William Makepeace THACKERAY (Royaume-Uni)
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William Makepeace THACKERAY (Royaume-Uni)
De : Venusia (Message d'origine) Envoyé : 2004-09-02 21:20
La foire aux vanités (1848)
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4ème de couverture:
Il s'agit de l'un des plus grands classiques du roman anglais. Le XIXème siècle britannique est divisé entre Dickens et Thackeray comme le nôtre entre Balzac et Stendhal. Thackeray (1811- 1863) est l'égal de Stendhal et La Foire aux Vanités (1848), son chef-d'oeuvre. Il y utilise un style humoristique ou ironiquement épique pour donner l'un des plus grands romans de satire sociale en langue anglaise. La thèse fondamentale du livre est que, dans la société occidentale, le seul moyen d'arriver, si l'on est sans naissance ni fortune, est de violer tous les principes moraux que la société fait semblant de respecter. La question qu'il pose donc est: qui faut-il blâmer, ces aventuriers, ou le système qui les rend nécessaires? Le personnage principal est une femme hypocrite, ambitieuse et sans scrupules: on assiste à (son ascension au sommet de la société et à sa chute). Autour d'elle s'agite, dans une immense fresque, la "Foire aux Vanités".
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Mon avis:
Bien qu'il se sous-intitule "Un roman sans héro", ce qui fait le chef-d'oeuvre de ce livre, c'est la création de cette héroine Becky Sharp, qui, a-t-on soupçonné, fut l'inspiration pour un autre personnage inoubliable, la belle Scarlett O'Hara. On ne peut s'empêcher de l'aimer, cette Becky, une petite femme vivace et pleine d'esprit qui gravit d'un pas allègre les échelons de la société, sans trop s'occuper des conséquences de ses actions sur les autres.
Ce roman fut d'abord publié en fascicules hebdomadaires sur une période d'un an et demi. La voix du Narrateur, qui est tantôt metteur en scène, tantôt commentateur ironique et humoristique, y est omniprésente. Il y a donc beaucoup d'exposition dans ce roman qui se déroule au temps des guerres napoléoniennes (la bataille de Waterloo y figure de façon particulièrement importante), et relativement peu de scènes. Une proportion importante de l'action se déroule hors-scène, et nous en sommes informés après-coup par le Narrateur.
J'ai beaucoup aimé ce livre, il est vrai que vers la fin j'ai sauté des paragraphes entiers d'exposition afin de "savoir comment ça finit", mais la prose est pétillante et pleine d'humour, et les commentaires sociaux, sur les valeurs de la société qui sont axées sur le matérialisme et le succès social, sont toujours aussi valables de nos jours. De plus, le film avec Reese Withespoon vient de sortir en salle de cinéma et je crois bien y faire un tour.
Ma note: 4.5/5
La foire aux vanités (1848)
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4ème de couverture:
Il s'agit de l'un des plus grands classiques du roman anglais. Le XIXème siècle britannique est divisé entre Dickens et Thackeray comme le nôtre entre Balzac et Stendhal. Thackeray (1811- 1863) est l'égal de Stendhal et La Foire aux Vanités (1848), son chef-d'oeuvre. Il y utilise un style humoristique ou ironiquement épique pour donner l'un des plus grands romans de satire sociale en langue anglaise. La thèse fondamentale du livre est que, dans la société occidentale, le seul moyen d'arriver, si l'on est sans naissance ni fortune, est de violer tous les principes moraux que la société fait semblant de respecter. La question qu'il pose donc est: qui faut-il blâmer, ces aventuriers, ou le système qui les rend nécessaires? Le personnage principal est une femme hypocrite, ambitieuse et sans scrupules: on assiste à (son ascension au sommet de la société et à sa chute). Autour d'elle s'agite, dans une immense fresque, la "Foire aux Vanités".
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Mon avis:
Bien qu'il se sous-intitule "Un roman sans héro", ce qui fait le chef-d'oeuvre de ce livre, c'est la création de cette héroine Becky Sharp, qui, a-t-on soupçonné, fut l'inspiration pour un autre personnage inoubliable, la belle Scarlett O'Hara. On ne peut s'empêcher de l'aimer, cette Becky, une petite femme vivace et pleine d'esprit qui gravit d'un pas allègre les échelons de la société, sans trop s'occuper des conséquences de ses actions sur les autres.
Ce roman fut d'abord publié en fascicules hebdomadaires sur une période d'un an et demi. La voix du Narrateur, qui est tantôt metteur en scène, tantôt commentateur ironique et humoristique, y est omniprésente. Il y a donc beaucoup d'exposition dans ce roman qui se déroule au temps des guerres napoléoniennes (la bataille de Waterloo y figure de façon particulièrement importante), et relativement peu de scènes. Une proportion importante de l'action se déroule hors-scène, et nous en sommes informés après-coup par le Narrateur.
J'ai beaucoup aimé ce livre, il est vrai que vers la fin j'ai sauté des paragraphes entiers d'exposition afin de "savoir comment ça finit", mais la prose est pétillante et pleine d'humour, et les commentaires sociaux, sur les valeurs de la société qui sont axées sur le matérialisme et le succès social, sont toujours aussi valables de nos jours. De plus, le film avec Reese Withespoon vient de sortir en salle de cinéma et je crois bien y faire un tour.
Ma note: 4.5/5
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