Hélène LANSCOTTE (France)
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Hélène LANSCOTTE (France)
Hélène Lanscotte a publié depuis 2002 des récits et de la poésie chez Cheyne éditions, à L’Escampette ou chez Isabelle Sauvage. Également comédienne-lectrice, elle participe à des performances et à des lectures autant en France qu’à l’étranger. Elle vit à Paris et dans le Lot.
Source : Arléa
Re: Hélène LANSCOTTE (France)
Fringales / Hélène Lanscotte
(Arléa, 2020, 192 p., coll. 1er mille)
Je suis une gourmande, c'est un fait. Et non contente de l'être et de l'assouvir, je lis aussi beaucoup sur le sujet. J'avais beaucoup aimé le petit livre de Colette, J'aime être gourmande, et me suis aussi procurée une revue La grenouille à grande bouche (revue qui traite de la société à travers ce que l'on mange) afin de contenter corps et esprit.
Alors, quand j'ai vu dans les dernières parutions de la rentrée d'hiver ce livre-ci, ma curiosité a été titillée.
Ce livre-ci est découpé en saynètes, historiettes indépendantes mais dont le fil conducteur est la table et plus précisément le repas.
Ce qui est intéressant à travers la galerie de personnages, qu'ils soient attablés ou en préparation du repas, c'est qu'ils exposent leur vraie nature. Des insatiables aux picoreux, des extravertis aux plus parcimonieux, chacun s'exprime au travers du rituel de repas. Entre confection et dégustation, les étapes sont parfois longues mais la satisfaction est à la clé. Le moment peut être égoïste mais il est aussi festif lorsqu'il est partagé. Ce livre fait la part belle aux sens, à la convivialité et donne furieusement envie d'ouvrir un paquet de gâteaux en l'attente du vrai gueuleton.
Je vous livre la quatrième de couverture :
De la pinailleuse qui cache son jeu au glouton qui semble jouer sa vie à chaque repas, des habitudes de cuisine aux recettes transmises de génération en génération, Hélène Lanscotte se penche avec délectation sur notre rapport à la nourriture. En une série de portraits allègrement croqués, elle fait le tour de ces mangeurs qui peuplent sa vie, proches ou inconnus, observés à la volée, dans des restaurants, des rencontres de hasard, dîners improvisés ou patiemment préparés.
De quelques miettes, elle fait son essentiel, comme si manger était bien plus que se nourrir, mais aussi se dire et se dévoiler.
Et voici un extrait qui devrait vous donner envie, au choix, de manger ou de le lire.
Elle envie les sardines bien serrées, copines au chaud, avant d'être croquées ou peut-être pas copines, au fond du fond, mais au moins à l'abri, en sécurité dans l'obscurité. Pas fragile comme elle, la sardine, et même de quoi être fière puisqu'elle fut le premier poisson de l'histoire industrielle, en 1820, à connaître la boîte. Sinon, elles peuvent être consommées dix ans après leur mise en sarcophage, donc pas besoin de les abandonner, elles, de les jeter comme une vieille arête. Après vingt ans de vie commune, elle était pourtant bien conservée. (pp. 149-150)
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