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Stéphanie HOCHET (France)

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Stéphanie HOCHET (France) Empty Stéphanie HOCHET (France)

Message  gallo Dim 9 Nov 2008 - 15:00

De : Claarabel (Message d'origine) Envoyé : 18/04/2005 13:26
Stéphanie HOCHET: Les infernales
121 pages, Stock

Enfant, Jessica est une poupée parfaite, blonde, étincelante, talentueuse, elle brille dans les castings, les spots de publicité, etc. A l'école, son aura attire les foules et une nuée d'admirateurs se masse toujours à ses trousses. Jessica est une enfant sûre d'elle, habituée au regard des autres, promise à un avenir exceptionnel, qu'elle attend avec certitude. Dans l'ombre, il y a Camille, terne et taciturne, le côté sombre de la personnalité solaire de Jessica, mise en concurrence malheureuse avec celle-ci lors d'un casting providentiel. Les deux filles grandissent ensemble, dans les mêmes écoles, mais ne sont pas amies. L'une fascine l'autre, mais rien ne les assemble, rien ne les ressemble.
Dix ans après, elles se retrouvent par hasard et cette fois les rôles sont inversés. Jessica a perdu de sa superbe, un événement tragique est survenu dans sa vie, mais Camille s'en moque, elle préfère exploiter la vulnérabilité de la jeune femme pour atteindre à son tour les lauriers de la gloire. Et pour ça, elle est prête à tout : manipulation, accusation, responsabilité. Camille va gagner en puissance, profiter de Jessica, tailler au scalpel une assurance à la limite puante. Oppression, tyrannie et fascination se combinent et se taillent la part belle dans un mouchoir de poche. "On se trompe souvent de personne à détester" écrit Stéphanie Hochet, et c'est vrai. Qui de Camille ou Jessica est la véritable "tête à claques" ? L'auteur se montre très intelligente dans ce roman. Elle semble broder avec aisance, malgré quelques maladresses, autour du fil ténu qui sépare la perversion de la manipulation. Du grand art ! "Les infernales" est un roman espiègle et sournois, qu'on lit d'une traite et certifie une place à compter dans l'avenir pour la jeune Stéphanie Hochet, seulement trente ans.

4/5


De : Claarabel Envoyé : 18/04/2005 16:17
J'avais également lu ses précédents romans :

Stéphanie HOCHET: L'apocalypse selon Embrun

L'apocalypse selon Embrun, ou le troisième roman de Stéphanie Hochet, talentueuse, machiavélique, effroyable... une petite soeur d'Amélie Nothomb. (...)

Comment peut-on avoir l'imagination de mettre en scène une petite fille de neuf ans, Embrun (merci victor hugo) qui est tout le temps renfrognée, taciturne et provoque le malaise autour d'elle... ?
L'histoire est simple. Un jeune couple très épris s'installe dans un petit village à la campagne, mais d'étranges événements arrivent. La jeune femme est enceinte mais se retrouve seule à la naissance de la petite fille, Embrun. Le père s'est évaporé dans la nature!
Revenue vivre à Paris, la jeune maman élève son enfant très étrange: toute petite, parlant rarement, elle n'attire pas l'affection ni la sympathie. La petite fille s'en moque, elle grandit seule. Mais dans son esprit retors elle met au point des plans pour chasser tous les fiancés de sa maman... Lorsque cette dernière vit avec Franz et ses deux enfants, la jeune Embrun découvre le potentiel de sa cruauté et oeuvre d'horribles et effarantes combines pour faire tourner son monde en bourrique.

Aie, aie, aie.. combien de fois le lecteur n'a-t-il pas eu envie de gifler cette enfant diabolique? Les yeux sont ouverts tout rond devant les énormités créées par la jeune fille.
Il faut le lire pour y croire : c'est pervers, machiavélique et effroyable ! Pas mal, mais presque suffocant.

Post Scriptum : chapeau pour l'ouverture du roman, la scène du mariage est drolissime et annonce la couleur !!!

Premier roman : Moutarde douce
Deuxième : Le néant de Léon: un peu décevant...


De : Pilou Envoyé : 26/02/2008 09:26

Je ne connais pas ma force - Stéphanie HOCHET
Fayard, cinquième roman de cet auteur.

Le personnage principal est un jeune garçon de quinze ans, peut-être juif, qui soigne pendant plusieurs mois à l’hôpital une tumeur au cerveau et qui connait une adolescence difficile psychologiquement. Il s’enferme dans le mutisme et voue une admiration sans borne à Hitler et au régime nazi, pas tant à « l’idéologie » qu’à l’ordre et aux corps sains, et c’est en jeune nazillon qu’il va traiter son corps et combattre la maladie jusqu’au jour où il ira dans une chambre voisine pour débrancher un vieillard mourant, non par compassion mais pour voir. La peur dans les yeux du vieillard l’arrêtera,puis il apprendra que le vieux peureux devant la mort est un dignitaire nazi, ce qui le dégoutera de son idole. Il prend la résolution de tuer Hitler (mort depuis au moins cinquante ans) et guéri, sort de l’hôpital pour de rendre sur les falaises d’Etretat et s’y suicider. Faire mine de…car cela se termine bien, si on veut.

Je suis globalement déçu, je n’ai jamais accroché ni au sujet ni au personnage.
3/5
gallo
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Message  Aurore Jeu 31 Juil 2014 - 13:01

Éloge du chat - Stéphanie Hochet
(Éditions Léo Scheer, 2014, 104 p.)

Stéphanie HOCHET (France) Eloge-10

Stéphanie Hochet est sans doute une grande amoureuse des chats pour nous avoir livré ce petit essai où le félin est tout à son avantage aussi bien dans les livres que dans les films ou dans l'Histoire. Illustré de nombreux exemples, cet ouvrage se lit comme un roman car il est divisé en plusieurs chapitres qui nous esquisse un chat aux facettes très contrastées.

[...] le chat ne vous caresse pas vraiment, il se caresse en se frottant à vos jambes, et puis le chat vous regarde de haut, il vous toise. (p. 11)

L'animal se différencie vraiment du chien en ce sens que le chat est indépendant et est habitué à ce qu'on se plie à ses quatre volontés : qu'on lui ouvre la porte quand il doit entrer/sortir, qu'on le caresse uniquement quand IL le désire. Et ils sont nombreux les écrivains à avoir succombé au charme félin notamment, pour la plus connue, Colette qui décrit dans La chatte une relation quasiment amoureuse entre l'homme et la bête. Mais vous trouverez dans ces pages aussi à Maupassant, Sôseki ou encore Perrault. Tous ont succombé au charme du feles silvestris catus (étymologie latine qui désigne le chat domestique).

[...] Feles silvestris catus n'est la proie d'aucun prédateur sur terre ? Le chat est un tigre. N'était sa taille.
Serait-ce le mystère de son regard impénétrable qui le rendrait "hypocrite", l'élégance hautaine de ses positions, assis et en sphinx, ou sa fourrure toujours impeccable ?  (p. 25)

Les amoureux des chats devraient être ravis des références et des belles descriptions animales. Pour ma part je le recommanderais sans hésiter.

4/5

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Ce n'est pas parce que c'est inventé que ça n'existe pas.





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Message  Chantal Jeu 31 Mar 2016 - 19:59

Stéphanie HOCHET (France) Hochet10
UN ROMAN ANGLAIS :
Editions Rivages - 170 pages.


1917. Quelque part dans la campagne anglaise. Anna Whig, bourgeoise lettrée, mère d'un petit garçon de deux ans, Jack, persuade son mari Edward, d'embaucher par courrier pour sa garde d'enfant, une certaine George (comme George Eliot, pense-t-elle). Le jour où elle va chercher George à la gare, elle découvre qu'il s'agit d'un homme. Celui-ci va faire preuve d'un réel instinct maternel à l'égard de l'enfant, et finira par susciter la jalousie d'Edward, qui pressent l'amour naissant entre George et Anna…


Voilà un beau portrait d'une femme du début du XXè siècle, au moment de la première guerre mondiale. Une femme confrontée à sa condition d'épouse et de mère, alors qu'elle est éprise de liberté, éprise de son travail de traduction littéraire, confrontée à la guerre où le destin de chacun peut être si différent : le combat et la mort, ou la vie et l'inquiétude. Avec une écriture très sensible, très ciselée, Stéphanie Hochet nous la "livre" très intimement. Il y a un petit "semblant" de Virginia Woolf dans ce roman, et cela m'a bien plu.


4,25/5


Stéphanie Hochet est l'amie écrivain d'Amélie Nothomb dans "Pétronille". Smile
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Message  dodie Ven 1 Avr 2016 - 9:12

Merci pour cette critique et le P.S. qui du coup m'interpelle wink
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