Olivier ADAM (France)
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Re: Olivier ADAM (France)
Adam Olivier
Tout peut s’oublier
Flammarion 6 janvier 2021
263 pages
Quatrième de couverture
Un appartement vide : c'est ce que trouve Nathan quand il vient chercher son petit garçon chez son ex-femme. Très vite, il doit se rendre à l'évidence : Jun est rentrée au Japon, son pays natal, avec Léo.
À l'incompréhension succède la panique : comment les y retrouver, quand tant d'autres là-bas courent en vain après leurs disparus ? Et que faire de ces avertissements que lui adresse son entourage : même s'il retrouve leur trace, rien ne sera réglé pour autant ?
Entre la Bretagne où il tente d'épauler Lise, elle aussi privée de son fils, et un Japon qu'il croyait connaître mais qu'il redécouvre sous son jour le plus cruel, Nathan se lance dans une quête effrénée.
En retraçant l'itinéraire d'un père confronté à l'impensable, Olivier Adam explore la fragilité des liens qui unissent les parents et leurs enfants.
Mon avis
C’est dans de magnifiques paysages de la côte Emeraude et au Japon qui d’ailleurs n’est pas représenté sous son jour le plus avantageux, qu’Olivier Adam nous conte l’histoire de Nathan à la recherche de sa compagne et leur enfant retournés au Japon sans lui laisser de message. Sa voisine Lise qui séparée de son mari a elle aussi perdu son fils Gabriel embrigadé dans un mouvement révolutionnaire, malgré son chagrin elle tente de réconforter Nathan, deux personnes dont l’amitié et la peine les rapprochent. Nathan part au Japon pour retrouver son fils mais le retrouvera t-il ? Si c’est le cas dans quelle condition ? Dans ce roman j’ai ressenti l’injustice indigne et violente d’un grand pays, j’ai aimé les références au cinéma mais aussi une présence musicale avec des textes de Daho et Jacques Brel. J’ai apprécié que l’auteur partage ses réflexions sur l’actualité, les violences policières, le comportement de certains face aux étrangers, tout cela lui paraît pénible, parlant des japonais il nous dit son admiration pour leur patience et leur ponctualité, cependant il faut dire que le thème principal du roman est la filiation. Un très beau roman mélancolique, sensible et émouvant principalement dans la dernière partie…..4/5
Tout peut s’oublier
Flammarion 6 janvier 2021
263 pages
Quatrième de couverture
Un appartement vide : c'est ce que trouve Nathan quand il vient chercher son petit garçon chez son ex-femme. Très vite, il doit se rendre à l'évidence : Jun est rentrée au Japon, son pays natal, avec Léo.
À l'incompréhension succède la panique : comment les y retrouver, quand tant d'autres là-bas courent en vain après leurs disparus ? Et que faire de ces avertissements que lui adresse son entourage : même s'il retrouve leur trace, rien ne sera réglé pour autant ?
Entre la Bretagne où il tente d'épauler Lise, elle aussi privée de son fils, et un Japon qu'il croyait connaître mais qu'il redécouvre sous son jour le plus cruel, Nathan se lance dans une quête effrénée.
En retraçant l'itinéraire d'un père confronté à l'impensable, Olivier Adam explore la fragilité des liens qui unissent les parents et leurs enfants.
Mon avis
C’est dans de magnifiques paysages de la côte Emeraude et au Japon qui d’ailleurs n’est pas représenté sous son jour le plus avantageux, qu’Olivier Adam nous conte l’histoire de Nathan à la recherche de sa compagne et leur enfant retournés au Japon sans lui laisser de message. Sa voisine Lise qui séparée de son mari a elle aussi perdu son fils Gabriel embrigadé dans un mouvement révolutionnaire, malgré son chagrin elle tente de réconforter Nathan, deux personnes dont l’amitié et la peine les rapprochent. Nathan part au Japon pour retrouver son fils mais le retrouvera t-il ? Si c’est le cas dans quelle condition ? Dans ce roman j’ai ressenti l’injustice indigne et violente d’un grand pays, j’ai aimé les références au cinéma mais aussi une présence musicale avec des textes de Daho et Jacques Brel. J’ai apprécié que l’auteur partage ses réflexions sur l’actualité, les violences policières, le comportement de certains face aux étrangers, tout cela lui paraît pénible, parlant des japonais il nous dit son admiration pour leur patience et leur ponctualité, cependant il faut dire que le thème principal du roman est la filiation. Un très beau roman mélancolique, sensible et émouvant principalement dans la dernière partie…..4/5
lalyre- Nombre de messages : 5794
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Re: Olivier ADAM (France)
Des vents contraires
Paul Andersen vit seul avec ses enfants en banlieue parisienne depuis que sa femme a disparu . L’a-t-elle quitté , a-t-elle eu un accident l’enquête de police semble privillégier la fuite. Dans cette incertitude Paul déménage à Saint Malo la ville où il a grandi
J’ai aimé le style et l’écriture de Olivier Adam Il n’y a pas de suspens haletant mais jusqu’au bout on se demande ou est la femme de Paul . Je voulais commencer par un roman qui se passait en Bretagne j'ai été servie celui ci se passe en hiver et a pour cadre Saint Malo peu de description de la ville intramuros mais de la mer battue par les vents est palpable et on imagine bien les enfants jouer au cerf volant sur la plage
Finalement une bonne découverte mais à ne ne pas lire si vous avez le cafard le récit est un peu plombant et Paul boit beaucoup …
4/5
Paul Andersen vit seul avec ses enfants en banlieue parisienne depuis que sa femme a disparu . L’a-t-elle quitté , a-t-elle eu un accident l’enquête de police semble privillégier la fuite. Dans cette incertitude Paul déménage à Saint Malo la ville où il a grandi
J’ai aimé le style et l’écriture de Olivier Adam Il n’y a pas de suspens haletant mais jusqu’au bout on se demande ou est la femme de Paul . Je voulais commencer par un roman qui se passait en Bretagne j'ai été servie celui ci se passe en hiver et a pour cadre Saint Malo peu de description de la ville intramuros mais de la mer battue par les vents est palpable et on imagine bien les enfants jouer au cerf volant sur la plage
Finalement une bonne découverte mais à ne ne pas lire si vous avez le cafard le récit est un peu plombant et Paul boit beaucoup …
4/5
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La Terre - Zola
Re: Olivier ADAM (France)
UNE PARTIE DE BADMINTON :
Libra diffusio - 536 pages
Après une parenthèse parisienne qui n’a pas tenu ses promesses, Paul Lerner, dont les derniers livres se sont peu vendus, revient piteusement en Bretagne où il accepte un poste de journaliste pour un hebdomadaire local. Mais les ennuis ne tardent pas à le rattraper. Tandis que ce littoral, qu’il croyait bien connaître se révèle moins paisible qu’il n’en a l’air, Paul voit sa vie conjugale et familiale brutalement mise à l’épreuve. Il était pourtant prévenu : un jour ou l’autre, on doit négocier avec la loi de l’emmerdement maximum. Reste à disputer la partie le plus élégamment possible...
Eh bien, j’ai pas mal aimé. Oui on retrouve les thèmes habituels (écrivain dans creux de la vague, famille en crise, la Bretagne en hiver...) Mais j’ai aimé cette belle introspection du « héros », sa lucidité sur lui-même, sur ses faiblesses, sur sa difficulté de communiquer, sa façon de laisser filer l’amour, les amitiés, sa lassitude... Le roman commence lentement pour bien « asseoir » les lieux, la situation familiale, professionnelle, l’actualité quelquefois brûlante de la région (migrants, protection du littoral, attentats...) et puis peu à peu le récit va s’accélérer et le suspens s’installer. Je ne me suis jamais ennuyée, j’ai apprécié l’écriture de l’écrivain, très coulante et agréable, quelquefois percutante, et son regard ironique sur la société. Bon la fin n’est pas transcendante ( je me suis dit que l’auteur prévoit d’en faire un scénario) mais au final, bonne lecture.
4/5
Libra diffusio - 536 pages
Après une parenthèse parisienne qui n’a pas tenu ses promesses, Paul Lerner, dont les derniers livres se sont peu vendus, revient piteusement en Bretagne où il accepte un poste de journaliste pour un hebdomadaire local. Mais les ennuis ne tardent pas à le rattraper. Tandis que ce littoral, qu’il croyait bien connaître se révèle moins paisible qu’il n’en a l’air, Paul voit sa vie conjugale et familiale brutalement mise à l’épreuve. Il était pourtant prévenu : un jour ou l’autre, on doit négocier avec la loi de l’emmerdement maximum. Reste à disputer la partie le plus élégamment possible...
Eh bien, j’ai pas mal aimé. Oui on retrouve les thèmes habituels (écrivain dans creux de la vague, famille en crise, la Bretagne en hiver...) Mais j’ai aimé cette belle introspection du « héros », sa lucidité sur lui-même, sur ses faiblesses, sur sa difficulté de communiquer, sa façon de laisser filer l’amour, les amitiés, sa lassitude... Le roman commence lentement pour bien « asseoir » les lieux, la situation familiale, professionnelle, l’actualité quelquefois brûlante de la région (migrants, protection du littoral, attentats...) et puis peu à peu le récit va s’accélérer et le suspens s’installer. Je ne me suis jamais ennuyée, j’ai apprécié l’écriture de l’écrivain, très coulante et agréable, quelquefois percutante, et son regard ironique sur la société. Bon la fin n’est pas transcendante ( je me suis dit que l’auteur prévoit d’en faire un scénario) mais au final, bonne lecture.
4/5
Chantal- Nombre de messages : 3224
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Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Olivier ADAM (France)
Awara a écrit:Peut-être que s'il me tombe sous les yeux... et encore. Ce que vous dites ne me tente pas et même si il est sympathique, ses passages à la télévision ne m'ont pas convaincue
Voilà ce que j'avais écrit après avoir lu quelques unes des critiques de rats sur Les Lisières.... J'aurais dû m'en souvenir avant de l'ouvrir...
Awara- Nombre de messages : 7131
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Re: Olivier ADAM (France)
"Le coeur régulier" Points 2011 218 pages
Comme je ne me rappelle plus le titre que m'avait prêté belle-maman il y a quelques années, je considère ne pas vraiment connaître les livres d'Olivier Adam.
Frère et soeur, Nathan et Sarah étaient complices depuis leur enfance, mais leurs chemins avaient bifurqué. Instable, Nathan connaissait des passages de profond désespoir, suivis de moments euphoriques où il semblait renaître. Depuis quelque temp il s'était fait plus discret, s'était fait oublié, avait trouvé une compagne et travaillait à l'écriture d'un livre. Un jour, Sarah apprend la mort de Nathan; un accident de voiture auquel elle ne croit pas. Pour tenter de comprendre les derniers instants de son frère, elle ira jusqu'au Japon, rencontrera un vieil homme qui accueille et essaye de soigner les désespérés, les candidats au suicide, les adeptes de la solution extrême.
C'est le moment de faire le point sur son existence, de revenir sur ses liens avec la famille: son mari "si parfait", ses enfants, sa soeur...
Est-ce que j'ai aimé le livre? Je n'en sais rien. J'ai surtout eu l'impression de tourner en rond dans une atmosphère tendance noirceur absolue, où le décès d'un frère engendre une descente aux enfers irrémédiable, pour Sarah, et par effet domino, pour le reste de la famille. Ma sensibilité a été mise à l'épreuve, parce que touché par la perte d'un frère il y a quelques années, j'ai ressenti les accents émotionnels qui se rapportaient à ce souvenir douloureux. Des passages m'ont profondément ému à cause de ce retour en arrière. La perte d'un frère est un traumatisme que le personnage de Sarah décrit et nous fait ressentir avec beaucoup de sensibilité et de bouleversement. D'autant plus qu'ici, c'est d'un suicide qu'il s'agit.
Pour le reste, je me suis perdu dans un tas de digressions qui peinaient à me convaincre. Je n'ai pas tout saisi le comportement de Sarah -que je trouve assez excessive et au comportement pas toujours très raisonnable.
Je suis quand même allé au bout du livre sans réelle lassitude, mais 200 pages c'était suffisant.
Note: 3/5
Comme je ne me rappelle plus le titre que m'avait prêté belle-maman il y a quelques années, je considère ne pas vraiment connaître les livres d'Olivier Adam.
Frère et soeur, Nathan et Sarah étaient complices depuis leur enfance, mais leurs chemins avaient bifurqué. Instable, Nathan connaissait des passages de profond désespoir, suivis de moments euphoriques où il semblait renaître. Depuis quelque temp il s'était fait plus discret, s'était fait oublié, avait trouvé une compagne et travaillait à l'écriture d'un livre. Un jour, Sarah apprend la mort de Nathan; un accident de voiture auquel elle ne croit pas. Pour tenter de comprendre les derniers instants de son frère, elle ira jusqu'au Japon, rencontrera un vieil homme qui accueille et essaye de soigner les désespérés, les candidats au suicide, les adeptes de la solution extrême.
C'est le moment de faire le point sur son existence, de revenir sur ses liens avec la famille: son mari "si parfait", ses enfants, sa soeur...
Est-ce que j'ai aimé le livre? Je n'en sais rien. J'ai surtout eu l'impression de tourner en rond dans une atmosphère tendance noirceur absolue, où le décès d'un frère engendre une descente aux enfers irrémédiable, pour Sarah, et par effet domino, pour le reste de la famille. Ma sensibilité a été mise à l'épreuve, parce que touché par la perte d'un frère il y a quelques années, j'ai ressenti les accents émotionnels qui se rapportaient à ce souvenir douloureux. Des passages m'ont profondément ému à cause de ce retour en arrière. La perte d'un frère est un traumatisme que le personnage de Sarah décrit et nous fait ressentir avec beaucoup de sensibilité et de bouleversement. D'autant plus qu'ici, c'est d'un suicide qu'il s'agit.
Pour le reste, je me suis perdu dans un tas de digressions qui peinaient à me convaincre. Je n'ai pas tout saisi le comportement de Sarah -que je trouve assez excessive et au comportement pas toujours très raisonnable.
Je suis quand même allé au bout du livre sans réelle lassitude, mais 200 pages c'était suffisant.
Note: 3/5
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géromino- Nombre de messages : 5609
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Re: Olivier ADAM (France)
La tête sous l'eau
Résumé : De longs mois après son enlèvement, Léa est de retour chez elle. La fin du cauchemar ? Alors que sa famille implosée tente de faire bonne figure, Léa se mure dans un silence douloureux…
Mon avis : un petit "bof" pour cette nouvelle lecture de cet auteur. Oui ce roman se lit vite, l'intrigue est prenante (quoique rocambolesque), l'écriture rythmée, les personnages attachants. Par rapport à ma dernière lecture (Poids léger), ici il y a du sens, de la cohérence, on se laisse facilement porter.
Mais.
Mais, tout est beaucoup trop rapide, presque bâclé. J'avais l'impression de lire le scénario d'une série. Les mots sont justes, alors on s'attache, on ressent de l'empathie, on partage les émotions des protagonistes, on sent le suspens monter, mais tout s'arrête très (trop) vite. Dommage....
Point positif : je pense que ce livre peut plaire aux ados, ou aux jeunes adultes. Une bonne lecture à partager avec eux donc.
Ma note : 2,5/5
Résumé : De longs mois après son enlèvement, Léa est de retour chez elle. La fin du cauchemar ? Alors que sa famille implosée tente de faire bonne figure, Léa se mure dans un silence douloureux…
Mon avis : un petit "bof" pour cette nouvelle lecture de cet auteur. Oui ce roman se lit vite, l'intrigue est prenante (quoique rocambolesque), l'écriture rythmée, les personnages attachants. Par rapport à ma dernière lecture (Poids léger), ici il y a du sens, de la cohérence, on se laisse facilement porter.
Mais.
Mais, tout est beaucoup trop rapide, presque bâclé. J'avais l'impression de lire le scénario d'une série. Les mots sont justes, alors on s'attache, on ressent de l'empathie, on partage les émotions des protagonistes, on sent le suspens monter, mais tout s'arrête très (trop) vite. Dommage....
Point positif : je pense que ce livre peut plaire aux ados, ou aux jeunes adultes. Une bonne lecture à partager avec eux donc.
Ma note : 2,5/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1468
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Re: Olivier ADAM (France)
Les lisières
Résumé (du site de la FNAC)
Entre son ex-femme dont il est toujours amoureux, ses enfants qui lui manquent, son frère qui le somme de partir s'occuper de ses parents « pour une fois », son père ouvrier qui s'apprête à voter FN et le tsunami qui ravage un Japon où il a vécu les meilleurs moments de sa vie, tout semble pousser Paul Steiner aux lisières de sa propre existence. De retour dans la banlieue de son enfance, il va se confronter au monde qui l'a fondé et qu'il a fui. En quelques semaines et autant de rencontres, c'est à un véritable état des lieux personnel, social et culturel qu'il se livre, porté par l'espoir de trouver, enfin, sa place. Dans ce roman ample et percutant, Olivier Adam embrasse dans un même souffle le destin d'un homme et le portrait d'une certaine France, à la périphérie d'elle-même.
Lire ce roman de 450 pages a été un réel plaisir pour moi. Beaucoup de lecteurs critiquent la longueur du récit, son aspect répétitif, sans réelle action.
Mais c'est justement cela qui m'a emballée: je me suis laissée porter par l'écriture de l'auteur, dans son monde gris, triste, sans perspective. Si je peux m'exprimer un peu trivialement: j'avais l'impression de sombrer dans la "mélasse" qu'est la vie du narrateur et curieusement je m'y sentais bien. Le lecteur, tout comme l'auteur, tourne un peu en rond, se pose sans cesse les mêmes questions, qui pour certaines resteront sans réponse.
Contrairement à ses autres romans, Olivier Adam semble pousser sa réflexion un peu plus loin sans échapper à l'auto-critique.
Alors bien sûr cela reste du Olivier Adam et je le déconseille fortement en période de petite baisse de moral.
Ma note 5/5
Résumé (du site de la FNAC)
Entre son ex-femme dont il est toujours amoureux, ses enfants qui lui manquent, son frère qui le somme de partir s'occuper de ses parents « pour une fois », son père ouvrier qui s'apprête à voter FN et le tsunami qui ravage un Japon où il a vécu les meilleurs moments de sa vie, tout semble pousser Paul Steiner aux lisières de sa propre existence. De retour dans la banlieue de son enfance, il va se confronter au monde qui l'a fondé et qu'il a fui. En quelques semaines et autant de rencontres, c'est à un véritable état des lieux personnel, social et culturel qu'il se livre, porté par l'espoir de trouver, enfin, sa place. Dans ce roman ample et percutant, Olivier Adam embrasse dans un même souffle le destin d'un homme et le portrait d'une certaine France, à la périphérie d'elle-même.
Lire ce roman de 450 pages a été un réel plaisir pour moi. Beaucoup de lecteurs critiquent la longueur du récit, son aspect répétitif, sans réelle action.
Mais c'est justement cela qui m'a emballée: je me suis laissée porter par l'écriture de l'auteur, dans son monde gris, triste, sans perspective. Si je peux m'exprimer un peu trivialement: j'avais l'impression de sombrer dans la "mélasse" qu'est la vie du narrateur et curieusement je m'y sentais bien. Le lecteur, tout comme l'auteur, tourne un peu en rond, se pose sans cesse les mêmes questions, qui pour certaines resteront sans réponse.
Contrairement à ses autres romans, Olivier Adam semble pousser sa réflexion un peu plus loin sans échapper à l'auto-critique.
Alors bien sûr cela reste du Olivier Adam et je le déconseille fortement en période de petite baisse de moral.
Ma note 5/5
Re: Olivier ADAM (France)
Quatrième de couverture
Depuis la mort de son frère, Sarah est perdue. Ce n’était pas un accident, croit-elle. Pour en avoir le cœur net, elle se rend dans un village côtier au Japon, au pied des falaises où il fut heureux. Chez Natsume, vieil homme solitaire qui a guéri Nathan de son désespoir, Sarah va revivre les derniers moments de la vie de ce frère tant aimé. Éprouver les mêmes sensations… mais aussi les mêmes vertiges.
Mon avis
Un très beau roman mais d’une grande tristesse. A ne pas lire si vous êtes en pleine déprime car l’ambiance est très sombre.
Cela dit, ce roman comporte aussi un côté très lumineux et n’est pas dénué d’espoir à travers notamment le personnage de Natsume qui incarne cette lumière au milieu de l’obscurité. En toute simplicité, il tend la main à ceux qui sont désespérés et juste en s’occupant d’eux simplement, leur offre la chance d’un nouveau départ dans la vie. Son dévouement est très touchant à lire.
Quant à Sarah, c’est un personnage torturé et profondément mal dans sa peau qui a bien besoin que quelqu’un lui tende la main. J’ai aimé la suivre dans son voyage au Japon sur les traces de son frère tant aimé mais hélas perdu de vue. La relation fusionnelle de l’enfance a petit à petit laissé la place à la distance et ces deux jumeaux aux personnalités semblables en bien des points ont finalement choisi une vie radicalement opposée. Pour Nathan, ce sera une vie de bohème, pour Sarah, une vie rangée de femme « parfaite en tout point » mais seulement en apparence.
Bref, c’est un roman qui m’a plu malgré son atmosphère plombante. J’ai été touché par la souffrance de Sarah même si je ne l’ai pas toujours comprise et j’ai aimé le dépaysement offert par le village japonais où je poserais bien mes valises pour un temps.
4/5
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Lecture en cours : Astrid et Veronika - Linda Olsson
"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois"
Lyreek- Nombre de messages : 3099
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Re: Olivier ADAM (France)
Falaises
Le narrateur passe la nuit à Etretat, en compagnie de sa femme et sa petite fille, sur les lieux mêmes où sa mère s'est jetée du haut de la falaise, vingt plus tôt.
L'occasion pour lui de faire un retour en arrière sur son enfance auprès de cette mère si fragile psychologiquement. Puis après son suicide, les années passées avec son frère aîné à supporter la violence aussi terrible qu'inexpliquée de son père. L'adolescence et ses excès auprès d'amis et de petites copines mal dans leur peau.
Toutes ces trente et une années où il a appris à survivre malgré tout, ne sombrant pas complètement grâce à l'amour de Claire et la naissance de Chloé.
Voici un roman qui est du pur Olivier Adam: l'enfance sans joie dans une banlieue grise et triste, les parents et amis cabossés, le naufrage qui semble toujours imminent.....
Alors, bien sûr il faut aimer se plonger dans cette noirceur mais Olivier Adam trouve toujours les mots justes et malgré ce qui pourrait devenir un déballage plein de misérabilisme, laisse pointer l'espoir au bout du tunnel.
Ma note 4,5/5
Le narrateur passe la nuit à Etretat, en compagnie de sa femme et sa petite fille, sur les lieux mêmes où sa mère s'est jetée du haut de la falaise, vingt plus tôt.
L'occasion pour lui de faire un retour en arrière sur son enfance auprès de cette mère si fragile psychologiquement. Puis après son suicide, les années passées avec son frère aîné à supporter la violence aussi terrible qu'inexpliquée de son père. L'adolescence et ses excès auprès d'amis et de petites copines mal dans leur peau.
Toutes ces trente et une années où il a appris à survivre malgré tout, ne sombrant pas complètement grâce à l'amour de Claire et la naissance de Chloé.
Voici un roman qui est du pur Olivier Adam: l'enfance sans joie dans une banlieue grise et triste, les parents et amis cabossés, le naufrage qui semble toujours imminent.....
Alors, bien sûr il faut aimer se plonger dans cette noirceur mais Olivier Adam trouve toujours les mots justes et malgré ce qui pourrait devenir un déballage plein de misérabilisme, laisse pointer l'espoir au bout du tunnel.
Ma note 4,5/5
Re: Olivier ADAM (France)
"Je vais bien, ne t'en fais pas" Pocket 2018 256 pages
Loïc et Claire sont frère et soeur. Après une dispute avec leur père, Loïc disparait. Il ne donnera plus de nouvelles qu'épisodiquement, deux ou trois cartes par mois, quelques mots brefs, aucune explication sur son geste, pas un mot pour ses parents. La dernière carte a été postée à Portbail; Claire décide de s'y rendre. Et peut-être, qui sait, le retrouver.
Le 4e de couverture laissait promettre une histoire à haute teneur émotionnelle. Mais je n'ai jamais ressenti le fort bouleversement attendu. Pour nous installer dans l'existence terne de Claire, Olivier Adam nous décrit des passages aux caisses d'une superette; bon, à la troisième fois on a compris. Avec la description de ses soirées ratées, de ses rencontres amoureuses -ratées aussi-, on a aussi l'idée de la triste vie de Claire. Dans tout le livre, c'est la relation avec ses parents qui m'a le plus touché. Mais là encore, j'attendais plus d'émotion dans cette relation. A chaque fois, j'avais l'impression d'un non-aboutissement dans les battements de coeur qui auraient dû se produire.
Avant de tirer à boulets rouges sur l'auteur, je me suis rappelé avoir lu dans la présentation qu'il s'agissait de son premier roman. Ce qui oblige à relativiser mon point de vue et à admettre un minimum d'indulgence dans la critique. Assassiner un premier roman, ce n'est pas honnête. D'autant plus que le cinéma a su en déterminer les valeurs profondes. Il faudrait sans doute que je regarde le film pour avoir une meilleure opinion du livre.
Note: 3/5
Loïc et Claire sont frère et soeur. Après une dispute avec leur père, Loïc disparait. Il ne donnera plus de nouvelles qu'épisodiquement, deux ou trois cartes par mois, quelques mots brefs, aucune explication sur son geste, pas un mot pour ses parents. La dernière carte a été postée à Portbail; Claire décide de s'y rendre. Et peut-être, qui sait, le retrouver.
Le 4e de couverture laissait promettre une histoire à haute teneur émotionnelle. Mais je n'ai jamais ressenti le fort bouleversement attendu. Pour nous installer dans l'existence terne de Claire, Olivier Adam nous décrit des passages aux caisses d'une superette; bon, à la troisième fois on a compris. Avec la description de ses soirées ratées, de ses rencontres amoureuses -ratées aussi-, on a aussi l'idée de la triste vie de Claire. Dans tout le livre, c'est la relation avec ses parents qui m'a le plus touché. Mais là encore, j'attendais plus d'émotion dans cette relation. A chaque fois, j'avais l'impression d'un non-aboutissement dans les battements de coeur qui auraient dû se produire.
Avant de tirer à boulets rouges sur l'auteur, je me suis rappelé avoir lu dans la présentation qu'il s'agissait de son premier roman. Ce qui oblige à relativiser mon point de vue et à admettre un minimum d'indulgence dans la critique. Assassiner un premier roman, ce n'est pas honnête. D'autant plus que le cinéma a su en déterminer les valeurs profondes. Il faudrait sans doute que je regarde le film pour avoir une meilleure opinion du livre.
Note: 3/5
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géromino- Nombre de messages : 5609
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Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Olivier ADAM (France)
Des vents contraires
Quatrième de couverture : Depuis que sa femme a disparu sans jamais faire signe, Paul Anderen vit seul avec ses deux jeunes enfants. Mais une année s'est écoulée, une année où chaque jour était à réinventer, et Paul est épuisé. Il espère faire peau neuve par la grâce d'un retour aux sources et s'installe alors à Saint-Malo, la ville de son enfance. Mais qui est donc Paul Anderen ? Un père qui, pour sauver le monde aux yeux de ses enfants, doit lutter sans cesse avec sa propre inquiétude et contrer, avec une infinie tendresse, les menaces qui pèsent sur leur vie.
Mon avis : J'ai été passablement agacée par ce roman dont le thème semblait pourtant prometteur. Trop de "tout", et comme on dit : trop c'est trop. Trop d'alcool, trop de mièvreries, trop de coïncidences fortuites, trop de stéréotypes (le personnage de l'instit...quelle horreur ), trop d'impasses, trop de vent
Le personnage principal ne m'a absolument pas touchée et j'ai eu beaucoup de mal à adhérer à son histoire, bien que tragique et incitant à l'empathie. Je pense que le style de l'auteur y est pour beaucoup. Ses phrases descriptives à rallonge où il juxtapose des éléments pour justifier une métaphore ou une comparaison, sans même utiliser de ponctuation, m'ont épuisée. Point positif (quand même) : les belles images de la côte bretonne, on s'y croirait.
Après 4 tentatives, je pense que je vais m'arrêter là avec cet auteur dont l'univers et le style ne me touchent pas. Dommage, j'appréciais quand même les descriptions.
Ma note : 2,25/5
Quatrième de couverture : Depuis que sa femme a disparu sans jamais faire signe, Paul Anderen vit seul avec ses deux jeunes enfants. Mais une année s'est écoulée, une année où chaque jour était à réinventer, et Paul est épuisé. Il espère faire peau neuve par la grâce d'un retour aux sources et s'installe alors à Saint-Malo, la ville de son enfance. Mais qui est donc Paul Anderen ? Un père qui, pour sauver le monde aux yeux de ses enfants, doit lutter sans cesse avec sa propre inquiétude et contrer, avec une infinie tendresse, les menaces qui pèsent sur leur vie.
Mon avis : J'ai été passablement agacée par ce roman dont le thème semblait pourtant prometteur. Trop de "tout", et comme on dit : trop c'est trop. Trop d'alcool, trop de mièvreries, trop de coïncidences fortuites, trop de stéréotypes (le personnage de l'instit...quelle horreur ), trop d'impasses, trop de vent
Le personnage principal ne m'a absolument pas touchée et j'ai eu beaucoup de mal à adhérer à son histoire, bien que tragique et incitant à l'empathie. Je pense que le style de l'auteur y est pour beaucoup. Ses phrases descriptives à rallonge où il juxtapose des éléments pour justifier une métaphore ou une comparaison, sans même utiliser de ponctuation, m'ont épuisée. Point positif (quand même) : les belles images de la côte bretonne, on s'y croirait.
Après 4 tentatives, je pense que je vais m'arrêter là avec cet auteur dont l'univers et le style ne me touchent pas. Dommage, j'appréciais quand même les descriptions.
Ma note : 2,25/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1468
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Tout peut s'oublier Olivier Adam
Tout peut s'oublier
Un titre en référence à Jacques Brel, un joli titre qui annonce un roman plein de mélancolie. Etonnant pour l'auteur ?
Je rejoins l'avis de Lalyre un peu plus haut.
Je ne vais pas remettre le résumé.
Mon avis : ce roman est pour moi assez réussi. Car avec l'auteur il y a du bon et du moins bon selon moi.
Nathan est gérant d'une petite salle de cinéma dans une petite ville bretonne en bord de mer ( Dinard peut-être ? ) , il a rencontré sa compagne - céramiste - au Japon. Ils ont un fils. Au bout de quelques années, ils se séparent mais jamais Nathan n'aurait pensé un jour voir son fils et sa mère disparaitre du jour au lendemain sans crier gare.
C'est alors que Nathan va essayer de retrouver son fils, de comprendre ce qui s'est passé. Pourquoi ? Comment est-ce possible ? Il est désespéré mais prêt à tout.
Les chapitres alternent entre le passé où Nathan se remémore la rencontre avec la mère de son fils, ses différents voyages dans ce pays qu'il adore et le présent où il tente de retrouver son fils en France ? Au Japon ? Ses parents tentent de le soutenir mais les rapports entre eux sont un peu compliqués, sa voisine a elle aussi perdu un fils et leurs histoires vont les rapprocher.
Je n'en dirai pas plus mais j'ai aimé la mélancolie de l'histoire , le dépaysement et les descriptions des paysages et usages japonais. Les personnages sont justes. J'ai beaucoup apprécié aussi les références cinématographiques nombreuses ( même si parfois ça fait un peu catalogue... ) mais aussi les références musicales qui me parlent.
En parallèle nous suivons l'histoire d'une jeune femme disparue au Japon ...
Ce roman n'est pas tendre avec les japonais et avec leur système de judiciaire... C'est assez terrifiant et donne froid dans le dos. Si un couple se sépare , le père n'a absolument aucun droit, la garde est 100% pour la mère quelque soit le tableau.
Ce que je n'ai pas aimé : ce roman est trop court, la fin arrive trop vite, il y a trop de questions qui restent sans réponses. J'imagine que c'est volontaire ...mais pour moi ce n'est pas abouti, O Adam aurait pu bosser un peu plus sur le(s) personnage(s) féminin(s).
Cela reste tout de même un bon roman malgré ces bémols.
Si vous appréciez l'auteur, vous devriez accrocher !
Ma note : 3,5/ 5
petitemartine- Admin
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Re: Olivier ADAM (France)
Dessous les roses
Adam Olivier
Flammarion 24 août 2022
248 pages
Quatrième de couverture
- Tu crois qu'il va venir ? m'a demandé Antoine en s'allumant une cigarette.J'ai haussé les épaules. Avec Paul comment savoir ? Il n'en faisait toujours qu'à sa tête. Se souciait peu des convenances. Considérait n'avoir aucune obligation envers qui que ce soit. Et surtout pas envers sa famille, qu'il avait laminée de film en film, de pièce en pièce, même s'il s'en défendait.- En tout cas, a repris mon frère, si demain il s'avise de se lever pour parler de papa, je te jure, je le défonce.- Ah ouais ? a fait une voix derrière nous. Je serais curieux de savoir comment tu comptes t'y prendre...Antoine a sursauté. Je me suis retournée. Paul se tenait là, dans l'obscurité, son sac à la main. Nous n'avions pas entendu grincer la grille. J'ignore comment il s'y prenait. Ce portillon couinait depuis toujours. Aucun dégrippant, aucun type d'huile n'avait jamais réussi à le calmer. Mais Paul parvenait à le pousser sans lui arracher le moindre miaulement.
Mon avis
Ce roman traite principalement les relations maternelles, paternelles et fraternelles principalement lors des funérailles du père, ce jour là les conversations tournent autour de l’absent, du comportement qu’il a eu lors de l’enfance de sa fille et de ses deux garçons qui ont pourtant grandi ensemble mais avec quelques années d’écart, n’ont pas été traités de la même façon par leurs parents, surtout par leur père. Les trois enfants qui n’ont pas le même point de vue sur leur vécu, chacun pense faire un effort pour rester unis le jour de l’enterrement et bien non, ce sont surtout les deux deux garçons dont le plus jeune qui en veut à l’aîné qu’il considère comme un traitre, un égocentrique et un fainéant, alors que leur sœur tente d’apaiser le conflit par égard pour la mère. Cris, insultes, des non-dits, de la rancoeur mais il y a aussi de l’amour pour adoucir ce combat de coq. Je n’en dis pas plus car cette lecture m’a fait très mal, j’ai cependant terminé ce roman que j’ai ressenti comme un vécu personnel, je n’ai pas trop aimé ces règlements de compte….3,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5794
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Re: Olivier ADAM (France)
Dans la nuit blanche
Résumé :
Antoine est à l'hôpital, dans le coma. Il a été renversé à vélo par une voiture qui a pris la fuite. Les mauvaises nouvelles vont toujours très vite. Hugo et Antoine sont des amis d'enfance, des inséparables.
Antoine et Léa sont frère et soeur, collés l'un à l'autre pour toujours. Alors ils sont rapidement au courant, comme Chloé, Gabriel, Nathan, et tous les autres. Leurs petits désordres deviennent dérisoires.
Une vie qui s'effondre est une onde de choc qui se propage sans pitié... D'autant qu'une question les unit : qui a renversé Antoine ?
Mon avis : un roman assez court où dès les premières pages on retrouve le style et l'ambiance de l'écrivain. Assez court mais juste comme il faut.
J'ai parfois trouvé ses courts romans un peu bâclés, pas assez fouillé mais là c'est équilibré.
Les thèmes chers à l'auteur sont présents : la famille, l'adolescence et son spleen, le passage à l'âge adulte, les fragilités, l'entraide, les amitiés...
Un livre qui s'adresse autant aux adolescents qu'aux adultes.
On retrouve les mêmes personnages que dans ses romans précédents : Léa, Antoine, Chloé, Nathan etc.... des prénoms récurrents chez l'auteur.
Un roman assez lumineux, une famille unie face à Antoine qui lutte dans la nuit blanche ...
Le "qui l'a renversé " n'est pas à mon avis le plus important du roman même si bien sûr on s'interroge, il n'y a pas de suspens haletant. mais les liens qui unissent les personnages sont bien développés.
Un joli roman intimiste, lumineux et touchant sur les liens familiaux et amicaux.
Je le conseille aux amateurs d'Olivier Adam mais aussi à ceux qui voudraient découvrir son univers.
Ma note :4/5
Résumé :
Antoine est à l'hôpital, dans le coma. Il a été renversé à vélo par une voiture qui a pris la fuite. Les mauvaises nouvelles vont toujours très vite. Hugo et Antoine sont des amis d'enfance, des inséparables.
Antoine et Léa sont frère et soeur, collés l'un à l'autre pour toujours. Alors ils sont rapidement au courant, comme Chloé, Gabriel, Nathan, et tous les autres. Leurs petits désordres deviennent dérisoires.
Une vie qui s'effondre est une onde de choc qui se propage sans pitié... D'autant qu'une question les unit : qui a renversé Antoine ?
Mon avis : un roman assez court où dès les premières pages on retrouve le style et l'ambiance de l'écrivain. Assez court mais juste comme il faut.
J'ai parfois trouvé ses courts romans un peu bâclés, pas assez fouillé mais là c'est équilibré.
Les thèmes chers à l'auteur sont présents : la famille, l'adolescence et son spleen, le passage à l'âge adulte, les fragilités, l'entraide, les amitiés...
Un livre qui s'adresse autant aux adolescents qu'aux adultes.
On retrouve les mêmes personnages que dans ses romans précédents : Léa, Antoine, Chloé, Nathan etc.... des prénoms récurrents chez l'auteur.
Un roman assez lumineux, une famille unie face à Antoine qui lutte dans la nuit blanche ...
Le "qui l'a renversé " n'est pas à mon avis le plus important du roman même si bien sûr on s'interroge, il n'y a pas de suspens haletant. mais les liens qui unissent les personnages sont bien développés.
Un joli roman intimiste, lumineux et touchant sur les liens familiaux et amicaux.
Je le conseille aux amateurs d'Olivier Adam mais aussi à ceux qui voudraient découvrir son univers.
Ma note :4/5
petitemartine- Admin
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Re: Olivier ADAM (France)
Petitemartine : En retournant en arrière dans la discussion au sujet d'Olivier Adam, je m'aperçois que ma dernière lecture le concernant date de Juillet 2020. Trois ans déjà !!! Je ne manquerai pas de rattraper le temps perdu dès que possible pour partager notre engouement commun pour cet auteur.
Dkois- Nombre de messages : 3518
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Re: Olivier ADAM (France)
LES ROCHES ROUGES
Olivier ADAM
Pocket 226 Pages
077/2023
Résumé (4° de couverture)
Il y a des vies comme des pièges. Des vies qui merdent. Un peu fragile, un peu bizarre, Antoine ne fait pas grand-chose de la sienne. Leila, jeune maman, vit sous la coupe d'un compagnon violent. Un instant échappé, ces deux-là se sont rencontrés au Pôle emploi - passage obligé de leur banlieue grisâtre. Est-ce de l'amour, qui naît entre les deux jeunes gens ? Fuyant la brutalité de leur quotidien, les voilà sur les routes, direction le Sud, les calanques - ces roches rouges qui sont l'enfance d'Antoine, la possibilité d'un refuge, d'un bonheur possible, caché... Jusqu'à quand ? Peut-on si facilement échapper au passé ?
L’auteur, le livre et moi
Ma dernière lecture d’un roman d’Olivier Adam remonte à 2020. Trois ans déjà ! Il s’agissait de « La tête sous l’eau ». D’autres romans sont parus entretemps et j’ai laissé faire le temps pour qu’ils paraissent en version poche et pour les voir apparaitre chez les bouquinistes. C’est sur un étal de vide grenier que j’ai trouvé ce Dimanche « Les roches rouges ».
Exceptionnellement ce livre n’a pas transité dans ma P.A.L. Je finissais ma lecture précédente, je l’ai sorti du sac à dos et m’y suis aussitôt attelé. Trois ans d’attente suffisent pour encore y ajouter du temps.
Mon avis
On peut bien évidemment trouver tous les défauts du monde à ce roman d’Olivier Adam. Vous en voulez la liste ? La voici:
- Une nouvelle fois l’histoire se passe dans le milieu des gens moyens (chez qui il ne doit rien se passer). Dans un petit quartier tranquille, qualifié de dortoir en périphérie de la grande ville.
- Une nouvelle fois, c’est l’histoire de jeunes personnes déjà blasés de la vie (chômage, joints, grossesse précoce, violence familiale, …)
- L’accumulation de problèmes réunis en si peu de personnages jette un certain discrédit à l’histoire
- C'est grand public
- Etc… Etc…
Et bien n’empêche que cela fonctionne une nouvelle fois, et plus que d’habitude d’ailleurs.
Me concernant, je me suis laissé emporté par le drame de cette histoire. Les 226 pages ont été absorbées comme un verre d’eau fraîche en été. Parce finalement, on y croit à cette histoire et inutile de me raconter le contraire. On peut ne pas aimer le style, la forme mais néanmoins : On vibre, on s’impatiente, on craint, on espère, … Bref on vit ce livre.
Ma note 4 / 5
Olivier ADAM
Pocket 226 Pages
077/2023
Résumé (4° de couverture)
Il y a des vies comme des pièges. Des vies qui merdent. Un peu fragile, un peu bizarre, Antoine ne fait pas grand-chose de la sienne. Leila, jeune maman, vit sous la coupe d'un compagnon violent. Un instant échappé, ces deux-là se sont rencontrés au Pôle emploi - passage obligé de leur banlieue grisâtre. Est-ce de l'amour, qui naît entre les deux jeunes gens ? Fuyant la brutalité de leur quotidien, les voilà sur les routes, direction le Sud, les calanques - ces roches rouges qui sont l'enfance d'Antoine, la possibilité d'un refuge, d'un bonheur possible, caché... Jusqu'à quand ? Peut-on si facilement échapper au passé ?
L’auteur, le livre et moi
Ma dernière lecture d’un roman d’Olivier Adam remonte à 2020. Trois ans déjà ! Il s’agissait de « La tête sous l’eau ». D’autres romans sont parus entretemps et j’ai laissé faire le temps pour qu’ils paraissent en version poche et pour les voir apparaitre chez les bouquinistes. C’est sur un étal de vide grenier que j’ai trouvé ce Dimanche « Les roches rouges ».
Exceptionnellement ce livre n’a pas transité dans ma P.A.L. Je finissais ma lecture précédente, je l’ai sorti du sac à dos et m’y suis aussitôt attelé. Trois ans d’attente suffisent pour encore y ajouter du temps.
Mon avis
On peut bien évidemment trouver tous les défauts du monde à ce roman d’Olivier Adam. Vous en voulez la liste ? La voici:
- Une nouvelle fois l’histoire se passe dans le milieu des gens moyens (chez qui il ne doit rien se passer). Dans un petit quartier tranquille, qualifié de dortoir en périphérie de la grande ville.
- Une nouvelle fois, c’est l’histoire de jeunes personnes déjà blasés de la vie (chômage, joints, grossesse précoce, violence familiale, …)
- L’accumulation de problèmes réunis en si peu de personnages jette un certain discrédit à l’histoire
- C'est grand public
- Etc… Etc…
Et bien n’empêche que cela fonctionne une nouvelle fois, et plus que d’habitude d’ailleurs.
Me concernant, je me suis laissé emporté par le drame de cette histoire. Les 226 pages ont été absorbées comme un verre d’eau fraîche en été. Parce finalement, on y croit à cette histoire et inutile de me raconter le contraire. On peut ne pas aimer le style, la forme mais néanmoins : On vibre, on s’impatiente, on craint, on espère, … Bref on vit ce livre.
Ma note 4 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3518
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Olivier ADAM (France)
Tu donnes envie de lire ce livre, DKOIS!
_________________
Lectures en cours:
Prochaine lecture:
Avis en attente:
Awara- Nombre de messages : 7131
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
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