Alexandre KOUPRINE (Russie)
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Alexandre KOUPRINE (Russie)
De : liza_lou55 (Message d'origine) Envoyé : 24/05/2006 12:29
Le Bracelet de Grenats - Alexandre KOUPRINE
"C'était un bracelet d'or de bas aloi, très gros mais creux et complètement recouvert extérieusement de vieux petits grenats mal polis, au milieu desquels tranchaient cinq magnifiques grenats cabochons, chacun de la grosseur d'un pois, encerclant une ancienne et étrange petite pierre verte. Un mouvement machinal de Véra ayant mis le bracelet sous la pleine lumière de la lampe électrique, l'ovoïde surface lisse des pierres s'illumina soudain d'admirables feux aux profonds reflets cramoisis. "On dirait du sang", songea Véra, subitement anxieuse."
Le jour de sa fête, la princesse Véra Nicolaïèvna Cheïne reçoit un bracelet de grenats envoyé par un mystérieux admirateur, un certain G.S.J., qui la poursuit de ses assiduités. Ne sachant que faire, elle le montre à son mari qui décide de mettre fin à cette mauvaise plaisanterie.
Le Bracelet de Grenats est une tragédie, histoire d'amour fou d'un petit fonctionnaire pour une princesse, qui ne daigne pas lui accorder un regard. Avec cette nouvelle, Alexandre Kouprine n'hésite pas à critiquer la noblesse russe d'avant la Révolution. Mais c'est surtout un plaidoyer en faveur de l'amour, de "cet amour dont rèvent toutes les femmes". La princesse Véra le comprendra mais trop tard...
Admirablement bien écrit, Le Bracelet de Grenats se lit d'une traite. On suit avec attention les péripéties de l'histoire, on se régale des descriptions et des commentaires précis et justes de l'auteur. Un petit moment de bonheur!
Ma note: 4/5
Le Bracelet de Grenats - Alexandre KOUPRINE
"C'était un bracelet d'or de bas aloi, très gros mais creux et complètement recouvert extérieusement de vieux petits grenats mal polis, au milieu desquels tranchaient cinq magnifiques grenats cabochons, chacun de la grosseur d'un pois, encerclant une ancienne et étrange petite pierre verte. Un mouvement machinal de Véra ayant mis le bracelet sous la pleine lumière de la lampe électrique, l'ovoïde surface lisse des pierres s'illumina soudain d'admirables feux aux profonds reflets cramoisis. "On dirait du sang", songea Véra, subitement anxieuse."
Le jour de sa fête, la princesse Véra Nicolaïèvna Cheïne reçoit un bracelet de grenats envoyé par un mystérieux admirateur, un certain G.S.J., qui la poursuit de ses assiduités. Ne sachant que faire, elle le montre à son mari qui décide de mettre fin à cette mauvaise plaisanterie.
Le Bracelet de Grenats est une tragédie, histoire d'amour fou d'un petit fonctionnaire pour une princesse, qui ne daigne pas lui accorder un regard. Avec cette nouvelle, Alexandre Kouprine n'hésite pas à critiquer la noblesse russe d'avant la Révolution. Mais c'est surtout un plaidoyer en faveur de l'amour, de "cet amour dont rèvent toutes les femmes". La princesse Véra le comprendra mais trop tard...
Admirablement bien écrit, Le Bracelet de Grenats se lit d'une traite. On suit avec attention les péripéties de l'histoire, on se régale des descriptions et des commentaires précis et justes de l'auteur. Un petit moment de bonheur!
Ma note: 4/5
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