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Ena Lucia PORTELA (Cuba)

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Message  Louvaluna Jeu 20 Nov 2008 - 21:08

De : Chantal5500 (Message d'origine) Envoyé : 30/05/2004 15:11

CENT BOUTEILLES SUR UN MUR
Seuil - 316 p - traduit de l'espagnol par François Maspero

L'auteur :
Née à La Havane en 1972, Ena Lucia Portela est licenciée en Lettres classiques et a fait un mémoire sur Aristophane. Auteur de 2 romans : "El pajaro, pincel y tinta china" (1999), prix Cirillo Villaverde de l'UNEAC (Cuba), paru en Espagne aux éditions Cassiopée, et "la sombra del caminante (2001) ; elle a également publié un recueil de nouvelles, "una extrana entre las piedras" (1999) et un conte "El viejo, el asasino y yo", qui a obtenu, en 1999, le prix Rulfo décerné par Radio France International. Elle a obtenu le prix Grinzane Cavour Deux Océans 2003 pour "Cent bouteilles sur un mur."

4è de couverture :
Zeta est sacrément excentrique. Sentimentale, généreuse, bohème, aimant la rigolade et les mecs, elle n'a que deux défauts : être un peu trop grosse et adorer à la folie Miosés, un macho infâme, une bête féroce, un apparatchik déchu qui la cogne et lui fait une vie impossible. C'est bien ce qui rend furieuse Linda Roth, la meilleure amie de Zeta, une tête froide et très cultivée, une "écrivaine" à succès, aimant elle aussi la rigolade et ...les filles, rien que les filles. L'une vit dans la Maison du Joyeux Marteau où règnent le bruit et un indescriptible désordre, l'autre dans un splendide duplex à la bibliothèque bien fournie et impeccablement bien rangée.
Inséparables, elles doivent faire face, avec leur bande de copains -et de copines- très déjantés, aux mille et une tracasseries de la vie quotidienne. Car avoir 20 ans à La Havane à l'époque révolue des idéologies et du glorieux avenir socialiste, c'est survivre comme on peut : prostitution par-ci, trafic de dollars et de moteurs de voitures par-là, troc, contrebande de cigares, et beaucoup de sexe, de rhum, de fêtes et de musique. La Havane est la ville aux mille métiers, la capitale du système D, où l'on rebâtit quand même le monde, sans nostalgie du passé, sans lamentations, avec une vitalité capable de triompher de la sclérose politique et du machisme dominant.
Il manquait à Cuba une voix nouvelle. Débordante d'imagination, nourrie d'une formidable culture littéraire, portée par une inventivité de langage exceptionnelle et un sens de la construction remarquable, Ena Lucia Portela à l'âge de ses héros. Elle pourrait être un curieux mélange de Salinger et de Boris Vian version Caraïbes et son roman est sans nul doute appelé à faire date.

Quel ouragan, ce livre !
Un peu déroutée au début, j'ai vite "embarqué"dans le roman pour ne plus le quitter.
L'écriture est foisonnante, avec des phrases très longues dont on ne perd jamais le fil. Elle est inventive, truculente, tranchante, mordante, souvent crue. Et on est emporté....et on ne lâche plus....
Le texte est truffé de références littéraires, de références cinématographiques. Quel plaisir !
On est plongé dans l'ambiance cubaine, au milieu de tous ces jeunes, délurés, paumés , pétillants de vie.
J'ai passé un merveilleux moment !
5/5

Cent bouteilles sur un mur, c'est une chanson :
"Cent bouteilles sur un mur, si une bouteille tombe du mur, ça fait 99 bouteilles sur le mur..." et puis il en tombe une autre, et ça fait 98,...etc...
Louvaluna
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