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Edith WHARTON: Les New-yorkaises

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Edith WHARTON: Les New-yorkaises Empty Edith WHARTON: Les New-yorkaises

Message  Prospéryne Dim 23 Nov 2008 - 17:33

De : cuné Envoyé : 2005-09-12 03:34
Les New-Yorkaises
Flammarion 291 p.
Traduit de l’anglais par Jean Pavans

Tout début du 20° siècle, à New-York, Pauline Manford est une maîtresse de maison à l’emploi du temps verrouillé : Tout a son heure d’exécution, du massage facial aux rendez-vous programmés même avec sa fille ou son mari. Les mondanités qu’elle organise lui sont de perpétuelles sources de tension, contre laquelle elle lutte par l’entremise de divers guru tous plus farfelus les uns que les autres.
Ce n’est pas inopiné si le roman commence par un portrait de Pauline, avant de s’ouvrir sur le reste des protagonistes, car effectivement tout tourne autour d’elle, malgré son aveuglement volontaire, jamais elle n’est réellement dupe de ce qui se passe. Simplement, il est tout à fait inconcevable pour elle de donner une réalité à quelque élément que ce soit qui ne serait pas concret.
Pourtant, tous les éléments sont réunis pour faire vaciller le monde de Pauline, un mari qui s’amourache de sa belle-fille, un fils éperdu d’amour non partagé, une fille qui se désespère profondément, un ex-mari qui se noie dans l’alcool, sans compter une cousine par alliance qui ne cesse de quémander…
Je ne saurais dire quel est l’élément le plus réjouissant tout au long des pages, tant l’évocation des travers d’une époque est merveilleusement réussie, sans occulter aucunement l’authenticité des personnages.
Edith Wharton possède une grâce immatérielle, qui lui permet de suggérer sans dire, d’évoquer sous l’action, et c’est forcément un grand moment de plaisir qu’elle nous offre : Je suis charmée.

4,5 / 5


De : clochette Envoyé : 2005-09-12 15:26
Les New-Yorkaises _ Edith Wharton

J’ai Lu _ 319 pages

Pauline est une vraie New-Yorkaise : rentière, divorcée puis remariée d’un mari plus digne d’elle, une vie mondaine et sociale accomplie, membre de multiples associations, à la pointe de la mode quelle soit vestimentaire ou spirituelle. Chaque jour de sa vie est réglé à la minute près. Son optimisme et sa conviction que seule une vie bien remplie apporte le bonheur sont inébranlables.

A ses côtés, son premier mari Arthur Wyant, jamais remis de son divorce, s’enfonce dans l’alcool et la nostalgie. Son second mari, dont la seule vraie préoccupation a toujours été l’atteinte du plus haut statut professionnel et social, commence à se demander cette vie qu’il s’est construite a encore du sens. Sa fille, Nona, par contradiction avec sa mère et par effet de génération jette un regard cynique sur la société qui les entoure. Mais son fils, Jim, a épousé l’amour de sa vie, Lita, une jeune fille belle et oisive qui ne pense qu’à s’amuser. Et cette dernière va mettre sens dessus dessous la vie de famille que Pauline a si vaillamment construite, remettant en cause ce que chacun avait cru bon pour lui.

Ce livre, pourtant écrit au début du siècle, m’a étonné par sa modernité. On retrouve dans les personnages des préoccupations qui sont encore le lot des habitants des grandes villes aujourd’hui. La recherche de sa propre identité dans le tourbillon de la vie sociale trépidante de la ville, les ambitions de carrière peut-être surfaites, le modèle social imposé ; une boulimie de nouveautés, de futilités qui vient parfois combler un ennui profond… Autant de thèmes qui m’ont touché en tant qu’habitante d’une capitale…
Clochette
De : clochette Envoyé : 2005-09-12 15:27
oups j'ai oublié la note : 4,5/5


De : odilette84 Envoyé : 2005-09-12 15:44
Les new-yorkaises

Entrez dans le monde de Pauline Manford, une New-yorkaise pur sang, complètement dominée par son emploi du temps surchargé. Sûre d'elle, drapée dans ses préjugés et ses idées toutes faites sur la jeunesse, le couple , le bonheur (entre autres...), elle traverse la vie avec des oeillères.
Centrée sur elle même, kornakée par des gourous dont la parole est d'or, et persuadée que l'argent a le pouvoir de tout règler, elle ne mesure aucun des drames familiaux qui se nouent autour d'elle.

Comment peut-on croire que l'argent peut-acheter le bonheur (pour Lila), revendiquer des positions radicalement opposées (contrôle des naissances et épanouissement des mères par exemple), exploiter aussi égoïstement des personnes socialement inférieures (sa secrétaire) ?
Cette femme m'a profondément agacée avec son existence tellement vide qu'il faut la remplir d'obligations mondaines, puritaines, si-disant intellectuelles.
Elle m'a parue très actuelle malgré tout. Je suis d'accord avec Clochette au sujet de la modernité du roman.

Le roman est très bien écrit, beaucoup de choses sont suggérées. Beaucoup de subtilité.
Malgré tout, je ne me suis pas attachée aux personnages. Pauline m'a parue odieuse, bien qu'elle soit à plaindre...
je n'ai peut-être pas lu ce livre au bon moment...

Ma note 3.5/5

Par contre vos critiques d'Ethan Frome m'ont mis l'eau à la bouche...


De : Cocotte8017 Envoyé : 2005-09-12 18:50
Les New-Yorkaises
(J'ai lu, 2001, 318 pages)

Mrs Manford est une new-yorkaise de la haute société dont les horaires sont réglés au quart de tour. Entre les réceptions mondaines et ses nombreuses activités, Mrs Manford a peu de temps pour son mari et ses enfants.

Edith Wharton dépeint la société bourgeoise du début du siècle toujours avec ironie et sarcasme. Elle démontre que derrière les conventions se cachent souvent des trahisons et des mensonges. C'est fascinant de constater comment le "paraître" prenait une place prépondérante dans la vie des aristocrates de cette époque. Par contre, Les New-Yorkaises m’a paru moins efficace que Xingu, la magie n’a pas opérée autant. C'est un livre qui se lit facilement, mais il y a certaines longueurs, je me suis ennuyée à quelques reprises.

Ma note : 3,5/5


De : la-grande Envoyé : 2005-09-12 21:50
Twilight Sleep (Les new yorkaises)

Pauline Manford est une femme de la haute société new yorkaises - son temps de la journée est entièrement compté et divisé entre ses différentes obligations, ses activités physiques et ses visites chez des charlatans de l'âme. De plus, toutes les activités de la famille semblent être centrées sur Pauline et, bien que ça lui cause certains stress et frustrations, elle s'en accomode.

J'avoue que j'ai trouvé à ce livre certaines longueurs mais j'ai aussi trouvé certains sujets traités fort modernes... le besoin de consommation, l'horaire complètement fou de cette femme qui voit à tout le monde, ses préoccupations domestiques futiles mais nécessaires...

C'es le portait d'une classe sociale riche qui ne manque de rien et qui dépense son argent comme si c'était de l'eau. Mais c'est aussi le portrait d'une femme sur qui repose toutes les responsabilités relatives au bien-être de sa famille et tout le monde dépend d'elle... et je vous avoue que, dans mon cas, je me suis sentie bien proche de Pauline!!

Note: 4/5


De : doriane99 Envoyé : 2005-09-14 14:55
Les New-Yorkaises

Je vous fais grâce du résumé, il est au-dessus...

Comme dans beaucoup des livres d'Edith Wharton, une critique pointue de la haute société américaine avec ses travers, ses faux-semblants... Mais j'avoue avoir été touchée par le personnage de Pauline, une femme perfectionniste qui veut que "tout roule" : ses enfants, son mariage, sa place dans la société. Quand tout prend l'eau autour d'elle, elle continue sur sa lancée, se masquant les difficultés, occultant les problèmes en espérant qu'ils disparaîtront d'eux-mêmes... Comme la-grande, même si le trait est un peu forcé, je me suis reconnue parfois
Un très bon moment de lecture
4/5
Doriane
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