Elodie BERNARD (France)
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Elodie BERNARD (France)
Elodie Bernard est né à Troyes en 1984; déjà dans son enfance, elle sillonne avec son père la Cordillère des Andes, l'Himalaya, le Karakorum et l'Hindu Kush. Elle a fait des études à la Sorbonne et possède un master de psychanalyse; elle a aussi étudié le persan à l'université de Téhéran.
Au Tibet en 2008, ont eu lieu des troubles graves sévèrement réprimés par les autorités chinoises (il y a eu de nombreux morts); pour marquer son désaccord avec l'organisation des Jeux Olympiques en Chine, elle décide d'entrer clandestinement au Tibet et de se fondre dans le peuple tibétain. Elle publiera l'année d'après Le vol du paon mène à Lhassa, un livre qui relate son expérience.
Elle a écrit des articles pour Le Monde et Rue 89, elle participe aussi à La revue de Téhéran, un journal francophone iranien.
Au Tibet en 2008, ont eu lieu des troubles graves sévèrement réprimés par les autorités chinoises (il y a eu de nombreux morts); pour marquer son désaccord avec l'organisation des Jeux Olympiques en Chine, elle décide d'entrer clandestinement au Tibet et de se fondre dans le peuple tibétain. Elle publiera l'année d'après Le vol du paon mène à Lhassa, un livre qui relate son expérience.
Elle a écrit des articles pour Le Monde et Rue 89, elle participe aussi à La revue de Téhéran, un journal francophone iranien.
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géromino- Nombre de messages : 5635
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Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Elodie BERNARD (France)
"Le vol du paon mène à Lhassa" folio 2017 235 pages
(1ère édition Gallimard 2010 coll Le sentiment géographique)
Suite à des émeutes en mars 2008, violemment réprimées par les autorités, le Tibet est hermétiquement verrouillé à tout intrusion étrangère (les touristes en voyage organisés sont admis mais rigoureusement encadrés). 2008, c'est l'année où la Chine organise les Jeux Olympiques. En signe de contestation et pour dénoncer les atteintes aux droits de l'Homme perpétrées au Tibet, Elodie Bernard décide d'entrer seule et clandestinement dans le pays et de se mêler à la société tibétaine. Au culot.
C'est une immersion dans une contrée en proie à de terribles bouleversements. La Chine a décidé de mettre à sa botte la République autonome du Tibet depuis son intervention militaire de 1950. Peu à peu, les colons chinois accèdent aux postes-clés de l'administration et du commerce, obligeant les tibétains à une existence souvent misérable.
Avec une prudence infinie, de la chance parfois, et beaucoup d'audace, Elodie va rencontrer les habitants et recueillir des témoignages bouleversants. La révolte contre l'occupant chinois est latente et s'exprime de temps en temps, avec violence, et la haine est souvent présente Pourtant, c'est bien un sentiment de résignation qui semble dominer les consciences: les chinois ont des armes sournoises, comme l'alcool et la drogue; et la jeunesse est sensible à l'excitation du progrès. Pertes de repères, répression, ségrégation, déculturation... La lutte est trop inégale. L'espoir est mince.
Elodie brosse un tableau historique, culturel, religieux, sociétal, tout à fait clair et très enrichissant, mais d'un triste et inquiètant constat quant à l'avenir des tibétains.
Note: 4,5/5
(1ère édition Gallimard 2010 coll Le sentiment géographique)
Suite à des émeutes en mars 2008, violemment réprimées par les autorités, le Tibet est hermétiquement verrouillé à tout intrusion étrangère (les touristes en voyage organisés sont admis mais rigoureusement encadrés). 2008, c'est l'année où la Chine organise les Jeux Olympiques. En signe de contestation et pour dénoncer les atteintes aux droits de l'Homme perpétrées au Tibet, Elodie Bernard décide d'entrer seule et clandestinement dans le pays et de se mêler à la société tibétaine. Au culot.
C'est une immersion dans une contrée en proie à de terribles bouleversements. La Chine a décidé de mettre à sa botte la République autonome du Tibet depuis son intervention militaire de 1950. Peu à peu, les colons chinois accèdent aux postes-clés de l'administration et du commerce, obligeant les tibétains à une existence souvent misérable.
Avec une prudence infinie, de la chance parfois, et beaucoup d'audace, Elodie va rencontrer les habitants et recueillir des témoignages bouleversants. La révolte contre l'occupant chinois est latente et s'exprime de temps en temps, avec violence, et la haine est souvent présente Pourtant, c'est bien un sentiment de résignation qui semble dominer les consciences: les chinois ont des armes sournoises, comme l'alcool et la drogue; et la jeunesse est sensible à l'excitation du progrès. Pertes de repères, répression, ségrégation, déculturation... La lutte est trop inégale. L'espoir est mince.
Elodie brosse un tableau historique, culturel, religieux, sociétal, tout à fait clair et très enrichissant, mais d'un triste et inquiètant constat quant à l'avenir des tibétains.
Note: 4,5/5
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géromino- Nombre de messages : 5635
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Re: Elodie BERNARD (France)
Voilà un livre qui m'intéresse!
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Awara- Nombre de messages : 7157
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