Rosella POSTORINO (Italie)

La goûteuse d'Hitler

Note : 3.5/5

Le résumé a été fait par Géromino ci-dessus

Critique : Pas grand chose à ajouter à la critique de Géromino dont je rejoins tout à fait l'avis. J'ai bien embarquée dans les premières pages, j'étais curieuse de découvrir ce rôle particulier de goûteuse. Le sujet était prometteur. Rosa est un personnage attachant donc on a envie de savoir ce qu'il va lui arriver. Mais ensuite sa retombe comme un soufflé. On a du mal à croire à cette histoire qui est supposée historique. L'histoire "d'amour" entre Rosa et le SS semble un peu ridicule au milieu de tout ca. Enfin, je n'ai pas compris l'intérêt de la dernière partie. Bref, je suis contente d'avoir lu ce livre dans le cadre de la lecture commune mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Quatrième de couverture

1943. Reclus dans son quartier général en Prusse orientale, terrorisé à l’idée que l’on attente à sa vie, Hitler a fait recruter des goûteuses. Parmi elles, Rosa. Quand les S.S. lui ordonnent de porter une cuillerée à sa bouche, Rosa s’exécute, la peur au ventre : chaque bouchée est peut-être la dernière. Mais elle doit affronter une autre guerre entre les murs de ce réfectoire : considérée comme « l’étrangère », Rosa, qui vient de Berlin, est en butte à l’hostilité de ses compagnes, dont Elfriede, personnalité aussi charismatique qu’autoritaire. Pourtant, la réalité est la même pour toutes : consentir à leur rôle, c’est à la fois vouloir survivre et accepter l’idée de mourir. Couronné en Italie par le prestigieux prix Campiello, ce roman saisissant est inspiré de l’histoire vraie de Margot Wölk. Rosella Postorino signe un texte envoûtant qui, en explorant l’ambiguïté des relations, interroge ce que signifie être et rester humain.

Mon avis

Un roman historique au sujet intéressant mais qui au final m’a déçue.

Pourtant, le début était prometteur. J’ai beaucoup aimé la première partie avec la découverte des goûteuses d’Hitler, ces femmes embauchées de force pour manger les plats destinés au führer et s’assurer ainsi , au péril de leur vie, qu’ils ne sont pas empoisonnés. Parmi elle, il y a Rosa, berlinoise exilée à la campagne chez ses beaux-parents pendant que son mari est au front. Au début, je l’ai trouvé attachante et j’ai aimé découvrir sa réaction et ses sentiments lorsqu’elle débarque dans la caserne avec ses compagnes d’infortune. Comme les autres, elle se retrouve prise au piège, payée pour manger des plats délicieux alors que le pays subit les restrictions de la guerre mais avec une épée de Damoclès au dessus de la tête à chaque instant.

Dès la seconde partie, par contre, mon intérêt a commencé à baisser et le sommet a été atteint après la soirée au château et le début de la liaison entre Rosa et le lieutenant. A partir de là, j’ai trouvé que le récit était extrêmement confus et invraisemblable, à tel point que j’ai cru un moment que Rosa rêvait tout cela tant c’était étrange et que ça sonnait faux. J’ai terminé le roman poussée par la curiosité de savoir comment tout cela finissait mais j’avoue que ça a été laborieux et que j’ai été soulagée d’arriver à la fin.

Dommage car le côté historique était très intéressant et j’étais vraiment curieuse de découvrir le destin exceptionnel de ces femmes. Malheureusement, l’autrice m’a perdu en route en basculant dans un mélo peu crédible et très ennuyeux.

3/5

La goûteuse d'Hitler


Ma note: 4/5

Mon avis: 
J'ai trouvé ce récit for intéressant, pas nécessairement du point de vue de Rosa, le personnage principal, mais plutôt pour l'aspect historique. En fait, j'ai été plus précisément intéressée par le vécu et les perceptions de cette guerre du point de vue d'allemand(e)s qui n'y participaient pas directement. On a maintes fois lu des récits sur les opprimés et sur les oppresseurs, mais rarement sur les gens qui étaient du côté allemand qui ont subit cette guerre qu'ils n'ont pas demandés. L'histoire quant à elle est plutôt fade, je dois l'avouer. J'aurait aimé avoir plus de détails sur les autres personnages, leurs vies d'avant et celle d'après. Bref, pour moi ce fut une lecture qui m'a apporté beaucoup de réflexion!

La goûteuse d'Hitler

Résumé : voir plus haut

Mon avis : mon avis va rejoindre l'avis général sur ce livre : un sujet intéressant et attirant, mais traité de façon mièvre et peu crédible.
Je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages, aussi bien les principaux que les secondaires. Les péripéties semblaient plus rocambolesques les unes que les autres, faisant perdre un peu plus de crédibilité au récit au fur et à mesure de la lecture.
Même si j'ai bien aimé le premier tiers avec la mise en place de l'intrigue, la suite m'a agacée et j'ai refermé le livre déçue, avec l'impression que l'autrice m'avait flouée en m'appâtant avec un roman documenté sur fond historique pour me laisser entre les mains un mauvais roman à l'eau de rose.

Ma note : 1,5/5

La goûteuse d'Hitler

Mon avis en quelques phrases car je rejoins assez les avis de Cookie, Lyreek, Géromino etc...
Un sujet historique en effet original où on se retrouve parmi ces goûteuses d'Hitler qui pouvaient à chaque repas dégusté se retrouver empoisonnées, où on suit la vie d'un village allemand en temps de guerre.
J'ai eu un peu de mal au début à ne pas confondre les goûteuses mais comme l'histoire se resserre ensuite sur une seule ce n'était pas bien gênant.
La première partie est en effet accrocheuse, l'écriture est fluide, l'histoire du personnage principal Rosa est bien mise en place, son mariage avec un allemand qui va devoir partir au front, son passé de secrétaire, son installation à la ferme des beaux-parents.
Mais comme vous, j'ai trouvé ensuite l'histoire d'amour avec le SS peu crédible. N'avait-il rien d'autre à faire que de l'attendre toute la nuit devant sa fenêtre ? Et je n'ai ressenti aucune empathie pour Rosa ou les autres.

Pareil : la dernière partie ? Je ne vois toujours pas son intérêt ? ( Le livre aurait pu s'arrêter dans le train ? Non ? )

J'étais au départ ravie de commencer un roman sur un fait historique peu traité, sérieux et bien documenté car j'en lis rarement ( pas une grande fan d'histoire ) et finalement on se retrouve plus avec une histoire d'amour maladroite et irréaliste aux personnages peu sympathiques !

Cela dit, ça m'a permis de découvrir ces goûteuses , j'aurais appris quelque chose !
J'aime bien la critique du masque et la plume, elle m'a bien faite rire !

Ma note :3/5 mais c'est noté large !

Je viens de lire vos critiques et je rejoins plutôt l'avis de Philcabzi, j'ai beaucoup aimé cette lecture car elle offre un point de vue de la guerre différent de ce qu'on peut lire le plus souvent. Cette fois les personnages principaux ne sont pas en ville, ce sont des allemands habitant à la campagne et sans sympathie aucune pour les nazis. Pourtant, pour survivre ils doivent taire leurs opinions et faire des sacrifices. Le personnage de Rosa est dans cette optique. Elle dont le mari est à la guerre, se retrouve à goûter les repas d' Hitler pour lui éviter d'être empoisonné, quitte à l'être elle-même. Et dans ce contexte bien particulier, où chaque jour peut être le dernier, Rosa continue sa vie, même si elle souvent tentée de renoncer, d'abandonner. Son mari disparu, elle se laisse tenter à mon avis non pas par mièvrerie ou naïveté mais parce -qu'elle a besoin de se sentir de nouveau touchée et désirée par un homme. Quant au reste de l'histoire, pour le miel comme pour le personnage d'Elfriede, ça ne me paraît pas absurde, pas temps de guerre ce genre de choses peut arriver et cela ne me choque pas que l'auteur les ait inventé. Cette histoire, pour résumer, ma touchée car il n'y a ici ni héros de guerre ni vraiment victime, seulement des gens du peuple qui tâchent de survivre au jour le jour. Seule la dernière partie m'a déçue car elle arrive de manière trop abrupte, et c'est dommage.

4,5/5

Avant de débuter ce roman ,j'ai regretté de lire vos impressions de lecture car j'avais peur d'être influencée.
Mais en fait, il n'en a rien été car tout comme Phil et Nauticus, j'ai bien apprécié ce roman.
D'une part il m'a permis de découvrir l'existence de ces femmes ....Et j'avoue qu'aborder des faits historiques par le biais de la fiction me plaît bien.

Je ne dirais pas que l'histoire d'amour de Rosa est mièvre ni hors sujet. Je pense qu'elle est tout à fait plausible, même si, je le reconnais, quelques ficelles sont un peu grosses. 
Quant à la fin, même si je l'ai trouvée un peu trop délayée, j'étais contente de savoir ce qu'il était advenu de Rosa...

Roman collant parfaitement à la réalité historique: certainement pas, roman à l'eau de rose, non plus....

Ma note 4/5

Mon avis
Dans ce roman historique inspiré de l’histoire de Margot Wölk, qui reprise sous le nom de Rosa, qui a vécu deux ans au service d’Hitler avec ses compagnes que la peur de manger pouvait entraîner la mort. on comprend les craintes , les doutes et les sentiments que cette jeune femme allemande ressent car ils sont bien décrits. Dans cette histoire des moments d’émotion surviennent sans que l’on s’y attende car des pans d’histoire de la seconde guerre mondiale, il semblerait que le peuple allemand vivait sous la peur même si les personnes sont non juifs, malgré tout on y parle d’amitié, d’amour,de peur, de respect et d’égoïsme aussi, tout cela surgit lors de chapitres courts avec un rythme plein d’interrogations sur le sens de la vie. Je dois avouer que j’ai eu peine à terminer ma lecture même si certains passages m’ont vraiment accrochée...4/5

Comme Dodie en lisant vos avis je n'étais pas vraiment emballée à l'idée de lire ce roman . Finalement j'ai aussi apprécié l'aspect historique et j'ai trouvé l'histoire d'amour plausible . On voit cette période du coté allemand, certains certes patriotes ont du subir les nazis, et j'ai eu l'impression que certaines femmes l'admiraient comme une rock star .Quand au régime végétarien de Hitler il faudra que je reprenne votre discussion
Une bonne lecture donc finalement j'ai aussi aimé savoir ce que Rosa était devenue
4/5

Kattylou: On a eu les mêmes impressions de lecture alors !!!