Hector TIZON (Argentine)

De : Chris tomando mate Envoyé : 2007-03-28 13:48
Comme il s'agit d'un auteur que je découvre, un peu de biographie

Hector Tizón est né en 1929 à Yala (Argentine, province de Jujuy).

Avocat, diplomate (Mexico, Milan), directeur du journal Proclama, il publie son premier recueil de nouvelles en 1960 (A un costado de los rieles) et son premier roman en 1969 (Fuego en Casabindo). Pendant la dictature militaire, il s’exile avec sa famille en Espagne, où il travaille pour des maisons d’édition, des journaux et des revues, tandis que ses nouvelles sont éditées à Buenos Aires (El traidor venerado, 1978).

« Très attaché à sa province et à son village natal, où il vit le plus souvent, il y situe ses fictions, laissant l’imaginaire peupler d’êtres étranges et attachants que l’on sent profondément vrais ces terres faites pour la magie et le mythe. » (Claude Couffon). Écrit en Castille, La Maison et le vent (1984), peut être considéré comme « un témoignage porté sur l’exil de l’écrivain et sur l’amour qu’il ressent pour sa terre et ses compatriotes » ; L’Étranger au village (1988), raconte la pittoresque histoire d’un forçat évadé devenu malgré lui curé de village ; Lumière des cruelles provinces (1995), évoque le destin précaire d’Italiens immigrés sur les hauts plateaux.

Il est aujourd'hui juge à la Cour Suprême de Jujuy.

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De : Chris tomando mate Envoyé : 2007-03-28 14:14

Le voyageEditions Actes Sud
4/5

4ème de couv :
A bord d'une pirogue à la voilure en peau de puma, un fringant "capitaine" a débarqué un jour dans un hameau perdu du Chaco argentin, battu par la poussière et l'ennui.
Désormais âgé, il vit dans un vieil entrepôt et travaille pour gagner de quoi s'offrir ses rations quotidiennes de gin. Deux jeunes orphelins se sont pris d'affection pour lui, qui l'écoutent, émerveillés, raconter la vie du dehors. Une question les obsède : où vont les eaux du fleuve , Sentant la fin venir, le vieillard décide alors de montrer aux enfants le chemin vers la liberté.
Conte allégorique, empreint de finesse et d'humanité, ce Voyage est accessible aux jeunes lecteurs autant qu'aux adultes.

Qu'il est difficile pour moi d'apprécier donc de noter un livre aussi court !
Pourtant il respire l'amour et le respect envers les autres, envers la nature. En si peu de pages Tizon m'a émue. Bon, comme tout argentin qui se respecte, je ne suis sûrement pas très objective mais quand même, je vous le conseille, c'est apaisant, doux. Un peu comme si on se laissait aller au fil de l'eau ... de l'eau du fleuve, tiens.
Et je reste sur ma faim moi donc je me promets d'aller découvrir cet auteur plus avant !