraits:


"La peur, c'est comme une boîte de Prismacolor, il y en a de toutes les couleurs: la peur bleue, la peur du noir, on peut aussi devenir blanc comme un drap ou rouge de colère et il y a le péril jaune, mais pas dans nos régions. De toutes ces peurs, il y en avait une dont je ne connaissais pas la couleur mais qui me travaillait les méninges sans arrêt. C'était cet amour pour Clarence qui ne cessait de grandir en moi, et j'avais peur, peur de finir étouffé, de m'effondrer sur le chemin et de mourir le coeur éclaté en mille miettes de pain pour les oiseaux." p.147-148


"Les vieux, c'est comme les légumes: chacun a son préféré et aussi celui qu'il déteste le plus.[...] Comme pour les vieux, il y avait des légumes que j'adorais et d'autres que je ne pouvais pas sentir. C'était chimique. Du point de vue des qualité nutritive, le navet était comparable au chou de Bruxelles. Tous deux respectables, ayant fait la guerre (un peu plus le navet que le chou de Bruxelles). Pourtant je ne supportais pas le navet. Pour un légume, ce n'est pas trop grave, mais un vieux, ça peut vexer son amour-propre. Il faut faire attention à ne pas le vexer dans cette région parce que, de l'amour-propre quand on est vieux, c'est comme les dents, il ne nous en reste plus beaucoup. Il reste aux vieux de l'amour, sale comme du linge qu'ils ne lavent même pas en famille, de vieilles amours toutes moisies qu'ils cachent sous des piles de journaux et dans des albums de photos tellement craquelées que, si vous soufflez dessus, les chapeaux volent au vent et disparaissent dans la poussière du désert des chambres d'hospice. Saharas minuscules remplis à craquer de mirages absurdes où la solitude est si immense qu'il serait moins triste d'aller camper sur la lune ou de faire des ronds dans l'eau sur la mer Morte. Je savais tout ça sur les vieux. Et bien plus encore. Mais ça n'empêchait pas qu'il y en avait un que je ne pouvais pas blairer." p. 131,132,133


"Les épis de blé d'Inde craquaient si fort sur mon passage que j'avais l'impression d'être suivi par les quarante voleurs. Incapable de rassembler mes idées, je marchais droit devant moi comme un automate cherchant une raison d'être avec l'énergie du désespoir. N'importe quelle raison d'être. Il fallait juste qu'elle puisse me donner ne fût-ce qu'une brindille de contenance pour affronter l'humanité qui m'attendait de pied ferme à la chaumière." p.55


Tout ce que vous voulez savoir sur l'adaptation cinématographique: http://www.cestpasmoijelejure.com/

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