Damon GALGUT ( Afrique du Sud )
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Dkois
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petitemartine
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Damon GALGUT ( Afrique du Sud )
Damon GALGUT - présentation de l'auteur
Biographie ( source - étonnants voyageurs )
Pour Damon Galgut, écrivain et dramaturge appartenant à la dernière génération ayant grandi sous l’Apartheid, la "nouvelle Afrique du Sud" est une imposture. Les préjugés racistes restent une réalité, la pauvreté est criante et les mentalités tardent à évoluer. Point de bienveillance ni d’angélisme dans les romans de ce sud-africain né à Pretoria en 1963 qui se qualifie sans détour d’écrivain de la "classe-moyenne blanche".
À six ans, on lui diagnostique un cancer. Le jeune Damon passe ainsi de longues années de son enfance enfermé entre les quatre murs blancs de l’hôpital, avec pour seule distraction la voix de ses proches lui lisant des histoires à son chevet. De cette période, que l’écrivain considère comme « une pièce centrale de sa vie », naît son irrépressible goût pour les livres, la lecture et l’écriture. À l’âge de 17 ans, il confie ses premiers écrits à l’œil avisé d’un de ses professeurs de lycée qui porte tout de suite l’œuvre à une maison d’édition de Johannesburg qui publie A Sinless Season (non traduit en français). Suivront d’autres ouvrages, des nouvelles, des pièces de théâtre, et de nombreuses récompenses, dont le Prix du Commonwealth pour l’Afrique. En 2003, le succès d’Un Docteur irréprochable, sélectionné pour le Booker Prize britannique, lui permet de toucher un public beaucoup plus large.
Après la génération des Gordimer ou des Brink - qui explorait surtout les enjeux moraux de l’apartheid et traçait des frontières assez nettes entre le bien et le mal -, Galgut peint la complexité, l’ambiguïté. En 2010, son Imposteur esquisse, à travers l’étrange histoire d’Adam, tombé sous l’emprise du manipulateur Canning, une réflexion sur la manière dont une société reconstitue son histoire, rassemble ses souvenirs et bricole avec son passé.
D’abord paru sous la forme de trois nouvelles dans la revue The Paris Review, Dans une chambre inconnue, son dernier roman publié en français, a été sélectionné en 2010 pour le Man Booker Prize. Dans ce texte intime et poétique, largement autobiographique, l’écrivain réinvente le récit de voyage, sous la forme de trois variations sur l’errance volontaire.
Son roman "La faille" ("The Quarry", 1995) a été adapté au cinéma en 1998 par Marion Hänsel avec John Lynch. Il remporta le prix du meilleur film au Festival des films du monde de Montréal en 1998. Il a également été adapté en 2020, réalisé par Scott Teems avec Shea Whigham et Michael Shannon.
Il a remporté le 3 novembre 2021 le Booker Prize, prestigieux prix littéraire britannique, pour son roman The Promise (La Promesse, paru en mars 2022 aux éditions de l'Olivier), qui retrace l’histoire d’une famille blanche dans une exploitation agricole près de Pretoria.
Damon Galgut vit au Cap.
Citation : "Oui, l’Afrique du Sud décrite par Galgut fait peur : "Le crime sévissait partout, jusque dans les coins les plus reculés. Le pays allait à vau-l’eau", écrit le romancier, l’un des plus désenchantés de sa génération. Et dont la prose brûle comme un feu de brousse."
André Clevel, L’Express
Biographie ( source - étonnants voyageurs )
Pour Damon Galgut, écrivain et dramaturge appartenant à la dernière génération ayant grandi sous l’Apartheid, la "nouvelle Afrique du Sud" est une imposture. Les préjugés racistes restent une réalité, la pauvreté est criante et les mentalités tardent à évoluer. Point de bienveillance ni d’angélisme dans les romans de ce sud-africain né à Pretoria en 1963 qui se qualifie sans détour d’écrivain de la "classe-moyenne blanche".
À six ans, on lui diagnostique un cancer. Le jeune Damon passe ainsi de longues années de son enfance enfermé entre les quatre murs blancs de l’hôpital, avec pour seule distraction la voix de ses proches lui lisant des histoires à son chevet. De cette période, que l’écrivain considère comme « une pièce centrale de sa vie », naît son irrépressible goût pour les livres, la lecture et l’écriture. À l’âge de 17 ans, il confie ses premiers écrits à l’œil avisé d’un de ses professeurs de lycée qui porte tout de suite l’œuvre à une maison d’édition de Johannesburg qui publie A Sinless Season (non traduit en français). Suivront d’autres ouvrages, des nouvelles, des pièces de théâtre, et de nombreuses récompenses, dont le Prix du Commonwealth pour l’Afrique. En 2003, le succès d’Un Docteur irréprochable, sélectionné pour le Booker Prize britannique, lui permet de toucher un public beaucoup plus large.
Après la génération des Gordimer ou des Brink - qui explorait surtout les enjeux moraux de l’apartheid et traçait des frontières assez nettes entre le bien et le mal -, Galgut peint la complexité, l’ambiguïté. En 2010, son Imposteur esquisse, à travers l’étrange histoire d’Adam, tombé sous l’emprise du manipulateur Canning, une réflexion sur la manière dont une société reconstitue son histoire, rassemble ses souvenirs et bricole avec son passé.
D’abord paru sous la forme de trois nouvelles dans la revue The Paris Review, Dans une chambre inconnue, son dernier roman publié en français, a été sélectionné en 2010 pour le Man Booker Prize. Dans ce texte intime et poétique, largement autobiographique, l’écrivain réinvente le récit de voyage, sous la forme de trois variations sur l’errance volontaire.
Son roman "La faille" ("The Quarry", 1995) a été adapté au cinéma en 1998 par Marion Hänsel avec John Lynch. Il remporta le prix du meilleur film au Festival des films du monde de Montréal en 1998. Il a également été adapté en 2020, réalisé par Scott Teems avec Shea Whigham et Michael Shannon.
Il a remporté le 3 novembre 2021 le Booker Prize, prestigieux prix littéraire britannique, pour son roman The Promise (La Promesse, paru en mars 2022 aux éditions de l'Olivier), qui retrace l’histoire d’une famille blanche dans une exploitation agricole près de Pretoria.
Damon Galgut vit au Cap.
Citation : "Oui, l’Afrique du Sud décrite par Galgut fait peur : "Le crime sévissait partout, jusque dans les coins les plus reculés. Le pays allait à vau-l’eau", écrit le romancier, l’un des plus désenchantés de sa génération. Et dont la prose brûle comme un feu de brousse."
André Clevel, L’Express
Dernière édition par petitemartine le Jeu 7 Sep 2023 - 19:21, édité 1 fois
petitemartine- Admin
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Re: Damon GALGUT ( Afrique du Sud )
La promesse
Quatrième de couverture : 1986, Pretoria. Rachel, matriarche de la famille Swart, a fait une promesse avant de mourir : léguer sa maison à Salome, sa domestique noire. Cette décision divise le clan : les langues se délient, les rancœurs et les convoitises s’exacerbent au point de faire voler en éclats les liens qui unissent les uns et les autres.
Cette promesse doit-elle être tenue, et à quel prix ?
À travers le déclin d’une famille protestante, c’est toute l’histoire d’un pays que Damon Galgut dessine en filigrane dans une langue virtuose qui nous fait entendre les voix de chacun de ses personnages.
Mon avis : de ce livre, j'ai tout aimé. Le style, désarçonnant. Les thèmes de la religion, de la famille et de la politique, noirs, radicaux, dérangeants. Les personnages, ambigüs, désabusés, humains.
La construction du roman, une fois le lecteur pris dans l'histoire, amène beaucoup de suspens et m'a parue très habile.
Et puis pour une fois, une fin qui ne m'a pas déçue !
Bref, un excellent roman, intelligent, dont j'ai du mal à faire une critique qui rendrait justice au plaisir que j'ai eu à le lire.
Un seul conseil : ne passez pas à côté
Merci Petitemartine pour cette proposition pour le quadri, sans ça je n'aurais jamais ouvert ce livre
Ma note : 5/5
Quatrième de couverture : 1986, Pretoria. Rachel, matriarche de la famille Swart, a fait une promesse avant de mourir : léguer sa maison à Salome, sa domestique noire. Cette décision divise le clan : les langues se délient, les rancœurs et les convoitises s’exacerbent au point de faire voler en éclats les liens qui unissent les uns et les autres.
Cette promesse doit-elle être tenue, et à quel prix ?
À travers le déclin d’une famille protestante, c’est toute l’histoire d’un pays que Damon Galgut dessine en filigrane dans une langue virtuose qui nous fait entendre les voix de chacun de ses personnages.
Mon avis : de ce livre, j'ai tout aimé. Le style, désarçonnant. Les thèmes de la religion, de la famille et de la politique, noirs, radicaux, dérangeants. Les personnages, ambigüs, désabusés, humains.
La construction du roman, une fois le lecteur pris dans l'histoire, amène beaucoup de suspens et m'a parue très habile.
Et puis pour une fois, une fin qui ne m'a pas déçue !
Bref, un excellent roman, intelligent, dont j'ai du mal à faire une critique qui rendrait justice au plaisir que j'ai eu à le lire.
Un seul conseil : ne passez pas à côté
Merci Petitemartine pour cette proposition pour le quadri, sans ça je n'aurais jamais ouvert ce livre
Ma note : 5/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1497
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Re: Damon GALGUT ( Afrique du Sud )
Ce Damon Galgut commence à m'intriguer sérieusement
Dkois- Nombre de messages : 3560
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Re: Damon GALGUT ( Afrique du Sud )
Il faut te laisser tenter ! Mon avis ressemblera à celui de Pistoufle. Il y a du Coetzee dans ce roman je trouve. Je pense que u pourrais apprécier.Dkois a écrit:Ce Damon Galgut commence à m'intriguer sérieusement
petitemartine- Admin
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Re: Damon GALGUT ( Afrique du Sud )
"La promesse" Points 2023 285 pages
Afrique du Sud (Pretoria) 1986. Malade, Rachel (de confession juive à l'origine, puis convertie à la religion protestante), matriarche d'une famille aisée, a fait promettre à son mari Manie, qu'à sa mort la maison devra revenir à Salome, leur domestique noire. Sous le coup de l'émotion, Manie, bouleversé, promet. Cette promesse a cependant eu un témoin: Amor, leur fille... Ce témoignage mis au jour lors du décès de Ma Rachel, ne va tarder à bouleverser des relations familiales déjà assez compliquées, voire tendues...
Je ne serai pas aussi élogieux en tous points que Pistoufle. En premier lieu, il y a cette façon déstabilisante d'amener les dialogues, qui surgissent d'un coup. J'avais l'impression comme de "patiner" dans la lecture (qui pourtant semble assez fluide malgré tout), avec l'obligation de faire un effort cérébral pour ne pas perdre le fil. Une lecture donc heurtée.
D'autre part, si Amor (personnage "socle" du livre) a retenu mon attention, ce n'est pas le cas des autres personnages que j'ai trouvé sans grands reliefs.
Le tableau de l'Afrique du Sud que dépeint l'auteur ne m'a pas non plus réellement convaincu. On comprend parfaitement les rapports de la société, divisée par la ségrégation (encore bien présente dans le pays) ou par la (ou les) religion, mais je n'arrivais pas à m'imprégner de l'atmosphère des lieux. Je ne retrouvais pas mes points de référence laissés par les lectures d'André Brink (d'accord, j'ai quelques lacunes en ce qui concerne ce pays...).
Enfin bref, je suis carrément passé à côté du livre, à cause de plusieurs aspects secondaires sans doute, mais qui mis bout à bout ne m'ont pas permis de l'apprécier à sa juste valeur.
Note: 3/5
Afrique du Sud (Pretoria) 1986. Malade, Rachel (de confession juive à l'origine, puis convertie à la religion protestante), matriarche d'une famille aisée, a fait promettre à son mari Manie, qu'à sa mort la maison devra revenir à Salome, leur domestique noire. Sous le coup de l'émotion, Manie, bouleversé, promet. Cette promesse a cependant eu un témoin: Amor, leur fille... Ce témoignage mis au jour lors du décès de Ma Rachel, ne va tarder à bouleverser des relations familiales déjà assez compliquées, voire tendues...
Je ne serai pas aussi élogieux en tous points que Pistoufle. En premier lieu, il y a cette façon déstabilisante d'amener les dialogues, qui surgissent d'un coup. J'avais l'impression comme de "patiner" dans la lecture (qui pourtant semble assez fluide malgré tout), avec l'obligation de faire un effort cérébral pour ne pas perdre le fil. Une lecture donc heurtée.
D'autre part, si Amor (personnage "socle" du livre) a retenu mon attention, ce n'est pas le cas des autres personnages que j'ai trouvé sans grands reliefs.
Le tableau de l'Afrique du Sud que dépeint l'auteur ne m'a pas non plus réellement convaincu. On comprend parfaitement les rapports de la société, divisée par la ségrégation (encore bien présente dans le pays) ou par la (ou les) religion, mais je n'arrivais pas à m'imprégner de l'atmosphère des lieux. Je ne retrouvais pas mes points de référence laissés par les lectures d'André Brink (d'accord, j'ai quelques lacunes en ce qui concerne ce pays...).
Enfin bref, je suis carrément passé à côté du livre, à cause de plusieurs aspects secondaires sans doute, mais qui mis bout à bout ne m'ont pas permis de l'apprécier à sa juste valeur.
Note: 3/5
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géromino- Nombre de messages : 5635
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Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Damon GALGUT ( Afrique du Sud )
LA PROMESSE
Damon GALGUT
Traduit de l'anglais (Afrique du Sud) par Hélène Papot
Editions Points/Grands romans - 2023 - 185 pages
La vie d'une famille afrikaner sur quatre décennies alors que le pays subit les bouleversements de la fin de l'apartheid. Nous retrouvons cette famille à quatre occasions, les enterrements de quatre d'entre eux.
Cette famille est en train de se déliter. En 1986, La mère, Rachel, est en train mourante. Elle est juive et a renoué, à la fin de sa vie, avec la religion de ses ancêtres. Manie, le père, de confession calviniste, est devenu complètement bigot et est tombé entre les mains d'un pasteur manipulateur qui est en train de faire main basse sur les terres familiales. Le fils ainé Anton est un être assez veule. Il est hanté par le crime commis sur une femme noire alors qu'il était militaire. Le deuxième enfant, Astrid est égoïste, frivole et opportuniste. La petite dernière, Amor, que le lecteur découvre enfant au début du roman, est une figure à part dans cette famille. Très jeune, elle la fuira, et ne reviendra que lors des funérailles des membres de sa famille.
Alors qu'elle se meurt dans la ferme familiale près de Prétoria, Rachel fait promettre à son mari de léguer à Salomé, la domestique noire dont ils ont hérité, la petite maison qui se trouve sur la propriété, maison dans laquelle Salomé habite avec son fils. Cette promesse, Amor a entendu son père accepter de la faire. Mais de fait, si ce n'est Amor qui se battra pendant 30 années pour que Salomé puisse recevoir cette maison, aucun membre de la famille ne souhaitera l'honorer.
Toute sa vie, Salomé qui n'a jamais rien possédé attendra cette maison.
Son fils manifeste violemment sa haine des blancs, même vis-à-vis d'Amor qui fut sa camarade de jeux pendant son enfance. Cette promesse non tenue contribue va attiser sa rancœur.
Avec ce roman on suit l' effondrement d'une famille blanche protestante, de la fin de l'apartheid à nos jours. La promesse non tenue, c'est aussi celle faite par les sud-africains blancs aux sud-africains noirs; celle à laquelle ont cru des millions de personnes: l'instauration d'une nation sans violence, sans misère, sans racisme,...
Il est divisé en quatre parties centrées sur chacun des membres de la famille: la mère, le père, Anton et Astrid. En arrière fond, on trouve le regard d'Amor.
L'écriture est simple, sans mots superflus, mais bourrée de réflexions pleines d'humour.
C'est un superbe roman qui illustre l'histoire de l'Afrique du Sud après l'apartheid, les promesses, les désillusions, les lueurs d'espoir...
Un
Merci PetiteMartine, je n'en avais pas entendu parler et ne l'aurais sans doute jamais lu.
Note: 5/5
Damon GALGUT
Traduit de l'anglais (Afrique du Sud) par Hélène Papot
Editions Points/Grands romans - 2023 - 185 pages
La vie d'une famille afrikaner sur quatre décennies alors que le pays subit les bouleversements de la fin de l'apartheid. Nous retrouvons cette famille à quatre occasions, les enterrements de quatre d'entre eux.
Cette famille est en train de se déliter. En 1986, La mère, Rachel, est en train mourante. Elle est juive et a renoué, à la fin de sa vie, avec la religion de ses ancêtres. Manie, le père, de confession calviniste, est devenu complètement bigot et est tombé entre les mains d'un pasteur manipulateur qui est en train de faire main basse sur les terres familiales. Le fils ainé Anton est un être assez veule. Il est hanté par le crime commis sur une femme noire alors qu'il était militaire. Le deuxième enfant, Astrid est égoïste, frivole et opportuniste. La petite dernière, Amor, que le lecteur découvre enfant au début du roman, est une figure à part dans cette famille. Très jeune, elle la fuira, et ne reviendra que lors des funérailles des membres de sa famille.
Alors qu'elle se meurt dans la ferme familiale près de Prétoria, Rachel fait promettre à son mari de léguer à Salomé, la domestique noire dont ils ont hérité, la petite maison qui se trouve sur la propriété, maison dans laquelle Salomé habite avec son fils. Cette promesse, Amor a entendu son père accepter de la faire. Mais de fait, si ce n'est Amor qui se battra pendant 30 années pour que Salomé puisse recevoir cette maison, aucun membre de la famille ne souhaitera l'honorer.
Toute sa vie, Salomé qui n'a jamais rien possédé attendra cette maison.
Son fils manifeste violemment sa haine des blancs, même vis-à-vis d'Amor qui fut sa camarade de jeux pendant son enfance. Cette promesse non tenue contribue va attiser sa rancœur.
Avec ce roman on suit l' effondrement d'une famille blanche protestante, de la fin de l'apartheid à nos jours. La promesse non tenue, c'est aussi celle faite par les sud-africains blancs aux sud-africains noirs; celle à laquelle ont cru des millions de personnes: l'instauration d'une nation sans violence, sans misère, sans racisme,...
Il est divisé en quatre parties centrées sur chacun des membres de la famille: la mère, le père, Anton et Astrid. En arrière fond, on trouve le regard d'Amor.
L'écriture est simple, sans mots superflus, mais bourrée de réflexions pleines d'humour.
C'est un superbe roman qui illustre l'histoire de l'Afrique du Sud après l'apartheid, les promesses, les désillusions, les lueurs d'espoir...
Un
Merci PetiteMartine, je n'en avais pas entendu parler et ne l'aurais sans doute jamais lu.
Note: 5/5
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Awara- Nombre de messages : 7156
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Re: Damon GALGUT ( Afrique du Sud )
La promesse
Je rejoins un peu Géromino.
J'ai aimé l'histoire, la construction du récit mais pas le style de l'auteur que j'ai trouvé très froid et trop alambiqué à mon gout m'a parfois sortie du roman.
Et contrairement à Pistoufle et Awara, j'ai trouvé que le contexte politico-historique du pays n'était pas assez développé. On sent qu'il y a un malaise entre les blancs et les noirs mais c'est trop survolé et on est vraiment trop sur la famille et ses états d'âme. Un peu plus de point de vue extérieur aurait été appréciable.
3/5
Je rejoins un peu Géromino.
J'ai aimé l'histoire, la construction du récit mais pas le style de l'auteur que j'ai trouvé très froid et trop alambiqué à mon gout m'a parfois sortie du roman.
Et contrairement à Pistoufle et Awara, j'ai trouvé que le contexte politico-historique du pays n'était pas assez développé. On sent qu'il y a un malaise entre les blancs et les noirs mais c'est trop survolé et on est vraiment trop sur la famille et ses états d'âme. Un peu plus de point de vue extérieur aurait été appréciable.
3/5
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Re: Damon GALGUT ( Afrique du Sud )
Cyrielle, je comprends l'agacement que l'on peut avoir à ce style déstructuré. Au début, j'ai dû reprendre deux ou trois fois certaines pages pour savoir qui s'exprimait. Mais après, je me suis coulée dans le fil de la lecture.
En revanche, j'ai aimé que rien ne soit vraiment nommé pour le malaise social et politique. En fait, sans mauvais jeux de mots, rien n'est noir ou blanc. Et personne n'est vraiment sympathique, si ce n'est Salomé et à peine Amor.
En revanche, j'ai aimé que rien ne soit vraiment nommé pour le malaise social et politique. En fait, sans mauvais jeux de mots, rien n'est noir ou blanc. Et personne n'est vraiment sympathique, si ce n'est Salomé et à peine Amor.
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Awara- Nombre de messages : 7156
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Re: Damon GALGUT ( Afrique du Sud )
Je n’ai pas encore déposé mon avis mais il rejoindra celui d’Awara qui a très bien su décrire ce qui m’a plu dans ce beau roman .
petitemartine- Admin
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Re: Damon GALGUT ( Afrique du Sud )
La promesse
J’ai eu quelques difficultés à entrer dans le roman au début Les membres de la famille sont difficiles à cerner et leurs rapports complexes.Certains sont détestables dès les premières pages comme la tante et naturellement on s'attache à Amor qui est à part dans cette famille . Chaque partie va cibler un personnage et son évolution au fil des années et sur toile de fond les changements politiques en Afrique du Sud à l’époque de Mandela et la fin de l’apartheid . Contrairement à Cyrielle et Geromino j'ai bien aimé la construction cela ne m'a pas dérangé que le contexte ne soit pas plus développé
Je ne serais pas allée vers ce genre de roman que j'ai de plus en plus apprécié au fil de la lecture alors ce n'est pas un coup de coeur mais une belle découverte
Merci petite Martine
4/5
J’ai eu quelques difficultés à entrer dans le roman au début Les membres de la famille sont difficiles à cerner et leurs rapports complexes.Certains sont détestables dès les premières pages comme la tante et naturellement on s'attache à Amor qui est à part dans cette famille . Chaque partie va cibler un personnage et son évolution au fil des années et sur toile de fond les changements politiques en Afrique du Sud à l’époque de Mandela et la fin de l’apartheid . Contrairement à Cyrielle et Geromino j'ai bien aimé la construction cela ne m'a pas dérangé que le contexte ne soit pas plus développé
Je ne serais pas allée vers ce genre de roman que j'ai de plus en plus apprécié au fil de la lecture alors ce n'est pas un coup de coeur mais une belle découverte
Merci petite Martine
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La Terre - Zola
Re: Damon GALGUT ( Afrique du Sud )
Que d'avis variés sur ce roman!
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Awara- Nombre de messages : 7156
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Re: Damon GALGUT ( Afrique du Sud )
...Ce qui suscite d'autant plus un intérêt à le découvrir. Un roman qui ne laisse pas indifférent comme je les aime. Il faut donc que je le lise !
Dkois- Nombre de messages : 3560
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Re: Damon GALGUT ( Afrique du Sud )
La promesse
Mon avis en quelques lignes :
Je ne referai pas le résumé qui a été fait par les autres rats ci-dessus.
Je ne développerai pas trop mon avis non plus ( et oui, je suis en mode "paresse" ) car Awara l'a très bien fait et je rejoins en tout point ce que qu'elle a aimé dans ce roman.
J'ai trouvé dans ce roman tout ce que j'aime : à savoir
- une histoire de famille
- une plume que je n'ai pas trouvée déstructurée mais qui n'est pas académique. J'ai aimé me perdre un peu dans les dialogues. C'est bien aussi de devoir reprendre certains paragraphes, de devoir se concentrer.
- le plongeon dans la tête de chaque personnage et il est vrai qu'ils sont un peu tordus, pas forcément reluisants, assez veuls, égoïstes, lâches ... Et malgré leurs défauts, ils sont humains, plein de contradictions et ils m'ont plu.
- une construction originale car chaque chapitre correspond à une époque et à un décès d'un membre de cette famille, à une religion aussi.
- j'ai aimé ce que Cyrielle, Géromino n'ont pas aimé : l'histoire de l'Afrique du Sud n'est pas mise au premier plan , ce n'est pas un roman historique mais un roman plus intimiste sur des conflits au sein d'une famille d’afrikaners où forcément la ségrégation, le rapport aux noirs fait partie de leur quotidien depuis leur naissance. Donc en arrière plan, l'Histoire est là.
- il y a aussi de nombreux rebondissements et donc du rythme ! Et je ne m'attendais pas du tout à ces différentes fins de vie.
Donc un auteur que je relirai prochainement !
Note : 5/5
Mon avis en quelques lignes :
Je ne referai pas le résumé qui a été fait par les autres rats ci-dessus.
Je ne développerai pas trop mon avis non plus ( et oui, je suis en mode "paresse" ) car Awara l'a très bien fait et je rejoins en tout point ce que qu'elle a aimé dans ce roman.
J'ai trouvé dans ce roman tout ce que j'aime : à savoir
- une histoire de famille
- une plume que je n'ai pas trouvée déstructurée mais qui n'est pas académique. J'ai aimé me perdre un peu dans les dialogues. C'est bien aussi de devoir reprendre certains paragraphes, de devoir se concentrer.
- le plongeon dans la tête de chaque personnage et il est vrai qu'ils sont un peu tordus, pas forcément reluisants, assez veuls, égoïstes, lâches ... Et malgré leurs défauts, ils sont humains, plein de contradictions et ils m'ont plu.
- une construction originale car chaque chapitre correspond à une époque et à un décès d'un membre de cette famille, à une religion aussi.
- j'ai aimé ce que Cyrielle, Géromino n'ont pas aimé : l'histoire de l'Afrique du Sud n'est pas mise au premier plan , ce n'est pas un roman historique mais un roman plus intimiste sur des conflits au sein d'une famille d’afrikaners où forcément la ségrégation, le rapport aux noirs fait partie de leur quotidien depuis leur naissance. Donc en arrière plan, l'Histoire est là.
- il y a aussi de nombreux rebondissements et donc du rythme ! Et je ne m'attendais pas du tout à ces différentes fins de vie.
Donc un auteur que je relirai prochainement !
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petitemartine- Admin
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Date d'inscription : 04/01/2009
Re: Damon GALGUT ( Afrique du Sud )
Merci PetiteMartine, tu précises mon ressenti.
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Awara- Nombre de messages : 7156
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