Stephen KING (Etats-Unis)
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Re: Stephen KING (Etats-Unis)
"22/11/63" éd. Albin Michel 2013 934 pages
En 2011, Al, un patron de restaurant découvre une bizarerie dans sa caravane: une faille dans le temps permet de remonter l'histoire jusqu'à l'année 1958. Un projet lui tient à coeur: se servir de ce "sas temporel" pour empêcher l'assassinat de J.F. Kennedy. Mais Al est atteint d'un cancer; il propose donc à son ami Jake Epping de se charger de la mission. Jake accepte et se retrouve dans le passé pour tenter de modifier l'histoire: empêcher Lee Harvey Oswald d'accomplir son méfait...
Pendant les trois cents premières pages, l'intrigue se met en place; on suit le narrateur -Jake- pour son premier retour dans le passé. Il parvient à modifier le cours de l'existence d'une famille; puis revient en 2011 pour constater les effets produits. L'histoire est prenante, l'intrigue très bien développée: on ne s'ennuie pas. Puis ensuite, pour son deuxième séjour dans le passé, le rythme s'effondre pour raconter par le menu la vie de Jake (qui doit attendre cinq années la date de l'assassinat, puisque la "faille" ne conduit jamais qu'en 1958); travail, relations, vie sentimentale, etc... Dans le même temps, il s'attache à découvrir qui était Oswald. Cela aurait certainement été le côté le plus intéressant, mais l'essentiel est noyé dans un flot d'évènements secondaires qui rendent les pages soporifiques. Stephen King brode tellement autour de son personnage qu'on ne se voit pas avancer. Quelques soubresauts parviennent à redonner un mordant de ci de là (comme le passage à tabac de Jake), mais on attend en vain l'action qui captiverait autant que les premières pages...
Pourtant le récit reprend de la vigueur et on sait que le dénouement n'est pas loin (chut, pas un mot!).
Finalement, j'ai trouvé dommage toute cette partie où King consacre beaucoup trop de temps à son personnage principal, dans un livre qui ne manque ni de matériau, ni d'intérêt. Intérêt historique: il donne dans sa postface les raisons qui l'ont amené à faire des recherches poussées sur la vie d'Oswald, notamment afin d'étayer ses convictions profondes (je n'en dis pas plus) et nous le démontre dans son ouvrage. Autre intérêt, la façon dont il traite cette portion d'histoire: le retour dans le passé comme forme explicative nous approche au plus près de l'évènement, nous immerge dans l'époque des années 1950/60 tout en gardant le recul nécessaire à une vision objective incarnée par Jake. Audacieux, instructif, mais un peu long...
Note: 3.5/5
En 2011, Al, un patron de restaurant découvre une bizarerie dans sa caravane: une faille dans le temps permet de remonter l'histoire jusqu'à l'année 1958. Un projet lui tient à coeur: se servir de ce "sas temporel" pour empêcher l'assassinat de J.F. Kennedy. Mais Al est atteint d'un cancer; il propose donc à son ami Jake Epping de se charger de la mission. Jake accepte et se retrouve dans le passé pour tenter de modifier l'histoire: empêcher Lee Harvey Oswald d'accomplir son méfait...
Pendant les trois cents premières pages, l'intrigue se met en place; on suit le narrateur -Jake- pour son premier retour dans le passé. Il parvient à modifier le cours de l'existence d'une famille; puis revient en 2011 pour constater les effets produits. L'histoire est prenante, l'intrigue très bien développée: on ne s'ennuie pas. Puis ensuite, pour son deuxième séjour dans le passé, le rythme s'effondre pour raconter par le menu la vie de Jake (qui doit attendre cinq années la date de l'assassinat, puisque la "faille" ne conduit jamais qu'en 1958); travail, relations, vie sentimentale, etc... Dans le même temps, il s'attache à découvrir qui était Oswald. Cela aurait certainement été le côté le plus intéressant, mais l'essentiel est noyé dans un flot d'évènements secondaires qui rendent les pages soporifiques. Stephen King brode tellement autour de son personnage qu'on ne se voit pas avancer. Quelques soubresauts parviennent à redonner un mordant de ci de là (comme le passage à tabac de Jake), mais on attend en vain l'action qui captiverait autant que les premières pages...
Pourtant le récit reprend de la vigueur et on sait que le dénouement n'est pas loin (chut, pas un mot!).
Finalement, j'ai trouvé dommage toute cette partie où King consacre beaucoup trop de temps à son personnage principal, dans un livre qui ne manque ni de matériau, ni d'intérêt. Intérêt historique: il donne dans sa postface les raisons qui l'ont amené à faire des recherches poussées sur la vie d'Oswald, notamment afin d'étayer ses convictions profondes (je n'en dis pas plus) et nous le démontre dans son ouvrage. Autre intérêt, la façon dont il traite cette portion d'histoire: le retour dans le passé comme forme explicative nous approche au plus près de l'évènement, nous immerge dans l'époque des années 1950/60 tout en gardant le recul nécessaire à une vision objective incarnée par Jake. Audacieux, instructif, mais un peu long...
Note: 3.5/5
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Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5637
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
"Dôme"
- Broché: 840 pages
- Editeur : Le Livre de Poche (6 mars 2013)
- Collection : Fantastique
- Langue : Français
- ISBN-10: 2253169781
- ISBN-13: 978-2253169789
Résumé:
Chester Mill se prépare pour Halloween quand un énorme dôme s'abat brutalement sur elle, en pleine matinée. Un peu d'air semble s'échanger entre le dôme et l'extérieur mais en faible quantité et la chaleur s'accumule très vite dans cet espace clos. Les habitants bien sûr s'interrogent voire accusent, et l'armée américaine s'installe autour du Dôme pour l'étudier et essayer de le faire disparaître. Mais le Dôme est plien de mystères, tout comme Chester Mill et ses habitants...
Commentaire:
Difficile de fermer ce roman, chaque page donne envie de connaître l'avenir de la ville, d'autant plus que Stephen King savoure son plaisir en disséminant ça et là des petites phrases sur la suite, ce qui renforce encore notre curiosité. Les personnages sont nombreux mais c'est assez logique puisqu'il est question d'une ville et que la vie de chacun de ses habitants est influencée par l'existence du dôme. Ce dôme en soi est intéressant mais c'est surtout le huis clos qu'il provoque qui m'a passionnée, découvrir les petits secrets des uns et des autres est intéressant et comme il y a toujours le côté "les bons d'un côté, les méchants de l'autre" cher aux américains, on a effectivement envie de savoir si ce sont les bons qui vont s'en sortir et surtout si une sortie est possible...
4/5
nauticus45- Nombre de messages : 2415
Age : 47
Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
La petite fille qui aimait Tom Gordon
(Le livre de poche - 279 pages)
Trisha 9 ans équipée de son sac à dos fait une randonnée dans les Appalaches avec sa mère et son frère. Depuis le divorce de leurs parents, son frère et sa mère se disputent sans arrêt. Excédée, elle prend de la distance avec eux et se perd...
La diversité des talents de Stephen King ne cesse de m'impressionner, entre autres sa virtuosité à instaurer une tension constante pendant 280 pages avec un seul décor, une immense forêt et un seul personnage (ou presque!), une petite fille de 9 ans.
J'ai vécu à ses cotés les peurs incontrôlables, l'épuisement, la faim, l'espoir, la détresse, les moments d'hallucination. J'ai été admirative de cette force vitale qui la pousse à agir pour s'en sortir et émue et amusée quand elle nous livre ses pensées intimes, ses considérations sur sa situation familiale, ses souvenirs. Son héros, Tom Gordon qui soulage sa solitude est une idée émouvante, j'aime beaucoup le titre de ce roman, c'est d'ailleurs ce qui m'a donnée envie de le lire.
Ma note : 4/5
Ladybug- Nombre de messages : 1969
Date d'inscription : 22/05/2009
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Je crois que je vais devoir lire tout Stephen King pour être sûr de ne pas passer à côté de quelque chose.
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Challenge US : 29/51
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Je vais bientôt commencer Dome Cyrielle et Nauticus vous m'avez donné envie de le lire même si j'ai vu la série
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La Terre - Zola
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
J'ai offert les 2 volumes de Dôme à mon chéri pour Noël, je pense que je vais lui emprunter...
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Lecture en cours : La guerre de la faille I : Magicien - L'apprenti de Raymond E. Feist
PAL : 571
Livres lus depuis le début de l'année : 17 (7478 pages)
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Kattylou, je ne vais pas vu la série mais j'espère que j'en aurai l'occasion, ne serait-ce que pour prolonger le plaisir de la lecture!
Bien vu le double cadeau de Noël, Patience !
J'espère que Dôme vous plaira à toutes les deux!
Bien vu le double cadeau de Noël, Patience !
J'espère que Dôme vous plaira à toutes les deux!
nauticus45- Nombre de messages : 2415
Age : 47
Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Docteur Sleep
- Broché: 600 pages
- Editeur : ALBIN MICHEL (1 novembre 2013)
- Collection : LITT.GENERALE
- Langue : Français
- ISBN-10: 2226252002
- ISBN-13: 978-2226252005
Résumé:
Une vingtaine d'année après avoir quitté l'hôtel Overlook avec sa mère Dany Torrance, le petit garçon de "Shining" a toujours des visions et a gardé une partie de son don. Il l'utilise en travaillant dans des hospices et en aidant les mourants à quitter ce monde et combat en parallèle contre le démon que lui a légué son père: l'alcool. Mais on échappe pas à son passé et encore moins à ses démons et Dany sent que; tôt ou tard, il va devoir faire face à son passé et à lui-même...
Commentaire:
Cette suite de "Shining" est réussie, on retrouve avec plaisir le personnage de Dany qu'on avait eu l'impression d'avoir abandonné avec sa mère devant l'hôtel Overlook en train de brûler. Les retrouvailles sont émouvantes dans la mesure où on sent très vite que Dany n'est pas sorti de tout ça, son don lui pèse encore même s'il a réussi à en faire quelque chose de bien pour les autres et on le voit se détruire avec l'alcool. Mais le fils n'est pas le père, Dany veut être quelqu'un de bien et il y parvient grâce à des rencontres décisives. La trame est donc crédible, le style toujours aussi agréable et prenant et même les scènes terribles restent supportables, Stephen King ne se perdant pas dans des détails horribles mais s'en tenant aux faits, ce que j'apprécie beaucoup chez lui. Le seul élément que j'ai trouvé dommage, c'est la lenteur avec laquelle les personnages principaux sont mis en place, pendant toute une première partie on a l'impression de passer du coq à l'âne et c'est dommage, mais dès que le lien entre Dany et les autres personnages se dessine, on ne peut plus refermer le livre!...
4/5
nauticus45- Nombre de messages : 2415
Age : 47
Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Je l'ai eu à Noel, tu me donnes envie de le sortir de ma PAL!
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Docteur Sleep
L'histoire commence après les événements de Shining. Le petit Dan Torrance vit avec sa mère et doit encore affronter ses démons, datant de l'hôtel Overlook.
On fait ensuite un bond dans le temps. On retrouve Dan adulte, devenu alcoolique et sillonnant les routes pour trouver un emploi. Son nouveau démon lui laisse un goût amer, et après sa dernière cuvée, il reprend la route jusqu'à Frazier où tout semble le retenir.
J'ai adoré ce livre, adoré retrouver l'ambiance des livres de Stephen King, surtout au début, où l'atmosphère nous replonge dans Shining. Une fois passée cette partie de Dan enfant, on passe à un autre style, complètement différent, mais pas moins sympathique. J'avais une certaine appréhension au début, de retrouver un simulacre de shining. Mais ici on a une toute autre histoire, et shining nous aide à comprendre la personnalité de Dan, sa complexité. Ses épreuves récentes lui font tenter d'abandonner l'alcool, et il est déchiré par tous ses démons, vieux et moins vieux. J'ai été moins emballée par "les méchants", pas tellement crédibles à mon avis. Ils ont quelque chose de surnaturel certes, mais je n'ai pas réussi à les prendre au sérieux. Ca m'a un peu embêtée. J'ai toutefois bien aimé cette lecture. Peut-être que je ne suis pas objective puisque j'adore SK, mais c'est un livre que je relirais avec grand plaisir.
Note: 4.5/5
Van- Nombre de messages : 423
Age : 40
Location : Val de Marne - France
Date d'inscription : 03/11/2008
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Dome * et ** de Stephen King
Résumé déja fait dans ce topic donc je passe
Mon avis : J'ai lu ce livre un peu en discontinu par manque de temps je dirai aussi et un peu par lassitude peut être. L'idée de départ est super et le premier tome se lit très rapidement. On découvre la vie de cette petite communauté des plus basiques qui se retrouve face à un évènement imprévisible. On entre alors dans un huis clos où la face des personnages se dévoilent peu à peu. La mise en place de ce huis clos et les luttes de pouvoir est parfaitement illustré par l'évolution de la communauté et des différents personnages.
J'ai par contre plusieurs critiques sur de nombreuses redondances, cette manie de donner des détails sanglants et glauques qui n'apporte que très peu de choses à l'histoire finalement et surtout cette fin que j'ai trouvé complètement baclée à titre personnel et qui m' a réellement déçu. Pour faire simple sans dévoiler la fin à ceux qui ne l'ont pas lu, il me manque une sorte d'épilogue je dirai.
Voila voila cela reste tout de même une belle découverte, je suis pressé de voir la suite de l'adaption TV en série qui a complétement modifié l'histoire et le rôle des personnages en ne gardant que l'idée de départ je dirai.
Ma note: 4/5
Résumé déja fait dans ce topic donc je passe
Mon avis : J'ai lu ce livre un peu en discontinu par manque de temps je dirai aussi et un peu par lassitude peut être. L'idée de départ est super et le premier tome se lit très rapidement. On découvre la vie de cette petite communauté des plus basiques qui se retrouve face à un évènement imprévisible. On entre alors dans un huis clos où la face des personnages se dévoilent peu à peu. La mise en place de ce huis clos et les luttes de pouvoir est parfaitement illustré par l'évolution de la communauté et des différents personnages.
J'ai par contre plusieurs critiques sur de nombreuses redondances, cette manie de donner des détails sanglants et glauques qui n'apporte que très peu de choses à l'histoire finalement et surtout cette fin que j'ai trouvé complètement baclée à titre personnel et qui m' a réellement déçu. Pour faire simple sans dévoiler la fin à ceux qui ne l'ont pas lu, il me manque une sorte d'épilogue je dirai.
Voila voila cela reste tout de même une belle découverte, je suis pressé de voir la suite de l'adaption TV en série qui a complétement modifié l'histoire et le rôle des personnages en ne gardant que l'idée de départ je dirai.
Ma note: 4/5
matw25- Nombre de messages : 865
Age : 32
Location : Besançon (25)
Date d'inscription : 10/01/2011
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
DOME TOME 2
Mon avis: 4/5
J'ai été moins emballée par ce second tome, sans doute passé la surprise de la découverte de l'histoire et du contexte, l'action devient plus lente, on tourne parfois un peu en rond.
C'est délicat de détaillé mon ressentie sans trop en révéler...
Comment réagirait on en cas d'enfermement? Je me suis posée cette question tout au long de la lecture, j'espère ne jamais avoir à répondre à cette question...
En refermant ce livre je me suis dis que l'on était bien peu de chose sur Terre et qu'il fallait profiter de chaque instant...
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Challenge US : 29/51
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Cellulaire
2006
Le premier octobre 2005, à 15h03, les téléphones cellulaires se mettent à émettre un signal qui bousillent le cerveau des utilisateurs et les transforment en brutes décérébrées et sanguinaires. Ces dérangés utilisent parfois des instruments pour tuer les normaux (et aussi des dérangés, ils ne sont pas difficiles), par exemple les conducteurs foncent dans la foule avec leur véhicule, les pilotes écrasent leurs avions, etc. Il y a peu de rescapés, même après quelques minutes, car quel est le réflexe lorsque l’inattendu survient ? Prendre son téléphone et loger un appel. À la fin de la journée, les normaux survivants sont surtout des personnes d’un certain âge et des marginaux, car ceux-ci n’ont plus souvent pas de téléphone cellulaire. Mais ce n’est pas simplement une histoire de zombies, les dérangés ne restent pas tel quel, ils évoluent. La situation se transforment rapidement en une guerre entre les dérangés et les normaux, mais ces derniers peinent à combattre un ennemi qu’ils ne comprennent pas.
L’idée de départ est pleine de potentiel, car bon nombre d’utilisateurs de téléphone cellulaire sont déjà des zombies sans même que leur téléphone se détraque. Mais passé le choc apocalyptique initiale, la destruction de la ville de Boston, le livre décline : perte de puissance jusqu’à ne plus obtenir de barre d’intérêt sur la jauge de mon téléphone. L’histoire a une ressemblance avec Le fléau, sauf que Stephen King l’a déjà écrit ce livre, en mieux, il y a plusieurs décennies. De plus, il y a eu une pléthore de livres apocalyptiques écrits depuis, incluant des chefs-d’œuvre comme La route, et Stephen King ne semble plus être à la hauteur de ce sous-genre. En plus, les « méchants » deviennent tellement puissants que c’est difficile à suivre : télépathie, lecture des pensées, lévitation, télékinésie… La liste de leurs pouvoirs se rallonge à chaque jour. Ah oui, toutes ces merveilles sont possibles parce que les dérangés utilisent la totalité de leur cerveau, pas seulement le 10% utilisé par les normaux. C’est une légende urbaine tellement grosse qu’elle a sa propre entrée Wikipédia. On peut ne pas être au courant que c’est un mythe, mais un auteur se doit de faire quelques recherches avant d’intégrer ça dans une œuvre.
2,5/5
le réaliste-romantique
2006
Le premier octobre 2005, à 15h03, les téléphones cellulaires se mettent à émettre un signal qui bousillent le cerveau des utilisateurs et les transforment en brutes décérébrées et sanguinaires. Ces dérangés utilisent parfois des instruments pour tuer les normaux (et aussi des dérangés, ils ne sont pas difficiles), par exemple les conducteurs foncent dans la foule avec leur véhicule, les pilotes écrasent leurs avions, etc. Il y a peu de rescapés, même après quelques minutes, car quel est le réflexe lorsque l’inattendu survient ? Prendre son téléphone et loger un appel. À la fin de la journée, les normaux survivants sont surtout des personnes d’un certain âge et des marginaux, car ceux-ci n’ont plus souvent pas de téléphone cellulaire. Mais ce n’est pas simplement une histoire de zombies, les dérangés ne restent pas tel quel, ils évoluent. La situation se transforment rapidement en une guerre entre les dérangés et les normaux, mais ces derniers peinent à combattre un ennemi qu’ils ne comprennent pas.
L’idée de départ est pleine de potentiel, car bon nombre d’utilisateurs de téléphone cellulaire sont déjà des zombies sans même que leur téléphone se détraque. Mais passé le choc apocalyptique initiale, la destruction de la ville de Boston, le livre décline : perte de puissance jusqu’à ne plus obtenir de barre d’intérêt sur la jauge de mon téléphone. L’histoire a une ressemblance avec Le fléau, sauf que Stephen King l’a déjà écrit ce livre, en mieux, il y a plusieurs décennies. De plus, il y a eu une pléthore de livres apocalyptiques écrits depuis, incluant des chefs-d’œuvre comme La route, et Stephen King ne semble plus être à la hauteur de ce sous-genre. En plus, les « méchants » deviennent tellement puissants que c’est difficile à suivre : télépathie, lecture des pensées, lévitation, télékinésie… La liste de leurs pouvoirs se rallonge à chaque jour. Ah oui, toutes ces merveilles sont possibles parce que les dérangés utilisent la totalité de leur cerveau, pas seulement le 10% utilisé par les normaux. C’est une légende urbaine tellement grosse qu’elle a sa propre entrée Wikipédia. On peut ne pas être au courant que c’est un mythe, mais un auteur se doit de faire quelques recherches avant d’intégrer ça dans une œuvre.
2,5/5
le réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3276
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Date d'inscription : 30/12/2008
Plein Gaz
Stephen King et Joe Hill (son fils)
éd. JC Lattès
110 pages
note: 2/5
Un groupe de motard fuit les lieux d'une tuerie liée au trafic de drogue. Dans cette "Tribu", des sales types, vétérans de guerre ou pas, amis depuis longtemps, un père et son fils aux relations tendues et pas tendres. Ils s'arrêtent dans un bar, discutent et voilà qu'en repartant, ils sont poursuivit par un gros camion qui joue aux quilles avec eux, plein gaz sur la route.
Cette nouvelle est un hommage à Richard Matheson mais surtout, un support de pub pour le dernier roman de Joe Hill (les 15 dernières pages du livre sont les premières de Nosfera2). La nouvelle de Matheson Duel est bien au dessus de Plein Gaz, qui est sans grand intérêt. La relation père-fils en arrière plan sauve la nouvelle du naufrage. J'ai toujours eu du mal avec Stephen King dont les romans et nouvelles sont plein de promesses et de bonnes idées mais dont la lecture est souvent décevante. Pourtant j'y reviens régulièrement, mais, la preuve, encore une déception!
Extraits:
"Plusieurs lettres étaient peintes au pochoir sur le flanc du poids lourd. Il crut d'abord lire MASSACRE. Mais non. Il s'agissait de MARRADE.[...] le chauffeur, assis dans la cabine, laissait pendre son bras par la vitre. Une cigarette se consumait entre l'index et le majeur. Sur son avant-bras, on distinguait un tatouage décoloré: "La mort plutôt que le déshonneur".
"TUUT!TUUT! TUUT-TUUT-TUUT!" et sa variante "TUT-TUT! TUUT! TUT-TUT-TUT!" (bon, d'accord, j’exagère, mais les lettres capitales, ça attire l’œil!)
éd. JC Lattès
110 pages
note: 2/5
Un groupe de motard fuit les lieux d'une tuerie liée au trafic de drogue. Dans cette "Tribu", des sales types, vétérans de guerre ou pas, amis depuis longtemps, un père et son fils aux relations tendues et pas tendres. Ils s'arrêtent dans un bar, discutent et voilà qu'en repartant, ils sont poursuivit par un gros camion qui joue aux quilles avec eux, plein gaz sur la route.
Cette nouvelle est un hommage à Richard Matheson mais surtout, un support de pub pour le dernier roman de Joe Hill (les 15 dernières pages du livre sont les premières de Nosfera2). La nouvelle de Matheson Duel est bien au dessus de Plein Gaz, qui est sans grand intérêt. La relation père-fils en arrière plan sauve la nouvelle du naufrage. J'ai toujours eu du mal avec Stephen King dont les romans et nouvelles sont plein de promesses et de bonnes idées mais dont la lecture est souvent décevante. Pourtant j'y reviens régulièrement, mais, la preuve, encore une déception!
Extraits:
"Plusieurs lettres étaient peintes au pochoir sur le flanc du poids lourd. Il crut d'abord lire MASSACRE. Mais non. Il s'agissait de MARRADE.[...] le chauffeur, assis dans la cabine, laissait pendre son bras par la vitre. Une cigarette se consumait entre l'index et le majeur. Sur son avant-bras, on distinguait un tatouage décoloré: "La mort plutôt que le déshonneur".
"TUUT!TUUT! TUUT-TUUT-TUUT!" et sa variante "TUT-TUT! TUUT! TUT-TUT-TUT!" (bon, d'accord, j’exagère, mais les lettres capitales, ça attire l’œil!)
Ondine- Nombre de messages : 86
Date d'inscription : 02/08/2009
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
SHINING
Quatrième de couverture : Situé dans les montagnes Rocheuses, l’Overlook Palace passe pour être l’un des plus beaux lieux du monde. Confort, luxe, volupté…
L’hiver, l’hôtel est fermé.
Coupé du monde par le froid et la neige. Alors, seul l’habite un gardien.
Celui qui a été engagé cet hiver-là s’appelle Jack Torrance: c’est un alcoolique, un écrivain raté, qui tente d’échapper au désespoir. Avec lui vivent sa femme, Wendy, et leur enfant, Danny.
Danny qui possède le don de voir, de ressusciter les choses et les êtres que l’on croit disparus.
Ce qu’il sent, lui, dans les cent dix chambres vides de l’Overlook Palace, c’est la présence du démon.
Cauchemar ou réalité, le corps de cette femme assassinée? ces bruits de fête qui dérivent dans les couloirs ? cette vie si étrange qui anime l’hôtel ?
Un récit envoûtant immortalisé à l’écran par Stanley Kubrick.
Mon avis : j'ai beaucoup aimé ce roman, bien que ce type d'histoire ne soit en général pas ma tasse de thé ! J'ai frémi, eu peur d'éteindre la lumière parfois le soir ( ) mais ai vraiment été happée par l'histoire et l'atmosphère du livre
Bien que non attirée par les romans surnaturels l'auteur a réussi à me faire croire à cette histoire de don, de morts "vivants" et d'hôtel "hanté"
Pour le premier roman que je lis de Stephen King, je dois dire que j'ai été emballée.
J'ai réservé de ce pas l'adaptation ciné à la médiathèque : parait qu'elle est assez différente du roman ?
Ma note : 4/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1497
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Shining
Stephen King
Livre de poche 2013
571 pages
Quatrième de couverture
Situé dans les montagnes Rocheuses, l’Overlook Palace passe pour être l’un des plus beaux lieux du monde. Confort, luxe, volupté…
L’hiver, l’hôtel est fermé.
Coupé du monde par le froid et la neige. Alors, seul l’habite un gardien.
Celui qui a été engagé cet hiver-là s’appelle Jack Torrance: c’est un alcoolique, un écrivain raté, qui tente d’échapper au désespoir. Avec lui vivent sa femme, Wendy, et leur enfant, Danny.
Danny qui possède le don de voir, de ressusciter les choses et les êtres que l’on croit disparus.
Ce qu’il sent, lui, dans les cent dix chambres vides de l’Overlook Palace, c’est la présence du démon. Cauchemar ou réalité, le corps de cette femme assassinée? ces bruits de fête qui dérivent dans les couloirs ? cette vie si étrange qui anime l’hôtel?
Un récit envoûtant immortalisé à l’écran par Stanley Kubrick.
Mon avis
Quelques thèmes principaux dans ce roman fantastique : l’alcoolisme, la désintégration de la famille, la folie, la violence physique et l’isolement créent une atmosphère dramatique et cela avec du suspense intolérable à lors de certaines pages de livre. Cet hôtel malfaisant et ses fantômes, les hallucinations du petit Danny, la paranoïa du père, tout cela m’a paru tellement menaçant, hé oui, je m’y suis laissé prendre, c’est une première pour moi qui n’aime pas les romans fantastiques. Il se peut que je lise un autre de cet auteur…4,5/5
Stephen King
Livre de poche 2013
571 pages
Quatrième de couverture
Situé dans les montagnes Rocheuses, l’Overlook Palace passe pour être l’un des plus beaux lieux du monde. Confort, luxe, volupté…
L’hiver, l’hôtel est fermé.
Coupé du monde par le froid et la neige. Alors, seul l’habite un gardien.
Celui qui a été engagé cet hiver-là s’appelle Jack Torrance: c’est un alcoolique, un écrivain raté, qui tente d’échapper au désespoir. Avec lui vivent sa femme, Wendy, et leur enfant, Danny.
Danny qui possède le don de voir, de ressusciter les choses et les êtres que l’on croit disparus.
Ce qu’il sent, lui, dans les cent dix chambres vides de l’Overlook Palace, c’est la présence du démon. Cauchemar ou réalité, le corps de cette femme assassinée? ces bruits de fête qui dérivent dans les couloirs ? cette vie si étrange qui anime l’hôtel?
Un récit envoûtant immortalisé à l’écran par Stanley Kubrick.
Mon avis
Quelques thèmes principaux dans ce roman fantastique : l’alcoolisme, la désintégration de la famille, la folie, la violence physique et l’isolement créent une atmosphère dramatique et cela avec du suspense intolérable à lors de certaines pages de livre. Cet hôtel malfaisant et ses fantômes, les hallucinations du petit Danny, la paranoïa du père, tout cela m’a paru tellement menaçant, hé oui, je m’y suis laissé prendre, c’est une première pour moi qui n’aime pas les romans fantastiques. Il se peut que je lise un autre de cet auteur…4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5806
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Joyland de Stephen King
Devin est un jeune étudiant qui va travailler pendant l’été 1973 à Joyland, un parc d’attractions de Caroline du Nord où domine la grande Carolina Spin, grande vedette du lieu. Il vient tout juste de rompre avec sa petite amie mais quoi de mieux que de vendre du rêve pour se changer les idées ?
Je m’attendais à un Stephen King terrifiant comme dans Ca, Simetierre ou Shining mais c’est plutôt une histoire légèrement empreinte de fantastique, dans une atmosphère de franche camaraderie propre aux années 1970. L’ambiance est plaisante, les attractions attirant les ploucs, les forains faisant tourner les manèges, les animations, les rencontres… Ca donne un petit parfum d’été, de vacances…Si ce n’était ce meurtre commis il y a quelques années dans une des attractions.
Je ne peux pas dire que je n’ai pas apprécié cette histoire mais avec le résumé de la quatrième couverture et l’étiquette Stephen King, j’ai longtemps attendu qu’il se passe quelque chose. Mais ce roman du maitre de l’épouvante se rapproche plus du policier que de l’horreur. Que cela ne tienne, avec ce mélange de forains avec leur parlure, de fantômes et de chiens dansant, il se déguste tout autant qu’un autre !
Note : 3.75/5
Shan_Ze- Admin
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Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Mr. Mercedes
tiré du site Amazon.fr:
« Je crois qu il y a plein de gens qui rêvent de faire ce que j ai fait...
La seule différence, c est que moi, je l ai vraiment fait ! »
Midwest 2009. Un salon de l'emploi. Dans l aube glacée, des centaines de chômeurs en quête d un job font la queue. Soudain, une Mercedes rugissante fonce sur la foule, laissant dans son sillage huit morts et quinze blessés. Le chauffard, lui, s est évanoui dans la brume avec sa voiture, sans laisser de traces.
Un an plus tard. Bill Hodges, un flic à la retraite, reste obsédé par le massacre. Une lettre du tueur à la Mercedes va le sortir de la dépression et de l ennui qui le guettent, le précipitant dans un redoutable jeu du chat et de la souris.
Avec ce polar très noir, véritable plongée dans le cerveau d un psychopathe qui ferait passer Norman Bates pour un enfant de choeur, Stephen King démontre une fois encore son époustouflant talent de conteur, qui s affranchit des frontières et des genres.
mon avis:
Quel pavé! on se demande si on arrivera au bout...
Polar vraiment noir, mais très efficace, on le dévore.
King a tellement écrit, qu'il connaît toutes les ficelles du genre, c'est diablement bien construit.
Juste la fin, m'a un peu déçue, mais c'est souvent comme ça, les fins me déçcoivent, allez savoir pourquoi.
4/5
- Broché: 550 pages
- Editeur : ALBIN MICHEL (28 janvier 2015)
- Collection : LITT.GENERALE
- Langue : Français
- ISBN-10: 2226314687
- ISBN-13: 978-2226314680
tiré du site Amazon.fr:
« Je crois qu il y a plein de gens qui rêvent de faire ce que j ai fait...
La seule différence, c est que moi, je l ai vraiment fait ! »
Midwest 2009. Un salon de l'emploi. Dans l aube glacée, des centaines de chômeurs en quête d un job font la queue. Soudain, une Mercedes rugissante fonce sur la foule, laissant dans son sillage huit morts et quinze blessés. Le chauffard, lui, s est évanoui dans la brume avec sa voiture, sans laisser de traces.
Un an plus tard. Bill Hodges, un flic à la retraite, reste obsédé par le massacre. Une lettre du tueur à la Mercedes va le sortir de la dépression et de l ennui qui le guettent, le précipitant dans un redoutable jeu du chat et de la souris.
Avec ce polar très noir, véritable plongée dans le cerveau d un psychopathe qui ferait passer Norman Bates pour un enfant de choeur, Stephen King démontre une fois encore son époustouflant talent de conteur, qui s affranchit des frontières et des genres.
mon avis:
Quel pavé! on se demande si on arrivera au bout...
Polar vraiment noir, mais très efficace, on le dévore.
King a tellement écrit, qu'il connaît toutes les ficelles du genre, c'est diablement bien construit.
Juste la fin, m'a un peu déçue, mais c'est souvent comme ça, les fins me déçcoivent, allez savoir pourquoi.
4/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
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Re: Stephen KING (Etats-Unis)
22/11/63
Albin Michel 937 pages
Ma note : 4/5
Quatrième de couverture : Jake Epping, professeur d'anglais à Lisbon Falls, n'a pu refuser d'accéder à la requête d'un ami mourant : empêcher l'assassinat de Kennady. Une fissure dans le temps va l'entraîner dans un fascinant voyage dans le passé, en 1958, l'époque d'Elvis et de JFK, des Plymouth Fury et des Eberly Brothers, d'un taré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d'un jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake, un amour qui transgresse toutes les lois du temps.
Avec une extraordinaire énergie créatrice, King revisite au travers d'un suspens vertigineux l'Amérique du baby-boom, des "happy days" et du rock and roll.
Mon avis : Je n'avais pas lu de Stephen King depuis pas mal de temps. J'ai beaucoup apprécié cette lecture. J'ai regretté de ne pas avoir plus de connaissances sur l'histoire américaine, mais ce manque n'est pas vraiment un frein à la compréhension, car tout y est bien expliqué. Il y a quand même quelques longueurs, l'action est au point mort pendant plusieurs chapitres. Et il y a beaucoup de personnages, je m'y suis un peu perdue parfois.
La fin n'est pas très surprenante, en tout cas, c'est le genre de fin à laquelle je m'attendais.
Albin Michel 937 pages
Ma note : 4/5
Quatrième de couverture : Jake Epping, professeur d'anglais à Lisbon Falls, n'a pu refuser d'accéder à la requête d'un ami mourant : empêcher l'assassinat de Kennady. Une fissure dans le temps va l'entraîner dans un fascinant voyage dans le passé, en 1958, l'époque d'Elvis et de JFK, des Plymouth Fury et des Eberly Brothers, d'un taré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d'un jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake, un amour qui transgresse toutes les lois du temps.
Avec une extraordinaire énergie créatrice, King revisite au travers d'un suspens vertigineux l'Amérique du baby-boom, des "happy days" et du rock and roll.
Mon avis : Je n'avais pas lu de Stephen King depuis pas mal de temps. J'ai beaucoup apprécié cette lecture. J'ai regretté de ne pas avoir plus de connaissances sur l'histoire américaine, mais ce manque n'est pas vraiment un frein à la compréhension, car tout y est bien expliqué. Il y a quand même quelques longueurs, l'action est au point mort pendant plusieurs chapitres. Et il y a beaucoup de personnages, je m'y suis un peu perdue parfois.
La fin n'est pas très surprenante, en tout cas, c'est le genre de fin à laquelle je m'attendais.
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Lecture en cours : La guerre de la faille I : Magicien - L'apprenti de Raymond E. Feist
PAL : 571
Livres lus depuis le début de l'année : 17 (7478 pages)
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
MISERY
Paul Sheldon, écrivain a succès est victime d'un accident de voiture. Annie Wilkes qui est une de ses plus grandes fans le recueille chez elle pour le soigner. Le problème c'est que cette ancienne infirmière est loin d'avoir toute sa tête...
Mon avis : 5/5
Enorme coup de coeur pour ce roman ou plutôt un énorme coup d'angoisse. Je n'avais pas flipper autant depuis Shinning.
Stephen King est pour moi un génie de l'angoisse, il arrive à faire grimper notre tension à 25 juste avec une ambiance et une montée en pression de la situation.
- Spoiler:
- Le passage où Annie entre dans la chambre de Paul en tenant quelque chose qu'il ne voit pas, s’assoit au bord de son lit et lui dit Paul j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle, j'ai cru que j'allais défaillir !
J'ai aussi beaucoup aimé les passages sur le mécanisme d'écriture et avoir des passages du roman de Misery apaise la lecture avant de prendre sur les chapeaux de roues.
Plus la fin approchait plus je me demandais jusqu'où la folie d'Annie pouvait aller et quel était le degré de résistance de Paul.
Je pourrais vous en dire tellement sur ce roman mais le mieux est de lire ce chef d'oeuvre de la littérature et de l'angoisse.
Merci Monsieur King pour ce grand moment !
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Challenge US : 29/51
Re: Stephen KING (Etats-Unis)
La ligne verte de Stephen King
C’est un de mes auteurs fétiches depuis plus de quinze ans… J’ai lu une vingtaine de ses livres mais l’auteur est prolifique ! Je ne sais pas si j’ai lu la moitié. Ca fait longtemps que je voyais La ligne verte sur les étagères de la bibliothèque mais six épisodes à l’époque, ça ne m’intéressait pas. Et puis, les années sont passées, j’ai vu le film et je l’ai revu il m’a conseillé le roman mais j’ai mis longtemps à le lire (un des livres et films préférés de mon copain).
Et même si la première moitié m’a semblé très similaire, j’ai cru remarqué quelques différences sur la seconde. L’avantage de voir le film avant, c’est de mettre un visage sur un nom même si l’imagination ne joue plus. J’ai aimé la partie enquête sur la culpabilité de John Caffey alors que dans le film, tout se passe par une vision si je me rappelle bien. Le livre est biens sûr plus complet car il permet de connaitre les pensées de Paul Edgecombe ou les différents états d’esprit de ses collègues. Un seul point m’a surprise :
- Spoiler:
- le narrateur dit que John avait les bras trop larges pour passer à travers les barreaux de sa cellule et qu’il arrive à attraper Percy Wetmore parce qu’il avait les bras longs… Alors peut-être avait maigri ? Je ne pense pas et j’ai tiqué à ce moment-là.
Le monde carcéral n’est pas très joyeux et en pénétrant au bloc E avec Paul Edgecombe, le plus dur des blocs de la prison de Cold Mountain, on découvre les pires horreurs qu’un homme peut commettre. Au-delà de ces prisonniers, on découvre l’Amérique des années 30, de la Grande Dépression mais aussi cette haine des Noirs qui ne sont pas mieux considérés que des chiens.
Une lecture que j’ai apprécié même si la première partie est moins agréable : elle est faite d’allers-retours entre différents moments du passé, ça m’a un peu perdu. En tout cas, une lecture qui m’a beaucoup marqué comme le film.
Note : 4/5
Shan_Ze- Admin
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Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Je deviens très fan de SK donc je compte bien lire celui-ci ! En plus c'est un de mes films cultes.
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Re: Stephen KING (Etats-Unis)
BLAZE
Blaze est un géant devenu crétin par les maltraitances de son père et devenu petit malfrat par ses mauvaises fréquentations.
Son acolyte, Georges, décide de faire un dernier gros coup avant de raccrocher et partir au soleil, il veut enlever Joe, le bébé d'une famille richissime du coin.
Blaze suit comme toujours, mais tout ne va pas se passer comme prévu...
Mon avis : 4/5
Voici un King vraiment différent de ses autres romans. C'est plus un roman noir comme savent si bien les écrire les américains et j'ai beaucoup aimé découvrir cette facette de Stephen King. Il sait aussi nous emporter dans des histoires sans forcément nous faire frémir et sursauter.
Blaze est très touchant, c'est l'archétype du géant benet, qui fait tout de travers. Malgré son horrible geste, je n'avais pas envie qu'il lui arrive quelque chose de mal et jusqu'au bout j'ai espéré qu'il s'en sorte. Je n'en dirai pas plus...
J'ai bien aimé la construction du roman avec des chapitres sur le passé de Blaze, qui nous explique comment il en est arrivé là.
Je pense que c'est un bon roman pour découvrir l'écriture de Stephen King si on n'est pas amateur de fantastique et d'horreur.
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Re: Stephen KING (Etats-Unis)
Le maître du suspense nous embarque cette fois-ci dans une histoire de faille spatio-temporelle et dans l'Histoire américaine.
Jake Epping doit retourner en 1963 et empêcher l'assassinat de JFK mais pour y arriver il va devoir affronter les embûches du passé.
C'est une sacrée brique mais que j'ai lu assez rapidement, j'ai tout de suite été prise dans l'histoire, même la grande partie dans laquelle Jake vit une vie paisible dans la petite ville de Jodie m'a beaucoup plu.
King détaille bien la vie des années 60, les us et coutumes et la culture de l'époque. Nous sommes en immersion totale.
L'histoire d'amour entre Jake et Sadie est vraiment touchante, même si le fait qu'il l'appelle Ma pépette est passablement ridicule .
La partie sur Oswald est vraiment passionnante et très détaillée, on est pris au jeu et on se demande à chaque page comment Jake va réussir réécrire l'Histoire.
Au sujet de la fin, sans rien dévoiler, elle m'a beaucoup plu, je l'ai trouvé très émouvante. D'ailleurs je ne sais pas si la grossesse et les hormones mais j'ai du pleurer au moins à 3 reprises au cours de ma lecture.
Ce roman pour moi est un chef d'œuvre de bout en bout, même si je peux comprendre que certains aient trouvé des longueurs, mais pour ma part j'ai trouvé chaque pages passionnantes.
5/5
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Re: Stephen KING (Etats-Unis)
MR MERCEDES
Présentation de l'éditeur
« Je crois qu il y a plein de gens qui rêvent de faire ce que j ai fait...
La seule différence, c est que moi, je l ai vraiment fait ! »
Midwest 2009. Un salon de l'emploi. Dans l aube glacée, des centaines de chômeurs en quête d un job font la queue. Soudain, une Mercedes rugissante fonce sur la foule, laissant dans son sillage huit morts et quinze blessés. Le chauffard, lui, s est évanoui dans la brume avec sa voiture, sans laisser de traces.
Un an plus tard. Bill Hodges, un flic à la retraite, reste obsédé par le massacre. Une lettre du tueur à la Mercedes va le sortir de la dépression et de l ennui qui le guettent, le précipitant dans un redoutable jeu du chat et de la souris.
Avec ce polar très noir, véritable plongée dans le cerveau d un psychopathe qui ferait passer Norman Bates pour un enfant de ch ur, Stephen King démontre une fois encore son époustouflant talent de conteur, qui s affranchit des frontières et des genres.
Stephen King qui s'essaie au polar, mon genre favori, que demander de plus !
C'est un policier somme tout classique, le maître du suspense fait dans le classique, la traque d'un ancien flic proche du suicide envers un psychopathe qui est à deux doigts de recommencer.
L'histoire est racontée de façon efficace, le rythme est rapide, les personnages sont attachants, j'ai beaucoup aimé le personnage de Holly.
Le psychopathe est sacrément attaqué, c'est là que l'on voit la patte SK dans ce polar, avec sa relation très douteuse avec sa mère, ce qu'il sait passé avec son frère et sa façon de voir le monde.
Stephen King a souvent un problème avec les fins de ses romans, soient trop rapides, soient trop alambiquées. Pour Mr Mercedes, elle n'est pas très originale et rapide mais l'essentiel est là.
J'ai passé un très bon moment encore une fois avec Monsieur King et ce polar prenant.
4.5/5
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Challenge US : 29/51
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