Alison WONG ( Nouvelle-Zélande )

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Message  lalyre Dim 13 Mar 2011 - 12:53

Les amants papillons
Alison Wong
Poins/Seuil février 2011
348 pages
Alison WONG ( Nouvelle-Zélande ) 97828610
Quatrième de couverture

Les amants papillons « Ching Chong le Chinois. Né dans un bocal, baptisé dans une théière... » Tel est le méchant refrain que chantent les gamins de Wellington lorsqu'ils croisent Yung, le marchand de primeurs. Comme beaucoup de ses concitoyens, Yung a quitté pays et famille pour la Nouvelle Montagne d'Or - le nom plein de promesses que les immigrants donnent à la Nouvelle-Zélande en ce début de XXe siècle. C'est l'amour de Katherine, une jeune veuve, mère de deux enfants, qui l'aidera à surmonter ce racisme quotidien et à comprendre les moeurs des « diables blancs » britanniques. Mais dans cette société corsetée, une femme qui s'éprend d'un Chinois - « pire qu'un Juif, à peine mieux qu'un chien » - s'expose à tout perdre. Drame magistralement orchestré jusqu'au crescendo final, réflexion sur le racisme et l'émancipation des femmes, Les amants papillons porte son auteur au premier plan de la scène littéraire néo-zélandaise.
Résumé et avis
Nous sommes en Nouvelle-Zélande,au début du XXème siècle, c’était toujours l’époque ou les chinois installé dans ce pays étaient méprisés (toujours ce racisme qui existe partout, même chez nous) Des personnages attachants tels que Katherine, mère d’un garçon et d’une fille, raillée et délaissée par son mari alcoolique, ce qui coutera la vie de cet homme( en état d’ivresse il se noie dans le fleuve ) guère de larmes de sa femme comme on peut l’imaginer. Il y a aussi les deux frères chinois Yung et Sung qui ont ouvert une épicerie,ils ont quitté leur pays et leur famille pour la Nouvelle-Zélande, nommée la Nouvelle Montagne d’Or, un pays plein de promesses pour ces émigrés chinois. Mais je reviens aux deux principaux personnages, Katherine qui devenue veuve et vivant dans la misère trouve du travail comme dame de compagnie, elle va pouvoir acheter plus de fruits pour ses enfants , c’est ainsi qu’une histoire d’amour va naître entre Yung et et la jeune femme, un amour qui doit rester secret car il est inimaginable qu’une femme se montre avec un chinois, alors ils se voient la nuit, lorsque les enfants de Katherine dorment, ils vont se promener et se trouvent une cachette pour vivre leur amour. Donc ces deux êtres que tout séparent mais qui pourtant sont pareils d’après leurs statuts, elle était méprisée par son mari qui répétait sans cesse que les femmes ne valent rien et n’ont aucune intelligence, Yung depuis son arrivée dans le pays est moqué par les Néo-Zélandais pour ses vêtements, ses cheveux et ses courbettes. Mais on se serait douté que ces deux-la étaient nés pour ignorer le bonheur et cela par un drame provoqué par le fils de Katherine qui a deviné ce que faisait sa mère lors de ses sorties nocturnes....Voila, je ne dévoile aucun détail de cette histoire, je vais parler de l’auteure qui nous dit que ce roman n’est pas l’histoire de sa famille, ni de celle d’aucune famille chinoise en particulier. Cependant dit-elle, ces ancêtres venaient effectivement de deux villages du comté deTseng Sing et certains passages reprennent des expèriences réelles ou s’en sont inspirés mais les personnages principaux sont fictifs sauf quelques-uns qui ont réellement existés dont un certain Lionel Terry......Un beau roman bien écrit dont les thèmes principaux sont l’amour maternel, le racisme, l’amour et aussi la violence de l’époque. J’ajouterai que j’ai perçu Alison Wong comme une poétesse. 4,5/5
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