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Julio CORTAZAR (Argentine/France)

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Julio CORTAZAR (Argentine/France) Empty Julio CORTAZAR (Argentine/France)

Message  gallo Dim 14 Déc 2008 - 10:13

De : Mousseliine (Message d'origine) Envoyé : 11/07/2003 03:43

Julio CORTAZAR : L'homme à l'affût - A la mémoire de Charlie Parker
(Folio 2 euros, 94 pages)

Un critique de jazz assiste dans sa lente déchéance un grand saxophoniste, Johnny Carter, détruit par l'alcool et la drogue et sur les bords schizophrène.

C'est le monde du jazz dans la magnificence de la musique mais aussi dans son côté le plus sordide. Sordide aussi tous ces gens qui gravitent autour du génie, qui veulent le protéger mais qui veulent protéger qui finalement... Et ce critique, le narrateur, qui est l'ami de Johnny, jusqu'à quel point, inconsciemment, n'aidait-t-il pas Johnny juste pour avoir le temps d'écrire sa biographie.

C'est un très beau texte, très intense et rempli d'émotions sur les derniers moments d'un génie du jazz, un texte qui nous fait voir l'autre côté de la célébrité.

Note : 4/5
(Mousseline)

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Fils d'un consul d'Argentine en Belgique, Julio Cortázar est né à Bruxelles en 1914, mais vécut à Buenos Aires de 1918 à 1951. S'exilant alors pour des raisons politiques, il s'installe à Paris et acquiert la nationalité française en 1981. Il est décédé en 1984.

Bibliographie

Hopscotch, Vintage, 2001
L'Examen, Denoël, 2001
Journal d'Andrea Fava, Denoël, 2001
L'autoroute du Sud, Mercure de France, 1998
L'homme à l'affût - À la mémoire de Charlie Parker , Folio, La Différence, 1991
Les fils de la vierge, M. Solal, 1994
Nouvelles intégrales : 1945-1982, Gallimard, 1993
Épreuves, La Différence, 1991
Soupe à la sainte-façon, La Différence, 1991
Fantômas contre les vampires des multinationales, La Différence, 1991
Un certain Lucas, Gallimard, 1989
Prose de l’observatoire, Gallimard, 1988
Cronopes et Fameux, Gallimard, 1987
Entretiens avec Omar Prego, Gallimard, 1986
Heures indues, Gallimard, 1986
Les Autonautes de la cosmoroute ou un voyage intemporel Paris-Marseille, Gallimard, 1983
Nous l’aimons tant Glenda, Gallimard, 1982
Les Rois, Actes Sud, 1982
Tapies, Gallimard, 1979
Marelle, Gallimard/poche, 1979
Façons de perdre, Gallimard, 1978
Le bestiaire d’Aloys Zoti, Ricci, 1976
Octaèdre : nouvelles, Gallimard, 1976
Livre de Manuel, Gallimard, 1974
Les armes secrètes, Gallimard, 1973
Soixante-deux maquettes à monter, Gallimard, 1971
Tous les feux le feu, Gallimard, 1970
Gites, Gallimard, 1968
Les gagnants, Fayard, 1961


De : demandealapoussière Envoyé : 03/08/2003 05:53

Et j'aimerais aussi parler rapidement de Rayuela (Marelle) de Cortàzar, auteur argentin. Ce roman est encré dans le surréalisme et est, sinon à lire, au moins à parcourir de par son étonnante singularité: il y a en première page un espèce de mode d'emploi, de plan, qui explique qu'on peut lire ce roman de plusieurs façons: soit de la première page à la dernière, soit dans l'ordre des chapitres indiqués, soit n'importe comment, au hasard... D'où son véritable encrage dans le surréalisme. Ce roman nécessite quelques connaissances sur le surréalisme et la vie de Cortazar pour le saisir entièrement, mais je crois que même pour quelqu'un qui n'y connait rien, c'est un véritable voyage qu'offre Cortazar au lecteur... MOi ça m'a fascinnée


De : melodie74 Envoyé : 28/08/2003 22:09

Julio CORTAZAR. Livre de Manuel.
Gallimard.1974. 403 pages. (original : Libro de Manuel (1973))

J'ai finalement terminé cet étrange livre. Je ne sais pas trop par où commencer pour vous donner ma critique alors je vous copie le quatrième de couverture :

Quatrième de couverture
Manuel est un bébé latino-américain de Paris. Ses parents et leurs amis s'efforcent de lui bâtir un monde plus humain, plus riche, mais surtout plus drôle. Ils lui fabriquent un livre de lecture où se côtoient les informations les plus variées, allant du sinistre à l'insolite, car ces révolutionnaires tiennent avant tout à garder le sens de l'humour. " Ce qui compte, ce que j'ai essayé de raconter, c'est le geste affirmatif face à l'escalade du mépris et de la peur, et cette affirmation doit être la plus solaire, la plus vitale de l'homme ; sa soif érotique et ludique, sa libération des tabous, son exigence d'une dignité partagée. " (Julio Cortazar)

Comme je n'avais pratiquement jamais lu de littérature sud-américaine, j'ai demandé à un ami Argentin quelques points de départ. Il m'a fortement recommandé Rayuela de Julio Cortazar ou bien ses contes. Comme aucun n'était disponible à la bibliothèque, j'ai opté pour Livre de Manuel qui m'a semblé super intéressant en lisant le quatrième de couverture...

Effectivement, intéressant est le bon mot. Mais il faut rajouter aussi un peu dur à suivre. Si je connaissais mieux le monde de Julio Cortazar (un peu insolite et surréaliste) et celui des révolutionnaires sud-américains des années 70, peut-être aurais-je embarqué un peu plus dans l'histoire, mais sans ces références, j'ai trouvé le livre un peu dur à aborder.

Le livre de Manuel que ses parents et leurs amis bâtissent n'est en fait qu'une petite partie de ce livre. La plus grosse part de l'histoire est la vie d'environ une dizaine de Sud-Amércains exilés à Paris qui font la révolution, à leur manière, pour empêcher que les tortures et humiliations de prisonniers politiques en Amérique du Sud continuent. Leur plus grand projet : l'enlèvement du chargé de liaison des affaires latino-américaines à Paris et son retour contre la libérations d'une liste de prisonniers politiques.

À l'oeil, le livre est très intéressant. Il contient plein de coupures de journaux qui font partie du livre de Manuel. J'ai bien aimé ce genre d'édition qui nous donne l'impression de lire un peu un journal intime. Par contre, nous avons affaire à plusieurs personnages et leur dialogue et leur histoire, ne sont pas toujours clairs et faciles à suivre, et je me suis retrouvée plus d'une fois un peu mêlée. Il y aussi un personnage quasi omniprésent, qui tu sais, qui n'est jamais nommé par son prénom. Je me demande encore s'il était vraiment un personange ou bien s'il était un peu le double de chacun, un genre de dédoublement de personnalité...

Donc, un bon livre, très différent de tout ce que j'ai lu auparavant, mais je n'en sors quand même pas avec une impression de Wow, meilleur livre de ma vie, mais je suis bien contente de l'avoir lu. Je le recommande à ceux qui s'intéressent à ce cadre politique, car sinon, c'est un peu casse-tête.

Note : 3.9/5 (juste pour ne pas donner un 4, c'est à la limite)

Mélodie


De : Melisande5505 Envoyé : 30/09/2005 10:54

Julio CORTAZAR - Façons de perdre
Gallimard, 185 pages

Il s'agit d'un recueil de 11 nouvelles. Ce sont des histoires mélancoliques, qui ne se terminent jamais vraiment bien et qui explorent le mal être et la tristesse. L'écriture est très belle, faite de phrases courtes et percutantes. Les choses ne sont pas assenées mais suggérées, on voit les personnages comme de l'extérieur, ils ne disent pas leurs sentiments ( en sont-ils capables?), on doit les deviner en voyant ce qu'ils font .
Une lecture agréable, mais les nouvelles sont inégales et à mon avis ce livre n'est pas le meuilleur de Cortazar, j'ai une tendresse particulière pour "Marelle".

3/5


De : Chris tomando mate Envoyé : 21/01/2007 15:18

Cronopes et fameux – Julio Córtazar

4ème de couverture : Savez-vous lire l'heure en effeuillant un artichaut ? Tuer les fourmis à Rome ? Monter un escalier en connaissance de cause ? Poser correctement un tigre ? Vous faut-il des instructions pour pleurer ? Pour avoir peur comme il faut ? Vous arrive-t-il de jeter les timbres-poste que vous trouvez laids ? De tremper un toast dans vos larmes naturelles ? Avez-vous parfois envie de dessiner une hirondelle sur le dos d'une tortue? Si vous répondez « oui » à six de ces questions, vous êtes un Cronope, un de ces êtres qui font carrière en Amérique latine, depuis quinze ans : on dit - on écrit même dans la presse - que Monsieur X ou Y est ou n'est pas un Cronope authentique. Cela suffit pour que le lecteur sache à qui il a affaire. Dans le cas contraire, vous risquez d'être un de ces Fameux qui conservent leurs souvenirs enveloppés dans un drap noir : pour votre tranquillité, mieux vaut s'abstenir de lire ce livre. Publiées en Argentine en 1962, ces histoires sont le miroir du regard intime de Julio Cortázar. Elles lui ont même valu un siège au Collège de Pataphysique. Précédant les grands romans et les nouvelles fantastiques qui ont fait sa réputation en France, ces mini-textes éclairent le comportement de tant des personnages farfelus et graves des oeuvres maîtresses de Cortázar.

Mon avis : Alors c’est ça le surréalisme de Cortazar!! L’impression d’être invité dans la vie de l’un des personnages déjantés d’Alexandre Jardin, de se retrouver dans un tableau de Dalí où tout ce que nous voyons existe réellement mais dans un ordre des choses inconnu ! Et c’est réellement le mode de vie des artistes argentins (enfin ceux que je connais ) c’est le plus incroyable !!

C’est un coup de pour ma première incursion dans ce genre ! une magnifique découverte ultra-stimulante pour l’imagination. Bref que d'émotions qui méritent bien un petit café tiens !!

Allez-y foncez !!!!

5/5

Christelle
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