Luce d'ERAMO (Italie)
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Luce d'ERAMO (Italie)
Luce d'Eramo
Source : Babélio
Luce d’Eramo, nom de plume de Lucette Mangione, est une écrivaine italienne.
Née à Reims de parents italiens, elle vit en France jusqu’à ses quatorze ans, puis retourne avec sa famille en Italie. En 1944, elle s’oppose à son père – alors sous-secrétaire d’État de la République de Salò –, s’enfuit de chez elle et se porte volontaire pour rejoindre un camp de travail en Allemagne.
[...]
À partir de 1953, elle rédige notamment plusieurs textes qui reviennent sur son expérience durant la guerre et questionnent peu à peu la véracité de ses souvenirs. Cette recherche s’achève en 1979 avec la publication de "Le détour" ("Deviazione"). Le recueil crée la stupeur et devient un best-seller.
C’est le point de départ pour Luce d’Eramo d’un nouvel élan littéraire qui se concrétise dans les décennies suivantes par la publication de plusieurs romans.
Source : Babélio
Luce d’Eramo, nom de plume de Lucette Mangione, est une écrivaine italienne.
Née à Reims de parents italiens, elle vit en France jusqu’à ses quatorze ans, puis retourne avec sa famille en Italie. En 1944, elle s’oppose à son père – alors sous-secrétaire d’État de la République de Salò –, s’enfuit de chez elle et se porte volontaire pour rejoindre un camp de travail en Allemagne.
[...]
À partir de 1953, elle rédige notamment plusieurs textes qui reviennent sur son expérience durant la guerre et questionnent peu à peu la véracité de ses souvenirs. Cette recherche s’achève en 1979 avec la publication de "Le détour" ("Deviazione"). Le recueil crée la stupeur et devient un best-seller.
C’est le point de départ pour Luce d’Eramo d’un nouvel élan littéraire qui se concrétise dans les décennies suivantes par la publication de plusieurs romans.
Pistoufle- Nombre de messages : 1468
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Luce d'ERAMO (Italie)
Le détour
Résumé : Publié pour la première fois en 1979, Le Détour est le fruit de vingt-cinq années d’écriture. Il relate le parcours de Luce d’Eramo qui, élevée dans une famille de dignitaires fascistes, partit de son propre chef en Allemagne en 1944 pour intégrer un Lager, un camp de travail nazi. S’il demeure méconnu en France, Le Détour rencontra immédiatement en Italie un immense succès et connaît depuis quelques années une nouvelle vague de traductions dans le monde entier. La force et l’acuité de ce texte – qui traque aussi sans complaisance les travestissements de la mémoire – le rattachent de fait aux plus grands témoignages de femmes sur l’expérience des camps, tels ceux de Charlotte Delbo et de Ruth Klüger.
Mon avis :
Ce livre m'a été conseillé, suite à la lecture commune de l'Art de la joie de Goliarda Sapienza, qui a dit de ce livre qu'il était "peut-être un chef d'œuvre absolu" Et il est vrai que la parallèle entre le "personnage" de Luce et celui de Modesta dans le roman de Sapienza ont en commun une grande intelligence et un besoin fort d'"expérimenter" la vie. Luce ira jusqu'à intégrer volontairement un lager (camp de travail nazi) pour vérifier par elle même que le IIIè Reich est à la hauteur de ses espérances (je vous laisse imaginer la suite...)
Les choix de vie de l'autrice sont peu banals et font de sa vie un vrai roman, très bien rendu. On est embarqué avec elle dans l'horreur et l'absurdité des dernières années de guerre, on s'y croirait. Et puis vient l'après. Le nécessaire témoignage qui interroge intelligemment sur le souvenir. A quel point peut-on se fier à ses souvenirs ? Entre ceux qui sont refoulés, ceux qui sont enjolivés, comment témoigner sans trahir ?
Ce livre est fort et intelligent, mais il m'a demandé un sacré effort de concentration.
Ma note : 3,75/5
Résumé : Publié pour la première fois en 1979, Le Détour est le fruit de vingt-cinq années d’écriture. Il relate le parcours de Luce d’Eramo qui, élevée dans une famille de dignitaires fascistes, partit de son propre chef en Allemagne en 1944 pour intégrer un Lager, un camp de travail nazi. S’il demeure méconnu en France, Le Détour rencontra immédiatement en Italie un immense succès et connaît depuis quelques années une nouvelle vague de traductions dans le monde entier. La force et l’acuité de ce texte – qui traque aussi sans complaisance les travestissements de la mémoire – le rattachent de fait aux plus grands témoignages de femmes sur l’expérience des camps, tels ceux de Charlotte Delbo et de Ruth Klüger.
Mon avis :
Ce livre m'a été conseillé, suite à la lecture commune de l'Art de la joie de Goliarda Sapienza, qui a dit de ce livre qu'il était "peut-être un chef d'œuvre absolu" Et il est vrai que la parallèle entre le "personnage" de Luce et celui de Modesta dans le roman de Sapienza ont en commun une grande intelligence et un besoin fort d'"expérimenter" la vie. Luce ira jusqu'à intégrer volontairement un lager (camp de travail nazi) pour vérifier par elle même que le IIIè Reich est à la hauteur de ses espérances (je vous laisse imaginer la suite...)
Les choix de vie de l'autrice sont peu banals et font de sa vie un vrai roman, très bien rendu. On est embarqué avec elle dans l'horreur et l'absurdité des dernières années de guerre, on s'y croirait. Et puis vient l'après. Le nécessaire témoignage qui interroge intelligemment sur le souvenir. A quel point peut-on se fier à ses souvenirs ? Entre ceux qui sont refoulés, ceux qui sont enjolivés, comment témoigner sans trahir ?
Ce livre est fort et intelligent, mais il m'a demandé un sacré effort de concentration.
Ma note : 3,75/5
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