Nathalie PETROWSKI (Canada/Québec)

De : Le-réaliste-romantique (Message d'origine) Envoyé : 01/11/2007 17:09

Nathalie Petrowski
1954-

Née en France, elle rejoint rapidement ses parents au Canada. Elle étudiera les lettres à l’Université Concordia de Montréal, et deviendra rapidement journaliste et chronique pour plusieurs médias. Elle participe aussi à de nombreuses émissions à la radio et la télévision.

Elle remporte le prix Jules Fournier en 1981 pour sa contribution à la qualité de la langue française

[L’information provient du site L’ÎLE. J'ai trouvé une page sur le site des Rats, mais pas de discussion dans le forum]

Bibliographie
Notes de la salle de rédaction 1983
Il restera toujours le Nébraska 1990
Maman last call 1995
Jean-Claude Lauzon, le poète 2006

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Maman last call!
1995

Une femme de carrière indépendante et forte d’esprit se découvre enceinte à l’aube de la quarantaine. À sa grande surprise, elle décide de garder le bébé, car elle sent qu’il s’agit de sa dernière chance d’être mère. « Je le garde, je le regrette toute ma vie. Ou bien je me fais avorter, et je le regrette toute ma vie. ».

Récit à forte saveur autobiographique. On sent bien que ce livre est de Petrowski, on l’entend bien s’outrer et crier. Le récit est amusant et offre un point de vue différent de la guimauve que l’on trouve trop souvent autour de cet événement. Toutefois, le ton rageur fatigue à la longue. De plus, le livre prend de l’âge : la narratrice compare différentes générations de mères, celles « d’avant » et les dernières baby-boomers, mais le lecteur d’aujourd’hui rajoute mentalement d’autres groupes : la génération X, marquée par une entrée difficile à la suite des baby-boomers, qui reporte tardivement l’établissement d’une famille; la génération Y, sûre d’elle et sans échec, qui se lance confiante dans la reproduction.

3/5

le réaliste-romantique


De: Michelle

Nathalie Petrowski - Maman last call
(Boréal, 1995, 133 pages)

Madame approche de la quarantaine et se retrouve enceinte par accident, sans que cela face partie d'un quelconque projet de vie. Elle nous raconte grossesse, accouchement et premiers mois de vie de son bébé.

Superbe! J'ai adoré! Au début, je dois dire que cette nouvelle future maman, c'est-à-dire Nathalie m'a énervée avec sa façon de rabaisser la maternité, en particulier les mamans. Je trouvais, malgré sa fuite de la clinique d'avortement, qu'elle ne faisait que se plaindre de sa grossesse, avec raison parfois, mais sans jamais y trouver un quelconque charme. Le ton est très ironique, trop à mon goût pour ce sujet. Mais avec la venue de son bébé tout cela a changé tranquillement. J'ai particulièrement aimé cette deuxième partie toute plein de tendresse et d'inquiétudes envers son petit, surtout en comparaison de la première partie. Que dire du dernier chapître, une véritable ode à la maternité, où elle écrit une lettre à une féministe qu'elle admirait et lui explique si bien combien on passe à côté de quelque chose lorsqu'on renonce à la maternité. Et surtout que maternité et féminisme sont conciliables!

4/5
Michelle


De: Ody

J'ai lu un tout petit livre en fin de semaine. Maman Last Call de Nathalie Petrowski. Un tout petit livre qui se lit très très vite. Pas de cote vraiment à donner, c'est rien d'exceptionnel, mais c'est trippant de lire comment elle a vraiment paniqué à l'idée d'avoir un enfant, elle qui a l'air si féministe.


De: Sabrine

Maman Last Call de Nathalie Petrowski.

Ce livre confirme que féminisme et maternité ne sont pas opposés. L'auteure explique bien le chambardement qu'apporte un enfant dans la vie d'une femme. J'ai trouvé ce livre un peu trop centré sur sa personne comme si elle était la seule femme à qui cela arrivait. Beaucoup de femmes mènent de grandes carrières avec plus d'un enfant. Donc son cas n'est pas exceptionnel.

Note : 4/5
Sabrine, Brossard/Québec