George DU MAURIER (Royaume-Uni/France)

De : Melisande5505 (Message d'origine) Envoyé : 2005-11-18 14:00

Né en 1834 à Paris, d'une famille française émigrée en Angleterre sous la Révolution, George Du Maurier grandit dans une petite maison des Champs-Élysées, puis à Boulogne, avec des souvenirs qui hanteront sa mémoire et son œuvre. De retour à Londres, en 1860, il passe de la chimie à la peinture, avant de collaborer à Punch et au Harper's Magazine en donnant vers, proses et caricatures qui fustigent la classe dominante et la petite bourgeoisie. Il avait, dit-on, suggéré le sujet de Peter Ibbetson à Henry James, qui déclina l'offre mais l'incita à écrire le roman. Celui-ci, paru en 1892, remporta un grand succès. En 1894, il publie Trilby, évocation douce-amère de sa vie de bohème. The Martian paraîtra peu après sa mort, survenue en 1896. Ses nouvelles ont été éditées en 1947.




De : Melisande5505 Envoyé : 2005-11-18 14:21

Peter Ibbetson / L'or des fous, 357 pages

Résumé: Le héros passe une enfance idyllique à Passy, entre ses parents aimants et des voisins sympathiques et pitoresques dont la belle Madame Séraskier et sa fille Mimsey. Suite au décès de ses parents il retourne en Grande Bretagne chez un oncle, personnage déplaisant qui le chasse lorsqu'il est jeune homme l'obligeant de gagner sa vie ce qu'il fait en devenant architecte.
Peter Ibbetson est profondément insatisfait de sa vie, tout à fait solitaire, jusqu'au jour où il retrouve Mismsey, devenue la duchesse de Towers. Mais les malheurs continuent à s'abattre sur lui: il tue son oncle, et se retrouve en prison à vie. Néamoins il ne se sent plus malheureux: toutes les nuits grâce à des rêves magiques qu'il partage avec Mimsey, ils vivent ensemble une vie merveilleuse.

Mon commentaire: Le livre part d'une très belle idée, d'une vie vécue en rêve plus réelle que la vraie vie. Cela me rappelle un peu "La morte amoureuse" de Gautier. Mais malheureusement Du Maurier n'a pas vraiment pas le talent de Gautier: son livre est bavard et sentimental à outrance. Je me suis pas mal ennuyé, pendant des descriptions interminables, le héros est plutôt agaçant: un beau jeune homme architecte qui ne trouve aucun intérêt à la vie et qui pleurniche sans cesse sur ce qu'il a perdu.

1,75/5