Chad TAYLOR (Nouvelle-Zélande)

De : Eireann561 (Message d'origine) Envoyé : 2006-05-18 10:13

Electric
La note: 3 ,5

Blackout chez les All-Black.
Aukland, Nouvelle-Zélande, 1998 la canicule est à son apogée et la chaleur torride. Une panne de courant paralyse la quasi-totalité de la ville. Une ville dont un habitant dit «Auckland n’a jamais été destinée à faire la taille qu’elle fait aujourd’hui »

Samuel Usher travaille dans l’informatique, il récupère les données stockées sur des machines endommagées. Une formule mathématique attire son attention, par ce biais il fait la connaissance de Jules et de Candy. Jules est assassiné et Candy disparaît, Samuel la recherche dans un Auckland apocalyptique où plus grand chose ne fonctionne.
Samuel, comme la plupart des personnages de ce livre, est désabusé et se drogue. Ses aventures vont lui faire rencontrer des gens étranges et marginaux. Quelques crimes pour justifier l’appellation de «policier que l’auteur transforme en quête métaphysique», quelques calculs savants et recherches dans le testament de Jules et cela donne une intrigue correcte.
Petit bouquin sans prétention (s’il en avait c’est loupé), bien écrit, de lecture facile et donc rapide. Il permet de passer un bon moment et il ne faut pas lui en demander plus.

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De : Eireann561 Envoyé : 2007-03-18 16:22

Salle d'embarquement

Chad TAYLOR

Note : 3

Énigme?

Second roman de cet auteur néo-zélandais que je lis après "Electric" qui m'avait laissé une impression mitigée.

Ce roman est basé sur un fait réel, une catastrophe aérienne, l'une des plus graves de l'histoire de l'aviation.

Prologue: nous sommes en 1979, le présentateur du journal télévisé annonce qu'un avion qui devait se poser à Christchurch a trois heures de retard. La présentatrice de la météo a pendant ce temps les larmes aux yeux.

De nos jours, Mark Chamberlin, un cambrioleur, un jour en plein exercice de son art, dans un appartement prêt à être déménagé, trouve une photo de classe, où il y figure à côté de Caroline May, une amie qui a disparu de la surface de la terre ; qu'est-elle devenue?

Un dimanche comme tous les autres dimanches, dans une banlieue d'Auckland qui a connu des jours meilleurs, une jeune fille disparaît.

Commence alors une enquête interminable et non résolue. Mais le même Mark trouve chez lui une affiche avec la photo de Caroline et la mention portée disparue! Il rencontre l'ancien inspecteur chargé de l'enquête et une autre amie d'école proche de Caroline, Varina Sumich. La vérité va-t-elle enfin éclater ? Caroline était-elle dans cet avion porté disparu et qui s'est écrasé en montagne, comme le laissent entendre certains bruits qui courent?

Mark Chamberlain était un ami de Caroline, il est devenu cambrioleur par vocation semble-t-il, embarqué dans cette affaire et dans ses souvenirs. Varina Sumich, après avoir passé quelques temps à Sydney, est de retour en Nouvelle-Zélande, elle renoue avec Mark et replonge elle aussi dans le passé.

Caroline May était le portrait type de l'adolescente un peu révoltée, mais pas le genre à disparaître comme cela.

Harry Bishop, qui remâche son échec, est un alcoolique revenu de tout.

Les deux histoires, malgré leurs différences dans le temps, se déroulent simultanément dans le livre, Mark faisant le lien entre les époques.

Un livre agréable, mais qui me laisse un goût d'inachevé, l'histoire est très intéressante, mais la fin trop énigmatique et m'a déçu. Les personnages ne sont pas très attachants, et on devient vite un lecteur pas très motivé.

Deuxième déception avec cet auteur après "Electric". Le quatrième de couverture le compare à Russell Bank ou Paul Auster, pas pour moi en tout cas.

Extraits:

- Et la nuit du lendemain, je m'introduisis chez lui par effraction et embarquais tout ce qui n'était pas vissé au sol.

- La photo de classe était délavée depuis 1979. Caroline souriait au dernier rang, à côté de moi. Je souriais aussi.

- Steven n'était pas inquiet. Sa soeur allait rentrer. C'était juste chiant.

- Mais si elle se trouvait encore dans la région -en d'autres termes, si elle était encore de ce monde.

- Elle prit place derrière la caisse et monta d'un cran le volume d"After the Gold Rush"

- Sans doute toute la différence entre la retraite et la mise à la retraite forcée.

- Des gens pareils, c'est comme s'ils vous donnaient l'inspiration à l'envers.

- Depuis qu'elle nous avait quittés, j'étais à la recherche de Caroline.

Éditions :Christian Bourgois.

Titre original: Departure lounge

Autre chronique de cet auteur : Electric