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Elodie Llorca (France)

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Elodie Llorca (France) Empty Elodie Llorca (France)

Message  lalyre Mer 17 Aoû 2016 - 16:38

Llorca Elodie      
La correction      
Editions Rivages 17 août 2016   
       187 pages
Elodie Llorca (France) 41jgus11
Quatrième de couverture
Une seule lettre change et tout est déréglé. Le narrateur va l’apprendre à ses dépens lorsqu’après avoir travaillé quelque temps dans une papeterie, il décide de devenir correcteur professionnel. Il y est d'autant plus résolu que sa mère a toujours cru qu’il était prédestiné à ce métier. Il est embauché à ce poste dans la «Revue du Tellière», dirigée par Reine, une femme autoritaire et dominatrice qui va bientôt exercer sur lui son emprise. Reine le fascine autant qu’elle l’intimide. L’aventure se complique lorsqu’il constate que des coquilles sont systématiquement ajoutées après coup sur son jeu de copies. Il soupçonne bientôt Reine de les glisser là délibérément afin de le prendre en faute. Mais bientôt des coquilles d’une toute autre nature vont faire leur apparition…   Dans ce premier roman au style incisif, Elodie Llorca nous livre une fable savoureuse sur les pièges de l’inconscient et les sortilèges du langage.

Mon avis
Et sa mère vient de mourir, je pense que cela a profondément affecté le narrateur car il en parle souvent. Il s’est acheté un petit calepin noir dans le but d’y consigner ses remarques. En réalité il y tenait une sorte d’agenda des coquilles, cette petite manie l’avait pris subitement. Il cite aussi un collègue s’appelant Tapoin qui semble avoir des attitudes équivoques avec Reine la patronne qui elle-même m’a parue malintentionnée à l’égard du narrateur que sa femme Marie vient de quitter, ce qui n’arrange rien pour lui. Il est correcteur depuis cinq ans, il ne comprend pas comment il a laissé passer de telles coquilles dans les copies que Reine vient de lui rendre, alors il se pose des questions, serait-ce Tapion, dieu ce que cet homme le déteste, ou alors Reine, qui le saura ? J’oublie le petit oiseau que le narrateur a recueilli mourant, l’ayant soigné et le transportant en secret dans la poche de sa veste et lorsqu’il travaille, il le prend hors de sa poche et l’oiseau marche tranquillement sur la page, comme flottant dans une mer de mots…Ma chronique paraît peut-être confuse mais que dire d’autre, parlant de ce roman déjanté. Car le narrateur ne sait plus, il les voit ces mots, il les sent, prêts à l’attaque. Il est leur proie depuis toujours…….Je dois dire que je n’avait pas trop apprécié lors de ma lecture, mais voilà qu’en écrivant ma chronique j’ai pensé qu’après tout ce premier roman n’était pas si mal….4,5/5
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