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Douglas KENNEDY (Etats-Unis)

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Message  gallo Sam 15 Nov 2008 - 14:35

De : Zanie (Message d'origine) Envoyé : 10/6/2002 8:45 PM
Douglas KENNEDY : L'homme qui voulait vivre sa vie

C'est une histoire différente des romans d'amour ou d'aventure que j'ai lus auparavant et que j'ai trouvée philosophique mais seulement après coup. En le lisant, c'était l'histoire que je voyais mais après coup, ce livre m'a fait réfléchir, j'y ai pensé souvent, ce qui n'est pas toujours ma réaction quand je lis un roman.

Un roman original, donc et qui fait réfléchir. Bien écrit quoique l'écriture de Kennedy ne m'ait pas impressionnée. J'ai trouvé aussi que l'histoire était crédible, enfin, racontée de telle façon qu'elle me semblait plausible, que les sentiments et intentions du personnage principal m'ont semblé réalistes. Je dois donc rectifier mon opinion sur son écriture: c'est ma foi, très bien écrit, d'autant plus que l'écriture ne m'a pas impressionnée, il s'agit donc d'une écriture très efficace, solide et qui rend bien l'humanité, la complexité de l'être humain et de la vie, et ce, sans prétention.

J'ai bien aimé ce livre, je pense que cà vaut la peine de le lire, je dirais qu'il s'agit d'un bon roman, plus encore qu'il n'y paraît. J'ai envie de relire cet auteur.

3.8/5


De: la-grande Envoyé: 10/23/2002 10:52 AM
Douglas KENNEDY : Le désarroi de Ned Allen

Note: 2.75/5

Ned Allen est un jeune homme - début de la trentaine qui est directeur des ventes pour une des plus importantes revues d'informatique aux USA. Il a une belle grosse job, un beau logement, une femme qu'il aime...

un jour, sa vie bascule - il perd son travail, sa femme le laisse et il se retrouve à la rue, sans le sous... jusqu'à ce qu'un "ami" l'héberge et lui offre un emploi mettons plus ou moins "légal"... il se retrouvera pris dans un engrenage et une histoire impossible dont il réussira bien évident à sortir

Je sais qu'on ne devrait pas noter un liver sur sa traduction, mais dans ce cas, j'ai trouvé la traduction insupportable!

L'histoire est bof... mettons que la première moitié du livre m'a plus ou moins plue mais la deuxième moitié a comnu des rebondissements intéerssants.

En tout cas, Douglas Kennedy semble aimer quand ses héros se retouvent dans de drôles de situation



LIVRE DU MOIS Janvier 2003:
L'Homme qui voulait vivre sa vie
de Douglas Kennedy

Pour les critiques voir: https://clubdesrats.1fr1.net/livres-du-mois-f43/janvier-2003-l-homme-qui-voulait-vivre-sa-vie-de-douglas-kennedy-t1491.htm



De : Sarah-Émilie Envoyé : 2003-01-10 06:50
Ça se lit... comme un roman ! Un bon s'entend. Il y avait longtemps que je n'étais pas tombée sur un auteur que je dévore de la sorte!

Douglas KENNEDY - Les désarrois de Ned Allen 4.5/5

Ce cher Ned... de son prénom, Edward. Kennedy met en scène des archétypes américains. Et bien ici il est question de l'archétype du gars d'un coin tranquillos de l'Amérique qui travaille dans la Grande Ville de New York et pour qui l'argent et les possessions sont symboles de réussite...

Il a tout pour lui. Un mariage heureux (mais sa froideur fini par éloigner sa femme), un bon job (où il est vraiment le champion)...

Ce n'est pas long pour que tout s'écroule. Pour que l'on doive remettre notre vie en question. Pour se rendre compte qu'on aurait donc dû prévoir un parachute, au lieu de cumuler les dettes!

Le magazine pour qui il travaille comme chef des ventes est vendu à un consortium européen. Puis son nouveau patron s'impose et fout la pagaille. On lui fait miroiter des châteaux d'or... jusqu'à ce qu'il apprenne, au retour des fêtes, qu'il n'a plus d'emploi. Parfois, même quand on est un gars correct, on se fait des ennemis... toutes les portes lui sont fermées dans la profession. Il perd confiance, il perd sa femme. Il n'a plus rien.

En un mois, il est passé du gagnant... à la rue.

Un de ses bons copains de l'époque lui offre une planche de salut. Une offre inespérée. On a besoin de ses talents de vendeur, dans le monde de la finance... Il ne tarde pas à s'aperçevoir que c'est plutôt le monde des magouilles. Il est coincé. Désespéré, mais il n'a plus le choix...

Moi ce qui me fascine de Kennedy, c'est comment ses personnages, des hommes bien ordinaires comme il en existe des milliers aux USA, peuvent du jour en lendemain se transformer en criminels sympathiques. Combien ils ont de ressources pour s'en sortir. Comment il met en scène ce tout petit élément déclencheur qui fait que tout bascule dans notre vie. Son écriture est belle et bonne, elle coule bien, ses personnages sont colorés, mais pas "clichés" et pas ennuyants. Son histoire est bonne, très bonne. Son suspense est même enlevant! Il a ce quelque chose qui fait qu'on ne peut plus lâcher, qu'on veut savoir ce qui va arriver...

Il va se faire prendre (ah non pas ça!). Il va s'en sortir (comment?)...


De : Cryssilda_ Envoyé : 08/04/2003 09:22
"Rien ne va plus" de Douglas Kennedy

L'histoire : Un écrivain de scripts connait enfin le succés avec ses écrits quand soudain une machiavélique machination s'agite derrière son dos pour réduire sa carrière au néant...

Bon je commence à ma lasser de ses intrigues , c'est toujours un peu la même chose, un homme qui a tout pour réussir et qui gagne plein de dollars, qui d'un seul coup perd tout - boulot, femme, enfants - et qui doit s'arranger pour s'en sortir financièrement... Ca suit toujours le même chemin, on se demande juste : Bon cette fois, qui va lui ruiner la vie?

Ma note : 3/5 ...

Cryssilda


De : Cryssilda_ Envoyé : 28/09/2003 01:41
Le mardi 21 octobre 2003 à 18h
Livre
Littérature étrangère

espace rencontres
Douglas Kennedy


Rencontre-dédicace avec Douglas Kennedy autour de son nouveau roman " Une relation dangereuse " (Belfond). " Une heure à peine après avoir fait la connaissance de Tony Hobbs, il m’a sauvé la vie. Cela risque de paraître un peu mélodramatique, je sais, mais c’est vrai. En tout cas aussi vrai que ce qui peut sortir de la bouche d’un journaliste. "

FNAC Italie2


De : Friisette Envoyé : 27/03/2004 15:11
Une relation dangereuse - Douglas KENNEDY

2/5

Sally Goodchild est correspondante à l'étranger pour un journal de Boston. Lors d'un reportage elle fait la rencontre de Tony Hobbs qui exerce la même profession, pour un grand quotidien londonien.

Du jour au lendemain, elle tombe amoureuse de cet homme adorable, se retrouve enceinte, se marie et part vivre à Londres en quittant son travail. Tout ça en moins d'un an...

Elle vit une grossesse difficile qui fera basculer son existence.

Déception est le mot qui convient le mieux pour décrire mon sentiment face à ce roman. Moi qui avait adoré L'homme qui voulait vivre sa vie, j'ai été amèrement déçue. Première cause, le suspense commence à la page 230, dans un roman qui en compte environ 400... Cette première partie nous raconte le syndrôme post partum en long et en large... Il me semble que ça aurait pu être plus court. Tout ce que l'auteur à réussi à faire dans cette partie, ce fut de m'impatienter. Est-ce parce que je n'ai connu ni les joies ni les affres de la maternité? Aucune idée mais si je n'avais pas dû lire ce roman pour un club de lecture, je ne me serais jamais rendue plus loin...

Quant à la deuxième partie, j'ai plutôt eu l'impression de lire le compte-rendu d'un procès, pas vraiment plus intéressant que ça...

Bref, j'ai eu l'impression de lire un roman de la série "Faits Vécus" et je sais que Douglas Kennedy peut faire beaucoup mieux que ça.


De : ennapapillon Envoyé : 01/04/2004 13:18
Bonjour, je viens de terminer "une relation dangereuse". je suis assez d'accord avec le commentaire précedent, j'ai adoré "l'homme qui voulait vivre sa vie " mais j'ai été assez décue par le dernier j'ai trouvé ca trop long, j'avais envie de couper des passages entiers, mais bon je dois aussi avouer qu'à partir du moment où le "mystere" ou "l'enquête" commence je l'ai dévoré ...mais bon, je ne le recommenderais pas à mes amis alors que l'homme qui voulait vivre sa vie est sur ma liste des livres à offrir!
ceux qui n'ont rien lu de Douglas kennedy devraient commencer par celui là
bonne lecture


De : melodie74 Envoyé : 12/04/2004 04:13
KENNEDY, Douglas. La poursuite du bonheur (2001). 686 pages.

Kate, 40 ans+, vient de perdre sa mère et du coup, elle gagne un mystère...Une certaine Sara Smythe la contacte et lui donne un énorme manuscrit qui lui raconte la vie de ses parents, la sienne en même temps et aussi celle de Sara Smythe même qui est aussi impliquée dans toute cette histoire.

Je suis très ambivalente face à ce livre car je lui en suis très reconnaissante : il m'a sortie de ma panne de lecture. Il se lit très bien malgré son nombre élevé de pages mais j'aurais quand même coupé près de 200 pages! En plein milieu, quand on nous parle de l'enfance de Sara Smythe et de son frère, c'est LONG! En tout cas, on ne peut lui reprocher de ne pas élaborer sur ses personnages. Mais ce n'est pas de la grande littérature à mon avis. C'est un peu réchauffé comme formule et très prévisible. La Sara Smythe en question est la Carrie Bradshaw (Sex and the City) de son temps. Elle écrit des chroniques dans un journal de New York et est reconnue nationalement pour son "art"!

J'ai bien aimé par contre le côté historique inquisitionnel qui nous en dit plus long sur la chasse aux sorcières que les Américains ont menée après la guerre 39-45 pour combattre le gros méchant communisme.

Ma note : un 3/5. Un livre qui m'a fait plaisir mais que j'oublierai vite

Mélodie


De : ozzykat Envoyé : 11/05/2004 21:25
DOUGLAS KENNEDY: Cul-de-sac

voilà un roman de DK surprenant! rien à voir avec ceux dont vous avez parlés.
plutot noir!
un touriste américain voyage seul en Australie.
il fait la connaissance d'une autochtone, qui vient d'un patelin paumé au milieu de nulle part. Ils font un bout de chemin ensemble, et crac! tout bascule!
je ne vous en dit pas plus, ça serait dévoiler l'histoire, pleine de suspense!

j'ai dévoré ce livre!
le suspense est bien mené, j'ai stressé tout le long pour le héros! c'est une histoire délirante.
j'aurais aimé une fin un peu différente, mais dans la noirceur de l'histoire, ça colle bien !

je note : 4,5/5
je vous encourage à le lire
il est assez ancien des années 90 il me semble, je ne suis plus sure.
bonne lecture!


De : 5621Félin Envoyé : 20/10/2005 11:07
Miracle !! J'ai enfin réussi après toutes ces années à lire un livre de A à Z !! Mieux, j'en ai même lu un deuxième et j'attaque le troisième !! C'est tout ou rien avec moi !!
Mes impressions sur le livre de Douglas Kennedy intitulé "Une relation dangereuse" :
J'ai bien aimé ce roman, même si je dois également reconnaître que par moments j'ai failli renoncer à poursuivre ma lecture tellement j'en avais assez de cette description de la dépression post partum.
Cependant, je dois avouer que Douglas Kennedy ne pouvait pas traiter cette maladie en quelques pages ; afin de dépeindre cette lente descente en enfer, il était nécessaire qu'il nous permette d'entrer dans l'intériorité du personnage avec ses doutes, ses désarrois, ses angoisses.
Afin de donner de la crédibilité à sa description, l'auteur s'est beaucoup documenté et de plus, il s'est basé sur le récit d'une femme qu'il a longuement interviewée.
Dernier point, ce livre peut éventuellement permettre de mieux faire connaître cette maladie qui est trop souvent ignorée.
Voilà !!
Ma première note : 4 / 5


De : 5621Félin Envoyé : 30/10/2005 16:31
Douglas Kennedy: "L'homme qui voulait vivre sa vie" : voici ma 3ème critique !
J'ai bien aimé ce livre : l'histoire de cet homme qui décide d'usurper l'identité de son rival après l'avoir froidement assassiné est à la fois passionnante et effrayante !
C'est incroyable de réaliser à quel point il est somme toute relativement facile de se faire passer pour quelqu'un d'autre ; d'ailleurs, Douglas Kennedy n'hésite pas à nous donner une leçon sur ce magistral tour de passe passe ! Il va même jusqu'à nous expliquer comment bien imiter une signature !
En revanche, j'ai trouvé que la fin était tirée par les cheveux et c'est bien dommage !
Je vous invite quand même à lire ce livre pour deux raisons supplémentaires :
- lorsque le narrateur décide de se débarasser du cadavre de son rival, il décide dans un premier temps de rendre ce dernier méconnaissable et là, on a vraiment froid dans le dos ! Ensuite, l'acharnement que met le narrateur pour cacher le cadavre sur les lieux mêmes du crime a de quoi glacer le sang
- lorsqu'on referme le livre, on ne peut s'empêcher de se dire que la gloire, cela tient à peu de choses
Voilà !!
Ma note : 4 / 5
Bonne lecture !!


De : 5621Félin Envoyé : 01/11/2005 16:26
Les personnes qui ont adoré " La firme" de John Grisham adoreront
"Les désarrois de Ned Allen" de Douglas Kennedy.Ce livre est fascinant !

La descente aux enfers de son héros nous fait prendre conscience qu'on est peu de chose sur cette terre le jour où tout s'effondre : ce qui fait tellement partie du quotidien qu'on n'y prête plus attention prend brusquement tout son sens, le jour où on le perd ...
Je vous invite à lire ce livre et plus particulièrement les passages suivants :
- ce qui se passe dans la tête de Ned peu avant la date fatidique du 2 janvier
- la surprise de taille qui attend Ned à son bureau le 2 janvier
Ce livre est écrit comme un véritable thriller avec des tas de rebondissements.
Je vous recopie un petit passage : "C'est ça, le hic d'être un provincial à New York : vous pouvez être super bien placé dans le bottin mondain, au fond de vous même vous n'y croyez pas, vous continuez à lever la tête vers ces immenses gratte-ciel en vous disant que vous n'arriverez jamais en haut, vous cherchez désepéremment à être chic jusqu'au bout des ongles sans cesser de craindre que les autres repèrent le bouseux derrière votre masque de citadin raffiné."
Ma note : 4, 5 / 5
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Message  gallo Sam 15 Nov 2008 - 14:44

De : 5621Félin Envoyé : 06/11/2005 11:40
"La poursuite du bonheur" de Douglas Kennedy n'a rien à voir avec les précédents livres que j'ai lus de cet auteur ...

C'est un roman qui raconte l'histoire douloureuse de Sara et ce, sous fond de MacCarthysme.
Douglas Kennedy a très bien su décrire cette sombre période de l'histoire américaine, ces années où les autorités obligeaient les citoyens à dénoncer leurs comparses susceptibles d'avoir - ou d'avoir eu - des sympathies avec le parti communiste.
Je vous invite à lire ce livre pour les raisons suivantes :
- ce roman décrit la descente aux enfers du frère de Sara après que ce dernier ait été dénoncé aux autorités.
- ce livre nous invite à nous demander comment nous aurions réagi si nous avions été confronté à ce chantage qui consistait à donner un nom et ce, afin de ne pas se voir mis à l'index, et ce, dès le lendemain (perte de travail, perte d'appartement, perte des "amis" qui ne veulent pas prendre le risque d'être vus en votre compagnie, publication d'articles dénonçant votre "absence de patriotisme" ).
- ce roman nous invite à nous pencher sur le sens et la valeur du pardon ; est-il utile de vivre pendant des années en haïssant la personne qui vous a fait trahie ? ; à quel moment précis peut-on pardonner ? ; est-ce-que la haine doit être transmise aux générations futures ?
Voilà, j'ai adoré ce livre !
Ma note : 4, 50 sur 5
Bonne lecture !!


De : 5621Félin Envoyé : 11/11/2005 18:14
"Les charmes discrets de la vie conjugale" de Douglas Kennedy

voici ma critique de ce livre !
Hannah Buchan s'ennuie dans sa vie bien rangée d'épouse de médecin dans une petite ville du Maine.
Tout à coup, un homme qu'elle avait vaguement rencontrée lors d'une soirée étudiante la contacte : il fait le tour des USA en stop et il aimerait être hébergé ... Après quelques hésitations -que va dire le voisinage, d'autant plus que le mari est au chevet de son père mourant ?-, Hannah accepte.
Il s'appelle Toby Judson et c'est un rebelle ; Hannah finit par succomber et pendant deux jours, c'est la passion.
Malheureusement, un coup de téléphone vient sonner le glas de cette histoire qui se transforme alors en un véritable cauchemar : Toby est recherché par le FBI et au terme d'un ignoble chantage, il va obliger Hannah à l'aider à passer la frontière canadienne.
Suite à ce voyage au bout de la peur, Hannah se promet d'être une épouse et une mère modèle ; elle se promet aussi de renoncer à ses rêves et d'être un membre actif de la communauté.
Trente années passent ....
Hannah est enseignante et son mari est un chirurgien de renom ; ils habitent une jolie maison à Portland et ils coulent des jours paisibles après le départ de leurs deux enfants.
Brusquement, Lizzie, la fille d'Hannah disparaît au moment même où Toby ressurgit ... Et là, tout s'enchaîne .... Je dirais même : tout se déchaîne !!
Je n'irai pas plus loin dans ma fiche de lecture de peur de trop déflorer l'histoire !
Je dois cependant reconnaître que ce n'est qu'à la fin du livre que j'ai pleinement apprécié ce dernier ; tout s'est alors mis en place et j'ai compris pourquoi Douglas Kennedy avait insisté sur tel ou tel point.
Je vous invite à lire ce livre pour les raisons suivantes :
- ce roman nous invite à nous demander si nous connaissons vraiment les gens qui nous entourent
- ce livre nous incite à tout mettre en oeuvre pour réaliser nos rêves et ce, quel que soit notre âge
- ce roman est une critique acerbe du "Patriot Act" et des évangélistes (voir le portrait du fils d'Hannah et de sa belle-fille)
- ce livre décrit de façon violente comment on peut être mis du jour au lendemain au ban d'une communauté ... Et comment on peut y être réintégré tout aussi vite !
- ce roman nous incite à nous pencher sur l'influence des médias (journaux, télévision,radio, Internet) dans notre vie
- j'ai beaucoup aimé le portrait de Marje, l'amie d'Hannah et je me dis que j'aimerais bien connaître quelqu'un comme elle !
Voilà ! J'espère vous voir donné envie de lire ce livre !
Ma note : 4, 5 sur 5


De : Lhisbei Envoyé : 29/11/2005 21:16
Douglas Kennedy - L'homme qui voulait vivre sa vie

Ben Bradford est un avocat de Wall Street spécialisé dans les héritages et les testaments. Marié et père de deux enfants il a bien réussi sa vie : gros salaire, belle voiture, maison bourgeoise dans une banlieue cossue… Il a tout pour être heureux mais au fond de lui il a l’impression d’avoir raté sa vie. Plus jeune il rêvait de devenir photographe. Sa femme, Beth voulait devenir romancière mais après trois romans médiocres elle se retrouve en bonne mère de famille à élever leurs deux enfants et à décorer la belle maison. Leur couple est au bord de l’implosion. Implosion qui se produit lorsque Ben apprend que Beth la trompe avec leur voisin Gary Summers, photographe dont l’ego hypertrophié compense le manque de talent et qui végète dans cette banlieue profitant de l’héritage légué par son père. Ben devient fou, assassine l’amant de sa femme et usurpe son identité pour recommencer sa vie ailleurs.

Ce livre aurait pu s’appeler mort et renaissance d’un requin de Wall Street. Dans la première partie du livre Douglas Kennedy décrit le malaise d’un homme qui s’est éloigné de sa femme, a oublié ses rêves, ses envies et s’est perdu sur la route de sa propre vie. Les mots sont justes et malgré quelques passages qui traînent en longueur le lecteur s’identifie facilement au personnage principal. Cette première partie, très réaliste, est narrée avec tact, sensibilité et finesse. Dougals Kennedy y égratigne une société qui prêche la réussite matérielle avant tout et porte un regard lucide sur les dessous d’une vie bien rangée et bien propre en apparence. Cette partie du livre m’a rappelé le film American Beauty avec Kevin Spacey.
Puis tout bascule et Ben devient quelqu’un d’autre, il renaît à la vie. Douglas Kennedy imagine ce que ferait un homme qui – comme beaucoup de monde – s’est dit « si c’était à refaire et en sachant ce que je sais maintenant, je prendrais des décisions différentes et ma vie ne serait pas ce qu’elle est ». C’est à ce moment du livre que le romancier chute. Des situations abracadabrantes se succèdent les unes aux autres, fatigant le lecteur. La poésie distillée dans les longues descriptions du Montana en hiver relèvent un peu la sauce mais la mayonnaise ne prend plus. Et la fin –horriblement tirée par les cheveux – ne convainc pas. C’est un roman d’été, à lire sur une plage sans plus. Je suis un peu déçue de ce livre dont on m’avait dit le plus grand bien.

Ma note 3,5/5


De : suzanneecrivain Envoyé : 02/12/2005 17:26
Je sais qu'il y a plusieurs fans de Douglas Kennedy parmi les rats... Voici donc une entrevue que j'ai trouvé sur le site Evene...

INTERVIEW DE DOUGLAS KENNEDY
Tout est dans le détail

Il dit "comme d'hab'", cite Klapisch et vit dans le sixième arrondissement de Paris. Il n'est pourtant pas de ces écrivains américains qui n'ont de succès que sur le vieux continent. Francophile, oui, mais averti, il ne se sépare pas, même au café de Flore, de son sens du "détail qui fait la différence".

Douglas Kennedy est avant tout un observateur hors pair, qui exerce à coups d' "intrigues sociales" vite transformées en best-sellers. Dans son nouveau roman, 'Les Charmes discrets de la vie conjugale', il raconte le parcours d'Hannah, de son adolescence rangée dans les années 1970 à sa paisible vie d'adulte, rattrapée brusquement par une erreur de jeunesse. L'occasion pour l'écrivain de se prêter à nouveau à son sport favori en mettant en scène un destin qui bascule, et de se porter en passant un regard critique sur son pays, les Etats-Unis.

Dans 'La Poursuite du bonheur', 'Une relation dangereuse' et maintenant dans 'Les Charmes discrets de la vie conjugale', vous mettez en scène une héroïne féminine. Pourquoi ce choix d'une narratrice ?

C'est parce que le rôle des femmes dans la société contemporaine et dans le monde m'intéresse. J'ai commencé ce roman avec l'idée du rapport entre les années 1970 et maintenant, aux Etats-unis. C'était une époque plus progressiste que la période actuelle, qui est très conservatrice. J'ai donc pensé que la vie de Hannah allait créer un pont entre les deux. Hannah, au début du roman, est très conservatrice alors que ses parents sont progressistes. Et elle finit progressiste, avec des enfants conservateurs. Sa progression, son histoire, est un fil entre les deux époques.

Et une femme était plus représentative de ces changements ?

Non, Hannah n'est pas un symbole, je déteste les romans dans lesquels le personnage principal est le symbole d'une époque. Hannah est très originale. C'est une femme qui s'est rebellée contre ses parents, comme tous les enfants. Mais sa rébellion a consisté à devenir femme au foyer. Pour moi il y a aussi dans ce roman l'idée qu'il y a toujours une grande déception entre les parents et les enfants. Je suis un père, et pour moi, avoir des enfants, c'est la plus grande aventure et c'est aussi, en même temps, une blessure perpétuelle. Vous verrez.

Le discours que vous développez dans ce roman est très critique envers les Etats-Unis, vous parlez du renouveau de la religion, des républicains. C'est un roman très politique, non ?

Je vais vous raconter une histoire : il y a neuf ans, lors de 'L'Homme qui voulait vivre sa vie', j'ai reçu un appel d'un ancien camarade d'université. A l'époque, au début des années 1970, il était un vrai marxiste. Il a étudié la politique, il a travaillé au Chili avec le gouvernement d'Allende. Et 22 ans après je reçois un appel de Paul, à New York. "J'ai entendu parler de ton roman dans le New York Times, je suis ravi de ton succès, veux-tu déjeuner avec moi ?" J'ai dit d'accord. Il a proposé un restaurant très branché, il est arrivé dans un costume très élégant, très cher, comme un petit roi du commerce. Il a commandé un bon vin. Et pendant notre conversation, j'ai découvert que mon copain, l'ex-marxiste, était maintenant le directeur marketing de régime Atkins (ndlr : un programme alimentaire américain qui rencontre un succès international). Mais surtout il m'a dit : "Tu sais Douglas, j'ai rencontré Jésus". J'ai répondu : "Où exactement ?" Après le déjeuner j'ai réfléchi. Voici mes deux nations américaines : du marxisme au régime Atkins. On passe du maoïsme à Jésus en vingt ans. Aux Etats-Unis maintenant il y a un grand gouffre entre le côté laïque et le religieux. Quand j'écoute les néo-chrétiens à la télé, avec leurs idées, leurs contes de fées, j'ai peur. J'ai peur des forces conservatrices et des néo-chrétiens. Ils pensent que nous sommes le peuple préféré de Dieu. Ils s'en prennent à des idées auxquelles je tiens : les droits civils, la séparation entre l'Eglise et l'Etat, le féminisme. Depuis Ronald Reagan, le Parti républicain a été le parti "contre" les années 1970. Selon le Parti républicain, selon les néo-chrétiens, ces années, aux USA et partout, c'était le cauchemar. C'est d'ailleurs pour cela que Clinton était une cible, il était un vrai homme des années 1970. Ses valeurs étaient plus progressistes. Pas assez pour moi, mais plus que celles de Monsieur Bush. Ce n'est pas difficile.

Il est vrai que vos romans sont fortement ancrés dans la réalité de la société américaine. Vous pratiquez une écriture du détail. La façon dont le héros de 'L'Homme qui voulait vivre sa vie' est extrêmement crédible.

A la sortie de ce roman, j'ai reçu beaucoup de lettres d'amateurs de photographie qui m'ont demandé quel était mon appareil photo. Je n'ai pas d'appareil photo. Mais j'ai lu beaucoup de romans. J'adore l'art de la photographie, mais surtout j'aime les détails sociaux, les détails de consommation. Ils reflètent une certaine qualité de vie, un style de vie, le style d'une société. Tout est dans le détail. Dans Madame Bovary, tout est dans le détail. Dickens aussi était très au courant des détails de la société. Mon sujet, c'est la vie quotidienne. J'habite dans le monde entier, et il me semble que la consommation est centrale. C'est peut-être tragique, mais c'est central. La consommation est partout. Impossible de l'éviter, surtout si on vit dans les grandes villes. Alors c'est en comprenant les détails de la consommation que l'on comprend une société.

Vos lecteurs, justement, sont familiarisés à votre écriture, ils se fient aux détails pour comprendre l'histoire.

Dans tous mes romans il y a un moment où tout bascule et où la chute va commencer. C'est peut-être de là que vient le certain succès que je connais. Les gens aiment vivre les cauchemars des autres, pas les leurs. Mes cauchemars sont mes romans.

Et ces cauchemars vont être portés à l'écran, non ?

Il va y avoir une adaptation française du roman 'L'Homme qui voulait vivre sa vie', oui. C'est Louis-Pascal Cauvelaire, qui a réalisé 'Michel Vaillant', qui est le réalisateur. Je l'ai rencontré et je lui ai dit : "Voici mes coordonnées si vous avez besoin de mon aide". Mais c'est tout. Je vais rester en dehors du projet. Il y a une grande différence entre un film et un roman. Ils vont devoir tout changer pour l'adapter à la France, mais j'ai fini ce roman en 1996, il y a presque dix ans. Alors j'espère juste qu'ils en respecteront l'esprit. L'équipe du film est française, elle connaît la France suffisamment pour adapter l'histoire selon les nuances et les codes sociaux français. Moi je vis ici mais j'apprends toujours. Je comprends "grave de chez grave" et "je viens du 9-3", mais j'apprends toujours. Et surtout il y a une grande tradition ici en France pour adapter les romans étrangers : 'Betty Fischer' de Claude Miller, 'Plein soleil', de René Clément, d'après roman de Patricia Highsmith, donc je suis très content.

Puisque vous ne participez pas à cette adaptation, vous avez d'autres projets pour la rentrée ?

Je ne peux pas en dire beaucoup, mais c'est un roman, un polar. Après un roman comme 'Les Charmes discrets...', j'étais un peu épuisé. Mais j'ai besoin d'écrire tout le temps. Alors j'ai décidé de retrouver mes racines, en tant qu'écrivain de romans policiers. L'action est contemporaine et la ville est Paris. Je n'en dirais pas plus, mais j'ai écrit ce matin. C'est pour janvier 2007.

Propos recueillis par Emilie Valentin pour Evene.fr - Novembre 2005

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Message  gallo Sam 15 Nov 2008 - 14:54

De : Muriel13B Envoyé : 01/12/2005 20:39
Une relation dangereuse de Douglas Kennedy
Pocket 533 pages

Présentation de l'éditeur:
En mission au Moyen-Orient, Sally rencontre Tony.
Elle est reporter au Boston Post, il est journaliste au Chronicle.
Elle est pétillante, il est charmeur. Elle est célibataire, lui aussi.
Ce qui doit arriver arrive: coup de foudre. Mais Sally ignore que le rêve va virer au cauchemar.
Et que le pire viendra de celui qu'elle pensait pourtant bien connaître, son mari...

Mon avis :
Waouh !!!! Un très très gros coup de coeur que ce livre !!! Je suis resté scotché à chaque page. Quelle description très réaliste de la dépression ! Et puis cette histoire, somme toute banale, et pourtant si cruelle. Sans gâcher le suspens, j'ai versé quelques larmes à la fin, mais je ne dirais pas s'il s'agit de larmes de tristesse ou de joie. Pour être tombé aussi bas dans la maladie que la narratrice, je me suis pas mal retrouvé en elle et j'ai tout simplement eu l'impression d'avoir été enfin comprise... C'était mon premier livre de cet auteur et je vais me jeter sur les autres.
6/5


De : clochette Envoyé : 05/12/2005 22:39
Douglas Kennedy: Les charmes discrets de la vie conjugale
Belfond _ 526 pages

Dans les années 70, Hannah a une vingtaine d’années. Elle est plutôt discrète contrairement à ses parents. Son père est un militant actif contre la guerre du Vietnam et sa mère une artiste pleine de tourments. En réaction à tout ça, elle décide de suivre un schema de vie le plus conformiste possible. Elle épouse un médecin, tombe malencontreusement enceinte et décide, en épouse et mère dévouée, de le suivre dans le bled paumé où il fait son internat.

Mais la vie à Pelham est loin d’être aussi belle que dans les publicités illustrant le bonheur de la vie à la campagne. L’appartement est miteux, les voisins méfiants et il n’existe aucnu distraction à des kilomètres à la ronde. La vie est terne et la déprime la guette. Elle commence à douter d’avoir fait le bon choix lorsque un jeune ami de son père lui rend visite.

On retrouve ensuite Hannah, trente ans plus tard, sereine, mais dont la vie va basculer suite à cette rencontre à Pelham.


Comme toujours, Douglas Kennedy nous livre ici l’histoire de personnage dont la vie, qui semble bien tranquille, bascule dans le drame. C’est un roman intéressant qui confronte deux visages de l’Amérique, celui très progressiste des années 70 et celui beaucoup plus conservateur d’aujourd’hui.

D’ailleurs comparativement à ces autres livres, celui-ci est beaucoup plus engagé politiquement !

On retrouve bien sûr le charme de l’écriture de Douglas Kennedy : une intrigue bien nouée, des personnages pleins de contradictions, un style fluide et un suspense qui m’a tenue éveillée jusqu’à 1h30 du matin pour le finir !

Note : 4 / 5
Clochette


De : JoAnn_Kamar Envoyé : 13/01/2006 19:58
Rien ne va plus, de Douglas Kennedy - France POCKET, 443 pages ► 3.5/5

► Première partie: David Armitage essaie désespéremment de faire carrière en tant que scénariste à Hollywood depuis 10 ans. En attendant, c'est sa femme Lucy qui apporte le beurre et l'argent du beurre à la maison. Elle qui a voulu être actrice, travaille dans le telemarketing.

Un beau jour, Alison, l'agent ultra-fidèle et sarcastique à souhait de David (j'adooooooore Alison!) lui fait part de la nouvelle. Roulement de tambours, sortez le champagne: un de ses scénarios a été vendu. A nous la grande vie. Voilà du bonheur. David, Lucy et leur fille Caitlin pourront enfin respirer.

La gloire tombe en parachute chez David. Succès, plume enviée, richesse, tous les grands veulent lui serrer la main, travailler avec lui. Son scénario, sa série, tout est excellent. David est un génie.

Et quand le strass et les paillettes l'aveuglent, son existence lui semble particulièrement fade. Il trompe sa Lucy avec la bellissime Sally Birmingham, star montante de la télévision, pas devant les caméras, mais fait partie de ceux qui font la plui et le beau temps à Hollywood. Après un divorce où on se demande qui va rester avec un bras de Caitlin, David règle sa vie entre l'écriture, sa Sally, leur appartement très chic minimalist deco, son argent qui "donne des petits" par son coursier Barra... la vie est belle.

Mais, ce n'est pas un conte de fées. Deuxième partie: un beau matin, David est réveillé par un coup de fil. Il est accusé de plagiat. Et c'est le début de la fin... On n'est pas gentil à Hollywood... les amis ne sont pas des amis...

► Après dix ans de galère, on se demande si l'arrivée en haut du sommet ne s'est pas passée un peu trop vite. Bien sûr, ça fait dix ans. Mais il n'y a pas eu de démarrage soft. L'avion n'a pas pris son vol normalement. C'était comme une fusée. Le succès a été immédiat. Après toutes ces années, David était dans son nuage. Tout était beau, les éléphants étaient roses et il était dieu. Sauf voilà. En tant que nouveau riche, le garçon n'a pas assuré ses arrières. Il a tout voulu tout de suite. Sa réussite sociale et professionnelle l'ont aveuglé. Et le milieu n'a pas de pitié. Plagiat, David...

Je ne l'aimais pas au début, ce David Armitage. Il avait cet air de chien battu, c'est ma faute mais pas ma faute. Il était victime tout le long de la première partie. Du moins, il voulait le croire. Ce n'est que dans la deuxième partie que je me suis dit "tiens, il peut penser avec sa tête, ce garçon". Il était humain dans sa chute et c'est que j'ai le plus apprécié.

J'ai beaucoup aimé le style de Douglas Kennedy. L'humour mordant, sarcastique. Peut-être parce que mon père est comme ça. Il lance des vannes à toute allure, on se demande si on va toutes les saisir et les renvoyer. Douglas Kennedy a une sacrée plume. Et cette histoire de plagiat, ça donne froid dans le dos. Avec les millions d'écrivains sur cette planète, serait-il possible que deux personnes aux Antipodes l'une de l'autre ne puissent pas écrire une histoire similaire? Ce n'est pas du plagiat, c'est une coïncidence. Mais si le premier était célèbre avant le deuxième...

Jo Ann


De : DKOIS Envoyé : 19/03/2006 22:10
L' HOMME QUI VOULAIT VIVRE SA VIE - Douglas Kennedy

Pour faire vite, bien et efficace, je vous conseille de vous référer au résumé et à la critique de LHISBEY du 29/11/05. Je n' ai rien à ajouter, c' est exactement mon sentiment envers ce livre.
Bien sur la lecture s' enchaine agréablement et sans difficulté de bout en bout, mais elle perd de la crédibilité passé le premier tiers.
J' ai découvert D.KENNEDY à travers " UNE LIAISON DANGEUREUSE " qui m' avait tenu en haleine principalement par le réalisme ( où se méle un réel suspens )de l' histoire, avec " L' HOMME ..." je me suis dépêché pour passer à autre chose !!!!


De : louveloba Envoyé : 10/04/2006 18:44
Les charmes discrets de la vie conjugale - Douglas Kennedy

terriblement déçue par Rien ne va plus, que je n'ai toujours pas fini de lire, je croyais en avoir fini avec Douglas Kennedy... Mais j'ai craqué, et avec quel plaisir ! Comme (presque) tous les romans de Kennedy, celui-ci m'a mise en colère, et oui je sais, c'est toujours le même schéma, une vie qui bascule, un personnage que l'on enfonce dans la boue et qui finit par en ressortir (taché, quand même), c'est peut-être aussi un peu convenu, de se révolter contre les bien-pensants américains... Mais la sauce prend avec moi

Un gros 4,75/5


De : Chantal5500 Envoyé : 01/05/2006 15:18
L'HOMME QUI VOULAIT VIVRE SA VIE - Douglas Kennedy
Editions Belfond - 354 pages.

Pour le résumé, voir le message de Lhisbei...

Voilà pour moi un très bon roman de vacances, mais sans plus. Ce que j'en retiens, une histoire qui démarre très, (trop) lentement mais qui, ensuite, m'a peu à peu accrochée et m'a tenue en haleine jusqu'au bout. Une belle peinture d'une certaine société américaine, entre les "forcenés" de travail de Wall Street et leurs femmes au foyer, les babas-cools californiens...etc....En tout cas un livre très délassant qui m'a fait sortir de ma panne de lecture. Donc, je lui mets 4 rien que pour ça, sinon ça aurait plutôt été du 3,5.


De : Pilou Envoyé : 17/05/2006 18:26
Douglas Kennedy: L’homme qui voulait vivre sa vie.

S’il passait moins de temps à nous donner le prix de chaque objet qu’il a acheté, moins de temps à recopier les fiches techniques de ses appareils de photo, et moins de temps à expliquer comment on retapisse un mur, ce serait parfait. Ses descriptions de la vie dans un cabinet d’avocat d’affaire sont parfaites de vérité. La découverte de son infortune est aussi intéressante, encore que j’eusse aimé connaître le point de vue de sa femme sur l’opportunité de nouer une liaison avec ce pauvre type de voisin. Que lui a-t-elle trouvé ? Bizarre cette femme qui laisse tomber un mari, pas pire qu’un autre, qui lui fait une existence matériellement dorée, pour aller avec un amant qui ne fait rien en dehors de laisser ses factures impayées. C’est un peu invraisemblable mais très agréable à lire.
3,5/5


De : Sahkti1 Envoyé : 18/05/2006 11:46
Douglas KENNEDY, Une relation dangereuse

Douglas Kennedy manie également bien l'humour et l'ironie dans ce récit. Lorsqu'il évoque les difficultés de vivre à Londres, les joies du système de santé anglais (je confirme l'horreur de la chose !) ou le caractère de certains britanniques, il fait mouche et ça sent le vécu.
Pour le reste, ce roman est-il très original ?
Il me semble que souvent, dans le genre romanesque grand public américain, on se retrouve face à deux hypothèses : soit le héros est tout en haut de l'affiche et ne peut que tomber (et souvent ça fait mal), soit il vient du fond du fond et l'ascension sociale est au rendez-vous, comment pourrait-il en être autrement quand plus bas n'existe pas.
Sally, ce serait un peu le premier scénario. Tout lui sourit, c'est une brillante journaliste, elle rencontre le beau et séduisant Tony en Somalie (un vrai conte de fée), elle tombe enceinte, ils se marient et emménagent à Londres. Tout se passe bien jusqu'à l'arrivée de Jack et la grosse dépression postanatale de Sally, qui ne fait que nourrir les agacements de Tony.
Si l'histoire s'était limitée à cela, j'aurais eu vite fait de refermer le bouquin, il y a suffisamment de feuilletons télé pour illustrer ce genre de contenu.
En fait, à ce stade, nous sommes plus ou moins au milieu de l'histoire, avant que Tony ne se tire avec Petit Jack et ça devient franchement glauque et prenant. Il obtient la garde officielle de son fils grâce à une vipère en mal d'amour et d'enfant, Sally ne peut que se battre et remonter la pente, ce qu'elle fait.
Kennedy marie les deux grands courants du roman : la chute et l'ascension, ça donnerait un beau film pour HBO un lundi soir.
J'ai parfois l'impression que Douglas Kennedy gâche son talent avec ce genre de trame. C'est prenant certes, mais c'est cousu de fil blanc et parfois trop facile. Il excelle pourtant dans le jeu de ses personnages et les descriptions qu'il en donne, mais cède trop facilement à mon goût à la scénarisation à outrance de ses livres, sans doute parce qu'il sait qu'ils seront tôt ou tard adaptés à la télévision.

Ma note: 2,5/5


De : Sahkti1 Envoyé : 18/05/2006 11:47
Douglas KENNEDY, Rien ne va plus

Décidément, ce Douglas Kennedy a du talent, même si le côté "best seller" de son oeuvre me gêne parfois un peu, comme une légère crainte de voir diminuer la qualité au profit de la publicité et de la rentabilité. Et ce serait dommage, tant D. Kennedy possède une manière virulente et pleine d'ironie de décrire Hollywood, l'Amérique et ses travers. En particulier le strass et les paillettes, les gloires éphémères et les chutes vertigineuses, très bien illustrés par la vie de David Armitage, propulsé au sommet grâce à une série culte qui bousille rapidement sa vie de famille, voire sa vie tout court.

Hollywood, Los Angeles, la Cité des Anges, les anges, serait-ce donc le paradis ? L'enfer plutôt, quand on lit Kennedy ! Quoique... la frontière entre les deux est parfois si ténue. Et puis il est si bon de prendre l'enfer pour le paradis. De savoir que tout cela n'est qu'hypocrisie et mensonge mais d'aimer le luxe et la vie de star au point de s'accoutumer à cette médiocrité tape-à-l'oeil. Tant pis si la chute est plus rude, l'important est de prendre son pied.

Encore une fois, je retrouve chez Kennedy cette notion d'ascension et de chute, tout comme dans "Une relation dangereuse". Des chutes dont on se relève, des élévations qui font mal, le tout bien posé dans une ambiance réaliste de self-made-man et de rêve américain.
Comme la dénonciation d'un leurre et d'un mythe à travers des clichés (la jet-set, les voitures de luxe, les jolies femmes, le soleil californien, les dollars et tout ce qui va avec) et les fantasmes (voir la liste des clichés, les deux vont de pair).
Kennedy aime et déteste Hollywood, les deux sentiments sont indissociables et il le fait avec brio.

Ma note: 3,5/5
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Message  gallo Sam 15 Nov 2008 - 15:12

De : lainade Envoyé : 22/05/2006 11:05
Bonjour, nouvelle arrivée, je vais de terminer Une relation dangereuse de D Kennedy.

J'ai eu beaucoup de mal à m'en séparer à dévorer sans limite.
Elle est reporter, il est journaliste. Ils sont célibataires et ainsi commence l'histoire.
Belle histoire mais Sally ignore que cela va tourner au cauchemar. Enceinte, grossesse difficile, accouchement idem, déprime postnale Et l'homme dans tout cela et bien à vous de le découvrir. totalement féroce ce bouquin


De : zerestia Envoyé : 31/05/2006 21:49
Douglas Kennedy: A Special Relationship - Une relation dangereuse

Déjà résumé par d'autres participants.

Mon avis:
J'ai été enchaîné par ce livre du début. Je reconnais sans doute un grand talent chez Kennedy pour attirer le lecteur du premier moment. Première phrase: "About an hour after I met Tony Hobbs, he saved my life". Qui ne veut pas continuer après une phrase comme celle-ci? Pas moi, en tout cas. Pareille pour les dernières phrases des chapitres. Juste une page de plus... j'ai passé la dernière semaine à me le répéter, mais après la petite page de plus, il venait une autre, et une autre... Impossible de quitter. Un bestseller efficient.

D'un autre côté, et pourtant tout cela, j'ai été deçue par ce roman. Un des personnages plus importants (Tony) manque visiblement de profondeur bien que son antagoniste (Sally) obtient de l'auteur l'approbation inconditionnelle. L'histoire, elle même, comme des autres participants l'on déjà dit, est prête pour le scénario d'un TV film, pas plus.

Bref, c'est ma première lecture de Kennedy et je m'attendais à un roman plus élaboré quant aux personnages, d'après ce que j'avais lu sur l'auteur.

J'ai The dead heart sur ma PAL, est-ce que je dois essayer une autre fois?

Ma note: 3/5


De : Nateva Envoyé : 11/07/2006 18:41

CUL-DE-SAC de Douglas Kennedy

A l'aube de la quarantaine, Nick, journaliste pour des feuilles de chou locales, s'offre un voyage en Australie pour une durée indéterminée, toutes ses économies en poche. Cap au sud et fuir le quotidien sont ses seuls objectifs. Au volant de son combi VW, il prend en stop une jeune femme, Angie, dans une station service au milieu de nulle part. Ce qui n'était pour lui qu'une idylle de hasard va se transformer en cauchemar lorsqu'elle le ramène de force dans sa communauté, dans un bled rayé de la carte australienne et dont il est prisonnier.
C'est drôle et grinçant à la fois et ça se lit à toute allure. L'idée est originale et donne des allures fantastiques à un récit pourtant crédible. Le style Kennedy est déjà bien affirmé et quand on aime, la recette fonctionne à chaque fois.

Nateva 5/5


De : Claudia Envoyé : 2006-09-17 15:30
Douglas Kennedy: Une relation dangereuse

Présentation de l'éditeur
En mission au Moyen-Orient, Sally rencontre Tony. Elle est reporter au Boston Post, il est journaliste au Chronicle. Elle est pétillante, il est charmeur. Elle est célibataire, lui aussi. Ce qui doit arriver arrive : coup de foudre. Mais Sally ignore que le rêve va virer au cauchemar. Et que le pire viendra de celui qu'elle pensait pourtant bien connaître, son mari...

A lire absolument !!! Je donne 4 sur 5. Atmosphère bien dépeinte, installation lente au départ des personnages, de l'histoire, malaise qui s'installe petit à petit... puis tout à coup, on tombe dans un cycle infernal à grande vitesse !

Bref, c'est la première fois que je fais une critique d'un livre, alors j'espère que vous serez cool avec moi !

Si vous le lisez, dites-moi ce que vous en avez pensé oki ?

Bonne lecture !


De : odilette84 Envoyé : 11/01/2007 20:52
Douglas kennedy: Les charmes discrets de la vie conjugale
Belfond _ 526 pages

je ne referai pas le résumé.
Ce roman m'a réconciliée avec Douglas Kennedy.
je m'étais ennuyée avec 'une relation dangereuse', là j'ai retrouvé la veine de "à la poursuite du bonheur".
Une belle réflexion sur le couple, le rôle de parents, l'amour, les choix de vie, la quête du bonheur.Une happy end douce amère.
J'ai pris beaucoup de plaisir.

ma note : 4,5/5


De : Raphaël Envoyé : 12/03/2007 23:59
Bonjour !
Je viens de terminer Une relation dangereuse de Douglas KENNEDY.

Sally et Tony , deux reporters travaillant pour la presse écrite se rencontrent lors d'une mission au Moyen Orient et c'est le coup de foudre. Au moment ou Tony est rappelé à Londres par son journal pour un nouveau poste, Sally se découvre enceinte. Ils décident de se marier et de vivre à Londres une vie plus rangée. Mais la grossesse de Sally se passe mal et Tony devient de plus en plus distant...
J'ai apprécié ce roman. Au début on a l'impression d'une histoire de couple banale et puis la situation devient peu à peu dramatique. Il y a des passages très durs et très émouvants, notamment lorsque l'auteur decrit la dépression postnatale de Sally. On s'attache bien sûr à l'héroïne mais on prend conscience que cette histoire pourrait ne pas être une fiction...
Le style est très agréable et cela se lit rapidement. Je vous le conseille.
406 pages.Editions Belfond.
Ma note : 4/5



De : Claudia (Message d'origine) Envoyé : 2007-06-22 16:48
L'Homme qui voulait Vivre sa vie - Douglas kennedy

Ben Bradford a réussi. La trentaine, avocat compétent, un beau poste dans l'un des plus grands cabinets de Wall Street, un salaire à l'avenant, une femme et deux fils tout droit sortis d'un catalogue Gap. Sauf que cette vie, Ben la déteste. Il a toujours rêvé d'être photographe. Quand il soupçonne que la froideur de son épouse est moins liée à la dépression postnatale qu'à une aventure extraconjugale, ses doutes reviennent en force, et avec eux la douloureuse impression de s'être fourvoyé. Ses soupçons confirmés, un coup de folie meurtrier fait basculer son existence, l'amenant à endosser une nouvelle identité... De New York aux splendides paysages du Montana, une histoire d'humour et d'émotion, et un héros extraordinairement attachant, prêt à payer le prix pour vivre sa vie. " Bien plus qu'une lecture captivante : en termes émouvants, poignants même, ce roman nous parle aussi des occasions manquées et des vies gâchées [...], du goût amer d'une gloire trop vite acquise et de la douleur d'avoir à quitter ceux qu'on aime. " Publisher's Weekly " Si habilement mené qu'on le dévore, tout en souhaitant qu'il ne finisse jamais. " New York Times " Réussit la difficile prouesse d'être irrésistiblement drôle et terrifiant à la fois. (quatrième de couverture)

J'avais déjà lu auparavant "Une relation dangereuse" que j'avais beaucoup aimé.

J'ai encore été prise par le suspens habile de ce roman, ayant du mal à le lâcher ! J'aime beaucoup son style, facile à lire, émouvant, drôle parfois, nous tenant en haleine jusqu'au bout ! Rebondissements multiples et inattendus !

Note : 4/5


De: lagrande
L'Homme qui voulait vivre sa vie - Douglas kennedy

Un homme, avocat qui travaille à Wall Street, et photographe amateur, vit avec sa femme et ses 2 fils. Ils sont beaux, ils sont riches, ils dépensent de façon outrageuse, les enfants sont gâtés pourris, par contre, rien ne va plus avec sa femme, ils sont malheureux ensemble! Un jour il s'aperçoit que sa femme le trompe avec le voisin d'en face qui est photographe en plus!!! Un soir, après un souper entre amis bien arrosé, il fait un fou de lui et sa femme décide de le laisser, il confronte l'amant de sa femme et, lors d'une bagarre, le tue accidentellement. Sa vie bascule à partir de ce moment là, il décide de prendre l'identité de l'amant de sa femme et de se "mettre à mort" de façon théâtrale!!! Il part de son Connecticut cossu pour traverser les USA, il finit par se ramasser dans une petite ville du Montana.

J'en dis pas plus, c'est là que l'histoire devient intéressante. J'ai pas mal aimé, comment cet homme a réussi à "fabriquer" sa mort, comment il réussit à se forger une autre identité, comment il s'en sort... jusqu'à ce que sa vie bascule à nouveau.

J'enlève un petit 0.5 parce que la fin me semble un brin invraisemblable mais sinon c'est très bon, mettons qu'il m'a accompagné lors d'une nuit blanche!

Note : 4.5/5
Lagrande


De: Mousseliine
Douglas Kennedy - La poursuite du bonheur
(Pocket, 2004, 773 pages)

C'est un très bon roman d'amour!

C'est l'histoire de Sarah, Sarah qui a une vie peu banale. Elle a une relation magnifique avec son frère Éric, Éric qui fuit les conventions de l'époque. Après des débuts difficiles finalement tout va bien pour le frère et la soeur, Sarah est devenue une journaliste célèbre, Éric est non moins célèbre en écrivant le scénario d'une émission de télé très populaire. Leurs vies personnelles amoureuses filent aussi comme sur des roulettes, bref tout leur réussi en fait jusqu'au jour où le passé d'Éric refait surface... Le tout se passe en grande partie dans les années 40 à New York.

C'est très prenant. Les personnages sont attachants, intéressants et présents. J'ai aussi bien aimé la façon avec laquelle l'auteur décrit la société américaine.

C'est rare qu'un roman d'amour trouve grâce à mes yeux. Ce livre-ci en tout cas à toutes les qualités d'un excellent roman d'amour, on est loin des histoires à l'eau de rose à la Danielle Steel. Je le suggère fortement à tout le monde! Douglas Kennedy est un auteur à découvrir!

Note : 4.5/5
Mousseline


De : Claudia Envoyé : 2007-06-22 16:52
Une relation dangereuse - Douglas Kennedy

Du Caire à la banlieue de Londres, une terrible descente aux enfers orchestrée de main de maître par un Douglas Kennedy plus retors que jamais.

En mission au Moyen-Orient, Sally rencontre Tony. Elle est reporter au Boston Post, il est journaliste au Chronicle. Elle est pétillante, il est charmeur. Elle est célibataire, lui aussi. Ce qui doit arriver arrive : coup de foudre. Mais Sally ignore encore que le rêve va virer au cauchemar. Et que le pire viendra de celui qu'elle pensait pourtant bien connaître, son mari...

"Une heure à peine après avoir fait la connaissance de Tony Hobbs, il m'a sauvé la vie. Cela risque de paraître un peu mélodramatique, je sais, mais c'est vrai. En tout cas aussi vrai que ce qui peut sortir de la bouche d'un journaliste."

Premier roman de cet écrivain que j'ai lu... il a si bien décrit l'atmosphère, l'esprit manipulateur du mari que j'en étais terrifiée, je m'identifiais à sa femme qui perd son esprit, culpabilise. Mais j'ai vraiment aimé la fin ! Le milieu/fin m'a habilement tenue en haleine

Note : 4/5


De : valduval♥xavier Envoyé : 20/07/2007 14:37
Douglas Kennedy: LES CHARMES DISCRETS DE LA VIE CONJUGALE (Pocket, 608 pages)

Inutile que je reprenne le résumé puisqu'il se trouve dans les messages précédents. C'était ma première rencontre avec l'auteur, et franchement je n'ai pas été déçue. J'ai bien aimé l’écriture de Kennedy; un style simple, mais efficace. L'histoire est bien ficelée, les personnages sont intéressants et attachants, les dialogues sont intelligents, et les descriptions nous plongent habilement dans l'univers des personnages. C'est aussi un livre engagé où l'auteur dresse un portrait saisissant (peut-être un peu trop caricatural, mais bon, c’est de la fiction) de l'Amérique d'aujourd'hui.

J'ai trouvé la première partie intéressante, malgré quelques longueurs. Puis, tout bascule. À partir de ce moment, j'ai eu de la difficulté à déposer le livre tant je voulais savoir ce qu'il adviendrait de cette pauvre Hannah malmenée par la vie et par son passé. Je me suis reconnue un peu en Hannah : ses doutes sur ses choix de vie et sur les décisions qu'on prend en tant que couple et en tant que parents, ses peurs aussi, et cette volonté de plaire aux autres à tout prix. C’est peut-être pour cette raison que ce roman m’a autant plu.Somme toute un livre qui m’a charmée et qui m’a donné le goût de découvrir les autres œuvres de l’auteur.

4,5 / 5


Dernière édition par Gallo le Sam 15 Nov 2008 - 15:36, édité 2 fois
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Message  gallo Sam 15 Nov 2008 - 15:29



De : celene721 Envoyé : 31/08/2007 21:02
Douglas Kennedy : La femme du Vème 378 p

Résumé: Il y a encore quelques mois, Harry Ricks était professeur dans une université américaine et menait une vie tranquille avec sa femme et sa fille.
Aujourd'hui, Harry survit tout juste dans une chambre de bonne crasseuse de Paris, au fin fond du Xème arrondissement, et n'a plus aucun contact avec sa famille.
Alors qu'il croit toucher le fond, la passion fait irruption dans sa vie : elle s'appelle Margit, elle est hongroise et sensuelle. Et rès énigmatique : Harry ne devra pas lui poser de questions sur son travail, son passé, sa vie, et ne pourra la voir que deux fois par semaine, à dix-sept heures, dans son appartement du Vème.
Comme envouté, Harry accepte. Mais bientôt se produisent autour de lui d'étranges coincidences...

C'est un livre qui se lit d'une traite. Comme dans ses autres oeuvres, le personnage principal voit sa vie basculer soudainement mais dans ce roman-ci, les personnagezs évoluent dans Paris et principalement la nuit. S'ajoute à une atmosphère un peu glauque une touche de paranormal. Ceci nous met un peu mal à l'aise d'autant plus
que la fin ne nous dit pas tout ce que nous vouidrions savoir. Peut-être est-ce volontairement, peut-être l'auteur nous réserve-t-il une suite ?
C'est malgré tout un bon livre.

Ma note 4/5


De : Claudia Envoyé : 08/09/2007 16:06
Douglas Kennedy: Les charmes discrets de la vie conjugale (tomes 1 et 2)

Enfin, j'ai pu lire les deux tomes des "Charmes discrets de la vie conjugale" !!! Trouvés en bibliothèque en gros caractères et gros volumes... bonjour le poids !

J'ai beaucoup aimé ce roman, son écriture, l'histoire, l'intrigue, la fin, malgré que cela traîne un peu au milieu entre le tome 1 et deux... Un peu trop de longueurs entre la liaison et le dénouement, c'est dommage !

Note : 3,5 / 5

J'attends avec impatience de pouvoir mettre la main sur un exemplaire de la bibliothèque de la femme du Vème


De : ValéSmith Envoyé : 20/09/2007 07:52
Happée mais je m'interroge,
La poursuite du bonheur de Douglas Kennedy

Beaucoup de mal à le lacher tellement c'est prenant, on s'identifie facilement aux personnages. J'ai beaucoup appris d'une période honteuse de l'Amérique une chasse aux sorcières. A ce propos ce livre nous rend lâche aurions nous préférer perdre la vie au nom de nos valeurs plutôt que choisir la lâcheté ? Etre quelqu'un de bien sous tout rapport c'est bien relatif, qu'est ce que le bien question fondamentale du roman face aux conventions. On s'interroge faut il tout pardonner à celui qu'on aime ? tant de questions dont les réponses prennent du temps, cela prend du temps de pardonner et là le destin est implacable car la vie est parfois courte comme celle de Jake Malone, on le sait dès le départ ses jours sont comptés. Que de souffrances on paye ses erreurs durement. Un amour inconditionnel entre Sara et Jake et pourtant il a commis l'irréparrable. Que de jalousie face à la relation forte entre un frère et une soeur seul au monde. Ce livre nous enseigne la chance d'avoir des proches aimés qui nous aime et à aimer. Cela m'a remise en question dans ma vie actuelle Suis je aimée par mon concubin ? Me satisfait-il ? Faut il se contenter d'une relation minable par lâcheté d'avoir peur du changement ? Saurons nous saisir au vol un coup de foudre tel que celui de Jake et Sara ? Aurions nous agi différemment question très difficile il vous appartient de vous plonger dans ce roman pour savoir ce qui vous attent A DECOUVRIR


De : Clochette1509 Envoyé : 22/09/2007 11:53
Les charmes discrets de la vie conjuguale - Douglas Kennedy
Editions Pocket - 600 pages.

Mouvements des droits civiques, manifestations pacifistes, libération sexuelle, les premiers hallucinogènes... l'Amérique des seventies était une ère de radicalité. Etre jeune, c'était être engagé. C'était se rebeller contre les principes réacs de ces vieux cons de parents. C'était vouloir changer le monde.
Pas pour Hannah Buchan.
Pour son célèbre agitateur de père, pour son artiste de mère, Hannah est une vraie déception. Au lieu de grimper sur les barricades et de se fondre dans l'ébullition sociale, elle n'a d'autre ambition que d'épouser son petit ami médecin et de fonder une famille.
Installée dans une vie étriquée et morne de femme de médecin dans une petite ville du Maine, Hannah goûte aux charmes très, très discrets de la vie conjugale. C'est alors que le hasard lui offre l'occasion de sortir du carcan de son quotidien : malgré elle, Hannah va se rendre complice d'un grave délit. Pendant près de trente ans, cette seule erreur restera un secret bien enfoui. Mais après le 11 septembre vient le temps du doute, de la remise en question et de la suspicion ; et le passé d'Hannah va ressurgir inopinément. Du jour au lendemain, son petit monde soigneusement protégé va s'écrouler...

Mon avis : non décidément je ne pense pas être faite pour Douglas Kennedy. L'histoire est sympa, c'est "effarant" de voir la lente dégringolade de Hannah par ces biens-pensants compatriotes, mais la sauce n'a pas pris avec moi.
Je trouve l'écriture trop facile. J'ai l'impression que Douglas Kennedy écrit d'une anière banale, qui ne me tente pas plus que ça.
Quant à la fin, pfff, j'ai trouvé ça bâclé. Tout au long du livre, la tension va crescendo, et on se demande à quelle sauce cette pauvre Hannah va être mangée. Mais non, Il fallait qu'il termine ! Et ce qui m'a énervé le plus, c'est le happy ending américain. Quelquefois, j'aime bien aussi que ça se termine mal, et là en l'occurence j'aurais voulu que ça se termine un plus "trash".
Mais il n'empêche que pour quelqu'un qui n'a pas envie de se prendre la tête, mais qui veut en apprendre plus sur cette société totalement paradoxale (ils sont contre l'avortement mais autorise le port d'armes !), je ne pourrais que le conseiller.
Ma note : 3/5

Clochette.

J'en ai encore 2 dans ma bibliothèque perso, je ne sais pas si je vais m'y attaquer un jour.


De : ValéSmith Envoyé : 24/09/2007 07:45
Les charmes discrets de la vie conjugale - Douglas Kennedy
Vitesse de lecture vertigineuse, un dimanche entier, impossible de s’arrêter avant la fin, même plus faim mais soif de lire. Une Amérique bien-pensante qui fait vraiment peur, vive la liberté d’opinion préservons-la c’est SI précieux. Je ne suis pas pour l'avortement mais les extrêmes religieux ne me plaisent pas du tout et il faut bien dénoncer cette hypocrisie à cataloguer.
Kennedy décrit bien la vie d'une femme. Je trouve qu'Hannah se défend bien face à une mère toxique et le mieux c'est qu'elle lui pardonne, "les gens changent" aussi. Le rôle de parents c'est difficile, on ne contrôle pas la vie des autres, personne ne rentre dans un moule même quand on s'y réfugie la vie nous rattrappe. S'autoriser à vivre c'est avant tout commettre des erreurs.
J’ai été très touchée par l’histoire notamment de la disparition de sa fille Lizzie qui devient "folle" de désespoir suite à des ruptures amoureuses, j’en ai pleuré quand à la fin on découvre qu’elle est maniaco-dépressive moi aussi j’ai vécu cet enfer, un boulot de cadre dirigeant et une rupture des accumulations d’événements font que exactement comme Lizzie je suis tombée dans le même engrenage, comment se reconstruire avec le regard d’un monde professionnel implacable ? En Amérique comme en France là dessus il n’y a pas de différence.
Dans la mesure où on s’interroge sur sa vie, son couple, ses amis, encore une fois Douglas K nous montre l’importance d’avoir des proches et comment avec l’age on peut devenir presque seul au monde, comment le pardon, la tolérance, le dialogue c’est important. La fin est rassurante après tant de tumultes.


De : Claudia Envoyé : 02/10/2007 17:40
Douglas Kennedy: La femme du Vème 378 p

Résumé: Il y a encore quelques mois, Harry Ricks était professeur dans une université américaine et menait une vie tranquille avec sa femme et sa fille.
Aujourd'hui, Harry survit tout juste dans une chambre de bonne crasseuse de Paris, au fin fond du Xème arrondissement, et n'a plus aucun contact avec sa famille.
Alors qu'il croit toucher le fond, la passion fait irruption dans sa vie : elle s'appelle Margit, elle est hongroise et sensuelle. Et rès énigmatique : Harry ne devra pas lui poser de questions sur son travail, son passé, sa vie, et ne pourra la voir que deux fois par semaine, à dix-sept heures, dans son appartement du Vème.
Comme envouté, Harry accepte. Mais bientôt se produisent autour de lui d'étranges coincidences...

Une fois de plus, j'ai beaucoup aimé son roman, même plus que "les charmes discrets de la vie conjugale" qui avait trop de longueurs...
Là, on suit la vie d'Harry qui bascule soudainement et en est détruite, dans un Paris inattendu, crépusculaire et inquiétant, avec une femme vengeresse. On est tenu en haleine jusqu'à la fin.

Ma note : 4/5


De : lalyre7032 Envoyé : 23/12/2007 16:40
La femme du Vème - Douglas Kennedy
Belfond 2007 377 P.

Dans un Paris sordide,Harry Ricks se retrouve dans une chambre de bonne du Xème démuni de tou.Il était professeur d'université ,marié et père d'une fille aux Etats-Unis.Touchant le fond,il trouve un emploi de veilleur de nuit ,il fait la connaissance Margitt,une femme étrange,qui va tout bouleverser pour lui,il en tombe follement amoureux.C'est avec ces deux évènements dans sa nouvelle vie parisienne loin des lumières de la ville que le principal héros de ce roman va tomber dans une spirale diabolique.Des questions se posent à lui....Pourquoi Margritt impose t-elle les jours et heures de rendez-vous ? D'ou vient-elle ? Comment gagne t-elle sa vie ? Qui est le patron qui l'a engagé comme veilleur de nuit ?Des faits très mystérieux obligent à lire ce livre jusqu'à la fin...

Un peu trop facile ce roman ou l'auteur a fait un mélange de mystère et de fantastique ,Une histoire assez bancal,un monde étrange,un livre qui m'a paru ne pas avoir de fin,des scènes d'amour dont on pourrait se passer des détails,tout cela fait que pour moi ce ne sera que 2,5/5

Lalyre


Dernière édition par Gallo le Sam 15 Nov 2008 - 15:39, édité 1 fois
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Message  gallo Sam 15 Nov 2008 - 15:29

De : Lyreek14 Envoyé : 04/01/2008 21:58
Douglas kennedy - Une relation dangereuse
Belfond - 405 pages

Après avoir beaucoup aimé Les charmes discrets de la vie conjugale, j'ai voulu poursuivre ma découverte de Douglas Kennedy avec ce roman.
Quelle déception ce fut! Certes, l'écriture de Kennedy est très prenante et je n'ai eu aucun mal à lire les 400 pages mais l'histoire est vraiment trop commune. J'avais l'impression de lire le scénario des téléfilms américains de l'après-midi. Un point positif tout de même, j'ai trouvé que la psychologie de Sally était bien rendue, tout ce qu'elle traverse pendant sa dépression post-partum est bien décrit et j'ai trouvé que ça tenait bien la route. Par contre, le personnage de Tony, c'est le flou absolu. C'est sensé être le méchant manipulateur mais bof! Je l'ai trouvé plutôt creux. Pour le reste, tout est moyen, pas suffisant ennuyeux pour abandonner, mais ça me laissera pas un souvenir impérissable.
Dommage, ça aurait pu être réussi mais là, ça reste un petit roman de gare ou de plage au choix.

2.5/5


De : mariselya Envoyé : 09/01/2008 15:37
J'ai découvert Douglas Kennedy en lisant "L'homme qui voulait vivre sa vie" et j'avais vraiment bien aimé. Un style fluide, facile à lire, l'histoire drôle, une épopée racontée avec beaucoup d'humour. Cela m'avait beaucoup amusée.
J'en ai lu d'autres de ci de là mais bon c'est vrai que c'est toujours le même sentiment et finalement je ne suis jamais plus amusée autant qu'avec le 1er.
"Cul de sac" est son 1er roman, il est un peu différent mais toujours cette petite touche d'humour dans le style .

Un point de vue assz subjectif et personnel mais pour moi s'il faut en lire un seul Kennedy c'est "L'homme qui voulait vivre sa vie " et le 2e "Cul de sac". Les autres ne sont pas moins bons mais ils ne sont pas aussi bien !!


De : Cafrine Envoyé : 02/02/2008 11:30
Au pays de Dieu de Douglas Kennedy Belfond 2004 330p.

Résumé : En 1989, l'auteur entame un périple dans le Sud des Etats-Unis afin de mieux cerner, mieux comprendre "la montée de la religiosité" dans son pays. La "Ceinture de la Bible" ,qui s'étend de la Floride à l'Oklaoma, du Texas à l'Alabama, regroupe les plus fervents pratiquants. Douglas Kennedy va tout simplement arpenter en auto ce territoire.

Il rencontre ainsi avec des télévangélistes qui se sont enrichis grâce au commerce de la foi ; des anciens mafieux, taulards reconvertis en pasteurs ; un groupe de heavy metal chrétien et une maison de productions qui "surfe" sur le marketing de Jésus ; une ville, Enterprise, où malgré la foi la ségrégation raciale demeure ; une université qui façonne les étudiants dans leur façon de penser, de vivre...

Douglas Kennedy avec objectivité traite d'un véritable sujet de société aux Etats-Unis (l'auteur dans sa préface de 2004 cite évoque d'ailleurs Georges Bush, évangéliste, qui a avec une vision digne de l'Ancien Testament). "Au pays de Dieu" nous permet de comprendre que cette nation qui, malgré son perpétuel changement, sa grande capacité d'adaptation cherche désespérement ses racines.

Avis :C'est le 1er livre que je lis de Douglas Kennedy. J'ai trouvé son style très simple, très accessible. On sent la "patte" du romancier dans l'agencement des rencontres, le déroulement du voyage... J'avais le sentiment d'être dans une enquête télé (thème d'actualité qu'on approfondit par un reportage de 45 minutes sur le terrain).

Car au-delà de l'aspect littéraire, "Au pays de Dieu" est avant tout un sujet de société. On y découvre les américains et leur éternel singularité ; la persistence du racisme du sud américain ; ... J'ai ri à certains passages et j'ai eu peur à d'autres car après tout nous parlons de la 1e puissance mondiale économique. Avoir connaissance de l'existence d'université qui formate les étudiants dans les moindres aspects de leur vie... me fait froid dans le dos surtout que ces étudiants seront les dirigeants de demain...

Je conseille la lecture de ce livre à tous afin de faire un point avec le monde dans lequel on vit.

Ma note : 4/5

Cafrine.


De : Philcabzi5 Envoyé : 20/02/2008 15:46
Au pays de Dieu - Douglas Kennedy
Edition Belfond, 2004, 330 pages

Note: 4/5

Mon avis:

La critique de Cafrine nous donne un excellent résumé, donc je n'ai pas besoin de le reprendre. Ce livre-documentaire à tendance fictive, se lit comme un bon roman. L'auteur ne nous enssevelit pas sous une tonne d'information, il laisse plutôt place aux gens qu'il a rencontré au cours de ce voyage de 3 mois dans le Sud des États-Unis. On sent énormément sont incrédulité face à certains comportements de gens plutôt illuminés mais il ne devient jamais méprisant ou méchant. Il tente de comprendre pourquoi certaines personnes laissent Dieu gérer leur vie, pourquoi d'autres on tout fait pour se sortir de cet environnement. La pratique de la religion dans cette région du monde est primordiale ce qui a façonner un mode de vie très particulier. Douglas Kennedy nous le décrit tout en nous faisant découvrir le nouveau Sud, celui qui tente à tout prix de se sortir de l'image négative qu'elle a toujours projetée.


De : Diantre65 Envoyé : 02/04/2008 00:20
L'homme qui voulait vivre sa vie de Douglas KENNEDY

Bref résumé : Ben Bradford est un avocat qui réussit bien, mais qui est bouffé par la vie. Lentement, sa femme s'éloigne....et le trompe. Lorsque Ben l'apprend, il le prend très mal, et au cours d'une visite chez celui qui couche avec sa femme, tout se déroule très vite et involontairement, il tue Gary Summers, son rival. A partir de cet instant, il décide de faire disparaître le corps et de s'emparer de la vie de Gary Summers. Il quitte son bled et s'installe dans un petit village du Montana. Ainsi, croit-il, il sera plus facile de passer inaperçu et de ne pas se faire reconnaître.

J'ai trouvé l'idée très intéressante, celle de vivre la vie d'un autre, car beaucoup de gens en rêvent un jour ou l'autre. C'est une idée qui génère un excellent potentiel de suspense. Moi en tout cas, j'ai marché à fond dans les tribulations de ce faux Gary, j'étais captivé par le déroulement, et je me demandais sans cesse : va-t-il réussir à vivre cette nouvelle vie qui s'offre à lui ? Va-t-il s'en sortir ?
Evidemment, il y a quelques points faibles, des parties de cette histoire qui sont prévisibles et que l'on voit se dessiner avant qu'elles n'arrivent. Et aussi la fin qui est à mon avis trop facile, trop rose-bonbon, mais bon, il fallait bien que l'auteur conclue d'une manière ou d'une autre, et la fin n'a tout de même pas gâché le grand plaisir que j'ai ressenti tout au long de ce livre.
Donc, un excellent divertissement, un bon moment de lecture....et bien entendu, j'irai sûrement revisiter cet auteur un de ces jours.

Ma note : 4/5


De : Diantre65 Envoyé : 08/06/2008 18:06
Les désarrois de Ned Allen de Douglas KENNEDY

Ned Allen est un homme typiquement américain, il mène un train de vie au-delà de ses moyens et se consacre totalement à son boulot. Suite à une série de malchances, il perd son emploi, puis ensuite sa femme aussi le laisse, bref nous suivons Ned , à partir de ce moment, qui va vivre une grande dégringolade, tant financière que personnelle. Puis un jour, il réussit à se faire engager par un ancien copain mais ce dernier utilise Ned pour lui faire porter la responsabilité d'un assassinat. Va-t-il se sortir de ce piège , va-t-il réussir à reconquérir sa femme ?

Une histoire qui a déjà été racontée bien des fois il me semble. Ce sont des thèmes qui ont été rabâchés souvent, alors j'ai eu de la difficulté à poursuivre ma lecture jusqu'à la fin. En plus, je trouve que le dénouement de l'intrigue a été exagérément conclu rapidement. En quelques pages , l'auteur réussit à conclure, et il m'a semblé que cette fin sentait le vite-fait bien-fait, comme si il avait voulu se débarasser au plus vite de son roman.

Donc, j'ai été plus que décu par ce bouquin, d'autant plus que j'avais beaucoup apprécié L'homme qui voulait vivre sa vie du même auteur.

Ma note : 2/5


De : supermartine Envoyé : 17/06/2008 10:19
LA FEMME DU Vème

Voilà j'ai terminé mon quatrième Douglas Kennedy !

Un américain débarque à Paris le lendemain de Noël, seul... Qui est-il ? Pourquoi a-t-il fuit sa vie paisible et sa famille ? Pourquoi va-t-il se retrouver du jour au lendemain dans une chambre de bonne sordide ? Il rencontre une jeune femme Margitt, plutôt mystérieuse... Qui est-elle ? Que veut-elle ?
Beaucoup de questions... qui vont être élucidées peu à peu !

Ce ne sera pas mon préféré mais j'ai quand même aimé cette histoire , ce mélange d'amour, de suspens, de thriller, d'horreur aussi ; certaines scènes sont très dures !
Kennedy sait en tout cas maintenir la pression et tenir le lecteur en haleine, on reste en effet accroché au livre parce qu'on veut savoir ce qui se passe et vite ! Alors on le dévore vite fait !

En tout cas, moi je ne m'attendais pas du tout à ça concernant la femme du Vème, j'imaginais autre chose, plus de réalisme et d'originalité, j'ai trouvé l'histoire un peu tirée par les cheveux et un peu trop facile à mon gout !

Je préfère les histoires plus réalistes, ça me touche davantage !

J'ai aussi trouvé ce livre moins bien écrit que les précédents, un style moins abouti pour moi, un peu bâclé ! C'est ce qui m'a aussi un peu déçue !

Ma note : 3/5


De : Lyreek14 Envoyé : 17/06/2008 12:53
La poursuite du bonheur - Douglas Kennedy
Belfond - 577 pages

Ce que je trouve génial avec Douglas Kennedy, c'est ce don qu'il a de vous plonger dans son livre, de vous happer dans son univers, si bien qu'on ne peut s'empecher d'avaler les pages les unes après les autres.
Autant j'avais été déçue par Une relation dangereuse, autant là j'ai beaucoup aimé. L''histoire d'amour entre Jake et Sara est très belle, peut-être un peu trop romanesque mais après tout, c'est un roman On y retrouve les thèmes chers à l'auteur, la passion, l'enfermement que peut représenter un mariage et une petite ville perdue, et la rapidité avec laquelle tout peut s'écrouler.
Comme toujours avec Douglas Kennedy, ça parait très léger au premier abord mais si on lit un peu entre les lignes, on peut y voir une reflexion sur la condition des femmes, l'amour, le mariage, le devoir et surtout sur l'intégrité, la fidélité à ses valeurs. L'évocation de la chasse aux sorcières fait froid dans le dos, on a beau l'avoir lu dans les livres d'histoire, le voir ici "vécu", c'est autrement plus parlant.
Un livre qui m'a donné envie de continuer à découvrir les autres livres de Douglas Kennedy!

4/5
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Message  Cyrielle Jeu 13 Aoû 2009 - 10:15

Comme vous devez le savoir, je suis en train de lire La poursuite du bonheur, qui me plaît pour le moment beaucoup.
Dans le passé j'ai lu Les désarrois de Ned Allen, que j'avais pas mal apprécier j'aurai mis 4 si j'aurai été membre du forum à cette époque.

Douglas Kennedy est en passe de devenir un de mes auteurs fétiches, j'aurai donc aimé savoir celui que vous me conseillez de lire ensuite sachant que ma mère possède Cul de Sac. Toutes vos critiques n'ont pas réussi à arrêter mon choix Laughing

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Message  Fifietseslectures Jeu 13 Aoû 2009 - 15:46

DOUGLAS KENNEDY
LA POURSUITE DU BONHEUR


Alors qu'elle vient d'à peine d'enterrer sa mère, Kate, la quarantaine, est contactée par une certain Sarah Smythe qui lui dit avoir connu ses parents et avoir des révélations à lui faire. Sarah remet donc à Kate un manuscrit autobiographique comptant les secrets de famille cachés à Kate jusqu'alors.

A travers ce roman, on découvre la vie d'une femme indépendante et divorcée des années 50, en pleine période du McCarthisme. On a également le droit évidemment à une histoire d'amour. Mais je n'entre pas dans les détails car d'autres critiques l'ont déjà fait.

C'est un livre qui se lit très facilement et qui est très prenant, tellement on veut savoir se qu'il va se passer par la suite. Mais au final même si cette lecture est plaisante sur le moment, on a vite fait de l'oublier et de passer à autre chose.
Je pense que c'est un livre idéal pour lire en vacances.

je lui met 3,75/5
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Message  Mousseline Ven 14 Aoû 2009 - 13:57

Cyrielle : L'homme qui voulait vivre sa vie. Mais regarde sur le site et tu pourras voir ce qui t'inspire le plus.

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Message  frmwa Ven 14 Aoû 2009 - 15:32

Personne n'a lu le dernier "Quitter le monde ?"
J'en ai lu deux "Rien ne va plus" et "L'homme qui voulait vivre sa vie". J'ai lu en vitesse les critiques ici et je suis assez d'accord avec ce qui en a été dit. Ça se lit vite et agréablement mais après ? On s'identifie sans peine mais encore ? C'est clair que s'ils sont tous sur le même modèle, on peut s'en faire treize à la douzaine sans douleur et sans efforts. J'ai eu l'impression qu'on avait évacué tout ce qui pourrait ennuyer le lecteur, comme les descriptions. Du coup on le remplace par du "name dropping", notamment des noms de marque, ou par des gestes quotidiens comme lorsqu'il repeint son appart' dans "L'homme qui voulait vivre sa vie" dont l'intérêt ne saute pas aux yeux. Autant prendre des fiches bricos.

Douglas Kennedy a l'air sympathique cependant et je me demandais si le dernier marquait un tournant ou s'il y en avait un autre qui se détachait du lot.

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Message  petitemartine Lun 17 Aoû 2009 - 14:13

Cyrielle : tout comme Mousseline j'aurais envie de te conseiller l'homme qui voulait vivre sa vie. On retrouve la même construction que pour les désarrois de Ned Allen que je viens de lire.
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Message  petitemartine Lun 17 Aoû 2009 - 14:17

Les désarrois de Ned Allen.


Ned allen, jeune provincial aux dents
longues monté à New York a réussi à s'élever dans la jungle de
Manhattan : chef de pub pour un gros magazine Compuworld, surbooké,
marrié à Lizzie une attachée de presse, un appartement dans un
quartier branché, des amis VIP, une vie à 100 à l'heure, des dépenses sans compter etc... Assez cynique et arrogant, tout
lui réussi, il n'a peur de rien ! Jusqu'au jour où sa société est
rachetée par un groupe allemand et là, la descente aux enfers va
commencer. Il perd tout : travail, femme, amis, appartement et se
retrouve à la rue avec ses deux valises !
Comment va-t-il s'en sortir... parce qu'avec Kennedy, il y a toujours une solution !! Il croise alors un ancien ami de l'université qui
lui propose un job. Ned, sans réfléchir et reconnaissant, fonce sans se
poser de questions... La chute n'en sera que plus dure ! Mais je n'en
dirai pas plus !

Un roman très classique chez Kennedy : une description de l'univers des golden boys new yorkais ; une descente aux enfers dans un monde sans pitié
; pas mal de rebondissements ; du suspens. On est vite sous le charme et on a envie de connaitre le dénouement de toute cette histoire ! Un bon cocktail pour un livre détente.
La fin est un peu rapide et facile mais dans l'ensemble ça reste un bon classique de Kennedy, un bon divertissement.

Ma note : 3,5/5
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Message  Isaby Mar 18 Aoû 2009 - 1:29

Douglas KENNEDY, La poursuite du bonheur

J'ai découvert cet auteur, Douglas KENNEDY, avec le roman la poursuite du bonheur. J'ai beaucoup aimé, surtout que j'étais en vacances aux États-Unis, dans la même région que dans le roman. J'ai trouvé que Douglas Kennedy avait une écriture féminine; sensible, très près du coeur. Un peu déçue de la fin qui est prévisible mais heureuse de ma lecture. J'ai prêté mon roman à une copine en le lui recommandant. Je me suis d'ailleurs empressée d'acheter deux autres romans de Douglas Kennedy que je lirai bientôt.

4/5
(Isaby)

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Message  frmwa Mar 18 Aoû 2009 - 8:37

Isaby a écrit:Douglas KENNEDY, La poursuite du bonheur
J'ai trouvé que Douglas Kennedy avait une écriture féminine; sensible, très près du coeur.
4/5
(Isaby)
Ses personnages divorcent de manière très masculine, enfin je veux dire très normale, pourtant.

Tout suit une trame très prévisible finalement. Ses personnages ne perdent jamais pied que dans un cadre classe moyenne bien défini.

Marie N'Diaye (En famille, Rosie Carpe, Mon coeur à l'étroit...), voilà une écriture "féminine" (fort belle en tout cas) du moins telle que je la conçois, si tant est que cette notion ait un sens

Douglas KENNEDY (Etats-Unis) Ndiaye_schlom

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Message  jenyli Mar 18 Aoû 2009 - 9:14


DOUGLAS KENNEDY LES DESARROIS DE NED ALLEN



Douglas KENNEDY (Etats-Unis) 4129EABN0YL._SL500_AA240_



528 Pages - Existe en Poche chez Pocket.


Description de l'histoire trouvée sur le site d'Amazon:

New York, côté paillettes. Pour Lizzie, attachée de presse de son état, rien ne compte plus que d'entretenir son réseau de contacts - mais attention, "VIP Only". Tel excellent ami perd son poste de chef de rubrique et intègre une petite rédaction sans influence ? Il sera relégué au rang de connaissance, par la force des choses. Lizzie et son mari, Ned Allen, chef de publicité chez CompuWorld le savent : c'est la jungle. Pas toujours agréable, mais tant que l'on reste du côté des prédateurs, l'âpreté du combat à mener quotidiennement détourne les questions éthiques. On mène la vie dure à sa carte American Express, on dort peu... qu'importe, on se rattrapera plus tard, il faut rester dans la course. Puis tout bascule : CompuWorld est racheté par un groupe allemand qui épure sans états d'âme et Ned fait partie des sacrifiés. Sa descente aux enfers sous-tend une critique féroce de l'impitoyable système libéral américain, qui pousse ses exclus dans leurs derniers retranchements.

Un univers impitoyable!
Ned Allen est chef des ventes publicitaires pour la région Nord-Est de CompuWorld, un magazine informatique en pleine croissance. Son objectif annuel, son obsession : 29 millions de chiffre d'affaires ! A la clé, une prime de 60 000 dollars. Ned Allen vit à cent à l'heure... et à crédit dans le New York des golden boys. Brusquement, tout bascule. CompuWorld est racheté par un concurrent. Ned est licencié. Il s'en prend violemment à celui qu'il juge responsable de sa disgrâce... et se retrouve "grillé" auprès de tous les employeurs de son secteur. Comble de malchance, son couple craque et sa femme le chasse de l'appartement conjugal.
A la rue, sans travail, surendetté, Ned Allen accepte la proposition d'un ancien ami devenu bras droit d'un homme d'affaires célèbre : recueillir de l'argent auprès de particuliers et d'institutions pour alimenter un fonds de placement. Mais l'affaire est totalement illégale et notre héros, pris au piège, se retrouve même soupçonné de meurtre...

Mon avis:

Une fois de plus la sauce prend facilement avec ce titre de Douglas Kennedy.
On tient jusqu'au bout du livre car on se demande vraiment comment il va s'en sortir!!! Il est tellement dans la galère et coincé de tout côté! La fin de toutes les épreuves du héros arrivent vraiment aux toutes dernières pages du livre.
Comme à chaque fois, nous avons une histoire conjugale en arrière fond.

Ma note:

Ce n'est pas un chef d'oeuvre, ça reste un douglas kennedy pour se détendre tranquillement, ne pas d'éfforts et que je recommande pour ces raisons là.
Je pense que la note de 3, 5 / 5 résume bien cela.

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Message  Isaby Mar 18 Aoû 2009 - 12:58

frmwa a écrit:
Isaby a écrit:Douglas KENNEDY, La poursuite du bonheur
J'ai trouvé que Douglas Kennedy avait une écriture féminine; sensible, très près du coeur.
4/5
(Isaby)

En réponse à frmwa: Je ne connais pas cette auteure, mais je prends note des titres. Pour ce qui est de Douglas Kennedy, c'est plutôt qu'en le lisant, je sentais vraiment la féminité de Sara et j'oubliais complètement que c'était un homme qui avait écrit l'histoire. Je venais de lire "un petit pas pour l'homme" de Stéphane Dompierre et dans ce cas, je sentais la masculinité dans l'écriture. Ceci dit, une femme aurait pu l'écrire. C'est plutôt de l'ordre sensitif j'imagine.

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Message  frmwa Mar 18 Aoû 2009 - 14:17

jenyli a écrit:
Ce n'est pas un chef d'oeuvre, ça reste un douglas
kennedy pour se détendre tranquillement, ne pas d'éfforts et que je
recommande pour ces raisons là.

Oui, mais à force de suivre la loi du moindre effort, on est enclin à suivre une pente naturelle qui va vers le bas. Douglas KENNEDY (Etats-Unis) Old

J'aime assez Lee Harper finalement - Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur qui n'a fait qu'un seul livre parce qu'elle pensait avoir tout dit dedans.
C'est bien plus triste pour l'homonyme John Kennedy Toole qui s'est suicidé pensant être un écrivain raté n'ayant aucun talent. Sans aller jusqu'à ce qu'à désirer que tous les écrivains (vraiment) sans talent l'imitent...
Enfin, grâce l'obstination de sa maman, son oeuvre extrêmement originale, avec son héros incroyable, qui a pour théâtre la Nouvelle Orléans a quand même fini par paraître. Douglas KENNEDY (Etats-Unis) Worthy
Tant qu'on est dans le rayon, comme c'est à la même lettre, autant en profiter. Si on s'est trompé, il est chaudement recommandé de le lire avant de le rapporter à la librairie pour l'échanger Douglas KENNEDY (Etats-Unis) Yes

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Message  Cyrielle Ven 21 Aoû 2009 - 6:36

La poursuite du bonheur

Je ne fais pas résumé il y en a des très bien plus haut.

Mon avis: 4.5/5
Douglas KENNEDY, nous fait encore une fois entrer dans la vie pas très ordinaire d'une jeune femme très attachante. Sara est une fille banale à la base mais la vie et l'amour lui font connaître des épreuves que tout le monde ne rencontre pas dans son existence et tant mieux!
J'ai vraiment été captivé par la partie sur Sara, son histoire d'amour, sa bataille pour sauvé son frère des griffes du FBI, ses joies et ses peines. En revanche et c'est pourquoi je n'ai pas mis 5/5, je n'ai pas tellement aimé la dernière partie sur la réaction de Kate, je n'aimais pas ce personnage, elle m'agaçait à se sous-estimer tout le temps et à chercher des poux à son ex mari!
Bref, encore une belle aventure de Douglas Kennedy, que je continuerai à lire avec plaisir.

Pour faire une remarque au sujet de l'écriture féminine de Douglas Kennedy, je trouve que oui, pour un homme il a bien réussi à nous faire croire que c'était bel et bien Sara qui écrivait, la sensibilité et le sentimentalisme bien féminin est très bien retranscrit dans ce livre sans tomber dans le mièvre!

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Message  odilette84 Ven 21 Aoû 2009 - 17:17

Jolie critique Cyrielle,
j'avais bien apprécié aussi

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Message  jenyli Lun 31 Aoû 2009 - 11:51

CUL DE SAC DOUGLAS KENNEDY



<LI>Poche: 291 pages
<LI>Editeur : Editions Gallimard (18 mai 2006)
Collection : Folio Policier


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Quatrième de couverture
Je n'avais rien contre l'Australie avant d'écraser un kangourou par une nuit sans lune et de rencontrer Angie sur une plage ensoleillée. Douce, chaude, Angie. Un vrai rêve pour le voyageur fatigué. C'est quand j'ai su que je l'avais épousée que les choses se sont gâtées, vraiment gâtées jusqu'au cauchemar. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Ni plus, ni moins. Ce récit d'un voyage au paradis des grands espaces australiens qui vire au cauchemar éveillé est un petit bijou. Nick, héros bien malgré lui de ce thriller féroce, n'avait rien contre ce pays avant d'écraser un kangourou par une nuit sans lune. Sa rencontre avec la jeune et robuste Angie va le mener en plein cœur du bush. Au milieu de nulle part. Au sein d'un clan d'allumés coupés du monde, sans aucune route pour quitter ce traquenard. Nick, désormais, n'aura qu'une seule obsession : comprendre ce qu'il fait là et sauver sa peau. Fuir alors que toute la communauté le surveille...


MON AVIS

Ce premier roman de D. KENNEDY vient d'être ré éditer sous le titre de Piège nuptial. Ce nouveau titre résume très bien ce roman. En effet, le personnage principal Nick tombe dans un piège nuptial, puisque marié sans son consentement par un enlèvement. Cela le conduit dans un village inconnue de toutes cartes routières et du gouvernement. Lieu qui à ses propres lois et qui est composé d'habitants qui agissent de façon primaire et sous l'influence de l'alcool.

J'ai bien aimé ce roman comme tous les autres que j'ai lu de cet auteur. J'ai très vite accroché.
Une fois de plus (c'est toujours la même recette de D. Kennedy) on est en empathie totale avec le personnage principale et on se demande vraiment comment il va s'en sortir!

A ceux qui aiment D. Kennedy ou qui souhaitent le découvrir voilà un titre que je recommande.
Vous le trouverez donc maintenant sous sa nouvelle version: Piège nuptial.

Ma note:

4/5

MERITE LE DETOUR

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Message  Lisalor Mer 14 Oct 2009 - 17:50

Quitter le monde - Douglas Kennedy
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Jane n'a que treize ans lorsque, lors d'un dîner à l'ambiance particulièrement lourde, elle annonce à ses parents qu'elle ne se mariera jamais. Une phrase d'apparence anodine aux conséquences désastreuses : son père quitte le foyer presque sur-le-champ ; quant à sa mère, elle tient Jane pour directement responsable de l'échec de son mariage.
Quelques années plus tard, étudiante en lettres à Harvard, Jane entame une liaison avec son professeur.
Pendant quatre ans, elle vit dans l'ombre mais heureuse avec cet homme qui la fascine. Bonheur brutalement interrompu par la mort de son amant, dans des circonstances obscures.
Jane trouve alors un poste dans une très lucrative entreprise de trading. Mais en voulant faire parvenir de l'argent à son père qui se prétend ruiné, Jane attire l'attention du FBI qui lui révèle les véritables occupations de celui qui est en fait un escroc international.

Mon avis : Devant les déchirements incéssants de ses parents Jane leur annonce qu'elle ne se mariera jamais et qu'elle n'aura jamais d'enfants. Elle ne se doute pas des conséquences de ses paroles, son pére les quitte.
Adulte , Jane trés naïve va s'amouracher de son directeur de thése, fera un enfant avec un excentrique qui l'a ruinera, perdera son enfant, se fera excroquer par son pére et recherchera l'amour de sa mére qui la rejetera jusque sur son lit d'hopital.
Donc elle décide de faire ses valises et de quitter le monde ... de disparaître.
J'ai bien aimé même si parfois je lui aurai mis des claques de se mettre dans des situations pareilles. Douglas Kennedy écrit toujours aussi bien même si j'ai trouvé quelques longueurs notamment dans certaines explications sur la litterature américaine, le cinéma et la musique. Il me fait penser un peu à Jonathan Tropper c'est des histoires à la sauce americaine mais il lui manque un peu d'humour
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Message  odilette84 Sam 17 Oct 2009 - 12:59

la femme du V°

je ne reprendrai pas le résumé fait plus haut.
Ce roman n'est pas un chef d'œuvre, plutôt un écrit bâclé alternant les grands passages d'action avec de grands passages de réflexions un peu nombrilistes ...
De rebondissements en rebondissements, l'auteur nous entraine dans une situation de plus en plus surréaliste à laquelle on aimerait qu'il y ait une explication logique or, il n'y en a pas et on se demande un peu si Kennedy ne savait pas comment terminer son bouquin ?
la spirale infernale dans laquelle est entrainé le héros est plutôt tirée par les cheveux et on en retrouve pas la griffe originale de l'auteur à ses débuts.
D'autre part, j'ai trouvé certains passages vulgaires gratuitement et Kennedy ne nous avait pas habitués à ça ...est-ce parce que son roman se passe à Paris ?

ma note 2,5/5

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Message  anna44 Sam 17 Oct 2009 - 22:28

Je suis assez d'accord avec toi Odilette. J'ai lu ce livre il y a quelques mois. Je suis une "inconditionnelle" de Kennedy mais là, il m'a déçu.
Comme toi, j'ai trouvé que la trame était bâclée, sans logique, et je suis carrément restée sur ma faim pour la chute de l'histoire. Dommage... Je continuerai quand même à le lire Wink

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Message  Invité Sam 24 Oct 2009 - 11:01

La femme du Vè:

Invraisemblable est le mot qui me vient à l'esprit pour qualifier ce livre! comme l'échographie qui permet de diagnostiquer une commotion cérébrale chez la fille du héros...
Autant j'ai été enchantée au début par le côté réaliste des événements et la capacité qu'a l'auteur de décrire les affects dépressifs autant la fin m'a profondément déçue...je n'ai pas aimé cet aspect fantastique ou plus justement fantasmatique...
En même temps je me dis que vu les problèmes dans lesquels le héros s'est empêtré ça aurait été difficile de finir le roman autrement que par sa mort ou sa condamnation! d'où le recours à l'invraisemblable pour le sortir d'affaire.

Bref, un livre à oublier...

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Message  Isaby Mer 2 Déc 2009 - 1:48

"Rien ne va plus" de Douglas Kennedy

Mon 2e Douglas Kennedy. J'avais bien aimé la poursuite du bonheur et j'ai apprécié presque autant Rien ne va plus. Une agréable lecture, on ne voit pas le temps passer. Rien ne va plus m'a fait réfléchir sur le pouvoir de l'argent et la quête de l'idéal. Ma seule déception ,la finale, un peu précipitée qui manquait de mordant. Malgré tout, je vous conseille cette lecture.

3.75/5

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