Robert SABATIER (France)
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Robert SABATIER (France)
Garanemsa Dim 5 Avr 2009 - 15:04
LES ENFANTS DE L’ETE
Robert Sabatier de l’Académie Française
Alors là, c’est mon COUP DE CŒUR 5/5 +++
Une bonne brique mais qui se lit comme un livre d’image
C’est tellement beau qu’on a l’impression de recevoir un coup de fraîcheur, de jeunesse.
On le lit entièrement le sourire aux lèvres.
J’ai tout avalé d’un trait.
Certes il faut encore avoir l’esprit d’un enfant, et l’imaginaire d’un adulte
Car il glisse par moment de petites choses qui font réfléchir.
Je ne suis pas capable de bien vous faire comprendre ce que j’ai ressenti alors permettez-moi de recopier le 4ème de couverture, merci.
« Au cœur de la Provence, dans la maison d’un vieil artisan santonnier de son état et de sa compagne Magali vivent le temps d’un été deux enfants : Alain et Marie-Chen.
Pendant qu’il crée des tas de santons et que Magali dorlote son splendide jardin aux senteurs provençales, les enfants vagabondent dans la garrigues, conversent avec les animaux et les fleurs, rejoignent des personnages cocasses comme ce couple d’ennemis intime, Quinze-Côtelettes (car très grand) et Outre-à-huile (car très gros) et surtout leur grand ami « l’escrivain », le conteur d’histoires qui parsème le livre, car on aime parler, évoquer émerveiller.
Cette Provence où réalité et merveilleux vont main dans la main, les deux enfants s’évadent la nuit pour rejoindre une autre planète, née de leurs rêves, et peut-être des fantasmes de l’escrivain.
Au pays des hommes-fruits, tout est possible, on peut boire des liqueurs musiciennes, lire des livres où s’impriment les pensée, user de l’œil-caméra, être Gulliver, découvrir (et la cela devient intéressant aussi) de singuliers systèmes de vie sociale, d’éducation.
En parallèle, apparaît une campagne provençale, transfigurée dans l’éblouissement du soleil.
Et l’enchantement, la grâce, on s’aperçoit que ce roman, imagerie heureuse de la nature, va bien au-delà de ses apparences immédiates.
Le mistral, la crèche, les floraisons, l’amitié tendre donnent lieu à des pages frémissantes de sensibilité.
C’est un bain de fraîcheur sans cesse renouvelé. Et l’on passe de l’un à l’autre lieu, réel ou imaginaire, sans que rien ne paraissent invraisemblable et l’on retrouve le charme de nos livres de jeunesse, ce roman ayant été écrit « pour les enfants âgés de quatre à soixante-quinze ans » comme aurait dit Marcel Aymé.
Qu’une histoire de l’escrivain fasse se rencontrer Alice au pays des merveilles et Mowgli de Kipling, qu’on marie légendes médiévales et contes de fées, que les enfants puissent découvrir le secret des ovnis, ceux du masque de Fer, etc…, qu’ils rencontrent Louis XIV et d’Artagnan, Victor Hugo et ses amis ou François 1er luttant avec Henry Viii étonne, mais s’ils se mêlent aux personnages de bandes dessinées comme Barbarella ou bien Astérix et Lucky Luke et mille autres, super.
Il n’existe pas en France d’équivalents à ce roman si personnel dans la lignée qui va d’Alice au Petit Prince, de Robinson à Gulliver.
Robert Sabatier l’a écrit en pensant que le petit Olivier des Allumettes suédoises aurait aimé le lire.
Il vient comme un entracte dans l’histoire de ce dernier et la découverte de l’été, les aspirations les plus secrètes des hommes se mettent à vivre pour le plaisir du lecteur d’aujourd’hui qui a su garder le bienheureux recours aux émerveillements et aux ravissements de l’enfance. »
Robert Sabatier de l’Académie Française
Alors là, c’est mon COUP DE CŒUR 5/5 +++
Une bonne brique mais qui se lit comme un livre d’image
C’est tellement beau qu’on a l’impression de recevoir un coup de fraîcheur, de jeunesse.
On le lit entièrement le sourire aux lèvres.
J’ai tout avalé d’un trait.
Certes il faut encore avoir l’esprit d’un enfant, et l’imaginaire d’un adulte
Car il glisse par moment de petites choses qui font réfléchir.
Je ne suis pas capable de bien vous faire comprendre ce que j’ai ressenti alors permettez-moi de recopier le 4ème de couverture, merci.
« Au cœur de la Provence, dans la maison d’un vieil artisan santonnier de son état et de sa compagne Magali vivent le temps d’un été deux enfants : Alain et Marie-Chen.
Pendant qu’il crée des tas de santons et que Magali dorlote son splendide jardin aux senteurs provençales, les enfants vagabondent dans la garrigues, conversent avec les animaux et les fleurs, rejoignent des personnages cocasses comme ce couple d’ennemis intime, Quinze-Côtelettes (car très grand) et Outre-à-huile (car très gros) et surtout leur grand ami « l’escrivain », le conteur d’histoires qui parsème le livre, car on aime parler, évoquer émerveiller.
Cette Provence où réalité et merveilleux vont main dans la main, les deux enfants s’évadent la nuit pour rejoindre une autre planète, née de leurs rêves, et peut-être des fantasmes de l’escrivain.
Au pays des hommes-fruits, tout est possible, on peut boire des liqueurs musiciennes, lire des livres où s’impriment les pensée, user de l’œil-caméra, être Gulliver, découvrir (et la cela devient intéressant aussi) de singuliers systèmes de vie sociale, d’éducation.
En parallèle, apparaît une campagne provençale, transfigurée dans l’éblouissement du soleil.
Et l’enchantement, la grâce, on s’aperçoit que ce roman, imagerie heureuse de la nature, va bien au-delà de ses apparences immédiates.
Le mistral, la crèche, les floraisons, l’amitié tendre donnent lieu à des pages frémissantes de sensibilité.
C’est un bain de fraîcheur sans cesse renouvelé. Et l’on passe de l’un à l’autre lieu, réel ou imaginaire, sans que rien ne paraissent invraisemblable et l’on retrouve le charme de nos livres de jeunesse, ce roman ayant été écrit « pour les enfants âgés de quatre à soixante-quinze ans » comme aurait dit Marcel Aymé.
Qu’une histoire de l’escrivain fasse se rencontrer Alice au pays des merveilles et Mowgli de Kipling, qu’on marie légendes médiévales et contes de fées, que les enfants puissent découvrir le secret des ovnis, ceux du masque de Fer, etc…, qu’ils rencontrent Louis XIV et d’Artagnan, Victor Hugo et ses amis ou François 1er luttant avec Henry Viii étonne, mais s’ils se mêlent aux personnages de bandes dessinées comme Barbarella ou bien Astérix et Lucky Luke et mille autres, super.
Il n’existe pas en France d’équivalents à ce roman si personnel dans la lignée qui va d’Alice au Petit Prince, de Robinson à Gulliver.
Robert Sabatier l’a écrit en pensant que le petit Olivier des Allumettes suédoises aurait aimé le lire.
Il vient comme un entracte dans l’histoire de ce dernier et la découverte de l’été, les aspirations les plus secrètes des hommes se mettent à vivre pour le plaisir du lecteur d’aujourd’hui qui a su garder le bienheureux recours aux émerveillements et aux ravissements de l’enfance. »
Garanemsa- Nombre de messages : 445
Age : 78
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Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Robert SABATIER (France)
gallo Mar 7 Avr 2009 - 20:58
Belle critique, Garanemsa.
J'ai préposé Sabatier comme auteur du mois, il a été piégé, mais ne pas voté.
Peut-être une prochaine fois.
J'ai préposé Sabatier comme auteur du mois, il a été piégé, mais ne pas voté.
Peut-être une prochaine fois.
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Gallo
gallo- Nombre de messages : 2598
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Date d'inscription : 29/10/2008
gallo
Garanemsa Mer 8 Avr 2009 - 11:03
merci pour cette proposition
mais cela m'a tellement plu et je l'ai passé à une vieille dame qui est enchantée aussi, de pouvoir prendre un peu de rêve et d'imagination par les temps qui courent, et comme moi, elle avait l'impression de sentir outes ces odeurs super de la provence et de voir ce vieux santonnier créer une somme impressionnante de santons de toutes sortes de personnages
merci, biz
mais cela m'a tellement plu et je l'ai passé à une vieille dame qui est enchantée aussi, de pouvoir prendre un peu de rêve et d'imagination par les temps qui courent, et comme moi, elle avait l'impression de sentir outes ces odeurs super de la provence et de voir ce vieux santonnier créer une somme impressionnante de santons de toutes sortes de personnages
merci, biz
Garanemsa- Nombre de messages : 445
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Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Robert SABATIER (France)
Chantal Jeu 23 Juin 2022 - 8:35
LE CORDONNIER DE LA RUE TRISTE :
Albin Michel - 229 pages.
4è : Une rue étroite dans Paris aux moments sombres de son histoire. Là, une petite boutique : celle de Marc le cordonnier. Il est jeune, beau, libre. Son plaisir : courir dans la ville. Survient un accident qui bouleverse sa vie entière. Une religieuse en est témoin, elle l’assiste, le soigne, et l’accompagne dans sa convalescence, puis s’éloigne. Reste l’ami de Marc, Paulo, un bizarre énergumène, chiffonnier, mais surtout toujours prêt à rendre service. Et aussi Mme Gustave qui tient un bistrot, Lucien l’imprimeur, Mr Marchand au service de la police, Rosa la fille des rues, … et une petite fille et sa grand-mère…
C’est un roman plein de tendresse, agréable à lire qui m’a laissée sur ma faim. C’est très bien écrit mais l’histoire reste « bonbon » et ne fait que sous entendre, survoler les profondes difficultés de l’époque (Paris occupé par les allemands). C’est l’histoire d’une rue et de ses habitants au cœur de Paris pendant la guerre. Le thème m’attirait beaucoup mis le traitement de l’histoire m’a déçue et je n’ai pas aimé quand l’auteur parle directement au lecteur : un peu trop désuet pour moi.
3/5
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
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