Colm TOIBIN (Irlande)

Brooklyn

La jeune Eilis ne parvient pas à trouver sa place dans l’Irlande des années 50, alors, parrainé par un prêtre de Brooklyn, elle part y tenter sa chance, travaillant dans un grand magasin et poursuivant des études de comptabilité. Mais être seule, loin de ses proches, dans un pays étranger n’est pas facile. Elle rencontre un homme qu’elle aime, mais c’est un Italien. Et lorsqu’elle retourne en Irlande pour un enterrement, elle ne sait plus où est sa place, si elle doit rester ou retourner.

Le thème de l’immigration, des classes sociales et des relations entre les différentes communautés m’intéressaient. Mais j’ai rapidement trouvé que l’auteur racontait trop, qu’il y avait trop de détails, trop de descriptions des réflexions et trop d’explications. On ne laisse pas grand-chose au lecteur, tout lui est mâché, et l’histoire est dans le fond, une histoire d’amour assez classique. J’ai terminé le livre parce que je l’avais en voyage, mais je suis d’accord avec la ou les personnes en haut qui qualifiait ce livre de lecture d’été (dans le sens de léger).

2,5/5

RR

NORA WEBSTER
Colm TOIBIN
10/18 427 Pages
040/2023
 
Résumé (4° de couverture)

Irlande, fin des années 1960. Nora, qui élève seule ses quatre enfants depuis la mort de son mari, tente de refaire sa vie sous l'œil critique des habitants de la petite ville où elle vit depuis toujours. Opiniâtre et indocile, elle s'affranchit peu à peu des cancans et s'autorise de menues libertés : prendre des cours de chant, s'acheter une chaîne stéréo... La profondeur des émotions que soulève en elle la musique s'accorde au réveil de sa sensibilité et de sa personnalité.
 
L’auteur, le livre et moi
 
Voici un auteur qu’il m’est agréable de relire quand l’occasion se présente. La raison est peut-être dû au fait que je suis assez proche de l’Irlande et de sa littérature.  C’est en sorte pour faire perdurer cette proximité que j’ai acheté ce roman à la Fête du Livre de Redu (Belgique). Je ne suis pas assez de près l’actualité de Colm Toibin pour connaitre ce titre et son contenu. Mais la lecture du 4° de couverture m’a suffi pour l’emmener de l’autre côté de la frontière et le placer sur le haut de ma P.A.L
 
Mon avis
 
C’est un livre de la vie d’une femme contée par un homme. C’est un livre de la vie d’une femme contée comme s’il avait été écrit par une femme. Mais oui c’est possible et c’est d’ailleurs plutôt réussi. L’écriture et le style de Colm Toibin sont à présent assez rodés pour s’attaquer à ce genre de prouesse. Bien sur ce n’est pas spectaculaire, ni haletant. Je dirai que nous sommes sur le ton de l’évocation pour partager la vie de Nora, récente veuve et qui trouvera la force de naitre (plus adapté que le terme "renaitre") . La société Irlandaise sous fond de guerre civile sert de décor sans prendre le dessus sur le thème central de la reconstruction d’une vie, mais aide à resituer les choses. Tout est admirablement équilibré pour donner une histoire profonde et hyper-réaliste.
Vous aurez compris que nous ne sommes pas dans le genre « thriller » et que cette lecture est réservée aux lecteurs et lectrices à la recherche de réflexion, de quiétude, de douceur et de paix.
 
Ma note : 3.5 / 5

Pour moi Thomas Mann c'était "La mort à Venise" que j'avais étudié à l'école et qui m'avait ennuyé, c'est ce qui me freinait pour lire ce livre . Alors quand j'ai entendu mon libraire préféré dire que l'on n'avait pas besoin de connaitre ou d'aimer les livres de Thomas Mann pour lire celui-ci j'ai décidé de le lire.
J'ai très vite été emportée dans la vie de Thomas Mann surnommé le magicien par ses enfants. On y découvre sa vie, ses penchants refoulés, son épouse formidable, ses enfants surprenants, leur fuite d'Allemagne à l'annonce de la guerre.
C'est aussi l'époque où la culture allemande est à son apogée. On croise, au détour d'une page, Malher, Borgese, Einstein et d'autres.
Un grand bonheur de lecture et un énorme coup de coeur. 
5/5

Nadine tu me confortes dans l'envie de lire ce roman . Nous avons eu comme thème du quadri l'allemagne et j'ai relu les Buddenbrock que j'ai apprécié