Jean-Philippe JAWORSKI (France)
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Jean-Philippe JAWORSKI (France)
GAGNER LA GUERRE
Folio SF 979 pages
Ma note : 4/5
Quatrième de couverture : "Gagner une guerre, c'est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d'orgueil et d'ambition, le coup de grâce infligé à l'ennemi n'est qu'un amuse-gueule. C'est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l'art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c'est au sein de la famille qu'on sort les couteaux, justement, c'est plutôt mon rayon..."
Mon avis : Un pavé de près de 1000 pages pour un premier roman, c'était un gros morceau. Et j'avoue que j'ai été séduite par ce livre.
La guerre est peut-être gagnée, mais les batailles et les complots continuent. Benvenuto Gesufal, espion et assassin, est envoyé pour défendre les intérêts de son patron. Mais les trahisons sont toujours au coin de la rue. Il est emprisonné, relâché, exilé, poursuivi, considéré en héros ou en traître. Il est coupable de bien des choses, ce n'est pas un enfant de coeur, et pourtant, quand il vous raconte son histoire, on l'aime bien et on prend son parti.
Le style de l'auteur est très agréable, mais aussi très abouti. C'est le genre de livre que j'aime déguster et non dévorer.J'ai pris mon temps pour le lire et malgré quelques longueurs parfois, j'ai passé de bons moments de lecture.
C'est un roman que je conseille vivement à tous les amateurs de Fantasy.
Folio SF 979 pages
Ma note : 4/5
Quatrième de couverture : "Gagner une guerre, c'est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d'orgueil et d'ambition, le coup de grâce infligé à l'ennemi n'est qu'un amuse-gueule. C'est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l'art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c'est au sein de la famille qu'on sort les couteaux, justement, c'est plutôt mon rayon..."
Mon avis : Un pavé de près de 1000 pages pour un premier roman, c'était un gros morceau. Et j'avoue que j'ai été séduite par ce livre.
La guerre est peut-être gagnée, mais les batailles et les complots continuent. Benvenuto Gesufal, espion et assassin, est envoyé pour défendre les intérêts de son patron. Mais les trahisons sont toujours au coin de la rue. Il est emprisonné, relâché, exilé, poursuivi, considéré en héros ou en traître. Il est coupable de bien des choses, ce n'est pas un enfant de coeur, et pourtant, quand il vous raconte son histoire, on l'aime bien et on prend son parti.
Le style de l'auteur est très agréable, mais aussi très abouti. C'est le genre de livre que j'aime déguster et non dévorer.J'ai pris mon temps pour le lire et malgré quelques longueurs parfois, j'ai passé de bons moments de lecture.
C'est un roman que je conseille vivement à tous les amateurs de Fantasy.
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Lecture en cours : La guerre de la faille I : Magicien - L'apprenti de Raymond E. Feist
PAL : 571
Livres lus depuis le début de l'année : 17 (7478 pages)
Re: Jean-Philippe JAWORSKI (France)
Rois du monde, tome 1 : Même pas mort de Jean-Philippe Jaworski
C'est Bellovèse, fils ainé de Sacrovèse qui raconte son histoire. Il cherche à savoir pourquoi il n'est pas mort alors qu'il a été atteint gravement lors d'une attaque...
On s'immerge facile dans l'histoire de Bellovèse jusqu'à son arrivée sur l'île des Vieilles, la suite a manqué de dynamique à mon goût, on retourne dans le passé comme une mise en abymes et on revient au présent de la même façon. Bien aimé quand Bellovèse et son jeune frère s'attache à un vieil vagabond qui leur fait visiter la forêt. Beaucoup de personnages présentés dans ce tome d'introduction, la période n'était pas propice, j'ai eu du mal à m'immerger complètement même si j'ai aimé cet univers de fantasy. de plus, la langue de Jean-Philippe Jaworski est assez agréable à lire avec parfois des mots anciens ou oubliés qui parsèment son texte. Bien tentée pour lire la suite des Rois du monde (retrouve-t-on les mêmes personnages qu'ici ? j'espère)
Note : 3.5/5On s'immerge facile dans l'histoire de Bellovèse jusqu'à son arrivée sur l'île des Vieilles, la suite a manqué de dynamique à mon goût, on retourne dans le passé comme une mise en abymes et on revient au présent de la même façon. Bien aimé quand Bellovèse et son jeune frère s'attache à un vieil vagabond qui leur fait visiter la forêt. Beaucoup de personnages présentés dans ce tome d'introduction, la période n'était pas propice, j'ai eu du mal à m'immerger complètement même si j'ai aimé cet univers de fantasy. de plus, la langue de Jean-Philippe Jaworski est assez agréable à lire avec parfois des mots anciens ou oubliés qui parsèment son texte. Bien tentée pour lire la suite des Rois du monde (retrouve-t-on les mêmes personnages qu'ici ? j'espère)
Shan_Ze- Admin
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Re: Jean-Philippe JAWORSKI (France)
GAGNER LA GUERRE
Sacré roman que ce Gagner la guerre, tant par sa taille (près de 1000 pages) que par son histoire.
Nous suivons les aventures de Benvenuto, un des hommes de main du chef de la république de Ciudalia. Il est chargé de différente mission en fonction des manigances et des intrigues politiques de son patron.
Le tout est servi par une narration enlevé, très verbale car c'est Benvenuto et sa gouille qui nous conte l'histoire.
J'ai adoré les 3/4 du roman, totalement embarquée dans cette univers qui ressemble beaucoup à l'Italie du 14/15ème siècle. Ensuite suite à un évènement que je tairais bien sûr le récit prend un autre tournure, plus fantasy, car il ne faut pas oublier que c'est un roman de Fantasy et là malheureusement j'ai décroché même si ça reste très intéressant.
Mais l'action reprend ses droits pour les 100 dernières pages qui sont à couper le souffle.
Gagner la guerre est roman magistral qui fait parti des grands romans de la littérature française, que je conseille à tout le monde même ceux qui ne sont pas amateur de fantasy.
4.5/5
Sacré roman que ce Gagner la guerre, tant par sa taille (près de 1000 pages) que par son histoire.
Nous suivons les aventures de Benvenuto, un des hommes de main du chef de la république de Ciudalia. Il est chargé de différente mission en fonction des manigances et des intrigues politiques de son patron.
Le tout est servi par une narration enlevé, très verbale car c'est Benvenuto et sa gouille qui nous conte l'histoire.
J'ai adoré les 3/4 du roman, totalement embarquée dans cette univers qui ressemble beaucoup à l'Italie du 14/15ème siècle. Ensuite suite à un évènement que je tairais bien sûr le récit prend un autre tournure, plus fantasy, car il ne faut pas oublier que c'est un roman de Fantasy et là malheureusement j'ai décroché même si ça reste très intéressant.
Mais l'action reprend ses droits pour les 100 dernières pages qui sont à couper le souffle.
Gagner la guerre est roman magistral qui fait parti des grands romans de la littérature française, que je conseille à tout le monde même ceux qui ne sont pas amateur de fantasy.
4.5/5
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Re: Jean-Philippe JAWORSKI (France)
Gagner la guerre
Les aventures de Benvenuto, un maître-assassin au service du Ducatore, dans un monde médiéval imaginaire (mais qui m'a beaucoup fait penser à la République de Venise en guerre contre l'Empire Ottoman). Après avoir rempli une mission délicate pendant la guerre contre un état voisin, Benvenuto est obligé de fuir Ciudalia, la capitale de la République, pour se soustraire à la Justice. Après une guerre victorieuse, les alliés se disputent à coup de complots sordides et de coups de poignard dans le dos.
Un très bon roman de Fantasy "light", c'est à dire qui n'abuse pas trop des dragons, des orques ou des elfes. On voit quelques nains ou quelques elfes ici ou là, mais c'est surtout les sorciers qui amènent la touche "Fantasy" dans ce roman. Le héros est attachant, bien que ce soit un tueur sans état d'âmes, et sa façon de raconter l'histoire est riche, fleurie et très vivante. Tant mieux car l'histoire est quand même très sombre. En plus des aventures de cet assassin, le livre vaut aussi par les intrigues politiciennes entre les différentes familles de la République ou avec les états voisins. Pour un premier roman, c'est formidablement maitrisé. J'ai eu l'impression au début de lire le tome 2 d'une saga, mais il semblerait que Benvenuto n'apparaisse au préalable que dans une nouvelle de l'auteur. Le héros, assassin de la Guilde des Chuchoteurs fait un peu penser à L'assassin royal de Robin Hobb.
Note: 4/5
Les aventures de Benvenuto, un maître-assassin au service du Ducatore, dans un monde médiéval imaginaire (mais qui m'a beaucoup fait penser à la République de Venise en guerre contre l'Empire Ottoman). Après avoir rempli une mission délicate pendant la guerre contre un état voisin, Benvenuto est obligé de fuir Ciudalia, la capitale de la République, pour se soustraire à la Justice. Après une guerre victorieuse, les alliés se disputent à coup de complots sordides et de coups de poignard dans le dos.
Un très bon roman de Fantasy "light", c'est à dire qui n'abuse pas trop des dragons, des orques ou des elfes. On voit quelques nains ou quelques elfes ici ou là, mais c'est surtout les sorciers qui amènent la touche "Fantasy" dans ce roman. Le héros est attachant, bien que ce soit un tueur sans état d'âmes, et sa façon de raconter l'histoire est riche, fleurie et très vivante. Tant mieux car l'histoire est quand même très sombre. En plus des aventures de cet assassin, le livre vaut aussi par les intrigues politiciennes entre les différentes familles de la République ou avec les états voisins. Pour un premier roman, c'est formidablement maitrisé. J'ai eu l'impression au début de lire le tome 2 d'une saga, mais il semblerait que Benvenuto n'apparaisse au préalable que dans une nouvelle de l'auteur. Le héros, assassin de la Guilde des Chuchoteurs fait un peu penser à L'assassin royal de Robin Hobb.
Note: 4/5
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1331
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