Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
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Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
Tonbo
Le narrateur de ce court roman, Nabu dirige un "juku", un établissement de cours privé, dans la banlieue de Tokyo. Sa vie semble équilibrée et sereine entre sa femme et ses enfants d'une part et son activité professionnelle d'autre part, jusqu'au jour où il reçoit un message d'un homme lié à un épisode douloureux de son passé: le suicide de son père.
Quel petit bijou de la littérature japonaise! J'ai été littéralement emporté par l'écriture très poétique de Aki Shimazaki. Tout y est décrit avec beaucoup de délicatesse.Le narrateur nous dépeint sa vie quotidienne avec des détails qui peuvent sembler anodins mais donnent une toile de fond au récit.
Comme il semble être courant dans la littérature japonaise ( je suis encore novice en la matière), les sentiments sont exprimés avec beaucoup de retenue et de pudeur.
Ce roman est un roman sur le souvenir bien sûr mais aussi sur la loyauté, l'honneur qu'il faut savoir garder, sur la peur de l'autre qui peut amener à commettre des erreurs, le rejet de ceux qui semblent différents.
Un pur trésor!
Ma note 5/5
Le narrateur de ce court roman, Nabu dirige un "juku", un établissement de cours privé, dans la banlieue de Tokyo. Sa vie semble équilibrée et sereine entre sa femme et ses enfants d'une part et son activité professionnelle d'autre part, jusqu'au jour où il reçoit un message d'un homme lié à un épisode douloureux de son passé: le suicide de son père.
Quel petit bijou de la littérature japonaise! J'ai été littéralement emporté par l'écriture très poétique de Aki Shimazaki. Tout y est décrit avec beaucoup de délicatesse.Le narrateur nous dépeint sa vie quotidienne avec des détails qui peuvent sembler anodins mais donnent une toile de fond au récit.
Comme il semble être courant dans la littérature japonaise ( je suis encore novice en la matière), les sentiments sont exprimés avec beaucoup de retenue et de pudeur.
Ce roman est un roman sur le souvenir bien sûr mais aussi sur la loyauté, l'honneur qu'il faut savoir garder, sur la peur de l'autre qui peut amener à commettre des erreurs, le rejet de ceux qui semblent différents.
Un pur trésor!
Ma note 5/5
Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
Le poids des secrets tome I : Tsubaki
Babel - 114 pages
Je ne referai pas de résumé, il y en a déjà plein...
J'ai lu avec beaucoup de plaisir ce petit roman tout en finesse et en délicatesse. On y découvre des secrets de famille, la vie des japonais pendant la seconde guerre mondiale et les retombées des bombes atomiques.
Dommage que ce soit si court, à peine le temps de faire la connaissance des personnages qu'on doit les quitter. Il va falloir que je lise les tomes suivants!
4/5
_________________
Lecture en cours : Astrid et Veronika - Linda Olsson
"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois"
Lyreek- Nombre de messages : 3099
Age : 42
Location : Côte d'Azur, France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
Merci de ces critiques.
Suis pas trop tenté.
B
Suis pas trop tenté.
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
Mitsuba
2006
Un jeune cadre japonais tombe amoureux au moment où il va être muté à Paris. Son amoureuse, francophile, est prête à le suivre, mais le monde des affaires japonais et ses codes rigides peut tout broyer.
Intéressant récit sur la vie des travailleurs et des relations hommes-femmes dans les années 1980. Le style est simple mais captivant, on dévore le livre.
4,5/5
le réaliste-romantique
PS Est-ce qu'il ne vaudrait pas mieux rajouter Québec dans le sujet de la discussion? Elle a émigré au Canada depuis plus de 30 ans et écrit toujours en français.
2006
Un jeune cadre japonais tombe amoureux au moment où il va être muté à Paris. Son amoureuse, francophile, est prête à le suivre, mais le monde des affaires japonais et ses codes rigides peut tout broyer.
Intéressant récit sur la vie des travailleurs et des relations hommes-femmes dans les années 1980. Le style est simple mais captivant, on dévore le livre.
4,5/5
le réaliste-romantique
PS Est-ce qu'il ne vaudrait pas mieux rajouter Québec dans le sujet de la discussion? Elle a émigré au Canada depuis plus de 30 ans et écrit toujours en français.
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3241
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
Tsubaki-Aki Shimazaki
C’est le premier tome d’une série de 5, des livres d’une centaine de pages, vite lus mais aussi très riches. On découvre les secrets de famille et comme toujours cela a amené des souffrances, de plus dans celui-ci il est lié à la période si dure de Nagasaki.
Alors que sa mère vient de mourir, Sa fille, la narratrice découvre qu’elle a un oncle ; sa mère a un demi frère ; cette découverte nous ramène quelque jours avant le largage de la bombe atomique, une histoire d’amour au milieu de la guerre et un drame effacé par la bombe.
Hamaguri-Aki Shimazaki
Dans ce tome, nous connaissons l’histoire de Yukio, il restera amoureux de cette petite fille rencontrée dans un Parc alors que sa maman rencontre ce Monsieur. Il ne découvrira la vérité que 50 après que la bombe soit tombée.
Nous revoyons son enfance puis son déménagement à Nagasaki une fois sa mère remariée, nous apprenons un petit peu plus sur son père d’adoption et ce qu’il a vécu le jour de l’explosion.
La même histoire d’amour sème des tourments dans la vie de Yukio comme elle en a apporté à Yukiko.
Tsubame-Aki Shimazaki
Ce petit livre nous dévoile le secret de Mariko, la mère de Yukio et met en avant les difficultés des Coréen venus se réfugier au Japon. Mariko va passer sa vie à mentir sur ses origines pour le bien de son enfant et petits enfants .
Depuis la disparition de son oncle et sa mère, elle a gardé le journal de cette dernière, mais ne comprenant pas le Coréen, elle n’en a jamais connu le contenu ; grâce à une rencontre avec une Coréenne, elle va connaître ce qu’il est écrit et apprendra qui est son père.
Wasurenagusa-Aki Shimazaki
Kenji Takashi est l’héritier d’un famille noble, c’est parents compte sur lui pour qu’il assure une descendante. Mais Kenji est stérile, ses parents ne veulent pas l’entendre et veulent gérer sa vie.
Sa rencontre avec Mariko va le délivrer de sa famille, il a à présent une femme et un enfant, m^me s’il n’est pas de lui, le principal est que son entourage ne la savent pas.
Alors que Mariko est d’origine Coréen, Kenji va à son tour connaître ses origines ; derrière les apparences et les traditions que défendent ses parents, se cache là encore un secret.
Hotaru- Aki Shimazaki
Nous revenons sur l’histoire d’amour de Mariko et le père de Yukio, on apprend que cela n’est pas si innocent que cela, Mariko fait part de ses tourments à sa petite fille.
Mr Horibe est un grossier personnage, je l’avais déjà ressenti lors du premier tome, cela conforte mon opinion, Mariko était une femme jeune et naïf et Mr Horibe , un profiteur qui mérite ce qu’il a eu.
Ce petit livre clôture cette série, il y a beaucoup de poésie dans ces lectures, les fleurs, les oiseaux et les lucioles viennent imager cette histoire d’amour secrète, dans une période de trouble qu’est la guerre.
C’est le premier tome d’une série de 5, des livres d’une centaine de pages, vite lus mais aussi très riches. On découvre les secrets de famille et comme toujours cela a amené des souffrances, de plus dans celui-ci il est lié à la période si dure de Nagasaki.
Alors que sa mère vient de mourir, Sa fille, la narratrice découvre qu’elle a un oncle ; sa mère a un demi frère ; cette découverte nous ramène quelque jours avant le largage de la bombe atomique, une histoire d’amour au milieu de la guerre et un drame effacé par la bombe.
Hamaguri-Aki Shimazaki
Dans ce tome, nous connaissons l’histoire de Yukio, il restera amoureux de cette petite fille rencontrée dans un Parc alors que sa maman rencontre ce Monsieur. Il ne découvrira la vérité que 50 après que la bombe soit tombée.
Nous revoyons son enfance puis son déménagement à Nagasaki une fois sa mère remariée, nous apprenons un petit peu plus sur son père d’adoption et ce qu’il a vécu le jour de l’explosion.
La même histoire d’amour sème des tourments dans la vie de Yukio comme elle en a apporté à Yukiko.
Tsubame-Aki Shimazaki
Ce petit livre nous dévoile le secret de Mariko, la mère de Yukio et met en avant les difficultés des Coréen venus se réfugier au Japon. Mariko va passer sa vie à mentir sur ses origines pour le bien de son enfant et petits enfants .
Depuis la disparition de son oncle et sa mère, elle a gardé le journal de cette dernière, mais ne comprenant pas le Coréen, elle n’en a jamais connu le contenu ; grâce à une rencontre avec une Coréenne, elle va connaître ce qu’il est écrit et apprendra qui est son père.
Wasurenagusa-Aki Shimazaki
Kenji Takashi est l’héritier d’un famille noble, c’est parents compte sur lui pour qu’il assure une descendante. Mais Kenji est stérile, ses parents ne veulent pas l’entendre et veulent gérer sa vie.
Sa rencontre avec Mariko va le délivrer de sa famille, il a à présent une femme et un enfant, m^me s’il n’est pas de lui, le principal est que son entourage ne la savent pas.
Alors que Mariko est d’origine Coréen, Kenji va à son tour connaître ses origines ; derrière les apparences et les traditions que défendent ses parents, se cache là encore un secret.
Hotaru- Aki Shimazaki
Nous revenons sur l’histoire d’amour de Mariko et le père de Yukio, on apprend que cela n’est pas si innocent que cela, Mariko fait part de ses tourments à sa petite fille.
Mr Horibe est un grossier personnage, je l’avais déjà ressenti lors du premier tome, cela conforte mon opinion, Mariko était une femme jeune et naïf et Mr Horibe , un profiteur qui mérite ce qu’il a eu.
Ce petit livre clôture cette série, il y a beaucoup de poésie dans ces lectures, les fleurs, les oiseaux et les lucioles viennent imager cette histoire d’amour secrète, dans une période de trouble qu’est la guerre.
Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
Le poids des secrets:
- Tsubaki (Camélia)
- Hamaguri (Palourde japonaise)
- Tsubame (Hirondelle)
- Wasurenagusa (Myosotis)
- Hotaru (Luciole)
Très bons résumés de Petitepom ci-dessus.
Cette série de petits romans a été une source de bonheur de lecture pour moi. Je les ai dégusté avec un énorme plaisir et je vous conseille cette plongée dans les histoires de familles japonaises.
Pour celles et ceux qui aimeraient en savoir plus sur Aki Shimazaki, j'ai trouvé un article très intéressant tiré de la revue Nuit Blanche (suivre le lien puis télécharger, à gauche, "texte intégral PDF":
http://id.erudit.org/iderudit/19891ac
J'ai été surprise d'y apprendre que Aki Shimazaki a été fortement inspirée par Agota Kristof et sa trilogie du grand cahier! Je suis toujours très impressionnée par ces "hasards" de lecture qui font qu'un lien existe souvent entre mes lectures successives... Etant donné que j'ai découvert Le Grand Cahier via le LV de Rose il y a peu de temps (et que j'ai adoré), je me sens très proche de Aki Shimazaki et de sa série Le poids des secrets qui m'a énormément touché et que j'ai personnellement trouvé très haletante.
Il faut bien situer les personnages et il vaut mieux les lire à la suite à mon avis. Les rappels d'un livre à l'autre sont plutôt bienvenus étant donné qu'il n'est pas toujours évident de se rappeler de tous les détails de la vie de chaque personnage. L’entremêlement des histoires est vraiment réalisée avec brio et sans hésiter je mets un énorme 5/5
- Tsubaki (Camélia)
- Hamaguri (Palourde japonaise)
- Tsubame (Hirondelle)
- Wasurenagusa (Myosotis)
- Hotaru (Luciole)
Très bons résumés de Petitepom ci-dessus.
Cette série de petits romans a été une source de bonheur de lecture pour moi. Je les ai dégusté avec un énorme plaisir et je vous conseille cette plongée dans les histoires de familles japonaises.
Pour celles et ceux qui aimeraient en savoir plus sur Aki Shimazaki, j'ai trouvé un article très intéressant tiré de la revue Nuit Blanche (suivre le lien puis télécharger, à gauche, "texte intégral PDF":
http://id.erudit.org/iderudit/19891ac
J'ai été surprise d'y apprendre que Aki Shimazaki a été fortement inspirée par Agota Kristof et sa trilogie du grand cahier! Je suis toujours très impressionnée par ces "hasards" de lecture qui font qu'un lien existe souvent entre mes lectures successives... Etant donné que j'ai découvert Le Grand Cahier via le LV de Rose il y a peu de temps (et que j'ai adoré), je me sens très proche de Aki Shimazaki et de sa série Le poids des secrets qui m'a énormément touché et que j'ai personnellement trouvé très haletante.
Il faut bien situer les personnages et il vaut mieux les lire à la suite à mon avis. Les rappels d'un livre à l'autre sont plutôt bienvenus étant donné qu'il n'est pas toujours évident de se rappeler de tous les détails de la vie de chaque personnage. L’entremêlement des histoires est vraiment réalisée avec brio et sans hésiter je mets un énorme 5/5
Nathalire- Nombre de messages : 1057
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Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
Tsubaki
Au seuil de la mort, une japonaise, survivante de la bombe de Nagasaki, ose enfin parler de ses souvenirs de la guerre à son petit-fils et sa fille. Mais cette dernière, après le décès, se voit confier la mission de retrouver le demi-frère dont elle ignorait même l‘existence. Grâce à une longue lettre, elle découvre la vie de sa mère avant et après l’explosion.
Intéressant court récit qui permet d’aborder l’horreur de la bombe atomique de Nagasaki. Shimazaki garde le flou sur nombre de détails, ce qui donne une allure onirique à son récit, bien que l’on fini par deviner quelques repères, par exemple que la narratrice habite probablement Montréal. Toutefois, ceci contraste avec les dialogues et les explications de l’intriguent qui m’apparaissent beaucoup trop clairs et crus. Certains personnages se font plutôt facilement des révélations de lourds secrets, et ce dans une société discrète comme le Japon, au milieu du siècle, parfois entre parent et enfant. Je n’ai pas trouvé ça très crédible, d’autant plus que, tel que discuté plus haut, le livre présente, sur d’autres plans, une certaine retenu.
4/5
le réaliste-romantique
Au seuil de la mort, une japonaise, survivante de la bombe de Nagasaki, ose enfin parler de ses souvenirs de la guerre à son petit-fils et sa fille. Mais cette dernière, après le décès, se voit confier la mission de retrouver le demi-frère dont elle ignorait même l‘existence. Grâce à une longue lettre, elle découvre la vie de sa mère avant et après l’explosion.
Intéressant court récit qui permet d’aborder l’horreur de la bombe atomique de Nagasaki. Shimazaki garde le flou sur nombre de détails, ce qui donne une allure onirique à son récit, bien que l’on fini par deviner quelques repères, par exemple que la narratrice habite probablement Montréal. Toutefois, ceci contraste avec les dialogues et les explications de l’intriguent qui m’apparaissent beaucoup trop clairs et crus. Certains personnages se font plutôt facilement des révélations de lourds secrets, et ce dans une société discrète comme le Japon, au milieu du siècle, parfois entre parent et enfant. Je n’ai pas trouvé ça très crédible, d’autant plus que, tel que discuté plus haut, le livre présente, sur d’autres plans, une certaine retenu.
4/5
le réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3241
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Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
Hamaguri
Suite ou autre volet de Tsubaki du même auteur, le lecteur suit maintenant la vie de Yukio, amour impossible de la grand-mère du livre Tsubaki. Yukio, fils sans père connu, subit le rejet et les quolibets de tous les voisins. Enfant solitaire, il rencontre et s’éprend de Yukiko.
Lecture agréable, mais sans surprise, car on relit la même histoire que dans l’autre livre. Je n’ai pas trouvé que l’autre perspective ajoutait beaucoup.
3,5/5
le réaliste-romantique
Suite ou autre volet de Tsubaki du même auteur, le lecteur suit maintenant la vie de Yukio, amour impossible de la grand-mère du livre Tsubaki. Yukio, fils sans père connu, subit le rejet et les quolibets de tous les voisins. Enfant solitaire, il rencontre et s’éprend de Yukiko.
Lecture agréable, mais sans surprise, car on relit la même histoire que dans l’autre livre. Je n’ai pas trouvé que l’autre perspective ajoutait beaucoup.
3,5/5
le réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3241
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Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
LE POIDS DE SECRETS
(Babel - Actes Sud)
Tome 1 - Tsubaki - 115 pages
Tome 2 - Hamaguri - 112 pages
Tome 3 - Tsubame - 116 pages
Tome 4 - Wasurenagusa - 122 pages
Tome 5 - Hotaru - 132 pages
En arrière-plan de cette histoire familiale, les heures sombres du Japon, avec la guerre et la bombe atomique. Le roman aborde également des thèmes tels que l'exclusion, le déracinement, les discriminations dont sont victimes les Coréens, la société japonaise et ses préjugés.
J'ai complètement été séduite par ce roman raconté sur le ton d'une confidence, c'est un voyage au coeur de l'intimité. On vit l'histoire sous un angle différent à chaque tome, la vision partielle des évènements se complète au fur et à mesure, j'ai trouvé que Aki Shimazaki maitrisait vraiment bien ce procédé.
Ma note : 4.5/5
(Babel - Actes Sud)
Tome 1 - Tsubaki - 115 pages
Tome 2 - Hamaguri - 112 pages
Tome 3 - Tsubame - 116 pages
Tome 4 - Wasurenagusa - 122 pages
Tome 5 - Hotaru - 132 pages
Ainsi commence Le poids des secrets, véritable puzzle de la vie de deux familles. Chaque tome fait environ 100 pages, c'est la même histoire qui est racontée et complétée à chaque tome grâce aux principaux acteurs qui se confient tout à tour.Dans une lettre laissée à sa fille après sa mort, Yukiko, une survivante de la bombe atomique, évoque les épisodes de son enfance et de son adolescence auprès de ses parents, à Tokyo, puis à Nagasaki.
En arrière-plan de cette histoire familiale, les heures sombres du Japon, avec la guerre et la bombe atomique. Le roman aborde également des thèmes tels que l'exclusion, le déracinement, les discriminations dont sont victimes les Coréens, la société japonaise et ses préjugés.
J'ai complètement été séduite par ce roman raconté sur le ton d'une confidence, c'est un voyage au coeur de l'intimité. On vit l'histoire sous un angle différent à chaque tome, la vision partielle des évènements se complète au fur et à mesure, j'ai trouvé que Aki Shimazaki maitrisait vraiment bien ce procédé.
Ma note : 4.5/5
Ladybug- Nombre de messages : 1969
Date d'inscription : 22/05/2009
Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
Tsubame
Dans ce récit, l’on suit la mère de Yukio. Orpheline survivante du terrible tremblement de terre de 1923 qui fit plus de 140 000 morts, elle a toujours caché ses origines coréennes. Persécutés jusqu’à la guerre, les Coréens sont ensuite toujours victime de discrimination. Elle ne sait comment réconcilier le respect de ses racines et l’effet perturbant que cette vérité pourrait avoir sur la vie et la carrière de ses enfants et petits enfants.
J’ai bien aimé ce tome de la série, car il touche une période historique et un élément social différent : le tremblement de 1923 et la persécution des immigrants coréens. J’ai toutefois moins aimé que le récit soit, à certains moments, trop didactique, avec des dialogues qui sonnent un peu artificiels, car ils doivent bien expliquer la situation historique et actuelle. Mais c’est néanmoins une bonne lecture intéressante.
4/5
le réaliste-romantique
Dans ce récit, l’on suit la mère de Yukio. Orpheline survivante du terrible tremblement de terre de 1923 qui fit plus de 140 000 morts, elle a toujours caché ses origines coréennes. Persécutés jusqu’à la guerre, les Coréens sont ensuite toujours victime de discrimination. Elle ne sait comment réconcilier le respect de ses racines et l’effet perturbant que cette vérité pourrait avoir sur la vie et la carrière de ses enfants et petits enfants.
J’ai bien aimé ce tome de la série, car il touche une période historique et un élément social différent : le tremblement de 1923 et la persécution des immigrants coréens. J’ai toutefois moins aimé que le récit soit, à certains moments, trop didactique, avec des dialogues qui sonnent un peu artificiels, car ils doivent bien expliquer la situation historique et actuelle. Mais c’est néanmoins une bonne lecture intéressante.
4/5
le réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3241
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
le poids des secrets
Tome 1 - Tsubaki - 115 pages
Tome 2 - Hamaguri - 112 pages
Tome 3 - Tsubame - 116 pages
Tome 4 - Wasurenagusa - 122 pages
Tome 5 - Hotaru - 132 pages
Merci les razerates, ai vraiment apprécié cette série de récits!
comme les enfants prfois on goûte la répétition!
en sus, ne connaissais rien du tremblement de terre de 1923...
dans l'ensemble:
4/5
Tome 1 - Tsubaki - 115 pages
Tome 2 - Hamaguri - 112 pages
Tome 3 - Tsubame - 116 pages
Tome 4 - Wasurenagusa - 122 pages
Tome 5 - Hotaru - 132 pages
Merci les razerates, ai vraiment apprécié cette série de récits!
comme les enfants prfois on goûte la répétition!
en sus, ne connaissais rien du tremblement de terre de 1923...
dans l'ensemble:
4/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
Tonbo
Présentation de l'éditeur:
Nobu a fondé en 1981 un juku, établissement de cours privés spécialisé
dans la préparation des examens. Six ans plus tard, avec la visite
inattendue d’un homme qui réveille le souvenir du suicide de son père,
il apprend une tout autre histoire que celle qui a assombri sa jeunesse.
Professeur respecté, injustement accusé d’avoir provoqué la mort d’un
élève rebelle, le père de Nobu avait vu son destin littéralement pris
dans les mailles inextricables d’une rivalité d’étudiants. Mais le drame
d’alors prend aujourd’hui une tournure imprévue. Après le remarquable
succès public de son cycle Le Poids des secrets, récompensé au Canada
par plusieurs prix littéraires, Aki Shimazaki construit un nouveau
projet romanesque à multiples facettes : chaque titre de la série
composée pour l’instant de Mitsuba, Zakuro et Tonbo peut se lire
indépendamment, mais ensemble ils éclairent dans toute leur complexité
des secrets familiaux imbriqués dans la cruelle réalité du monde
professionnel et de l’Histoire japonaise. Dépouillée, aussi précise
qu’économe, la plume d’Aki Shimazaki n’en est pas froide pour autant :
son art de la litote suscite une empathie remarquable et crée un
suspense psychologique tout à fait fascinant.
on retrouve les thème chers à Shimazaki: les enfants englués dans les histoires de leurs parents, voire de leurs grands-parents.
Pour survivre normalement ils doivent faire en sorte que leur passé reste caché.
Dans le poids des secrets, c'est l'origine coréenne qu'il faut nier, ou le fait d'avoir été maîtresse ou amante d'un homme déjà mariée, fille-mère ou femme bafouée,
ici c'est le suicide du père et sa réputation d'enseignant mise à mal par une fausse accusation de maltraitance.
l'importance du qu'en dira-t-on, c'est fou ce qu'il est prégnant dans la vie japonaise, si on tait tant de choses, c'est par peur de ce que les voisins, donc le village, le quartier, etc...va bien pouvoir penser de vous.
Ayant une belle-fille mi-japonaise, constate que ce goût du secret, du caché, est quelque chose de très profond dans la culture nippone:
la plupart des sujets sont quasi "tabous", ce qui rend la vie commune très compliquée...les questions sont malvenues, jugées probablement impolies,
on ne peut qu'effleurer le superficiel de l'existence, en tous les cas c'est le sentiment que cela me laisse, le paraître est ce qui importe le plus et il faut être comme les autres, rien ne doit vous en distinguer
ni vos goûts musicaux, ni votre habillement, ni votre façon de vivre.
Connais mal l'histoire du Japon, mais Shimazaki me donne envie d'en apprendre plus...
Et puis, si j'ai bien compris, puisqu'il n'y a pas de traducteur, Shimazaki écrit en français?
est-elle connue au Japon, appréciée?
Y est-telle traduite ou écrit-elle dans les 2 langues?
2 critiques sympas:
http://livrogne.com/2011/07/tonbo-de-aki-shimazaki/
http://leslecturesdecachou.over-blog.com/article-tonbo-aki-shimazaki-81501572.html
4/5
Présentation de l'éditeur:
Nobu a fondé en 1981 un juku, établissement de cours privés spécialisé
dans la préparation des examens. Six ans plus tard, avec la visite
inattendue d’un homme qui réveille le souvenir du suicide de son père,
il apprend une tout autre histoire que celle qui a assombri sa jeunesse.
Professeur respecté, injustement accusé d’avoir provoqué la mort d’un
élève rebelle, le père de Nobu avait vu son destin littéralement pris
dans les mailles inextricables d’une rivalité d’étudiants. Mais le drame
d’alors prend aujourd’hui une tournure imprévue. Après le remarquable
succès public de son cycle Le Poids des secrets, récompensé au Canada
par plusieurs prix littéraires, Aki Shimazaki construit un nouveau
projet romanesque à multiples facettes : chaque titre de la série
composée pour l’instant de Mitsuba, Zakuro et Tonbo peut se lire
indépendamment, mais ensemble ils éclairent dans toute leur complexité
des secrets familiaux imbriqués dans la cruelle réalité du monde
professionnel et de l’Histoire japonaise. Dépouillée, aussi précise
qu’économe, la plume d’Aki Shimazaki n’en est pas froide pour autant :
son art de la litote suscite une empathie remarquable et crée un
suspense psychologique tout à fait fascinant.
on retrouve les thème chers à Shimazaki: les enfants englués dans les histoires de leurs parents, voire de leurs grands-parents.
Pour survivre normalement ils doivent faire en sorte que leur passé reste caché.
Dans le poids des secrets, c'est l'origine coréenne qu'il faut nier, ou le fait d'avoir été maîtresse ou amante d'un homme déjà mariée, fille-mère ou femme bafouée,
ici c'est le suicide du père et sa réputation d'enseignant mise à mal par une fausse accusation de maltraitance.
l'importance du qu'en dira-t-on, c'est fou ce qu'il est prégnant dans la vie japonaise, si on tait tant de choses, c'est par peur de ce que les voisins, donc le village, le quartier, etc...va bien pouvoir penser de vous.
Ayant une belle-fille mi-japonaise, constate que ce goût du secret, du caché, est quelque chose de très profond dans la culture nippone:
la plupart des sujets sont quasi "tabous", ce qui rend la vie commune très compliquée...les questions sont malvenues, jugées probablement impolies,
on ne peut qu'effleurer le superficiel de l'existence, en tous les cas c'est le sentiment que cela me laisse, le paraître est ce qui importe le plus et il faut être comme les autres, rien ne doit vous en distinguer
ni vos goûts musicaux, ni votre habillement, ni votre façon de vivre.
Connais mal l'histoire du Japon, mais Shimazaki me donne envie d'en apprendre plus...
Et puis, si j'ai bien compris, puisqu'il n'y a pas de traducteur, Shimazaki écrit en français?
est-elle connue au Japon, appréciée?
Y est-telle traduite ou écrit-elle dans les 2 langues?
2 critiques sympas:
http://livrogne.com/2011/07/tonbo-de-aki-shimazaki/
http://leslecturesdecachou.over-blog.com/article-tonbo-aki-shimazaki-81501572.html
4/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
Le poids des secrets - Tsubaki
Premièrement, j´ai été très étonnée de la taille du livre, je m´attendais à plus, même pour un premier tome.
J´ai beaucoup aimé l´histoire, mais je trouve que ça va vite. J´aurai envie d´en savoir un peu plus sur le désastre causé par la bombe, et même sur la propre histoire des gens.
Et je n´ai pas trop aimé le style, surtout les dialogues entre le père de Yukiko et Madame Takahashi qui je pense auraient pu être vraiment meilleurs, plus fournis.
Mais l´histoire est tout de même très interessante et je compte bien terminer la saga!
3,5 /5
Premièrement, j´ai été très étonnée de la taille du livre, je m´attendais à plus, même pour un premier tome.
J´ai beaucoup aimé l´histoire, mais je trouve que ça va vite. J´aurai envie d´en savoir un peu plus sur le désastre causé par la bombe, et même sur la propre histoire des gens.
Et je n´ai pas trop aimé le style, surtout les dialogues entre le père de Yukiko et Madame Takahashi qui je pense auraient pu être vraiment meilleurs, plus fournis.
Mais l´histoire est tout de même très interessante et je compte bien terminer la saga!
3,5 /5
Invité- Invité
Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
J'ai aussi lu les 2 derniers, mais j'ai eu l'impression de lire et relire encore les mêmes passages. J'ai lu rapidement le 4e volume, et seulement survolé le dernier. Je n'ai pas eu l'impression qu'ils ajoutaient quoi que ce soit, et les irritants ont pris de l'ampleur (passages pédagogiques, coïncidences non crédibles, dialogues et confessions sans retenue).
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3241
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Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
Je viens de finir Hamaguri et Tsubame. Je trouve encore que ça va trop vite! Cette fois-ci c´est plus par frustation, moi qui fais 2h30 de transport en commun par jour, d´avoir fini un tome en même pas un aller/retour
J´aime toujours autant l´histoire, et j ai trouvé les dialogues un peu moins niais que dans le premier tome.
Ce sont des livres que je recommanderai, et je suis contente de m´assseoir dans le train et de les lire, d´où la note de :
4/5
J´aime toujours autant l´histoire, et j ai trouvé les dialogues un peu moins niais que dans le premier tome.
Ce sont des livres que je recommanderai, et je suis contente de m´assseoir dans le train et de les lire, d´où la note de :
4/5
Invité- Invité
Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
Mitsuba
Aki Shimazaki
Babel août 2012
Quatrième de couverture
Quand la compagnie d'import-export Goshima de Tokyo se propose d'affecter Takashi Aoki à sa succursale de Paris, ce jeune employé prometteur se trouve à un point tournant de sa vie puisqu'il vient de rencontrer enfin la femme avec qui il souhaite fonder une famille, Yûko Tanase. Mais il sait aussi que les lois silencieuses et impitoyables de sa société, à l'intransigeance impériale, peuvent écraser d'un doigt les relations humaines des êtres qui ne font pas partie des puissants. Qu'adviendra-t-il alors de la promesse des amoureux, faite au café Mitsuba ?
Mon avis
Takashi Aoki est un homme qui traite sa femme Yûko avec égards, ils se sont rencontrés au café Mtsuba (dont le titre du livre). Dans la compagnie ou il travaille, il est apprécié par monsieur Toda son chef, serait-ce que celui-ci se sentirait coupable de la mort du père de Takashi, décédé d’une crise cardiaque pendant un voyage d’affaires, sans doute due à l’excès de travail. Voici un petit roman dont je ne dirai pas plus, pour ne pas dévoiler le suivant, celui-ci étant le premier d’une série. Je dirai simplement que le lecteur sortira enchanté de ce livre écrit simplement avec de la poésie et décrivant très bien ce que sont les grandes entreprises au Japon. Ce sera encore un gros coup de cœur. 5/5
…………………………………………………………………………………………………………………………………..
Zakuro
Aki Shimazaki
Actes Sud 2008
Présentation de l'éditeur
La dernière fois que Tsuyoshi Toda a vu son père, c'était en 1942, quand ce dernier partait travailler en Mandchourie, d'où il a été déporté en Sibérie après la fin de la guerre. Vingt-cinq ans plus tard, alors que sa mère sombre peu à peu dans les errances de l'alzheimer tout en conservant l'espoir de revoir un jour son mari, Tsuyoshi apprend que son père, porté disparu, est vivant au Japon. Lorsque le père accepte de rencontrer son fils, seul, il lui remet une lettre dans laquelle il explique les raisons de sa disparition: ce qui s'est passé sur le bateau qui le ramenait au Japon a brisé net le cours de sa vie. D'une logique dramatique imparable, ce roman explore le destin d'êtres que l'Histoire a broyé dans les replis de ses silences honteux.
Mon avis
Après avoir lu Mitsuba, j’ai terminé Zakuro. Toujours des secrets de famille ou des révélations auxquels on ne s’attend pas. Je dirais que chacun de ses petits romans peuvent se lire seul mais j’aime bien les suites car dans chacun on reparle de personnages ou de faits ayant eu lieu dans le précédent. Par exemple on retrouve monsieur Toda qui fut un collègue de Takashi Aoki, on apprend que son père pourrait être déporté en Sibérie, que les survivants de ce camp furent libérés entre 1947 et 1956, mais aucune nouvelle du père, la mère atteinte de démence sénile prétend qu’il est vivant et attend toujours son retour, bien des années plus tard ses proches n’ont pas encore pu faire leur deuil et c’est lors de la visite d’un ami que……C’est une histoire captivante sur fond d’une trame historique et dramatique de ce pays qui m’a passionnée Ce sera encore un gros coup de cœur 5/5
……………………………………………………………………………..
Tonbo
Aki Shimazaki
Actes Sud 2010
Présentation de l'éditeur
Nobu a fondé en 1981 un juku, établissement de cours privés spécialisé dans la préparation des examens. Six ans plus tard, avec la visite inattendue d’un homme qui réveille le souvenir du suicide de son père, il apprend une tout autre histoire que celle qui a assombri sa jeunesse. Professeur respecté, injustement accusé d’avoir provoqué la mort d’un élève rebelle, le père de Nobu avait vu son destin littéralement pris dans les mailles inextricables d’une rivalité d’étudiants. Mais le drame d’alors prend aujourd’hui une tournure imprévue.
Mon avis
Voici le troisième livre sur cette histoire romanesque , chacun des trois peut se lire seul mais les lisant en se suivant on comprend mieux la complexité et les secrets de ces histoires familiales. Car dans chaque roman on retrouve le passé de certains personnages, tel cet homme, ancien élève du père de Nobu, lui révèle ce qui s’est passé lors d’un accident ayant eu lieu dans le livre précédent….Cela pour retrouver la paix avec lui-même. L’ensemble des romans est un témoignage intéressant sur la philosophie de la société japonaise actuelle, cela avec une belle écriture pudique et précise, délicatement ciselée avec des mots simples et émouvants, Vraiment j’aime beaucoup les romans de Aki Shimazaki. Je vais me procurer Tsukushi, le quatrième volet de cette série..5/5
Aki Shimazaki
Babel août 2012
Quatrième de couverture
Quand la compagnie d'import-export Goshima de Tokyo se propose d'affecter Takashi Aoki à sa succursale de Paris, ce jeune employé prometteur se trouve à un point tournant de sa vie puisqu'il vient de rencontrer enfin la femme avec qui il souhaite fonder une famille, Yûko Tanase. Mais il sait aussi que les lois silencieuses et impitoyables de sa société, à l'intransigeance impériale, peuvent écraser d'un doigt les relations humaines des êtres qui ne font pas partie des puissants. Qu'adviendra-t-il alors de la promesse des amoureux, faite au café Mitsuba ?
Mon avis
Takashi Aoki est un homme qui traite sa femme Yûko avec égards, ils se sont rencontrés au café Mtsuba (dont le titre du livre). Dans la compagnie ou il travaille, il est apprécié par monsieur Toda son chef, serait-ce que celui-ci se sentirait coupable de la mort du père de Takashi, décédé d’une crise cardiaque pendant un voyage d’affaires, sans doute due à l’excès de travail. Voici un petit roman dont je ne dirai pas plus, pour ne pas dévoiler le suivant, celui-ci étant le premier d’une série. Je dirai simplement que le lecteur sortira enchanté de ce livre écrit simplement avec de la poésie et décrivant très bien ce que sont les grandes entreprises au Japon. Ce sera encore un gros coup de cœur. 5/5
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Zakuro
Aki Shimazaki
Actes Sud 2008
Présentation de l'éditeur
La dernière fois que Tsuyoshi Toda a vu son père, c'était en 1942, quand ce dernier partait travailler en Mandchourie, d'où il a été déporté en Sibérie après la fin de la guerre. Vingt-cinq ans plus tard, alors que sa mère sombre peu à peu dans les errances de l'alzheimer tout en conservant l'espoir de revoir un jour son mari, Tsuyoshi apprend que son père, porté disparu, est vivant au Japon. Lorsque le père accepte de rencontrer son fils, seul, il lui remet une lettre dans laquelle il explique les raisons de sa disparition: ce qui s'est passé sur le bateau qui le ramenait au Japon a brisé net le cours de sa vie. D'une logique dramatique imparable, ce roman explore le destin d'êtres que l'Histoire a broyé dans les replis de ses silences honteux.
Mon avis
Après avoir lu Mitsuba, j’ai terminé Zakuro. Toujours des secrets de famille ou des révélations auxquels on ne s’attend pas. Je dirais que chacun de ses petits romans peuvent se lire seul mais j’aime bien les suites car dans chacun on reparle de personnages ou de faits ayant eu lieu dans le précédent. Par exemple on retrouve monsieur Toda qui fut un collègue de Takashi Aoki, on apprend que son père pourrait être déporté en Sibérie, que les survivants de ce camp furent libérés entre 1947 et 1956, mais aucune nouvelle du père, la mère atteinte de démence sénile prétend qu’il est vivant et attend toujours son retour, bien des années plus tard ses proches n’ont pas encore pu faire leur deuil et c’est lors de la visite d’un ami que……C’est une histoire captivante sur fond d’une trame historique et dramatique de ce pays qui m’a passionnée Ce sera encore un gros coup de cœur 5/5
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Tonbo
Aki Shimazaki
Actes Sud 2010
Présentation de l'éditeur
Nobu a fondé en 1981 un juku, établissement de cours privés spécialisé dans la préparation des examens. Six ans plus tard, avec la visite inattendue d’un homme qui réveille le souvenir du suicide de son père, il apprend une tout autre histoire que celle qui a assombri sa jeunesse. Professeur respecté, injustement accusé d’avoir provoqué la mort d’un élève rebelle, le père de Nobu avait vu son destin littéralement pris dans les mailles inextricables d’une rivalité d’étudiants. Mais le drame d’alors prend aujourd’hui une tournure imprévue.
Mon avis
Voici le troisième livre sur cette histoire romanesque , chacun des trois peut se lire seul mais les lisant en se suivant on comprend mieux la complexité et les secrets de ces histoires familiales. Car dans chaque roman on retrouve le passé de certains personnages, tel cet homme, ancien élève du père de Nobu, lui révèle ce qui s’est passé lors d’un accident ayant eu lieu dans le livre précédent….Cela pour retrouver la paix avec lui-même. L’ensemble des romans est un témoignage intéressant sur la philosophie de la société japonaise actuelle, cela avec une belle écriture pudique et précise, délicatement ciselée avec des mots simples et émouvants, Vraiment j’aime beaucoup les romans de Aki Shimazaki. Je vais me procurer Tsukushi, le quatrième volet de cette série..5/5
lalyre- Nombre de messages : 5794
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Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
Pentalogie: Le poids des secrets
Ces 5 romans ont déjà été maintes fois critiqués sur ce forum, je vois!!!
Je ne vais pas faire de critiques pour les cinq séparément, mais plutôt pour l'ensemble. En effet, il s'agit plus ou moins de la même histoire racontée sous un autre angle, ou parfois une histoire un peu différente mais avec un des personnages principaux comme sujet.
J'ai beaucoup aimé cette série, c'est une véritable découverte pour moi. J'ai vraiment été happée par l'histoire de cette famille, difficile et même tragique, mais si bien décrite que ça n'en est jamais lourd. Tout est en retenue, en pudeur, en finesse, et c'est d'une grande beauté. Jusqu'aux couvertures des livres (en édition poche chez Babel), tout est beauté.
De plus, toutes ces histoires sont situées en plein dans l'histoire tumultueuse de la première moitié du XXè siècle au Japon, et tout cela est très intéressant!!
J'ai relevé quelques incohérences, mais le ton est tellement juste que je pardonne aisément ce petit bémol. J'ai passé un très bon moment, et je pense que cette famille restera longtemps avec moi. C'est tout ce qui compte.
4.5/5
Ces 5 romans ont déjà été maintes fois critiqués sur ce forum, je vois!!!
Je ne vais pas faire de critiques pour les cinq séparément, mais plutôt pour l'ensemble. En effet, il s'agit plus ou moins de la même histoire racontée sous un autre angle, ou parfois une histoire un peu différente mais avec un des personnages principaux comme sujet.
J'ai beaucoup aimé cette série, c'est une véritable découverte pour moi. J'ai vraiment été happée par l'histoire de cette famille, difficile et même tragique, mais si bien décrite que ça n'en est jamais lourd. Tout est en retenue, en pudeur, en finesse, et c'est d'une grande beauté. Jusqu'aux couvertures des livres (en édition poche chez Babel), tout est beauté.
De plus, toutes ces histoires sont situées en plein dans l'histoire tumultueuse de la première moitié du XXè siècle au Japon, et tout cela est très intéressant!!
J'ai relevé quelques incohérences, mais le ton est tellement juste que je pardonne aisément ce petit bémol. J'ai passé un très bon moment, et je pense que cette famille restera longtemps avec moi. C'est tout ce qui compte.
4.5/5
Mandarine- Nombre de messages : 3347
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Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
Suisen
158 pages
Tout sourit au président de la distillerie Kida : son entreprise fonctionne, il collectionne les maitresses, dont une superbe actrice montante, et ses enfants entament des études prometteuses. Il cache toutefois une blessure datant de son enfance : son père s’en remarié après le décès de sa femme et leur nouvelle fille a plus de succès que lui. Heureusement, dans le Japon conservateur, il peut jouer sur le fait qu’il est un homme pour garder sa place dans l’entreprise familiale. Pourtant, en quelques jours, tout bascule : ses maitresses ne lui répondent plus au doigt et à l’œil, ses enfants remettent en question ses décision, il affronte des difficultés au travail. La fleur de suisen sera le motif pour le regard évaluateur posé sur toute une vie.
Contrairement aux autres livres de Shimazaki que j’ai lu, celui-ci possède une forte intrigue, ses qualités ne reposent pas que sur le style et l’atmosphère, mais aussi sur les dénouements. Une lecture très intéressante.
4,5/5
RR
158 pages
Tout sourit au président de la distillerie Kida : son entreprise fonctionne, il collectionne les maitresses, dont une superbe actrice montante, et ses enfants entament des études prometteuses. Il cache toutefois une blessure datant de son enfance : son père s’en remarié après le décès de sa femme et leur nouvelle fille a plus de succès que lui. Heureusement, dans le Japon conservateur, il peut jouer sur le fait qu’il est un homme pour garder sa place dans l’entreprise familiale. Pourtant, en quelques jours, tout bascule : ses maitresses ne lui répondent plus au doigt et à l’œil, ses enfants remettent en question ses décision, il affronte des difficultés au travail. La fleur de suisen sera le motif pour le regard évaluateur posé sur toute une vie.
Contrairement aux autres livres de Shimazaki que j’ai lu, celui-ci possède une forte intrigue, ses qualités ne reposent pas que sur le style et l’atmosphère, mais aussi sur les dénouements. Une lecture très intéressante.
4,5/5
RR
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3241
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Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
Shimazaki Aki
Suisen
Actes Sud avril 2017
159 pages
Quatrième de couverture
À la tête d’une société prospère fondée par son grand-père, Gorô est marié avec une femme de bonne famille et père de deux enfants pour qui il a des ambitions claires. Il entretient deux maîtresses – dont une magnifique actrice –, il s’entoure de clients importants dans les bars et exhibe fièrement des photos de lui auprès de célébrités. Même s’il croit en mériter toujours davantage, Gorô trouve qu’il a bien réussi sa vie. Or, le jour où ses convictions sont une à une ébranlées, il est forcé de se regarder franchement dans le miroir, sans doute pour la première fois.
Dans ce roman, Aki Shimazaki plonge au cœur des blessures d’enfance qui deviennent parfois des failles à l’âge adulte.
Mon avis
Dans ce petit roman, on suit Gorô, un homme d’affaires, président de la société qu’i a hérité de feu son père. Gorô est un homme arrogant, autoritaire et suffisant, je n’ai éprouvé aucune sympathie pour ce personnage égoïste et hautain, bien que marié et père de famille, cet homme tient toujours en réserve une ou deux maîtresses allant de l’une à l’autre, s’imaginant que personne ne le sait. C’est un homme méprisable qui ne pense qu’aux apparences jusqu’au jour ou tout s’écroule pour lui et il va pitoyablement être obligé de se voir tel qu’il est (bien fait pour lui). L’auteure de sa belle écriture et avec sa sensibilité nous fait ressentir d’une façon émouvante et précise ce que les blessures d’enfance peuvent engendrer dans la vie. Un très bon roman avec une écriture tellement belle et un titre qui correspond bien à l’image de la couverture et oui j’ai beaucoup apprécié.4,5/5
Une phrase retenue qui décrit bien le personnage
« Je ne veux pas épouser une fille plus instruite que moi. Je crois toujours que, pour former un couple idéal, l'homme doit être supérieur à sa femme sous tous les rapports ».
Suisen
Actes Sud avril 2017
159 pages
Quatrième de couverture
À la tête d’une société prospère fondée par son grand-père, Gorô est marié avec une femme de bonne famille et père de deux enfants pour qui il a des ambitions claires. Il entretient deux maîtresses – dont une magnifique actrice –, il s’entoure de clients importants dans les bars et exhibe fièrement des photos de lui auprès de célébrités. Même s’il croit en mériter toujours davantage, Gorô trouve qu’il a bien réussi sa vie. Or, le jour où ses convictions sont une à une ébranlées, il est forcé de se regarder franchement dans le miroir, sans doute pour la première fois.
Dans ce roman, Aki Shimazaki plonge au cœur des blessures d’enfance qui deviennent parfois des failles à l’âge adulte.
Mon avis
Dans ce petit roman, on suit Gorô, un homme d’affaires, président de la société qu’i a hérité de feu son père. Gorô est un homme arrogant, autoritaire et suffisant, je n’ai éprouvé aucune sympathie pour ce personnage égoïste et hautain, bien que marié et père de famille, cet homme tient toujours en réserve une ou deux maîtresses allant de l’une à l’autre, s’imaginant que personne ne le sait. C’est un homme méprisable qui ne pense qu’aux apparences jusqu’au jour ou tout s’écroule pour lui et il va pitoyablement être obligé de se voir tel qu’il est (bien fait pour lui). L’auteure de sa belle écriture et avec sa sensibilité nous fait ressentir d’une façon émouvante et précise ce que les blessures d’enfance peuvent engendrer dans la vie. Un très bon roman avec une écriture tellement belle et un titre qui correspond bien à l’image de la couverture et oui j’ai beaucoup apprécié.4,5/5
Une phrase retenue qui décrit bien le personnage
« Je ne veux pas épouser une fille plus instruite que moi. Je crois toujours que, pour former un couple idéal, l'homme doit être supérieur à sa femme sous tous les rapports ».
lalyre- Nombre de messages : 5794
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Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
Shimazaki Aki
Fuki – no – tô
Editions Leméac/Actes Sud 4 avril 2018
ISBN 978 2 330 08739 5
146 pages
Quatrième de couverture
Atsuko est heureuse dans la petite ferme biologique dont elle a longtemps rêvé. Ses affaires vont bien, il lui faudra bientôt embaucher de l'aide. Quand son mari a accepté de quitter la ville pour partager avec sa famille cette vie à la campagne qui ne lui ressemble pas, elle a su reconnaître les sacrifices qu'il lui en coûtait. Mais une amie qui resurgit du passé la confronte elle aussi à des choix : Atsuko va devoir débroussailler son existence et ses désirs, aussi emmêlés qu'un bosquet de bambous non entretenu.
Mon avis
C’est justement cette amie de jeunesse refaisant surface après de nombreuses années qui va troubler la vie de Atsuko. Car elle va être confrontée à des choix difficiles, car ressurgissent les deux femmes les sentiments amoureux qu’elles avaient ressenti lorsqu’elles étaient étudiantes, Des choix difficiles parce qu’elle est mariée et son mari est un brave homme auquel elle ne voudrait faire de la peine, ils ont deux enfants et elle a créé une exploitation de bambous. Bref tout cela demande réflexion, cependant elle ne veut rien cacher à son mari
et lui avoue sa liaison avec Fukiko, son amie, ce qui nous entraîne vers une fin me laissant perplexe. Par son écriture toute en retenue Aki Shimazaki avec douceur et finesse, nous livre l’intimité, le doute et les pensées des deux femmes. Un petit livre, des phrases courtes et des mots choisis pour nous conter une belle histoire. 4/5
Fuki – no – tô
Editions Leméac/Actes Sud 4 avril 2018
ISBN 978 2 330 08739 5
146 pages
Quatrième de couverture
Atsuko est heureuse dans la petite ferme biologique dont elle a longtemps rêvé. Ses affaires vont bien, il lui faudra bientôt embaucher de l'aide. Quand son mari a accepté de quitter la ville pour partager avec sa famille cette vie à la campagne qui ne lui ressemble pas, elle a su reconnaître les sacrifices qu'il lui en coûtait. Mais une amie qui resurgit du passé la confronte elle aussi à des choix : Atsuko va devoir débroussailler son existence et ses désirs, aussi emmêlés qu'un bosquet de bambous non entretenu.
Mon avis
C’est justement cette amie de jeunesse refaisant surface après de nombreuses années qui va troubler la vie de Atsuko. Car elle va être confrontée à des choix difficiles, car ressurgissent les deux femmes les sentiments amoureux qu’elles avaient ressenti lorsqu’elles étaient étudiantes, Des choix difficiles parce qu’elle est mariée et son mari est un brave homme auquel elle ne voudrait faire de la peine, ils ont deux enfants et elle a créé une exploitation de bambous. Bref tout cela demande réflexion, cependant elle ne veut rien cacher à son mari
et lui avoue sa liaison avec Fukiko, son amie, ce qui nous entraîne vers une fin me laissant perplexe. Par son écriture toute en retenue Aki Shimazaki avec douceur et finesse, nous livre l’intimité, le doute et les pensées des deux femmes. Un petit livre, des phrases courtes et des mots choisis pour nous conter une belle histoire. 4/5
lalyre- Nombre de messages : 5794
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
Fuki-no-to
Atsuko vit avec son mari et ses deux enfants dans une ferme. Ils ont décidé de quitter Nagoya après que son mari ait eu une liaison .Celui-ci fait maintenant tout ce qui pourrait plaire à sa femme ils vivent donc en harmonie mais une ancienne connaissance va refaire surgir un passé enfoui
Un petit livre vite lu, l'écriture est toute en douceur et en finesse je n'avais pas lu les précedents de cette serie mais cela n'a pas été gênant. J'ai compris la décision de Fukiko mais pas celle de Atsuko . La fin est un peu laissée à l'imagination du lecteur
3.5/5
Atsuko vit avec son mari et ses deux enfants dans une ferme. Ils ont décidé de quitter Nagoya après que son mari ait eu une liaison .Celui-ci fait maintenant tout ce qui pourrait plaire à sa femme ils vivent donc en harmonie mais une ancienne connaissance va refaire surgir un passé enfoui
Un petit livre vite lu, l'écriture est toute en douceur et en finesse je n'avais pas lu les précedents de cette serie mais cela n'a pas été gênant. J'ai compris la décision de Fukiko mais pas celle de Atsuko . La fin est un peu laissée à l'imagination du lecteur
3.5/5
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La Terre - Zola
Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
Shimazaki Aki
Maïmaï
Leméac/Actes Sud avril 2019
Quatrième de couverture
La mort subite de la séduisante Mitsuko prend tout le monde par surprise, y compris les clients de sa librairie. Alors que des visiteurs se présentent pour rendre un dernier hommage à sa mère, Tarô, son fils sourd et muet, est préoccupé par certains détails de son histoire familiale. Mais qu’importe. Il est charmé par la beauté naturelle d’une jeune femme venue lui offrir ses condoléances. Tous deux éprouvent rapidement des sentiments si vifs qu’ils désirent s’épouser. Ce bonheur semble complet, rien ne pourrait le compromettre.
Mon avis
Tarô est un héros attachant, le titre Maïmaï signifie escargot en japonais, pourquoi ce titre ? C’est tout simplement la petite broche qui est attachée au corsage de Hanako lorsqu’elle entre dans la librairie de Tarô, qui malgré son handicap se débrouille bien dans la vie car sa maman lui a appris la langue des signes, il est aussi métis car né d’un père espagnol. Une histoire d’amour unit les deux jeunes gens mais le destin veille, détruisant ce qu’il y a de plus beau dans la vie. Ce petit roman est écrit en phrases courtes, l’auteure avec art aime arpenter le présent et le passé, les mariages arrangés et le sectarisme social, tout cela avec des mots précis. Quand on lit un roman de Aki Shimazaki on sait que c’est toujours avec de la belle littérature qu’elle nous conte une histoire d’amour, même si elle ne finit pas comme on le désire. Maïmaï est le 5ème de la série < L’ombre du chardon > mais peut se lire seul….4/5
Maïmaï
Leméac/Actes Sud avril 2019
Quatrième de couverture
La mort subite de la séduisante Mitsuko prend tout le monde par surprise, y compris les clients de sa librairie. Alors que des visiteurs se présentent pour rendre un dernier hommage à sa mère, Tarô, son fils sourd et muet, est préoccupé par certains détails de son histoire familiale. Mais qu’importe. Il est charmé par la beauté naturelle d’une jeune femme venue lui offrir ses condoléances. Tous deux éprouvent rapidement des sentiments si vifs qu’ils désirent s’épouser. Ce bonheur semble complet, rien ne pourrait le compromettre.
Mon avis
Tarô est un héros attachant, le titre Maïmaï signifie escargot en japonais, pourquoi ce titre ? C’est tout simplement la petite broche qui est attachée au corsage de Hanako lorsqu’elle entre dans la librairie de Tarô, qui malgré son handicap se débrouille bien dans la vie car sa maman lui a appris la langue des signes, il est aussi métis car né d’un père espagnol. Une histoire d’amour unit les deux jeunes gens mais le destin veille, détruisant ce qu’il y a de plus beau dans la vie. Ce petit roman est écrit en phrases courtes, l’auteure avec art aime arpenter le présent et le passé, les mariages arrangés et le sectarisme social, tout cela avec des mots précis. Quand on lit un roman de Aki Shimazaki on sait que c’est toujours avec de la belle littérature qu’elle nous conte une histoire d’amour, même si elle ne finit pas comme on le désire. Maïmaï est le 5ème de la série < L’ombre du chardon > mais peut se lire seul….4/5
lalyre- Nombre de messages : 5794
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Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
A moi aussi!
Awara- Nombre de messages : 7131
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Re: Aki SHIMAZAKI (Japon/Québec)
LE POIDS DES SECRETS
5/5
Le poids des secrets d'Aki Shimazaki est une pentalogie qui nous raconte l'histoire d'amitié/amour de Yukio et Yukiko qui vont se retrouver liés par le poids des secrets, des mensonges de leurs parents mais également par le poids de l'Histoire japonaise et de la culture du pays.
Je conseille vraiment de lire les 5 tomes de cette saga à la suite, comme si c'était 5 chapitres d'un même roman.
Chaque petit roman a un protagoniste différent qui nous permet de découvrir toutes les zones d'ombre de cette histoire de famille, tous ces points de vue rend le récit vraiment captivant.
Grâce à cette pentalogie j'ai beaucoup appris sur l'Histoire récente du Japon, il est beaucoup question de la bombe atomique tombée sur Nagasaki et du tremblement de terre de Tokyo à 1923. On se rend compte également du poids des convenances et de la société dans ce pays où le bonheur passe après tout ça.
Concernant l'écriture d'Aki Shimazaki, elle est fluide, simple mais dans le bon sens du terme, j'ai ressenti de la sérénité malgré parfois la dureté du récit. Elle arrive également à nous retranscrire la beauté et la douceur de la nature avec tous ces fleurs et ces oiseaux qui ont tant de symbolique.
Un énorme coup de coeur pour cette histoire et pour cette auteure que je ne manquerai pas de relire.
5/5
Le poids des secrets d'Aki Shimazaki est une pentalogie qui nous raconte l'histoire d'amitié/amour de Yukio et Yukiko qui vont se retrouver liés par le poids des secrets, des mensonges de leurs parents mais également par le poids de l'Histoire japonaise et de la culture du pays.
Je conseille vraiment de lire les 5 tomes de cette saga à la suite, comme si c'était 5 chapitres d'un même roman.
Chaque petit roman a un protagoniste différent qui nous permet de découvrir toutes les zones d'ombre de cette histoire de famille, tous ces points de vue rend le récit vraiment captivant.
Grâce à cette pentalogie j'ai beaucoup appris sur l'Histoire récente du Japon, il est beaucoup question de la bombe atomique tombée sur Nagasaki et du tremblement de terre de Tokyo à 1923. On se rend compte également du poids des convenances et de la société dans ce pays où le bonheur passe après tout ça.
Concernant l'écriture d'Aki Shimazaki, elle est fluide, simple mais dans le bon sens du terme, j'ai ressenti de la sérénité malgré parfois la dureté du récit. Elle arrive également à nous retranscrire la beauté et la douceur de la nature avec tous ces fleurs et ces oiseaux qui ont tant de symbolique.
Un énorme coup de coeur pour cette histoire et pour cette auteure que je ne manquerai pas de relire.
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