(Hancock Anne Mette) Danemark

Voici une enquête prenante menée par Schäfer accompagné de Lisa Augustin et la journaliste, Héloïse Kardan. Dressons tout d’abord le portrait de ces protagonistes, Héloïse a un amant, Martin qui veut l’épouser et avoir un enfant, cependant Héloïse, journaliste ne se voit pas mère de famille, elle veut une vie librement avec son amie Gerda et Lulu la fille de Gerda. L’enquête piétine d’autant plus qu’un autre meurtre, a lieu, assez curieux d’ailleurs et l’on se pose la question, ce deuxième meurtre aurait-il un rapport avec la disparition du petit Lukas ? L’enquête n’avance pas et
Erick Schäfer a du vague à l’âme, il aimerait trouver la solution du mystère de la disparition de l’enfant, et ensuite partir sur une île des Caraïbes avec sa compagne Connie. Le titre du livre correspond bien au sujet de l’illusion d’optique ( la paréidolie ) dont il est souvent question dans le roman, il faut aussi dire que le récit nous présente des personnages blessés à l’âme, souffrant de graves traumatismes dûs aux années de guerre, passées soit au Soudan, en Afghanistan et autres, soit comme militaire et médecins sans frontière, on essaye d’imaginer ce que ces hommes ont vécu, des hommes qu’on imagine gentils mais parfois violents, ce qui complique la tâche des enquêteurs. Il faudra avancer avec tout ce monde pour enfin savoir ce qu’est devenu Lukas et parfois on se pose la question sans aucune impatience… Va-t-on enfin avancer ? Un très bon thriller haletant et subtil sur les illusions d’optique, la vengeance et les blessures émotionnelles dont aucun lecture ne pourra deviner la fin...4,5/5
 
La paréidolie est un phénomène psychologique dans lequel des impressions anodines sont perçues comme essentielles. C’est une forme d’illusion d’optique: l’oeil reconnaît une forme là où, en réalité, il n’y en a pas et en tire des conclusions hâtives et erronée
 
 

mais pourquoi une parenthèses autour du nom de l'auteur ?

intéressante critique Lalyre, mais je pense que les parenthèses sont une erreur de frappe, PetitMontagnard.

En effet c'est une erreur, excusez-moi, j'ai parfois la tête à l'envers